La musculation pour une plus grande longévité?

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Traduction de l'étude

Activité physique de loisir à long terme et risque de mortalité toutes causes confondues et cardiovasculaire : associations dose-réponse dans une étude de cohorte prospective de 210 327 adultes taïwanais
David Martinez-Gomez British Journal of Sports Medicine Première publication en ligne : 06 avril 2022.

Objectifs Nous avons cherché à étudier les associations dose-réponse de l'activité physique de loisir à long terme (LTPA) obtenues à partir de mesures répétées avec les résultats de mortalité toutes causes et maladies cardiovasculaires (MCV) chez les adultes taïwanais.

Méthodes Nous avons inclus 210   327 participants avec une LTPA autodéclarée au moins dans deux examens médicaux (867   968 points de données) pendant jusqu'à 20 ans (médiane, IQR : 4,8 ans, 2,3–9,0). Les relations dose-réponse ont été modélisées avec des fonctions splines cubiques restreintes et des régressions de Cox HR (IC à 95 %) ajustées pour les principales covariables.

Résultats Pendant jusqu'à 23 ans de suivi (3 655 734 années-personnes), 10 539 participants sont décédés, dont 1919 de MCV. Nous avons observé une association dose-réponse inverse et non linéaire entre l'APLT à long terme et la mortalité toutes causes confondues et par MCV. Par rapport aux quantités de référence (0 équivalent métabolique de tâche (MET) heures/semaine), insuffisantes (0,01–7,49 heures MET/semaine), recommandées (7,50–15,00 heures MET/semaine) et supplémentaires (>15 heures MET/semaine) de LTPA avait un risque de mortalité plus faible de 0,74 (0,69–0,80), 0,64 (0,60–0,70) et 0,59 (0,54–0,64) pour la mortalité toutes causes et 0,68 (0,60–0,84), 0,56 (0,47–0,67) et 0,56 ( 0,47–0,68) pour la mortalité par MCV. En utilisant uniquement les mesures de base de l'APLT, le risque de mortalité correspondant était de 0,88 (0,84–0,93), 0,83 (0,78–0,88) et 0,78 (0,73–0,83) pour toutes les causes et de 0,91 (0,81–1,02), 0,78 (0,68–0,89 ) et 0,80 (0,70–0,92) pour la mortalité par MCV.

Conclusion L'APLT à long terme était associée à des risques plus faibles de mortalité toutes causes confondues et par MCV. L'ampleur des réductions de risque était plus importante lors de la modélisation de mesures répétées de LTPA par rapport à une mesure de LTPA au départ.

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Association of handgrip strength with all-cause mortality: a nationally longitudinal cohort study in China
Yuhan Wang Journal of Science and Medicine in Sport Articles in Press E-mail Alert - August 15, 2022

Key messages
• Handgrip strength was inversely associated with all-cause mortality.
• For men, those middle-aged with stronger handgrip strength would greater decrease the risk of overall mortality than older men.

Objectives
Handgrip strength is considered a vital and reliable measure of comprehensive physical assessments, whereas the association of handgrip strength with overall mortality risk among Chinese adults was less studied. We prospectively investigated the association between handgrip strength and all-cause mortality among Chinese middle-aged and older people based on data from the China Health and Retirement Longitudinal Study (CHARLS). 3
3CHARLS: China Health and Retirement Longitudinal Study
Design
Longitudinal cohort study.
Methods
Grip strength was assessed for both hands by a dynamometer. Odds ratios (ORs) 4
4ORs: odds ratios
and 95 % confidence intervals (CIs) 5
5CIs: confidence intervals
were estimated applying logistic regression models with adjustments for age, body mass index, ethnicity, education level, annual household income, marital status, drinking, smoking, physical activity, and medical insurance among men and women. Deaths were ascertained by each follow-up survey in which the household member who lived with the participants were inquired.
Results
Over an average follow-up period of approximately 8 years among the screened 11,618 participants ≥45 years old, 1290 deaths were documented. The age range was 45–93 for men and 45–96 for women. Greater handgrip strength was associated with a lower overall mortality risk, with adjusted ORs (comparing with extreme tertiles) of 0.47 (95 % CI: 0.35–0.64; P-trend<0.001) in men and 0.51 (95 % CI: 0.24–1.08; P-trend = 0.059) in women. Such inverse association seemed stronger among younger men (OR = 0.29, 95 % CI: 0.18–0.45), compared with the older men (OR = 0.49, 95 % CI: 0.33–0.73; P-interaction = 0.023).
Conclusions
Handgrip strength was inversely associated with all-cause mortality risk, especially among the younger men. Further investigations are warranted to elucidate the underlying mechanism.

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Traduction de l'étude

Association de la force de préhension avec la mortalité toutes causes : une étude de cohorte nationale longitudinale en Chine
Yuhan Wang Journal of Science and Medicine in Sport Articles dans la presse Alerte e-mail - 15 août 2022

Messages clé
• La force de la poignée était inversement associée à la mortalité toutes causes confondues.
• Pour les hommes, ceux d'âge moyen avec une force de préhension plus forte diminueraient davantage le risque de mortalité globale que les hommes plus âgés.

Objectifs
La force de la poignée est considérée comme une mesure vitale et fiable des évaluations physiques complètes, alors que l'association de la force de la poignée avec le risque global de mortalité chez les adultes chinois a été moins étudiée. Nous avons étudié de manière prospective l'association entre la force de la poignée et la mortalité toutes causes confondues chez les personnes d'âge moyen et les personnes âgées chinoises sur la base des données de l'étude longitudinale sur la santé et la retraite en Chine (CHARLS). 3
3CHARLS : Étude longitudinale sur la santé et la retraite en Chine
Concevoir
Étude de cohorte longitudinale.
Méthodes
La force de préhension a été évaluée pour les deux mains par un dynamomètre. Odds ratios (OR) 4
4OR : rapports de cotes
et intervalles de confiance (IC) à 95 % 5
5IC : intervalles de confiance
ont été estimés en appliquant des modèles de régression logistique avec des ajustements pour l'âge, l'indice de masse corporelle, l'origine ethnique, le niveau d'éducation, le revenu annuel du ménage, l'état matrimonial, la consommation d'alcool, le tabagisme, l'activité physique et l'assurance médicale chez les hommes et les femmes. Les décès ont été constatés par chaque enquête de suivi dans laquelle le membre du ménage qui vivait avec les participants a été interrogé.
Résultats
Sur une période de suivi moyenne d'environ 8 ans parmi les 11 618 participants dépistés âgés de ≥ 45 ans, 1 290 décès ont été documentés. La tranche d'âge était de 45 à 93 ans pour les hommes et de 45 à 96 ans pour les femmes. Une plus grande force de préhension était associée à un risque global de mortalité plus faible, avec des OR ajustés (par rapport aux tertiles extrêmes) de 0,47 (IC à 95 % : 0,35-0,64 ; tendance P < 0,001) chez les hommes et de 0,51 (IC à 95 % : 0,24-1,08 ; P-tendance=0,059) chez les femmes. Cette association inverse semblait plus forte chez les hommes plus jeunes (OR = 0,29, IC à 95 % : 0,18-0,45), par rapport aux hommes plus âgés (OR = 0,49, IC à 95 % : 0,33-0,73 ; P-interaction = 0,023).
conclusion
La force de la poignée était inversement associée au risque de mortalité toutes causes confondues, en particulier chez les hommes plus jeunes. Des investigations complémentaires sont justifiées pour élucider le mécanisme sous-jacent

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Body fat and risk of all-cause mortality: a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective cohort studies
Ahmad Jayedi, International Journal of Obesity volume 46, pages1573–1581 (2022)

Background/objectives
We aimed to evaluate the relationships between body fat percentage (BF%), fat mass (FM), fat mass index (FMI) and visceral (VAT) and subcutaneous adipose tissue (SAT) with risk of all-cause mortality.

Methods
We did a systematic search in PubMed, Scopus, and Web of Science to June 2021. We selected prospective cohorts of the relationship between body fat with risk of all-cause mortality in the general population. We applied random-effects models to calculate the relative risks (RRs) and 95%CIs.

Results
A total of 35 prospective cohort studies with 923,295 participants and 68,389 deaths were identified. The HRs of all-cause mortality for a 10% increment in BF were 1.11 (95%CI: 1.02, 1.20; I2 = 93%, n = 11) in the general adult populations, and 0.92 (95%CI: 0.79, 1.06; I2 = 76%, n = 7) in adults older than 60 years. The HRs were 1.06 (95%CI: 1.01, 1.12; I2 = 86%, n = 10) for a 5 kg increment in FM, 1.11 (95%CI: 1.06, 1.16; I2 = 79%, n = 7) for a 2 kg/m2 increment in FMI, and 1.17 (95%CI: 1.03, 1.33; I2 = 72%, n = 8) and 0.81 (0.66, 0.99; I2 = 59%, n = 6) for a 1-SD increment in VAT and SAT, respectively. There was a J shaped association between BF% and FM and all-cause mortality risk, with the lowest risk at BF% of 25% and FM of 20 kg. In subgroup analyses, although there was little evidence of between-subgroup heterogeneity, the observed positive associations were more pronounced in studies which had a longer duration, excluded participants with prevalent cardiovascular disease and cancer at baseline, with adjustment for smoking or restricted to never smokers, and less pronounced in studies which adjusted for potential intermediates, suggesting an impact of reverse causation, confounding and over-adjustment in some of the studies.

Conclusions
Higher body fat content was related to a higher risk of mortality in a J shaped manner. Any future studies should further assess the impact of reverse causation and residual confounding on these associations.

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Traduction de l'étude

Graisse corporelle et risque de mortalité toutes causes confondues : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'études de cohorte prospectives
Ahmad Jayedi, Journal international de l'obésité volume 46, pages 1573-1581 (2022)

Contexte/objectifs
Nous avons cherché à évaluer les relations entre le pourcentage de graisse corporelle (BF%), la masse grasse (FM), l'indice de masse grasse (IMF) et le tissu adipeux viscéral (VAT) et sous-cutané (SAT) avec le risque de mortalité toutes causes confondues.

Méthodes
Nous avons effectué une recherche systématique dans PubMed, Scopus et Web of Science jusqu'en juin 2021. Nous avons sélectionné des cohortes prospectives de la relation entre la graisse corporelle et le risque de mortalité toutes causes confondues dans la population générale. Nous avons appliqué des modèles à effets aléatoires pour calculer les risques relatifs (RR) et les IC à 95 %.

Résultats
Un total de 35 études de cohorte prospectives avec 923 295 participants et 68 389 décès ont été identifiés. Les RR de mortalité toutes causes confondues pour une augmentation de 10 % du BF étaient de 1,11 (IC à 95 % : 1,02, 1,20 ; I2 = 93 %, n = 11) dans la population adulte générale, et de 0,92 (IC à 95 % : 0,79, 1,06 ; I2 = 76 %, n = 7) chez les adultes de plus de 60 ans. Les HR étaient de 1,06 (IC à 95 % : 1,01, 1,12 ; I2 = 86 %, n = 10) pour une augmentation de 5 kg dans la FM, 1,11 (IC à 95 % : 1,06, 1,16 ; I2 = 79 %, n = 7) pour un incrément de 2 kg/m2 en FMI, et 1,17 (IC à 95 % : 1,03, 1,33 ; I2 = 72 %, n = 8) et 0,81 (0,66, 0,99 ; I2 = 59 %, n = 6) pour un 1-SD augmentation de TVA et SAT, respectivement. Il y avait une association en forme de J entre BF% et FM et le risque de mortalité toutes causes, avec le risque le plus faible à BF% de 25% et FM de 20 kg. Dans les analyses de sous-groupes, bien qu'il y ait peu de preuves d'hétérogénéité entre les sous-groupes, les associations positives observées étaient plus prononcées dans les études qui avaient une durée plus longue, excluaient les participants atteints de maladies cardiovasculaires et de cancer prévalents au départ, avec ajustement pour le tabagisme ou limités aux non-fumeurs , et moins prononcé dans les études ajustées pour les intermédiaires potentiels, ce qui suggère un impact de causalité inverse, de confusion et de surajustement dans certaines des études.

conclusion
Une teneur en graisse corporelle plus élevée était liée à un risque de mortalité plus élevé d'une manière en forme de J. Toute étude future devrait évaluer davantage l'impact de la causalité inverse et de la confusion résiduelle sur ces associations.

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Association of Low Muscle Mass With Cognitive Function During a 3-Year Follow-up Among Adults Aged 65 to 86 Years in the Canadian Longitudinal Study on Aging
Anne-Julie Tessier, JAMA Netw Open. 2022;5(7):e2219926.

Key Points
Question Is low muscle mass associated with declines in different cognitive domains over 3 years?

Findings In cohort study that included 8279 older adults, the presence of low muscle mass was significantly and independently associated with faster subsequent executive function decline over 3 years.

Meaning These findings suggest the potential for clinical screening of older adults to identify those with low muscle mass to assist in risk detection of cognitive impairment development.

Abstract
Importance Cross-sectional studies have shown that combined low muscle mass and strength are associated with cognitive impairment. Whether low muscle mass, reflective of physiologic reserve, is independently associated with faster cognitive decline remains unknown.

Objective To investigate the associations between low muscle mass and cognitive decline in 3 distinct domains among adults aged at least 65 years.

Design, Setting, and Participants The Canadian Longitudinal Study on Aging is a prospective population-based cohort study of community-dwelling adults. Enrollment occurred from 2011 to 2015 with a 3-year follow-up. Analyses for this study were conducted on those aged at least 65 years from April 24 to August 12, 2020.

Exposure Appendicular lean soft tissue mass (ALM) was assessed by dual energy x-ray absorptiometry. Low ALM was identified using the sex-specific Canadian cut points.

Main Outcomes and Measures Memory was assessed using the Rey auditory verbal learning test. Executive function was assessed using the mental alternation test, Stroop high interference (words/dot) test, the animal fluency test, and the controlled oral word association test. Psychomotor speed was assessed using computer-administered choice reaction time. Composite scores by domain were created.

Results Of 8279 participants, 4003 (48%) were female, 8005 (97%) were White, and the mean (SD) age was 72.9 (5.6) years. A total of 1605 participants (19.4%) had low ALM at baseline. Participants with low ALM were older, had lower body mass index and physical activity level. The presence of low ALM at baseline was associated with faster 3-year cognitive decline in executive functions and psychomotor speed from multiple linear regressions. After adjusting for covariates including age, level of education, percentage body fat, and handgrip strength, low ALM remained independently associated with executive function decline (standardized β: −0.032; P = .03) only. Low ALM was not associated with memory.

Conclusions and Relevance This cohort study found longitudinal associations between low ALM and cognition in aging. Identification of older adults with low muscle mass, a targetable modifiable factor, may help estimate those at risk for accelerated executive function decline. Further longer-term investigation of associations is warranted.

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Dose-response association between the daily step count and all-cause mortality: A systematic review and meta-analysis
Yujia Liu Journal of Sports Sciences 11 Oct 2021

This review aims to investigate the dose-response relationship between the daily step count and all-cause mortality. PubMed, the Cochrane Library, Embase, and Web of Science were searched for all articles of cohort studies investigating the association between the daily step count and all-cause mortality. Cohort research articles were included if they reported mortality with no less than 3 categories of the daily step count, and hazard ratio (HR) with a 95% Confidence Interval (CI) was reported.

Dose-response association meta-analysis and subsequent sex subgroup analysis were performed. The final analysis included a total of nine studies. Compared with the low-step count population, the high-step count population had a 62% lower risk of all-cause death (HR = 0.38, 95% CI 0.27–0.49). There was a non-linear dose-response relationship between the daily step count and all-cause mortality. Compared with the least (1895 steps), the first quartile (4000 steps/day) had a 37% lower risk for all causes of death (HR = 0.63, 0.57–0.71), the second quartile (6388 steps/day) had a 60% lower risk for all causes of death (HR = 0.40, 0.32–0.49), the third quartile (9994.3 steps/day) had a 75% lower risk of all-cause death than the first quartile (HR = 0.25, 0.19–0.33).

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Traduction de l'étude

Association dose-réponse entre le nombre de pas quotidiens et la mortalité toutes causes confondues : une revue systématique et une méta-analyse
Yujia Liu Journal des sciences du sport 11 octobre 2021

Cette revue vise à étudier la relation dose-réponse entre le nombre de pas quotidiens et la mortalité toutes causes confondues. PubMed, la Cochrane Library, Embase et Web of Science ont été recherchés pour tous les articles d'études de cohorte étudiant l'association entre le nombre de pas quotidiens et la mortalité toutes causes confondues. Les articles de recherche de cohorte ont été inclus s'ils rapportaient la mortalité avec pas moins de 3 catégories de nombre de pas quotidiens, et le rapport de risque (HR) avec un intervalle de confiance (IC) à 95 % était rapporté.

Une méta-analyse d'association dose-réponse et une analyse subséquente des sous-groupes de sexe ont été réalisées. L'analyse finale comprenait un total de neuf études. Par rapport à la population à nombre de pas bas, la population à nombre de pas élevé présentait un risque de décès toutes causes confondues inférieur de 62 % (HR = 0,38, IC à 95 % 0,27 à 0,49). Il y avait une relation dose-réponse non linéaire entre le nombre de pas quotidiens et la mortalité toutes causes confondues. Par rapport au moins (1895 pas), le premier quartile (4000 pas/jour) avait un risque de décès toutes causes confondues de 37 % inférieur (HR = 0,63, 0,57–0,71), le deuxième quartile (6388 pas/jour) avait un 60 % moins de risque toutes causes de décès (HR = 0,40, 0,32–0,49), le troisième quartile (9994,3 pas/jour) avait un risque 75 % plus faible de décès toutes causes confondues que le premier quartile (HR = 0,25, 0,19– 0,33).

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Regular resistance training as a strategy to improve aging-related immune activation
Fateme Golestani, Sport Sciences for Health volume 18, pages751–758 (2022)

Background
Regular physical activity may create a positive effect on aging-related immune activation.

Aims
The present study aimed to evaluate the effects of 12 weeks of resistance training (RT) on serum levels of interferon-gamma (IFN-γ), neopterin (NEOP), tryptophan (TRP), kynurenine (KYN), and KYN/TRP ratio in elderly men.

Methods
30 elderly men (age 66.23 ± 0.57 years) were randomly divided into two groups: resistance training group (RET, n = 15) and control group (CTR, n = 15). Participants in RET carried out 12 weeks of resistance training protocols with an intensity of 60% one-repetition maximum (3 x/week, 4 sets of the six exercise circuits). Anthropometric measurements and blood samples were assessed before (pre-test) and after (post-test) of a 12-week intervention.

Results
The results showed that there was a significant increase in the levels of TRP in RET (P < 0.05). Also, a significant decrease was observed in the levels of IFN-γ, NEOP, KYN, and KYN/TRP ratio in RET (P < 0.05). Also, results indicated a significant difference between the RET and CTR in the levels of IFN-γ, TRP, KYN, and KYN/TRP ratio (P < 0.05). However, there were no significant differences between RET and CTR in the levels of NEOP (P > 0.05).

Conclusion
Our results show the positive effect of resistance training on enhancing TRP and decreasing KYN, NEOP, and KYN/TRP ratio in elderly men. It seems that regular resistance training may have beneficial effects on aging-related immune activation.

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Traduction de l'étude

L'entraînement régulier en résistance comme stratégie pour améliorer l'activation immunitaire liée au vieillissement
Fateme Golestani, Sciences du sport pour la santé volume 18, pages 751–758 (2022)

Arrière plan
Une activité physique régulière peut créer un effet positif sur l'activation immunitaire liée au vieillissement.

Objectifs
La présente étude visait à évaluer les effets de 12 semaines d'entraînement en résistance (RT) sur les taux sériques d'interféron gamma (IFN-γ), de néoptérine (NEOP), de tryptophane (TRP), de kynurénine (KYN) et de rapport KYN/TRP chez les hommes âgés.

Méthodes
30 hommes âgés (66,23  ± 0,57 ans) ont été divisés au hasard en deux groupes : groupe d'entraînement en résistance (RET, n = 15) et groupe témoin (CTR, n = 15). Les participants au RET ont effectué 12 semaines de protocoles d'entraînement en résistance avec une intensité de 60 % d'une répétition maximum (3 x/semaine, 4 séries des six circuits d'exercices). Des mesures anthropométriques et des échantillons de sang ont été évalués avant (pré-test) et après (post-test) d'une intervention de 12 semaines.

Résultats
Les résultats ont montré qu'il y avait une augmentation significative des niveaux de TRP dans RET (P < 0,05). De plus, une diminution significative a été observée dans les niveaux d'IFN-γ, de NEOP, de KYN et du rapport KYN / TRP dans RET (P   <  0, 05). De plus, les résultats ont indiqué une différence significative entre le RET et le CTR dans les niveaux d'IFN-γ, de TRP, de KYN et de rapport KYN/TRP (P < 0,05). Cependant, il n'y avait pas de différences significatives entre RET et CTR dans les niveaux de NEOP (P > 0,05).

Conclusion
Nos résultats montrent l'effet positif de l'entraînement en résistance sur l'amélioration du TRP et la diminution du rapport KYN, NEOP et KYN/TRP chez les hommes âgés. Il semble qu'un entraînement régulier en résistance puisse avoir des effets bénéfiques sur l'activation immunitaire liée au vieillissement.

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Independent and joint associations of weightlifting and aerobic activity with all-cause, cardiovascular disease and cancer mortality in the Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian Cancer Screening Trial
Jessica Gorzelitz BMJ Sports Med 2022

Objectives Both aerobic moderate to vigorous physical activity (MVPA) and muscle-strengthening exercise (MSE) are recommended, but the mortality benefits of weightlifting, a specific type of MSE, are limited.

Methods In the Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian Cancer Screening Trial, we used Cox proportional hazards regression to calculate hazard ratios (HRs) and 95% CIs for the associations between weightlifting and mortality, adjusting for demographics, lifestyle and behavioural risk factors. The sample included 99 713 adults who completed the follow-up questionnaire that assessed weightlifting who were subsequently followed up through 2016 to determine mortality (median 9, IQR 7.6–10.6 years).

Results Mean age at the follow-up questionnaire was 71.3 (IQR 66–76) years, 52.6% female, with mean body mass index of 27.8 (SD 4.9) kg/m2. Weightlifting was associated with a 9% lower risk of all-cause mortality (HR=0.91 (95% CI 0.88 to 0.94)) and CVD mortality (0.91 (95% CI 0.86 to 0.97)) after adjusting for MVPA.

Joint models revealed that adults who met aerobic MVPA recommendations but did not weightlift had a 32% lower all-cause mortality risk (HR=0.68 (95% CI 0.65 to 0.70)), while those who also reported weightlifting 1–2 times/week had a 41% lower risk (HR=0.59 (95% CI 0.54 to 0.64)), both compared with adults reporting no aerobic MVPA or weightlifting. Without adjustment for MVPA, weightlifting was associated with lower cancer mortality (HR=0.85 (95% CI 0.80 to 0.91)).

Conclusion Weightlifting and MVPA were associated with a lower risk of all-cause and CVD mortality, but not cancer mortality. Adults who met recommended amounts of both types of exercise appeared to gain additional benefit.

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Traduction de l'étude

Associations indépendantes et conjointes de l'haltérophilie et de l'activité aérobique avec toutes les causes, les maladies cardiovasculaires et la mortalité par cancer dans l'essai de dépistage du cancer de la prostate, du poumon, colorectal et de l'ovaire
Jessica Gorzelitz BMJ Sports Med 2022

Objectifs L'activité physique aérobie modérée à vigoureuse (MVPA) et les exercices de renforcement musculaire (MSE) sont recommandés, mais les bénéfices de l'haltérophilie, un type spécifique de MSE, sur la mortalité, sont limités.

Méthodes Dans l'essai de dépistage du cancer de la prostate, du poumon, colorectal et de l'ovaire, nous avons utilisé la régression des risques proportionnels de Cox pour calculer les rapports de risque (RR) et les IC à 95 % pour les associations entre l'haltérophilie et la mortalité, en ajustant les données démographiques, le mode de vie et les facteurs de risque comportementaux. L'échantillon comprenait 99 713 adultes qui ont rempli le questionnaire de suivi évaluant l'haltérophilie et qui ont ensuite été suivis jusqu'en 2016 pour déterminer la mortalité (médiane 9, IQR 7,6–10,6 ans).

Résultats L'âge moyen au questionnaire de suivi était de 71,3 (IQR 66–76) ans, 52,6 % de femmes, avec un indice de masse corporelle moyen de 27,8 (SD 4,9) kg/m2. L'haltérophilie était associée à une diminution de 9 % du risque de mortalité toutes causes confondues (HR=0,91 (IC à 95 % 0,88 à 0,94)) et de mortalité par MCV (0,91 (IC à 95 % 0,86 à 0,97)) après ajustement pour l'APMV.

Des modèles conjoints ont révélé que les adultes qui respectaient les recommandations aérobies de l'APMV mais ne faisaient pas d'haltérophilie présentaient un risque de mortalité toutes causes confondues inférieur de 32 % (HR = 0,68 (IC à 95 % 0,65 à 0,70)), tandis que ceux qui signalaient également l'haltérophilie 1 à 2 fois/semaine présentaient un risque inférieur de 41 % (HR = 0,59 (IC à 95 % 0,54 à 0,64)), tous deux comparés aux adultes ne déclarant pas d'APMV aérobie ni d'haltérophilie. Sans ajustement pour l'APMV, l'haltérophilie était associée à une mortalité par cancer plus faible (HR=0,85 (IC à 95 % 0,80 à 0,91)).

Conclusion L'haltérophilie et l'APMV étaient associés à un risque plus faible de mortalité toutes causes et CVD, mais pas de mortalité par cancer. Les adultes qui respectaient les quantités recommandées des deux types d'exercices semblaient en retirer des avantages supplémentaires.

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Pathophysiological Mechanisms Explaining the Association Between Low Skeletal Muscle Mass and Cognitive Function
Susanne Janette Oudbier The Journals of Gerontology: Series A, Volume 77, Issue 10, October 2022, Pages 1959–1968,

Low skeletal muscle mass is associated with cognitive impairment and dementia in older adults. This review describes the possible underlying pathophysiological mechanisms: systemic inflammation, insulin metabolism, protein metabolism, and mitochondrial function.

We hypothesize that the central tenet in this pathophysiology is the dysfunctional myokine secretion consequent to minimal physical activity. Myokines, such as fibronectin type III domain containing 5/irisin and cathepsin B, are released by physically active muscle and cross the blood–brain barrier. These myokines upregulate local neurotrophin expression such as brain-derived neurotrophic factor (BDNF) in the brain microenvironment.

BDNF exerts anti-inflammatory effects that may be responsible for neuroprotection. Altered myokine secretion due to physical inactivity exacerbates inflammation and impairs muscle glucose metabolism, potentially affecting the transport of insulin across the blood–brain barrier. Our working model also suggests other underlying mechanisms. A negative systemic protein balance, commonly observed in older adults, contributes to low skeletal muscle mass and may also reflect deficient protein metabolism in brain tissues. As a result of age-related loss in skeletal muscle mass, decrease in the abundance of mitochondria and detriments in their function lead to a decrease in tissue oxidative capacity. Dysfunctional mitochondria in skeletal muscle and brain result in the excessive production of reactive oxygen species, which drives tissue oxidative stress and further perpetuates the dysfunction in mitochondria. Both oxidative stress and accumulation of mitochondrial DNA mutations due to aging drive cellular senescence. A targeted approach in the pathophysiology of low muscle mass and cognition could be to restore myokine balance by physical activity.

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Effect of High-Intensity Power Training on Cognitive Function in Older Adults With Type 2 Diabetes: Secondary Outcomes of the GREAT2DO Study
Ren Ru Zhao, The Journals of Gerontology: Series A, Volume 77, Issue 10, October 2022, Pages 1975–1985,

We sought to determine the effects of 12 months of power training on cognition, and whether improvements in body composition, muscle strength, and/or aerobic capacity (VO2peak) were associated with improvements in cognition in older adults with type 2 diabetes (T2D). Participants with T2D were randomized to power training or low-intensity sham exercise control condition, 3 days per week for 12 months. Cognitive outcomes included memory, attention/speed, executive function, and global cognition. Other relevant outcomes included VO2peak, strength, and whole body and regional body composition. One hundred and three adults with T2D (mean age 67.9 years; standard deviation [SD] 5.9; 50.5% women) were enrolled and analyzed. Unexpectedly, there was a nearly significant improvement in global cognition (p = .05) in the sham group relative to power training, although both groups improved over time (p < .01). There were significant interactions between group allocation and body composition or muscle strength in the models predicting cognitive changes. Therefore, after stratifying by group allocation, improvements in immediate memory were associated with increases in relative skeletal muscle mass (r = 0.38, p = .03), reductions in relative body fat (r = −0.40, p = .02), and increases in knee extension strength were directly related to changes in executive function (r = −0.41, p = .02) within the power training group. None of these relationships were present in the sham group (p > .05).

Although power training did not significantly improve cognition compared to low-intensity exercise control, improvements in cognitive function in older adults were associated with hypothesized improvements in body composition and strength after power training.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de l'entraînement de puissance à haute intensité sur la fonction cognitive chez les personnes âgées atteintes de diabète de type 2 : résultats secondaires de l'étude GREAT2DO
Ren Ru Zhao, The Journals of Gerontology: Series A, Volume 77, Issue 10, Octobre 2022, Pages 1975-1985,

Nous avons cherché à déterminer les effets de 12 mois d'entraînement en puissance sur la cognition et si des améliorations de la composition corporelle, de la force musculaire et/ou de la capacité aérobie (VO2peak) étaient associées à des améliorations de la cognition chez les personnes âgées atteintes de diabète de type 2 (T2D). Les participants atteints de DT2 ont été randomisés pour un entraînement en puissance ou une condition de contrôle d'exercice fictif de faible intensité, 3 jours par semaine pendant 12 mois. Les résultats cognitifs comprenaient la mémoire, l'attention/vitesse, la fonction exécutive et la cognition globale. D'autres critères de jugement pertinents comprenaient la VO2peak, la force et la composition corporelle globale et régionale. Cent trois adultes atteints de DT2 (âge moyen 67,9 ans ; écart-type [SD] 5,9 ; 50,5 % de femmes) ont été recrutés et analysés. De manière inattendue, il y a eu une amélioration presque significative de la cognition globale (p = 0,05) dans le groupe fictif par rapport à l'entraînement en puissance, bien que les deux groupes se soient améliorés avec le temps (p < 0,01). Il y avait des interactions significatives entre la répartition des groupes et la composition corporelle ou la force musculaire dans les modèles prédisant les changements cognitifs. Par conséquent, après stratification par allocation de groupe, les améliorations de la mémoire immédiate étaient associées à des augmentations de la masse musculaire squelettique relative (r = 0,38, p = 0,03), des réductions de la graisse corporelle relative (r = −0,40, p = 0,02) et les augmentations de la force d'extension du genou étaient directement liées aux modifications de la fonction exécutive (r = −0,41, p = 0,02) au sein du groupe d'entraînement en puissance. Aucune de ces relations n'était présente dans le groupe fictif (p > 0,05).

Bien que l'entraînement en puissance n'ait pas amélioré de manière significative la cognition par rapport au contrôle des exercices de faible intensité, les améliorations de la fonction cognitive chez les personnes âgées étaient associées à des améliorations hypothétiques de la composition corporelle et de la force après l'entraînement en puissance.