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Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

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Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Sep 2020 12:58

Association between skipping breakfast and risk of cardiovascular disease and all cause mortality: A meta-analysis
Hanze Chen Clinical Nutrition Volume 39, Issue 10, October 2020, Pages 2982-2988

Background & aims
Previous studies on the association between skipping breakfast and risk of cardiovascular disease and all cause mortality have drawn controversial conclusions. Therefore, we carried out a meta-analysis to illuminate this association.

Methods
Studies about the association between skipping breakfast and risk of cardiovascular disease and all cause mortality were identified by searching Pubmed, Embase, Cochrane, and Web of Science databases until June 2019. Then we screened articles for eligibility, extracted data, and pooled the results using a random-effects model.

Results
Seven cohort studies concerning a total of 221,732 participants were included in this meta-analysis. Skipping breakfast was associated with elevated risk of cardiovascular disease (relative risk 1.22 95% confidence interval 1.10–1.35) and all cause mortality (relative risk 1.25 95% confidence interval 1.11–1.40) compared with eating breakfast regularly.

Conclusion
Skipping breakfast increases the risk of cardiovascular disease and all cause mortality. Eating breakfast regularly may promote cardiovascular health and decrease all cause mortality.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Sep 2020 13:02

SAUTER LE PETIT DÉJEUNER AUGMENTE-T-IL LES PROBLÈMES CARDIOVASCULAIRES?

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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Sep 2020 13:05

SAUTER LE PETIT DÉJEUNER RÉDUIT-IL L'ESPÉRANCE DE VIE?

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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 28 Sep 2020 14:23

Traduction de l'étude :wink:

Association entre sauter le petit-déjeuner et risque de maladie cardiovasculaire et mortalité toutes causes: une méta-analyse
Hanze Chen Clinical Nutrition Volume 39, Numéro 10, octobre 2020, Pages 2982-2988

Contexte et objectifs
Des études antérieures sur l'association entre sauter le petit-déjeuner et le risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité toutes causes confondues ont tiré des conclusions controversées. Par conséquent, nous avons effectué une méta-analyse pour éclairer cette association.

Méthodes
Des études sur l'association entre le fait de sauter le petit déjeuner et le risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité toutes causes ont été identifiées en recherchant dans les bases de données Pubmed, Embase, Cochrane et Web of Science jusqu'en juin 2019. un modèle à effets aléatoires.

Résultats
Sept études de cohorte portant sur un total de 221 732 participants ont été incluses dans cette méta-analyse. Sauter le petit-déjeuner était associé à un risque élevé de maladie cardiovasculaire (risque relatif 1,22 intervalle de confiance à 95% 1,10-1,35) et à une mortalité toutes causes confondues (risque relatif 1,25 intervalle de confiance à 95% 1,11-1,40) par rapport à un petit-déjeuner régulier.

Conclusion
Sauter le petit-déjeuner augmente le risque de maladies cardiovasculaires et toutes les causes de mortalité. Prendre régulièrement un petit-déjeuner peut favoriser la santé cardiovasculaire et réduire la mortalité toutes causes confondues.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 20 Nov 2021 15:03

Skipping breakfast and mood: The role of sleep
Zon-Shuan Chang Nutrition and Health Vol. 27, No. 4, December 1, 2021

Background:
Breakfast skipping has been related to poor mood, but the role of sleep in this relationship remains unclear.

Aim:
To evaluate whether breakfast skipping associated with mood independently of sleep, and whether sleep interacted with breakfast skipping.

Methods:
During an in-person research visit, a sample of 329 adults completed questionnaires regarding last night’s sleep, current morning breakfast intake, and mid-morning mood states. Sex-stratified linear regression models examined associations between breakfast skipping and mood and interactions with sleep.

Results:
Among males, those who did not consume breakfast had less vigor independent of sleep (β=−2.72 with 95% CI −4.91, −0.53). Among females, those who did not consume breakfast had higher feelings of anxiety (β=1.21 with 95% CI −0.04, 2.47). Interaction analyses revealed that males with longer time to fall asleep and longer night-time awake time had higher depression scores in the presence of breakfast skipping, and females with more night-time awake time and shorter duration had higher fatigue and less vigor if they were also breakfast skippers.

Conclusion:
Breakfast skipping and poor sleep may jointly affect mood.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 20 Nov 2021 15:30

Traduction de l'étude :wink:

Sauter le petit-déjeuner et humeur : le rôle du sommeil
Zon-Shuan Chang Nutrition et Santé Vol. 27, n° 4, 1er décembre 2021

Fond:
Le fait de sauter le petit-déjeuner a été associé à une mauvaise humeur, mais le rôle du sommeil dans cette relation reste incertain.

Objectif:
Évaluer si le fait de sauter le petit-déjeuner est associé à l'humeur indépendamment du sommeil, et si le sommeil interagit avec le fait de sauter le petit-déjeuner.

Méthodes :
Au cours d'une visite de recherche en personne, un échantillon de 329 adultes a rempli des questionnaires concernant le sommeil de la nuit dernière, la consommation actuelle de petit-déjeuner le matin et les états d'humeur en milieu de matinée. Les modèles de régression linéaire stratifiés par sexe ont examiné les associations entre le fait de sauter le petit-déjeuner et l'humeur et les interactions avec le sommeil.

Résultats:
Chez les hommes, ceux qui ne prenaient pas de petit-déjeuner avaient moins de vigueur indépendamment du sommeil (β=-2,72 avec IC à 95 % -4,91, -0,53). Chez les femmes, celles qui ne prenaient pas de petit-déjeuner avaient des sentiments d'anxiété plus élevés (β=1,21 avec IC à 95 % -0,04, 2,47). Les analyses d'interaction ont révélé que les hommes avec un temps d'endormissement plus long et un temps d'éveil nocturne plus long avaient des scores de dépression plus élevés en présence de sauts de petit-déjeuner, et les femmes avec un temps d'éveil nocturne plus long et une durée plus courte avaient une fatigue plus élevée et moins de vigueur si elles étaient également les capitaines du petit-déjeuner.

Conclusion:
Sauter le petit-déjeuner et dormir mal peuvent affecter conjointement l'humeur.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 30 Déc 2021 14:46

Association of breakfast skipping with cardiovascular outcomes and cardiometabolic risk factors: an updated review of clinical evidence
Heitor O. Santos Critical Reviews in Food Science and Nutrition Volume 62, 2022 - Issue 2 Pages 466-474

“Eat breakfast like a king, lunch like a prince and dinner like a pauper” (Adelle Davis, 1904–1974) is a concept that appears to align with some contemporary evidence concerning the appropriate proportioning of daily meals. At the same time, with the popular and scientific dissemination of the concepts of intermittent fasting and time-restricted feeding, well-controlled clinical trials have emerged showing the safety or even possible benefits of skipping breakfast.

In this comprehensive literature review, we discuss recent evidence regarding breakfast intake, cardiovascular outcomes and cardiovascular risk markers. Overall, breakfast omission appears to be associated with a higher risk for atherosclerotic and adverse cardiovascular outcomes. However, caution should be employed when deciphering these data as many complex, unmeasured confounders may have contributed. Unfortunately, long-term randomized, clinical trials with detailed dietary control that have assessed clinical outcomes are sparse. Notwithstanding the observational findings, current trials conducted so far—albeit apparently smaller number—have shown that breakfast addition in subjects who do not habitually consume this meal may increase body weight, particularly fat mass, through caloric excess, whereas skipping breakfast may be a feasible strategy for some people aiming for calorie restriction.

To date, definitive benefits of breakfast omission or consumption are not supported by the best evidence-based research, and the question of whether skipping breakfast per se is causally associated with cardiovascular outcomes remains unresolved.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 30 Déc 2021 14:49

Early dinner or “dinner like a pauper”: Evidence, the habitual time of the largest meal of the day – dinner – is predisposing to severe COVID-19 outcome – death
Sergio Verd Chronobiology International Volume 37, 2020 - Issue 6

COVID-19 and metabolic syndrome are devastating pandemics. Effective control of metabolic parameters and their dysfunction may help prevent or minimize the acute and devastating effects of SARS-CoV-2 by reducing the local inflammatory response and blocking the entry of the virus into cells. With such consideration in mind, we gathered data from dietary surveys conducted in nine European countries to explore the relationship between actual clock hour of the large dinner meal and also interval in minutes between it and sunset in the respective countries and death rate above the median rate of per one million people as an index of mortality due to COVID-19 infection.

Clock time of the dinner meal varied between 16:00 and 21:00 h across the European counties sampled, and the correlation between dinner mealtime and death rate was strongly correlated, R = 0.7991 (two-tailed p = 0.0098), with R2 explaining 63% of the variation within the data.

This strong linear positive correlation indicates that the later the clock time of the dinner meal, the higher is the death rate (and vice versa). The relationship between meal timing in reference to sunset, utilized as a gross surrogate marker of the activity/rest synchronizer of circadian rhythms, and death rate was negative and even slightly stronger, R = −0.8025 (two-tailed p = 0.0092), with R2 explaining 64% of the variation within the data.

This strong linear negative correlation indicates that the shorter the interval between the dinner meal and sunset, i.e., the closer the time of the largest meal of the day to bedtime, the greater is the death rate (and vice versa).

Our preliminary approach to nighttime eating, in terms of the day’s largest caloric intake, as a risk factor for the predisposing conditions of obesity, metabolic syndrome, type 2 diabetes, and other commonly associated comorbidities of being overweight, and death from COVID-19 infection reveals strong correlation with the time of the dinner meal, both in terms of its actual clock and circadian time.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 30 Déc 2021 18:26

Traduction de l'étude :wink:

Dîner tôt ou "dîner comme un pauvre": preuve, l'heure habituelle du plus grand repas de la journée - le dîner - prédispose à une issue grave du COVID-19 - la mort
Sergio Verd Chronobiology International Volume 37, 2020 - Numéro 6

Le COVID-19 et le syndrome métabolique sont des pandémies dévastatrices. Un contrôle efficace des paramètres métaboliques et de leur dysfonctionnement peut aider à prévenir ou à minimiser les effets aigus et dévastateurs du SRAS-CoV-2 en réduisant la réponse inflammatoire locale et en bloquant l'entrée du virus dans les cellules. Avec une telle considération à l'esprit, nous avons rassemblé des données d'enquêtes diététiques menées dans neuf pays européens pour explorer la relation entre l'heure réelle du grand dîner et également l'intervalle en minutes entre celui-ci et le coucher du soleil dans les pays respectifs et le taux de mortalité supérieur au taux médian. de pour un million de personnes comme indice de mortalité due à l'infection au COVID-19.

L'heure du dîner variait entre 16h00 et 21h00 dans les pays européens échantillonnés, et la corrélation entre l'heure du dîner et le taux de mortalité était fortement corrélée, R = 0,7991 (bilatéral p = 0,0098), avec R2 expliquant 63 % de la variation au sein des données.

Cette forte corrélation linéaire positive indique que plus l'heure du dîner est tardive, plus le taux de mortalité est élevé (et vice versa). La relation entre le moment des repas en référence au coucher du soleil, utilisé comme marqueur de substitution brut du synchroniseur activité/repos des rythmes circadiens, et le taux de mortalité était négative et même légèrement plus forte, R = -0,8025 (bilatéral p = 0,0092), avec R2 expliquant 64% de la variation au sein des données.

Cette forte corrélation linéaire négative indique que plus l'intervalle entre le dîner et le coucher du soleil est court, c'est-à-dire plus l'heure du plus gros repas de la journée est proche de l'heure du coucher, plus le taux de mortalité est élevé (et vice versa).


Notre approche préliminaire de l'alimentation nocturne, en termes d'apport calorique le plus important de la journée, en tant que facteur de risque pour les conditions prédisposantes d'obésité, de syndrome métabolique, de diabète de type 2 et d'autres comorbidités couramment associées au surpoids et au décès par infection au COVID-19 révèle une forte corrélation avec l'heure du dîner, à la fois en termes d'horloge réelle et d'heure circadienne.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 31 Mai 2022 11:12

Breakfast consumption and mental health: a systematic review and meta-analysis of observational studies
Hoda Zahedi Nutritional Neuroscience Volume 25, 2022 - Issue 6 Pages 1250-1264

Objective
Several studies have been conducted on the relationship between breakfast consumption and mental health with conflicting results. Therefore, the present systematic review and meta-analysis was undertaken to summarize evidences on the association between skipping breakfast and mental health.

Methods
We searched online databases for all related papers through the comprehensive international data bases of Institute of PubMed/ MEDLINE, ISI/WOS and Scopus up to December 2019, using relevant keywords. Overall, 14 studies were included in this systematic review and meta-analysis.

Results
The total sample size of all selected studies was 399,550 individuals with age range of 6 to ≥65 years old. We found a significant positive association between skipping breakfast and Odds Ratio (OR) of depression (pooled OR: 1.39; 95% CI: 1.34–1.44), stress (pooled OR: 1.23; 95% CI: 1.04–1.43) and psychological distress (pooled OR: 1.55; 95% CI: 1.47–1.62). In contrast, there was no significant association between skipping breakfast and anxiety in all age cohort (pooled OR: 1.31; 95% CI: 0.97–1.65). However, subgroup analysis based on age stratification showed that there was a significant positive association between skipping breakfast and anxiety in adolescences (pooled OR: 1.51; 95% CI: 1.25–1.77).

Conclusion
In conclusion, skipping breakfast was positively associated with odds of depression, stress and psychological distress in all age groups and anxiety in adolescence, underlining impact of breakfast on mental health.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 31 Mai 2022 19:43

Traduction de l'étude :wink:

Consommation de petit-déjeuner et santé mentale : revue systématique et méta-analyse d'études observationnelles
Hoda Zahedi Nutritional Neuroscience Volume 25, 2022 - Numéro 6 Pages 1250-1264

Objectif
Plusieurs études ont été menées sur la relation entre la consommation du petit-déjeuner et la santé mentale avec des résultats contradictoires. Par conséquent, la présente revue systématique et méta-analyse a été entreprise pour résumer les preuves de l'association entre le fait de sauter le petit-déjeuner et la santé mentale.

Méthodes
Nous avons recherché dans les bases de données en ligne tous les articles connexes dans les bases de données internationales complètes de l'Institute of PubMed/ MEDLINE, ISI/WOS et Scopus jusqu'en décembre 2019, en utilisant des mots-clés pertinents. Au total, 14 études ont été incluses dans cette revue systématique et cette méta-analyse.

Résultats
La taille totale de l'échantillon de toutes les études sélectionnées était de 399 550 personnes âgées de 6 à ≥ 65 ans. Nous avons trouvé une association positive significative entre le fait de sauter le petit-déjeuner et l'odds ratio (OR) de la dépression (OR groupé : 1,39 ; IC à 95 % : 1,34-1,44), le stress (OR groupé : 1,23 ; IC à 95 % : 1,04-1,43) et la détresse psychologique (RC combiné : 1,55 ; IC à 95 % : 1,47-1,62). En revanche, il n'y avait pas d'association significative entre le fait de sauter le petit-déjeuner et l'anxiété dans toutes les cohortes d'âge (RC combiné : 1,31 ; IC à 95 % : 0,97-1,65). Cependant, une analyse de sous-groupe basée sur la stratification par âge a montré qu'il existait une association positive significative entre le fait de sauter le petit-déjeuner et l'anxiété à l'adolescence (RC combiné : 1,51 ; IC à 95 % : 1,25-1,77).

Conclusion
En conclusion, le fait de sauter le petit-déjeuner était positivement associé à des risques de dépression, de stress et de détresse psychologique dans tous les groupes d'âge et d'anxiété à l'adolescence, ce qui souligne l'impact du petit-déjeuner sur la santé mentale.
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 14 Oct 2022 11:10

Temporal patterns of energy intake and cognitive function and its decline: a community-based cohort study in China
Hui Chen, Life Metabolism, 07 July 2022
Dear Editor,

Worldwide, around 55 million people had prevalent dementia in 2019, which is expected to triple by 2050, especially in low- and middle-income countries [1]. Lacking timely diagnosis and limited effective treatment for dementia make identifying risk factors crucial for its early prevention, among which dietary factors have received increasing attention [1].

Recently, accumulating evidence from population-based studies has linked the temporal patterns of energy intake (TPEI), usually defined as the temporal distribution of energy intake during a day, to mortality and metabolic diseases [2], such as diabetes and hypertension. In vitro and in vivo studies also revealed that meal timing could drive metabolic alterations and circadian regulation [3], and disrupted meal timing altered the peripheral circadian clocks in the hippocampus and consequently affected cognitive function [4]. However, population-level evidence on the association between the TPEI and cognitive function remains lacking. We thus aimed to examine this relationship in the China Health and Nutrition Survey from 1997 to 2006, a community-based cohort study with national representativeness [5].

We included participants aged ≥55 years who completed at least one dietary assessment and cognitive test, and excluded those who: (1) had severe cognitive impairment at baseline (cognitive function score < 7/27); (2) had extreme energy intake (>99th percentile or <1st percentile); (3) had stroke, ischemic attack, hypertension, diabetes, or cancer at baseline. A total of 3342 individuals with up to four repeated measures over 10 years were included for analysis (Supplementary Fig. S1), the mean (standard deviation) baseline age of whom was 62.2 (6.8) years (Table 1), 61.2% lived in rural areas, and 13.6% achieved a high school or higher degree.

Further, we compared the rate of cognitive decline for participants with different TPEIs using LMMs. Compared with the evenly-distributed pattern, the breakfast-skipping pattern was associated with significantly faster cognitive decline by 0.14 points/year (95% CI: −0.24, −0.04) (Fig. 1b, Supplementary Table S1). No significant association was observed for other patterns. This relation was only significant for individuals aged <65 years (Supplementary Table S3).
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 14 Oct 2022 11:13

Par rapport au modèle uniformément distribué, le modèle de saut de petit-déjeuner était associé à un déclin cognitif significativement plus rapide de 0,14 point/an (IC à 95 % : -0,24, -0,04) ( Fig. 1b ,Tableau supplémentaire S1 ). Aucune association significative n'a été observée pour les autres modèles. Cette relation n'était significative que pour les individus âgés de moins de 65 ans
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 14 Oct 2022 17:42

Traduction de l''étude :wink:

Les schémas temporels de l'apport énergétique et de la fonction cognitive et leur déclin : une étude de cohorte communautaire en Chine
Hui Chen, Life Metabolism, 07 juillet 2022
Monsieur le rédacteur,

Dans le monde, environ 55 millions de personnes souffraient de démence prévalente en 2019, qui devrait tripler d'ici 2050, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire [1]. Le manque de diagnostic rapide et le traitement efficace limité de la démence rendent l'identification des facteurs de risque cruciale pour sa prévention précoce, parmi lesquels les facteurs alimentaires ont reçu une attention croissante [1].

Récemment, de nombreuses preuves issues d'études basées sur la population ont établi un lien entre les schémas temporels de l'apport énergétique (TPEI), généralement définis comme la distribution temporelle de l'apport énergétique au cours d'une journée, à la mortalité et aux maladies métaboliques [2], telles que le diabète et l'hypertension. Des études in vitro et in vivo ont également révélé que l'heure des repas pouvait entraîner des altérations métaboliques et la régulation circadienne [3], et que l'heure des repas perturbée altérait les horloges circadiennes périphériques dans l'hippocampe et affectait par conséquent la fonction cognitive [4]. Cependant, les preuves au niveau de la population sur l'association entre le TPEI et la fonction cognitive manquent encore. Nous avons donc cherché à examiner cette relation dans le China Health and Nutrition Survey de 1997 à 2006, une étude de cohorte communautaire à représentativité nationale [5].

Nous avons inclus les participants âgés de ≥ 55 ans qui ont effectué au moins une évaluation diététique et un test cognitif, et avons exclu ceux qui : (1) présentaient une déficience cognitive grave au départ (score de la fonction cognitive < 7/27) ; (2) avaient un apport énergétique extrême (> 99e centile ou <1er centile); (3) avaient un accident vasculaire cérébral, un accident ischémique, une hypertension, un diabète ou un cancer au départ. Un total de 3342 personnes avec jusqu'à quatre mesures répétées sur 10 ans ont été incluses pour l'analyse (Fig. S1 supplémentaire), dont l'âge de référence moyen (écart type) était de 62,2 (6,8) ans (tableau 1), 61,2% vivaient dans rurales et 13,6 % ont obtenu un diplôme d'études secondaires ou supérieures.

De plus, nous avons comparé le taux de déclin cognitif des participants avec différents TPEI à l'aide de LMM. Par rapport au modèle uniformément distribué, le modèle de saut de petit-déjeuner était associé à un déclin cognitif significativement plus rapide de 0,14 point/an (IC à 95 % : -0,24, -0,04) (Fig. 1b, Tableau supplémentaire S1). Aucune association significative n'a été observée pour les autres modèles. Cette relation n'était significative que pour les individus âgés de moins de 65 ans (tableau supplémentaire S3).
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Re: Sauter le petit déjeuner réduit-il l'espérance de vie?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 20 Oct 2022 11:34

Delaying mealtimes reduces fat oxidation: A randomized, crossover, controlled feeding study
Thomas J. Carabuena Obesity 13 October 2022

Objective
This study investigated the effects of circadian misalignment (CM), induced by delaying mealtimes, independent of sleep timing and duration and eating window duration, on energy expenditure (EE), respiratory quotient (RQ), and substrate oxidation.

Methods
Healthy adults, aged 20 to 49 years, participated in this randomized crossover study under controlled feeding conditions. Eating window duration was identical in both conditions (circadian alignment [CA]: 9:00 am–7:00 pm; CM: 1:00 pm–11:00 pm), and bedtimes were constant (11:30 pm–8:00 am). EE, RQ, and substrate oxidation were obtained over 23 hours in a metabolic chamber on days 3 and 4 and days 14 and 15 in each condition. Twenty-four–hour and post-meal outcomes were analyzed using a linear mixed-effects model including condition, day, and day-by-condition interaction as main predictors and sex as a covariate.

Results
Three men and four women (age 37.4 ± 8.8 years, BMI 30.4 ± 3.3 kg/m2) completed the study. Twenty-four–hour EE did not differ between conditions. Post-meal RQ for dinner and snack was higher in CM versus CA (both p < 0.001) with correspondingly higher glucose oxidation (both p < 0.01) and lower fat oxidation (dinner only p = 0.0001).

Conclusions
CM, induced by delaying mealtimes by 4 hours relative to CA, independently shifts nutrient metabolism toward greater carbohydrate and lower fat oxidation.
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