Pourquoi la femme enceinte doit-elle éviter la caféine ?

[Nutrimuscle-Conseils]

The effects of caffeine on ovarian tissue in rats
Maryam Yadegari Dehnavi, Naunyn-Schmiedeberg's Archives of Pharmacology volume 394, pages307–315(2021)

Caffeine consumption increases during early adulthood, which has adverse effects on the reproductive system. This study aimed to assess the impact of embryonic caffeine exposure on rat ovary in adulthood.

Female Wistar rats (240–270 g) were divided into 5 groups (n = 7): experimental groups were exposed to 26, 45, 100, and 150 mg/kg of caffeine via drinking water during pregnancy and the control group only received drinking water. The ovaries of the offspring were taken out on days 7, 14, 28, 60, 90, and 120 of postnatal development, and then, they were fixed in 10% formaldehyde solution. Ovarian follicles were studied using stereological methods, and data were analyzed using one-way ANOVA followed by the Tukey test in SPSS software. A value of p < 0.05 was considered significant. The body weight, the weight of the ovaries, the ovarian volume, and the number of primordial follicles decreased significantly (p < 0.05) in 45 and 100 mg/kg, and (p < 0.001) in 150 mg/kg caffeine-treated groups at all stages of postnatal development. Significant decreases were observed in the number of primary and secondary follicles in 45 and 100 mg/kg (p < 0.05) and (p < 0.001) in 150 mg/kg caffeine-treated groups on days 7, 14, 28, and 60 compared to the control group. The number of Graafian follicles also decreased significantly (p < 0.001) in 45, 100, and 150 mg/kg caffeine-treated groups on days 14 and 28. Moreover, the mean volume of the oocyte in Graafian follicles reduced considerably in 45, 100, and 150 mg/kg caffeine-treated groups compared to other groups (p < 0.05). The thickness of the zona pellucida (ZP) in the secondary follicles (p < 0.02) and Graafian follicles (p < 0.05) showed a significant reduction in 100 and 150 mg/kg caffeine-treated groups on the 14th, 28th, and 60th days.

In conclusion, high-dose caffeine consumption during gestation affects all stages of ovarian follicle development in rat offspring.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets de la caféine sur le tissu ovarien chez le rat
Maryam Yadegari Dehnavi, Archives de pharmacologie de Naunyn-Schmiedeberg volume 394, pages 307–315 (2021)

La consommation de caféine augmente au début de l'âge adulte, ce qui a des effets néfastes sur le système reproducteur. Cette étude visait à évaluer l'impact de l'exposition embryonnaire à la caféine sur l'ovaire du rat à l'âge adulte.

Des rats femelles Wistar (240-270 g) ont été divisés en 5 groupes (n = 7): les groupes expérimentaux ont été exposés à 26, 45, 100 et 150 mg / kg de caféine via de l'eau potable pendant la gestation et le groupe témoin n'a reçu que de la boisson l'eau. Les ovaires de la progéniture ont été prélevés aux jours 7, 14, 28, 60, 90 et 120 du développement postnatal, puis ils ont été fixés dans une solution de formaldéhyde à 10%. Les follicules ovariens ont été étudiés à l'aide de méthodes stéréologiques et les données ont été analysées à l'aide d'une ANOVA à un facteur suivie du test Tukey dans le logiciel SPSS. Une valeur de p <0,05 a été considérée comme significative. Le poids corporel, le poids des ovaires, le volume ovarien et le nombre de follicules primordiaux ont diminué de manière significative (p <0,05) dans les groupes 45 et 100 mg / kg et (p <0,001) dans 150 mg / kg de caféine à tous les stades du développement postnatal. Des diminutions significatives du nombre de follicules primaires et secondaires ont été observées dans 45 et 100 mg / kg (p <0,05) et (p <0,001) dans les groupes traités à 150 mg / kg de caféine aux jours 7, 14, 28 et 60 comparés au groupe témoin. Le nombre de follicules de Graaf a également diminué de manière significative (p <0,001) dans les groupes traités à 45, 100 et 150 mg / kg de caféine aux jours 14 et 28. De plus, le volume moyen de l'ovocyte dans les follicules de Graaf a considérablement diminué en 45, 100 et 150 mg / kg de groupes traités à la caféine par rapport aux autres groupes (p <0,05). L'épaisseur de la zone pellucide (ZP) dans les follicules secondaires (p <0,02) et les follicules de Graaf (p <0,05) a montré une réduction significative dans les groupes traités à 100 et 150 mg / kg de caféine aux 14e, 28e et 60e jours .

En conclusion, la consommation de caféine à forte dose pendant la gestation affecte toutes les étapes du développement du follicule ovarien chez la progéniture de rat.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of maternal caffeine intake during pregnancy with low birth weight, childhood overweight, and obesity: a meta-analysis of cohort studies
Feng Jin International Journal of Obesity volume 45, pages279–287(2021)

Epidemiological studies reported inconsistent results on the associations between maternal caffeine intake during pregnancy and risk of low birth weight (LBW) and childhood overweight and obesity in their offspring.

Methods
We conducted a meta-analysis of cohort studies to quantitatively assess these associations. Pertinent studies were identified by searching PubMed and Embase through June 2019. Study-specifics risk estimates were combined using fixed effects models, or random-effects models when significant heterogeneity was detected. Dose-response analysis was modeled by using restricted cubic splines.

Results
A total of 15 cohort studies, with 102,347 pregnancy women, was included in the meta-analysis. The pooled relative risk (RR) for LBW was 1.33 (95% CI: 1.12, 1.57) for mothers with the highest compared with the lowest level of caffeine intake during pregnancy, with significant heterogeneity across studies (I2 = 49.3%, P = 0.032). The pooled RR was 1.07 (95% CI: 1.02, 1.11) for each 100 mg/day increase of caffeine intake. The pooled RR for childhood overweight and obesity was 1.39 (95% CI: 1.15, 1.69) for mothers with the highest compared with the lowest level of caffeine intake during pregnancy. No significant heterogeneity across studies was detected (I2 = 38.9%, P = 0.179). The pooled RR was 1.31 (95% CI: 1.11, 1.55) for each 100 mg/day increase of caffeine intake. No evidence of publication bias was indicated.

Conclusions
Maternal caffeine intake during pregnancy is associated with higher risk of LBW and childhood overweight and obesity. Further studies may focus on investigating the potential mechanisms before the recommendation of complete avoidance of caffeine intake during pregnancy.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de l'apport maternel en caféine pendant la grossesse à l'insuffisance pondérale à la naissance, au surpoids infantile et à l'obésité: une méta-analyse d'études de cohorte
Feng Jin International Journal of Obesity volume 45, pages 279-287 (2021)

Des études épidémiologiques ont rapporté des résultats incohérents sur les associations entre la consommation de caféine par la mère pendant la grossesse et le risque d'insuffisance pondérale à la naissance (FPN) et de surpoids et d'obésité infantiles chez leur progéniture.

Méthodes
Nous avons mené une méta-analyse des études de cohorte pour évaluer quantitativement ces associations. Des études pertinentes ont été identifiées en recherchant PubMed et Embase jusqu'en juin 2019. Les estimations des risques spécifiques à l'étude ont été combinées à l'aide de modèles à effets fixes ou à effets aléatoires lorsqu'une hétérogénéité significative était détectée. L'analyse dose-réponse a été modélisée en utilisant des splines cubiques restreintes.

Résultats
Un total de 15 études de cohorte, portant sur 102 347 femmes enceintes, a été inclus dans la méta-analyse. Le risque relatif (RR) groupé pour l'IPN était de 1,33 (IC à 95%: 1,12, 1,57) pour les mères ayant le niveau de consommation de caféine le plus élevé par rapport au niveau le plus bas pendant la grossesse, avec une hétérogénéité significative entre les études (I2 = 49,3%, P = 0,032 ). Le RR combiné était de 1,07 (IC à 95%: 1,02, 1,11) pour chaque augmentation de 100 mg / jour de l'apport en caféine. Le RR combiné pour le surpoids et l'obésité chez les enfants était de 1,39 (IC à 95%: 1,15, 1,69) pour les mères ayant le niveau de consommation de caféine le plus élevé par rapport au plus bas pendant la grossesse. Aucune hétérogénéité significative entre les études n'a été détectée (I2 = 38,9%, P = 0,179). Le RR combiné était de 1,31 (IC à 95%: 1,11, 1,55) pour chaque augmentation de 100 mg / jour de l'apport en caféine. Aucune preuve de biais de publication n'a été indiquée.

Conclusions
La consommation de caféine par la mère pendant la grossesse est associée à un risque plus élevé de poids faible, de surpoids et d'obésité chez les enfants. D'autres études peuvent se concentrer sur l'étude des mécanismes potentiels avant la recommandation d'éviter complètement la consommation de caféine pendant la grossesse

[Nutrimuscle-Conseils]

Association Between Maternal Caffeine Consumption and Metabolism and Neonatal Anthropometry
A Secondary Analysis of the NICHD Fetal Growth Studies–Singletons
Jessica L. Gleason, JAMA Netw Open. 2021;4(3):e213238.

Key Points
Question Is maternal caffeine intake associated with neonatal anthropometry?

Findings In this cohort study of 2055 women from 12 clinical sites, measures of caffeine consumption (plasma caffeine and paraxanthine and self-reported consumption) were associated with neonatal size at birth. Increasing caffeine measures were significantly associated with lower birth weight, shorter length, and smaller head, arm, and thigh circumference.

Meaning In this study, caffeine consumption during pregnancy, even in amounts less than the recommended 200 mg per day, was associated with smaller neonatal anthropometric measurements.

Abstract
Importance Higher caffeine consumption during pregnancy has been associated with lower birth weight. However, associations of caffeine consumption, based on both plasma concentrations of caffeine and its metabolites, and self-reported caffeinated beverage intake, with multiple measures of neonatal anthropometry, have yet to be examined.

Objective To evaluate the association between maternal caffeine intake and neonatal anthropometry, testing effect modification by fast or slow caffeine metabolism genotype.

Design, Setting, and Participants A longitudinal cohort study, the National Institute of Child Health and Human Development Fetal Growth Studies–Singletons, enrolled 2055 nonsmoking women at low risk for fetal growth abnormalities with complete information on caffeine consumption from 12 US clinical sites between 2009 and 2013. Secondary analysis was completed in 2020.

Exposures Caffeine was evaluated by both plasma concentrations of caffeine and paraxanthine and self-reported caffeinated beverage consumption measured/reported at 10-13 weeks gestation. Caffeine metabolism defined as fast or slow using genotype information from the single nucleotide variant rs762551 (CYP1A2*1F).

Main Outcomes and Measures Neonatal anthropometric measures, including birth weight, length, and head, abdominal, arm, and thigh circumferences, skin fold and fat mass measures. The β coefficients represent the change in neonatal anthropometric measure per SD change in exposure.

Results A total of 2055 participants had a mean (SD) age of 28.3 (5.5) years, mean (SD) body mass index of 23.6 (3.0), and 580 (28.2%) were Hispanic, 562 (27.4%) were White, 518 (25.2%) were Black, and 395 (19.2%) were Asian/Pacific Islander. Delivery occurred at a mean (SD) of 39.2 (1.7) gestational weeks. Compared with the first quartile of plasma caffeine level (≤28 ng/mL), neonates of women in the fourth quartile (>659 ng/mL) had lower birth weight (β = −84.3 g; 95% CI, −145.9 to −22.6 g; P = .04 for trend), length (β = −0.44 cm; 95% CI, −0.78 to −0.12 cm; P = .04 for trend), and head (β = −0.28 cm; 95% CI, −0.47 to −0.09 cm; P < .001 for trend), arm (β = −0.25 cm; 95% CI, −0.41 to −0.09 cm: P = .02 for trend), and thigh (β = −0.29 cm; 95% CI, −0.58 to −0.04 cm; P = .07 for trend) circumference. Similar reductions were observed for paraxanthine quartiles, and for continuous measures of caffeine and paraxanthine concentrations. Compared with women who reported drinking no caffeinated beverages, women who consumed approximately 50 mg per day (~ 1/2 cup of coffee) had neonates with lower birth weight (β = −66 g; 95% CI, −121 to −10 g), smaller arm (β = −0.17 cm; 95% CI, −0.31 to −0.02 cm) and thigh (β = −0.32 cm; 95% CI, −0.55 to −0.09 cm) circumference, and smaller anterior flank skin fold (β = −0.24 mm; 95% CI, −0.47 to −0.01 mm). Results did not differ by fast or slow caffeine metabolism genotype.

Conclusions and Relevance In this cohort study, small reductions in neonatal anthropometric measurements with increasing caffeine consumption were observed. Findings suggest that caffeine consumption during pregnancy, even at levels much lower than the recommended 200 mg per day of caffeine, are associated with decreased fetal growth.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre la consommation et le métabolisme maternels de caféine et l'anthropométrie néonatale
Une analyse secondaire des études NICHD sur la croissance fœtale - Singletons
Jessica L. Gleason, JAMA Netw Open. 2021; 4 (3): e213238.

Points clés
Question L'apport maternel en caféine est-il associé à l'anthropométrie néonatale?

Résultats Dans cette étude de cohorte portant sur 2055 femmes de 12 sites cliniques, les mesures de la consommation de caféine (caféine et paraxanthine plasmatiques et consommation autodéclarée) étaient associées à la taille du nouveau-né à la naissance. L'augmentation des mesures de caféine était significativement associée à un poids de naissance inférieur, une longueur plus courte et une circonférence de la tête, des bras et des cuisses plus petite.

Signification Dans cette étude, la consommation de caféine pendant la grossesse, même en quantités inférieures aux 200 mg recommandés par jour, était associée à des mesures anthropométriques néonatales plus petites.

Abstrait
Importance Une consommation plus élevée de caféine pendant la grossesse a été associée à un poids inférieur à la naissance. Cependant, les associations de consommation de caféine, basées à la fois sur les concentrations plasmatiques de la caféine et de ses métabolites, et de la consommation de boissons caféinées autodéclarée, avec de multiples mesures d'anthropométrie néonatale, doivent encore être examinées.

Objectif Évaluer l'association entre l'apport maternel en caféine et l'anthropométrie néonatale, tester la modification de l'effet par le génotype du métabolisme rapide ou lent de la caféine.

Conception, contexte et participants Une étude de cohorte longitudinale, le National Institute of Child Health and Human Development Fetal Growth Studies – Singletons, a recruté 2055 femmes non-fumeurs à faible risque d'anomalies de croissance fœtale avec des informations complètes sur la consommation de caféine de 12 sites cliniques américains entre 2009 et 2013. L'analyse secondaire a été achevée en 2020.

Expositions La caféine a été évaluée à la fois par les concentrations plasmatiques de caféine et de paraxanthine et par la consommation de boissons caféinées autodéclarée mesurée / rapportée à 10-13 semaines de gestation. Métabolisme de la caféine défini comme rapide ou lent à l'aide des informations génotypiques du variant de nucléotide unique rs762551 (CYP1A2 * 1F).

Principaux résultats et mesures Mesures anthropométriques néonatales, y compris le poids à la naissance, la longueur et la circonférence de la tête, de l'abdomen, des bras et des cuisses, les plis cutanés et la masse graisseuse. Les coefficients β représentent la variation de la mesure anthropométrique néonatale par variation de l'écart-type de l'exposition.

Résultats Un total de 2055 participants avaient un âge moyen (ET) de 28,3 (5,5) ans, un indice de masse corporelle moyen (ET) de 23,6 (3,0) et 580 (28,2%) étaient d'origine hispanique, 562 (27,4%) étaient de race blanche, 518 (25,2%) étaient des Noirs et 395 (19,2%) étaient des Asiatiques / des îles du Pacifique. L'accouchement a eu lieu à une moyenne (ET) de 39,2 (1,7) semaines de gestation. Par rapport au premier quartile du taux plasmatique de caféine (≤ 28 ng / mL), les nouveau-nés des femmes du quatrième quartile (> 659 ng / mL) avaient un poids de naissance inférieur (β = −84,3 g; IC à 95%, −145,9 à - 22,6 g; P = 0,04 pour la tendance), la longueur (β = −0,44 cm; IC à 95%, −0,78 à −0,12 cm; P = 0,04 pour la tendance) et la tête (β = −0,28 cm; IC à 95% , −0,47 à −0,09 cm; P <0,001 pour la tendance), bras (β = −0,25 cm; IC à 95%, −0,41 à −0,09 cm: P = 0,02 pour la tendance) et cuisse (β = −0,29 cm; IC à 95%, de −0,58 à −0,04 cm; P = 0,07 pour la tendance) circonférence. Des réductions similaires ont été observées pour les quartiles de paraxanthine et pour les mesures continues des concentrations de caféine et de paraxanthine. Par rapport aux femmes qui ont déclaré ne pas boire de boissons contenant de la caféine, les femmes qui consommaient environ 50 mg par jour (~ 1/2 tasse de café) avaient des nouveau-nés de poids inférieur à la naissance (β = −66 g; IC à 95%, −121 à −10 g ), un bras plus petit (β = −0,17 cm; IC à 95%, −0,31 à −0,02 cm) et une cuisse (β = −0,32 cm; IC à 95%, −0,55 à −0,09 cm) de circonférence et un pli cutané du flanc antérieur plus petit (β = −0,24 mm; IC à 95%, −0,47 à −0,01 mm). Les résultats ne différaient pas selon le génotype du métabolisme rapide ou lent de la caféine.

Conclusions et pertinence Dans cette étude de cohorte, de petites réductions des mesures anthropométriques néonatales avec l'augmentation de la consommation de caféine ont été observées. Les résultats suggèrent que la consommation de caféine pendant la grossesse, même à des niveaux bien inférieurs aux 200 mg de caféine recommandés par jour, est associée à une diminution de la croissance fœtale.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal caffeine intake and DNA methylation in newborn cord blood
Kristen J Polinski The American Journal of Clinical Nutrition, 20 October 2021

Background
Epigenetic mechanisms may underlie associations between maternal caffeine consumption and adverse childhood metabolic outcomes. However, limited studies have examined neonate DNA methylation (DNAm) patterns in the context of preconception or prenatal exposure to caffeine metabolites.

Objective
We examined preconception and pregnancy caffeine exposure with DNAm alterations in neonate cord blood (n = 378).

Design
In a secondary analysis of the Effects of Aspirin in Gestation and Reproduction Trial (EAGeR), we measured maternal caffeine, paraxanthine, and theobromine concentrations from stored serum collected preconception (on average 2 months before pregnancy) and at 8 weeks of gestation. In parallel, self-reported caffeinated beverage intake was captured via administration of questionnaires and daily diaries. We profiled DNAm from the cord blood buffy coat of singletons using the MethylationEPIC BeadChip. We assessed associations of maternal caffeine exposure and methylation β-values using multivariable robust linear regression. A false discovery rate (FDR) correction was applied using the Benjamini-Hochberg method.

Results
In preconception the majority of women reported consuming one or fewer servings/day on average and caffeine and paraxanthine metabolite levels were 88 and 36 µmol/L, respectively. Preconception serum caffeine metabolites were not associated with individual CpG sites (FDR > 5%), though pregnancy theobromine was associated with DNAm at cg09460369 near RAB2A (β = 0.028; SE = 0.005; FDR P = 0.012). Preconception self-reported caffeinated beverage intake compared to no intake was associated with DNAm at cg09002832 near GLIS3 (β = –0.013; SE = 0.002; FDR P = 0.036). No associations with self-reported intake during pregnancy were found.

Conclusions
Few effects of maternal caffeine exposure on neonate methylation differences in leukocytes were identified in this relatively low caffeine consumption population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport maternel en caféine et méthylation de l'ADN dans le sang de cordon du nouveau-né
Kristen J Polinski The American Journal of Clinical Nutrition, 20 octobre 2021

Fond
Des mécanismes épigénétiques peuvent sous-tendre les associations entre la consommation maternelle de caféine et les résultats métaboliques défavorables de l'enfance. Cependant, des études limitées ont examiné les profils de méthylation de l'ADN (ADNm) du nouveau-né dans le contexte de l'exposition préconceptionnelle ou prénatale aux métabolites de la caféine.

Objectif
Nous avons examiné l'exposition à la caféine avant la conception et la grossesse avec des altérations de l'ADNm dans le sang de cordon du nouveau-né (n = 378).

Concevoir
Dans une analyse secondaire des effets de l'aspirine dans l'essai de gestation et de reproduction (EAGeR), nous avons mesuré les concentrations maternelles de caféine, de paraxanthine et de théobromine à partir de sérum stocké prélevé avant la conception (en moyenne 2 mois avant la grossesse) et à 8 semaines de gestation. En parallèle, la consommation de boissons contenant de la caféine autodéclarée a été enregistrée via l'administration de questionnaires et de journaux quotidiens. Nous avons profilé l'ADNm de la couche leucocytaire de sang de cordon de singletons à l'aide de la puce MethylationEPIC BeadChip. Nous avons évalué les associations entre l'exposition maternelle à la caféine et les valeurs de méthylation à l'aide d'une régression linéaire robuste multivariée. Une correction du taux de fausses découvertes (FDR) a été appliquée à l'aide de la méthode Benjamini-Hochberg.

Résultats
Avant la conception, la majorité des femmes ont déclaré avoir consommé une portion ou moins par jour en moyenne et les niveaux de métabolite de caféine et de paraxanthine étaient respectivement de 88 et 36 µmol/L. Les métabolites de la caféine sérique avant la conception n'étaient pas associés aux sites CpG individuels (FDR > 5 %), bien que la théobromine de grossesse ait été associée à l'ADNm à cg09460369 près de RAB2A (β = 0,028 ; SE = 0,005 ; FDR P = 0,012). La consommation de boissons contenant de la caféine autodéclarée avant la conception par rapport à l'absence de consommation était associée à l'ADNm à cg09002832 près de GLIS3 (β = -0,013 ; SE = 0,002 ; FDR P = 0,036). Aucune association avec la consommation autodéclarée pendant la grossesse n'a été trouvée.

Conclusion
Peu d'effets de l'exposition maternelle à la caféine sur les différences de méthylation des nouveau-nés dans les leucocytes ont été identifiés dans cette population à faible consommation de caféine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Preconception caffeine metabolites, caffeinated beverage intake, and fecundability
Alexandra C Purdue-Smithe The American Journal of Clinical Nutrition, 14 January 2022

Background
Caffeine is the most frequently used psychoactive substance in the U.S. and more than 90% of reproductive-age women report some level of intake daily. Despite biological plausibility, previous studies on caffeine and fecundability report conflicting results. Importantly, prior studies measured caffeine exposure exclusively by self-report, which is subject to measurement error and does not account for factors that influence caffeine metabolism.

Objectives
Our objective was to examine associations between preconception serum caffeine metabolites, caffeinated beverage intake, and fecundability.

Methods
Participants included 1228 women aged 18–40 years with a history of 1–2 pregnancy losses in the Effects of Aspirin in Gestation and Reproduction (EAGeR) trial. We prospectively evaluated associations of preconception caffeine metabolites (i.e., caffeine, paraxanthine, and theobromine) measured from 1191 serum samples untimed to a specific time of day and self-reported usual intake of baseline and time-varying cycle-average caffeinated beverages, with fecundability. Using Cox proportional hazards models, we estimated fecundability odds ratios (FOR) and 95% confidence intervals (CI) according to each metabolite. Follow-up was complete for 89% (n = 1088) of participants.

Results
At baseline, 85%, 73%, and 91% of women had detectable serum caffeine, paraxanthine, and theobromine, respectively. 797 women became pregnant during ≤ 6 cycles of preconception follow-up. After adjusting for potential confounders, neither serum caffeine (Tertile (T)3 vs 1 FOR = 0.87; 95% CI = 0.71, 1.08), paraxanthine (T3 vs 1 FOR = 0.92; 95% CI = 0.75, 1.14), nor theobromine (T3 vs 1 FOR = 1.15; 95% CI = 0.95, 1.40) were associated with fecundability. Baseline intake of total caffeinated beverages was not associated with fecundability (>3 vs 0 servings/d adjusted FOR = 0.99; 95% CI = 0.74, 1.34), nor was caffeinated coffee (>2 vs 0 servings/d adjusted FOR = 0.93; 95% CI = 0.45, 1.92) or caffeinated soda > 2 servings/d adjusted FOR = 0.92; 95% CI = 0.71, 1.20).

Conclusions
Our findings are reassuring that caffeine exposure from usual low to moderate caffeinated beverage intake likely does not influence fecundability.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Métabolites de la caféine avant la conception, consommation de boissons contenant de la caféine et fécondabilité
Alexandra C Purdue-Smithe The American Journal of Clinical Nutrition, 14 janvier 2022

Fond
La caféine est la substance psychoactive la plus fréquemment utilisée aux États-Unis et plus de 90 % des femmes en âge de procréer déclarent en consommer quotidiennement. Malgré la plausibilité biologique, des études antérieures sur la caféine et la fécondabilité rapportent des résultats contradictoires. Il est important de noter que des études antérieures mesuraient l'exposition à la caféine exclusivement par auto-déclaration, qui est sujette à une erreur de mesure et ne tient pas compte des facteurs qui influencent le métabolisme de la caféine.

Objectifs
Notre objectif était d'examiner les associations entre les métabolites sériques de la caféine avant la conception, la consommation de boissons contenant de la caféine et la fécondabilité.

Méthodes
Les participants comprenaient 1228 femmes âgées de 18 à 40 ans ayant des antécédents de 1 à 2 pertes de grossesse dans l'essai Effects of Aspirin in Gestation and Reproduction (EAGeR). Nous avons évalué de manière prospective les associations de métabolites de la caféine avant la conception (c'est-à-dire la caféine, la paraxanthine et la théobromine) mesurés à partir de 1191 échantillons de sérum sans heure précise à une heure précise de la journée et l'apport habituel autodéclaré de boissons caféinées de base et moyennes du cycle variable dans le temps, avec fécondabilité . À l'aide de modèles à risques proportionnels de Cox, nous avons estimé les rapports de cotes de fécondabilité (FOR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % en fonction de chaque métabolite. Le suivi était complet pour 89 % (n = 1 088) des participants.

Résultats
Au départ, 85 %, 73 % et 91 % des femmes avaient respectivement de la caféine sérique, de la paraxanthine et de la théobromine détectables. 797 femmes sont tombées enceintes pendant ≤ 6 cycles de suivi préconceptionnel. Après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels, ni caféine sérique (Tertile (T)3 vs 1 FOR = 0,87 ; IC à 95 % = 0,71, 1,08), paraxanthine (T3 vs 1 FOR = 0,92 ; IC à 95 % = 0,75, 1,14), ni théobromine (T3 vs 1 FOR = 1,15 ; IC 95 % = 0,95, 1,40) étaient associés à la fécondabilité. La consommation initiale de boissons caféinées totales n'était pas associée à la fécondabilité (>3 vs 0 portions/j ajusté FOR = 0,99 ; IC à 95 % = 0,74, 1,34), pas plus que le café contenant de la caféine (>2 vs 0 portions/j ajusté FOR = 0,93 ; IC 95 % = 0,45, 1,92) ou soda caféiné > 2 portions/j ajusté FOR = 0,92 ; IC à 95 % = 0,71, 1,20).

conclusion
Nos résultats sont rassurants sur le fait que l'exposition à la caféine provenant d'une consommation habituelle de boissons caféinées faibles à modérées n'influence probablement pas la fécondabilité.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal caffeine intake and DNA methylation in newborn cord blood
Kristen J Polinski The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 115, Issue 2, February 2022, Pages 482–491,

Background
Epigenetic mechanisms may underlie associations between maternal caffeine consumption and adverse childhood metabolic outcomes. However, limited studies have examined neonate DNA methylation (DNAm) patterns in the context of preconception or prenatal exposure to caffeine metabolites.

Objectives
We examined preconception and pregnancy caffeine exposure with DNAm alterations in neonate cord blood (n = 378).

Methods
In a secondary analysis of the Effects of Aspirin in Gestation and Reproduction Trial (EAGeR), we measured maternal caffeine, paraxanthine, and theobromine concentrations from stored serum collected preconception (on average 2 months before pregnancy) and at 8 weeks of gestation. In parallel, self-reported caffeinated beverage intake was captured via administration of questionnaires and daily diaries. We profiled DNAm from the cord blood buffy coat of singletons using the MethylationEPIC BeadChip. We assessed associations of maternal caffeine exposure and methylation β values using multivariable robust linear regression. A false discovery rate (FDR) correction was applied using the Benjamini-Hochberg method.

Results
In preconception, the majority of women reported consuming 1 or fewer servings/day of caffeine on average, and caffeine and paraxanthine metabolite levels were 88 and 36 µmol/L, respectively. Preconception serum caffeine metabolites were not associated with individual cytosine-guanine (CpG) sites (FDR >5%), though pregnancy theobromine was associated with DNAm at cg09460369 near RAB2A (β = 0.028; SE = 0.005; FDR P = 0.012). Preconception self-reported caffeinated beverage intake compared to no intake was associated with DNAm at cg09002832 near GLIS3 (β = –0.013; SE = 0.002; FDR P = 0.036). No associations with self-reported intake during pregnancy were found.

Conclusions
Few effects of maternal caffeine exposure on neonate methylation differences in leukocytes were identified in this population with relatively low caffeine consumption.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport maternel en caféine et méthylation de l'ADN dans le sang de cordon du nouveau-né
Kristen J Polinski The American Journal of Clinical Nutrition, volume 115, numéro 2, février 2022, pages 482–491,

Contexte
Les mécanismes épigénétiques peuvent sous-tendre les associations entre la consommation maternelle de caféine et les résultats métaboliques indésirables chez l'enfant. Cependant, des études limitées ont examiné les schémas de méthylation de l'ADN du nouveau-né (ADNm) dans le contexte de la préconception ou de l'exposition prénatale aux métabolites de la caféine.

Objectifs
Nous avons examiné l'exposition à la caféine avant la conception et pendant la grossesse avec des altérations de l'ADNm dans le sang de cordon du nouveau-né (n = 378).

Méthodes
Dans une analyse secondaire des effets de l'aspirine sur la gestation et la reproduction (EAGeR), nous avons mesuré les concentrations maternelles de caféine, de paraxanthine et de théobromine à partir de sérum stocké prélevé avant la conception (en moyenne 2 mois avant la grossesse) et à 8 semaines de gestation. En parallèle, la consommation de boissons caféinées auto-déclarée a été capturée via l'administration de questionnaires et d'agendas quotidiens. Nous avons profilé l'ADNm de la couche leucocytaire du sang de cordon de singletons à l'aide du MethylationEPIC BeadChip. Nous avons évalué les associations entre l'exposition maternelle à la caféine et les valeurs β de méthylation à l'aide d'une régression linéaire robuste multivariable. Une correction du taux de fausses découvertes (FDR) a été appliquée en utilisant la méthode Benjamini-Hochberg.

Résultats
Avant la conception, la majorité des femmes ont déclaré consommer 1 portion ou moins de caféine par jour en moyenne, et les niveaux de métabolite de la caféine et de la paraxanthine étaient de 88 et 36 µmol/L, respectivement. Les métabolites sériques de la caféine avant la conception n'étaient pas associés à des sites individuels de cytosine-guanine (CpG) (FDR> 5%), bien que la théobromine de grossesse ait été associée à l'ADNm à cg09460369 près de RAB2A (β = 0, 028; SE = 0, 005; FDR P = 0, 012). La consommation de boissons caféinées autodéclarée avant la conception par rapport à l'absence de consommation était associée à l'ADNm à cg09002832 près de GLIS3 (β = -0,013 ; SE = 0,002 ; FDR P = 0,036). Aucune association avec l'apport autodéclaré pendant la grossesse n'a été trouvée.

conclusion
Peu d'effets de l'exposition maternelle à la caféine sur les différences de méthylation des nouveau-nés dans les leucocytes ont été identifiés dans cette population avec une consommation de caféine relativement faible

[Nutrimuscle-Conseils]

Total 25(OH)D Concentration Moderates the Association between Caffeine Consumption and the Alkaline Phosphatase Level in Pregnant Women
by Keith T. S. Tung Nutrients 2022, 14(8), 1616;

The evidence as to whether caffeine consumption is beneficial or harmful to human health has been mixed. This study aimed to examine the effect of 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) concentration on the association between caffeine consumption and mineral metabolism in pregnant women. This is a cross-sectional study involving pregnant women at their 25th to 35th gestational week recruited at antenatal clinics in the period of July 2019 to December 2020. Peripheral blood samples were collected to determine their total 25(OH)D, albumin, alkaline phosphatase (ALP), calcium, phosphate, and ferritin level in serum. Questionnaires on demographics and dietary intake were also administered.

Among 181 pregnant women recruited (Average age = 32.9 years), 50 (27.6%) of them were found to be vitamin D insufficient (25(OH)D concentration < 75 nmol/L), and 131 (72.4%) were vitamin D sufficient (25(OH)D concentration ≥ 75 nmol/L). Adjusted regression models identified an association between higher caffeine intake and lower ALP level only among vitamin D-sufficient pregnant women (β = −0.24, p = 0.006), but not in those with insufficient vitamin D (β = −0.02, p = 0.912).

The findings provide new insights into 25(OH)D concentration as a potential modifier of the health effects of caffeine consumption during pregnancy.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La concentration totale en 25(OH)D modère l'association entre la consommation de caféine et le niveau de phosphatase alcaline chez les femmes enceintes
par Keith T.S. Tung Nutrients 2022, 14(8), 1616 ;

Les preuves quant à savoir si la consommation de caféine est bénéfique ou nocive pour la santé humaine ont été mitigées. Cette étude visait à examiner l'effet de la concentration de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) sur l'association entre la consommation de caféine et le métabolisme minéral chez les femmes enceintes. Il s'agit d'une étude transversale impliquant des femmes enceintes entre la 25e et la 35e semaine de gestation recrutées dans des cliniques prénatales entre juillet 2019 et décembre 2020. Des échantillons de sang périphérique ont été prélevés pour déterminer leur 25(OH)D total, albumine, phosphatase alcaline (ALP), taux de calcium, de phosphate et de ferritine dans le sérum. Des questionnaires sur la démographie et l'apport alimentaire ont également été administrés.

Parmi 181 femmes enceintes recrutées (âge moyen = 32,9 ans), 50 (27,6%) d'entre elles étaient en carence en vitamine D (concentration en 25(OH)D < 75 nmol/L), et 131 (72,4%) en vitamine D suffisante (concentration en 25(OH)D ≥ 75 nmol/L). Les modèles de régression ajustés ont identifié une association entre une consommation de caféine plus élevée et un niveau d'ALP plus faible uniquement chez les femmes enceintes ayant une quantité suffisante de vitamine D (β = −0,24, p = 0,006), mais pas chez celles dont la vitamine D est insuffisante (β = −0,02, p = 0,912 ).

Les résultats fournissent de nouvelles informations sur la concentration de 25(OH)D en tant que modificateur potentiel des effets sur la santé de la consommation de caféine pendant la grossesse.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of Maternal Caffeine Consumption During Pregnancy With Child Growth
Jessica L. Gleason, JAMA Netw Open. 2022;5(10):e2239609.

Key Points
Question Is maternal caffeine consumption associated with child growth, and are such associations present in low-consumption groups?

Findings In this cohort study, at ages 4 to 8 years, children of women with low measured caffeine and paraxanthine during pregnancy were shorter than the children of women who consumed no caffeine during pregnancy, with increasing gaps in height in a historical cohort through age 8 years. There were no clear patterns of weight or body mass index changes.

Meaning Although the clinical implications are unclear for relatively small observed differences, these findings suggest that small amounts of daily maternal caffeine consumption are associated with shorter stature in their offspring that persist into childhood.

Abstract
Importance Greater caffeine consumption in pregnancy is associated with reduced birth size, but potential associations with childhood growth are unclear.

Objective To evaluate the associations of pregnancy caffeine and paraxanthine measures with child growth in a contemporary cohort with low caffeine consumption and a historical cohort with high caffeine consumption.

Design, Setting, and Participants The Environmental Influences on Child Health Outcomes cohort of the National Institute of Child Health and Human Development Fetal Growth Studies (ECHO-FGS; 10 sites, 2009-2013) was a pregnancy cohort with 1 child measurement between ages 4 and 8 years (follow-up in 2017-2019). The Collaborative Perinatal Project (CPP) was a pregnancy cohort (12 sites, 1959-1965) with child follow-up through 8 years (1960-1974). The current secondary analysis was conducted in 2021 and 2022.

Exposures Concentrations of caffeine and its primary metabolite, paraxanthine, were quantified from plasma (ECHO-FGS) and serum (CPP) collected in the first trimester. Cut points for analyses were defined by quartiles in ECHO-FGS and quintiles in CPP.

Main Outcomes and Measures Child z scores for body mass index, weight, and height were evaluated, as well as fat mass index and percentage and obesity risk measured at 1 time between age 4 and 8 years in ECHO-FGS. In a secondary analysis of the CPP cohort, child z scores and obesity risk longitudinally through age 8 years were evaluated.

Results In ECHO-FGS (median caffeine intake <50 mg/d), 788 children (mean [SD] age, 6.8 [1.0] years; 411 boys [52.2%]) of women in the fourth vs first quartile of plasma caffeine concentrations had lower height z scores (β = −0.21; 95% CI, −0.41 to −0.02), but differences in weight z scores were only observed in the third quartile (β = −0.27; 95% CI, −0.47 to −0.07). In CPP, beginning at age 4 years, 1622 children (805 boys [49.7%]) of women in the highest caffeine quintile group had lower height z scores than their peers from the lowest group, with the gap widening with each successive year of age (β = −0.16 [95% CI, −0.31 to −0.01] at 4 years; β = −0.37 [95% CI, −0.57 to −0.16] at 8 years). There were slight reductions in weight at ages 5 to 8 years for children in the third vs first caffeine quintile (β = −0.16 to −0.22). Results were consistent for paraxanthine concentrations in both cohorts.

Conclusions and Relevance Intrauterine exposure to increasing levels of caffeine and paraxanthine, even in low amounts, was associated with shorter stature in early childhood. The clinical implication of reductions in height and weight is unclear; however, the reductions were apparent even with levels of caffeine consumption below clinically recommended guidelines of less than 200 mg per day.