Synergie vitamine D - zinc contre le virus?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association des taux plasmatiques de zinc avec la séropositivité anti-SARS-CoV-2 IgG et IgA dans la population générale : une étude cas-témoin
Antoine Equey Nutrition Clinique Volume 42, Numéro 6, Juin 2023, Pages 972-986

Introduction
Certains micronutriments jouent un rôle clé dans la défense immunitaire, notamment les mécanismes de défense des muqueuses et la production d'immunoglobulines. Le statut altéré en micronutriments a été lié à l'infection au COVID-19 et à la gravité de la maladie. Nous avons évalué les associations de micronutriments circulants sélectionnés avec la séropositivité anti-SARS-CoV-2 IgG et IgA dans la communauté suisse en utilisant les premières données pandémiques.

Méthodes
Étude cas-témoins comparant les premiers cas symptomatiques COVID-19 confirmés par PCR dans le Canton de Vaud (mai à juin 2020, n = 199) et témoins (échantillon de population aléatoire, n = 447), séronégatifs pour les IgG et IgA. L'analyse de réplication a inclus des contacts étroits séropositifs (n = 134) et séronégatifs (n = 152) de cas confirmés de COVID-19. Les niveaux d'IgG et d'IgA anti-SARS-CoV-2 contre la protéine de pointe trimérique native ont été mesurés à l'aide du dosage immunologique Luminex. Nous avons mesuré les concentrations plasmatiques de Zn, Se et Cu par ICP-MS et la 25-hydroxy-vitamine D3 (25(OH)D3) par LC-MS/MS et avons exploré les associations à l'aide de la régression logistique multiple.

Résultats
Les 932 participants (54,1 % de femmes) étaient âgés de 48,6 ± 20,2 ans (±ET), IMC 25,0 ± 4,7 kg/m2 avec une protéine C-réactive médiane de 1 mg/l. Dans les régressions logistiques, les taux plasmatiques log2(Zn) étaient négativement associés à la séropositivité IgG (OR [IC 95%] : 0,196 [0,0831 ; 0,465], P < 0,001 ; analyses de réplication : 0,294 [0,0893 ; 0,968], P < 0,05). Les résultats étaient similaires pour les IgA. Nous n'avons trouvé aucune association de Cu, Se et 25(OH)D3 avec une séropositivité anti-SARS-CoV-2 IgG ou IgA.

Conclusion
De faibles taux plasmatiques de Zn étaient associés à une séropositivité anti-SARS-CoV-2 IgG et IgA plus élevée dans une population suisse lorsque la variante virale initiale circulait et qu'aucun vaccin n'était disponible. Ces résultats suggèrent qu'un statut Zn adéquat peut jouer un rôle important dans la protection de la population générale contre l'infection par le SRAS-CoV-2.

[Nutrimuscle-Conseils]

Zinc levels of patients with a moderate to severe COVID-19 infection at hospital admission and after 4th days of ward hospitalization and their clinical outcome
Laura Rodelgo Jiménez Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 79, September 2023, 127200

Background
Previous studies associate the disturbance of the Zinc (Zn) status with the severity of the disease and the inflammatory process in the critically ill patient. This decrease in Zn concentrations is an indicator of poor prognosis. Our aim was to evaluate Zn levels at admission and after four days, and to study if lower Zn levels at those days were related to a worse clinical outcome.

Material and methods
Observational cohort study at a tertiary Hospital. Recruitment period: 09/04/2020–04/24/2021. Clinical information on hypertension, diabetes mellitus (DM), chronic obstructive pulmonary disease (COPD), or bronchial asthma was collected. Obesity was defined as BMI ≥ 30 Kg/m2. Blood extraction was performed at admission and after 4 days. Zn was measured by atomic absorption using a flame method. Worse clinical outcome was defined as death during admission, intensive critical care unit admission or receiving supplemental oxygen through noninvasive or invasive ventilator care.

Results
129 subjects were invited to participate but only 100 subjects completed the survey. According to ROC curve [AUC= 0.63 (95% CI 0.60–0.66)], Zn < 79 μg/dL showed the best performance to detect a worse outcome (Sn=0.85; Sp=0.36). Patients with Zn < 79 μg/dL were older (70 vs 61 y; p = 0.002) with no differences by sex. Most patients presented with fever, dysthermic symptoms and cough, without differences between groups. Pre-existing comorbid conditions did not differ significantly between groups. Less obese subjects were found in the Zn < 79 μg/dL group (21.4 vs 43.3%, p = 0.025). In the univariate analysis, Zn < 79 μg/dL at hospital admission was related to a worse outcome (p = 0.044), but after adjusting for age, C-reactive protein, and obesity there was no difference, but a tendency towards a worse prognosis [OR 2.20 (0.63–7.70), p = 0.215]. Zn levels increased in both groups after 4 days (66.6 vs 73.1 μg/dL at admission, and 72.2 vs 80.5 μg/dL at 4th day), with ns. difference (p = 0.214).

Conclusion
Zn < 79 μg/dL at admission for a moderate to severe COVID-19 infection could be related to a worse outcome, although after adjustment for age, C-reactive protein levels and obesity, this Zn level threshold did not show statistically significant difference in the composite end point, but a tendency towards a worse prognosis. In addition, patients with the best clinical evolution showed higher serum Zn levels at 4th day after hospital admission than the patients with a worse prognosis.

[Nutrimuscle-Conseils]

Sex distinctions regarding serum zinc levels in critically ill COVID-19 patients
Cristina Gama matériel Pereira Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 79, September 2023, 127262

Purpose
Men and women exhibit different presentations in COVID-19. In X chromosome, changes in zinc finger domains cause disorders of sex development. So, we aimed to evaluate sex distinctions regarding serum zinc in severe COVID-19.

Method
Data from electronic records of severe COVID-19 patients were correlated with serum zinc. Logistic regression investigated predictors and protectors of hypozincemia in men and women.

Results
We assessed 188 medical records (men = 114, women = 74). In men, low zinc was correlated with hypertension (cc = 0.303, p < 0.001), diabetes (cc = 0.198, p = 0.031), hemoglobin (cc = −0.258, p = 0.005), and albumin (cc = −0.219, p = 0.027). Low lymphocyte count (cc = 0.315, p = 0.005), C-reactive protein (cc = −0.248, p = 0.037), and enteral nutrition (cc = 0.269, p = 0.016) were correlated with hypozincemia in women. Age correlated with low zinc in men (c = −0.304, p = 0.001) and women (cc = −0.298, p = 0.010). In men, hypertension (OR = 4.905, p = 0.005) and lymphopenia (OR = −0.999, p = 0.019) were low zinc predictors, while lung injury > 50% was a protective factor (OR = −0.280, p = 0.025). Lymphopenia (OR = −0.999, p = 0.005) and difficult weaning from mechanical ventilation (MV) (OR = 4.359, p = 0.036) were predictors of hypozincemia in women. Difficult weaning from MV (OR = 3.012, p = 0.003) and age (OR = 1.038, p = 0.002) were hypozincemia predictors regardless sex.

Conclusion
Hypertension, diabetes, hemoglobin and albumin were correlated with low zinc in men. Lymphopenia, reactive-C protein and enteral nutrition were correlated with low zinc in women. In men, hypertension and low lymphocytes were predictors of hypozincemia. Lymphopenia and difficult weaning from MV were predictors of low zinc in women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Distinctions entre les sexes concernant les taux sériques de zinc chez les patients COVID-19 gravement malades
Cristina Gama matériel Pereira Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 79, septembre 2023, 127262

But
Les hommes et les femmes présentent différentes présentations dans COVID-19. Dans le chromosome X, des changements dans les domaines des doigts de zinc provoquent des troubles du développement sexuel. Ainsi, nous avons visé à évaluer des distinctions de sexe concernant le zinc sérique dans COVID-19 sévère.

Méthode
Les données des dossiers électroniques des patients atteints de COVID-19 sévère ont été corrélées avec le zinc sérique. La régression logistique a étudié les prédicteurs et les protecteurs de l'hypozincémie chez les hommes et les femmes.

Résultats
Nous avons évalué 188 dossiers médicaux (hommes = 114, femmes = 74). Chez les hommes, un faible taux de zinc était corrélé à l'hypertension (cc = 0,303, p < 0,001), au diabète (cc = 0,198, p = 0,031), à l'hémoglobine (cc = −0,258, p = 0,005) et à l'albumine (cc = −0,219, p = 0,027). Un faible nombre de lymphocytes (cc = 0,315, p = 0,005), une protéine C-réactive (cc = −0,248, p = 0,037) et une nutrition entérale (cc = 0,269, p = 0,016) étaient corrélés à l'hypozincémie chez les femmes. L'âge était corrélé à un faible taux de zinc chez les hommes (c = −0,304, p = 0,001) et les femmes (cc = −0,298, p = 0,010). Chez les hommes, l'hypertension (OR = 4,905, p = 0,005) et la lymphopénie (OR = −0,999, p = 0,019) étaient de faibles prédicteurs de zinc, tandis qu'une lésion pulmonaire > 50 % était un facteur de protection (OR = −0,280, p = 0,025) . La lymphopénie (OR = −0,999, p = 0,005) et le sevrage difficile de la ventilation mécanique (VM) (OR = 4,359, p = 0,036) étaient des prédicteurs d'hypozincémie chez la femme. Le sevrage difficile de la MV (OR = 3,012, p = 0,003) et l'âge (OR = 1,038, p = 0,002) étaient des prédicteurs d'hypozincémie quel que soit le sexe.

Conclusion
L'hypertension, le diabète, l'hémoglobine et l'albumine étaient corrélés à un faible taux de zinc chez les hommes. La lymphopénie, la protéine C réactive et la nutrition entérale étaient corrélées à un faible taux de zinc chez les femmes. Chez les hommes, l'hypertension et un faible taux de lymphocytes étaient des facteurs prédictifs d'hypozincémie. La lymphopénie et le sevrage difficile du MV étaient des prédicteurs d'un faible taux de zinc chez les femmes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of vitamin D and zinc deficiency in acute and long COVID syndrome
Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 80, December 2023, 127278 Kuang-Yu Chen

Objectives
Acute inflammatory or neuropsychiatric symptoms, such as headache, fatigue, anosmia, and hyposmia, sometimes persist for more than 30 days or longer than 12 weeks after infection with the Omicron variant of SARS‑CoV‑2 (hereafter referred to as COVID-19). The aim of this study was to determine whether detection of zinc concentration or vitamin D concentration could provide treatment benefits for patients with COVID-19, thus reducing the risk of them experiencing long COVID.

Methods
The interval between the date of COVID-19 diagnosis and the date of visit to pulmonary department for prolonged symptoms of COVID-19 was recorded for statistical analysis. Inductively coupled plasma mass spectrometry for detecting zinc and chemiluminescence immunoassay for detecting vitamin D were performed in laboratory tests.

Results
Fifty-five patients were included. Of the participants, 29.1 % and 27.3 % had vitamin D and zinc deficiency, respectively. On average, the patients underwent long COVID treatment for 31.7 ± 17.7 days. A positive statistical correlation was observed between vitamin D and zinc concentrations (Pearson’s correlation = 0.378). Compared with sufficient zinc levels, zinc deficiency was associated with a higher fibrinogen level (p < 0.05). Within 30 days, the observed vitamin D deficiency rate was only 21.4 %; after 30 days, the vitamin D deficiency rate rose to 37.0 % (McNemar’s chi-square test; p < 0.05).

Conclusion
Zinc deficiency correlates to acute and persistent inflammation and vitamin D deficiency is associated with delayed recovery in long COVID syndrome.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la carence en vitamine D et en zinc dans le syndrome COVID aigu et long
Journal des oligo-éléments en médecine et biologie Volume 80, décembre 2023, 127278 Kuang-Yu Chen

Objectifs
Les symptômes inflammatoires ou neuropsychiatriques aigus, tels que maux de tête, fatigue, anosmie et hyposmie, persistent parfois pendant plus de 30 jours ou plus de 12 semaines après l'infection par la variante Omicron du SRAS-CoV-2 (ci-après dénommée COVID-19). . Le but de cette étude était de déterminer si la détection de la concentration en zinc ou en vitamine D pouvait apporter des bénéfices thérapeutiques aux patients atteints de COVID-19, réduisant ainsi le risque qu’ils souffrent d’une longue COVID.

Méthodes
L'intervalle entre la date du diagnostic du COVID-19 et la date de la visite au service de pneumologie pour des symptômes prolongés du COVID-19 a été enregistré à des fins d'analyse statistique. Une spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif pour détecter le zinc et un test immunologique par chimiluminescence pour détecter la vitamine D ont été réalisés lors d'essais en laboratoire.

Résultats
Cinquante-cinq patients ont été inclus. Parmi les participants, 29,1 % et 27,3 % présentaient respectivement une carence en vitamine D et en zinc. En moyenne, les patients ont subi un long traitement COVID pendant 31,7 ± 17,7 jours. Une corrélation statistique positive a été observée entre les concentrations de vitamine D et de zinc (corrélation de Pearson = 0,378). Par rapport à des niveaux suffisants de zinc, une carence en zinc était associée à un niveau de fibrinogène plus élevé (p < 0,05). En 30 jours, le taux de carence en vitamine D observé n’était que de 21,4 % ; après 30 jours, le taux de carence en vitamine D s’élevait à 37,0 % (test du chi carré de McNemar ; p < 0,05).

Conclusion
La carence en zinc est corrélée à une inflammation aiguë et persistante et la carence en vitamine D est associée à un retard de guérison dans le syndrome de COVID long.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Possible Mechanisms of Cu and Zn in the Treatment and Prevention of HIV and COVID-19 Viral Infection
Biological Trace Element Research Volume 202, pages 1524–1538, (2024) Shatha A Albalawi

Due to their unique properties and their potential therapeutic and prophylactic applications, heavy metals have attracted the interest of many researchers, especially during the outbreak of COVID-19. Indeed, zinc (Zn) and copper (Cu) have been widely used during viral infections.

Zn has been reported to prevent excessive inflammatory response and cytokine storm, improve the response of the virus to Type I interferon (IFN-1), and enhance the production of IFN-a to counteract the antagonistic effect of SARS-CoV-2 virus protein on IFN. Additionally, Zn has been found to promote the proliferation and differentiation of T and B lymphocytes, thereby improving immune function, inhibiting RNA-dependent RNA polymerase (RdRp) in SARS- CoV-2 reducing the viral replication and stabilizing the cell membrane by preventing the proteolytic processing of viral polyprotein and proteases enzymes.

Interestingly, Zn deficiency has been correlated with enhanced SARS-CoV-2 viral entry through interaction between the ACE2 receptor and viral spike protein.

Along with zinc, Cu possesses strong virucidal capabilities and is known to be effective at neutralizing a variety of infectious viruses, including the poliovirus, influenza virus, HIV type 1, and other enveloped or nonenveloped, single- or double-stranded DNA and RNA viruses. Cu-related antiviral action has been linked to different pathways. First, it may result in permanent damage to the viral membrane, envelopes, and genetic material of viruses. Second, Cu produces reactive oxygen species to take advantage of the redox signaling mechanism to eradicate the virus.

The present review focused on Zn and Cu in the treatment and prevention of viral infection. Moreover, the application of metals such as Cu and gold in nanotechnology for the development of antiviral therapies and vaccines has been also discussed.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les mécanismes possibles du Cu et du Zn dans le traitement et la prévention de l'infection virale par le VIH et le COVID-19
Recherche sur les éléments traces biologiques Volume 202, pages 1524-1538, (2024) Shatha A Albalawi

En raison de leurs propriétés uniques et de leurs applications thérapeutiques et prophylactiques potentielles, les métaux lourds ont suscité l’intérêt de nombreux chercheurs, notamment lors de l’épidémie de COVID-19. En effet, le zinc (Zn) et le cuivre (Cu) ont été largement utilisés lors d'infections virales.

Il a été rapporté que le Zn prévient une réponse inflammatoire excessive et une tempête de cytokines, améliore la réponse du virus à l'interféron de type I (IFN-1) et améliore la production d'IFN-a pour contrecarrer l'effet antagoniste de la protéine du virus SARS-CoV-2. sur IFN. De plus, il a été démontré que le Zn favorise la prolifération et la différenciation des lymphocytes T et B, améliorant ainsi la fonction immunitaire, inhibant l'ARN polymérase ARN-dépendante (RdRp) du SRAS-CoV-2, réduisant la réplication virale et stabilisant la membrane cellulaire en empêchant la traitement protéolytique des enzymes polyprotéiques et protéases virales.

Il est intéressant de noter que la carence en Zn a été corrélée à une entrée accrue du virus SARS-CoV-2 grâce à l’interaction entre le récepteur ACE2 et la protéine de pointe virale.

Avec le zinc, le Cu possède de fortes capacités virucides et est connu pour être efficace pour neutraliser une variété de virus infectieux, notamment le virus de la polio, le virus de la grippe, le VIH de type 1 et d'autres virus à ADN et ARN enveloppés ou non, simple ou double brin. . L’action antivirale liée au Cu a été associée à différentes voies. Premièrement, cela peut entraîner des dommages permanents à la membrane virale, aux enveloppes et au matériel génétique des virus. Deuxièmement, le Cu produit des espèces réactives de l’oxygène pour tirer parti du mécanisme de signalisation redox afin d’éradiquer le virus.

La présente revue s'est concentrée sur le Zn et le Cu dans le traitement et la prévention des infections virales. En outre, l'application de métaux tels que le Cu et l'or dans la nanotechnologie pour le développement de thérapies antivirales et de vaccins a également été discutée.

[Nutrimuscle-Conseils]

Study protocol for a zinc intervention in the elderly for prevention of pneumonia, a randomized, placebo-controlled, double-blind clinical pilot trial
Edwin F. Ortega Front. Nutr., 21 February 2024

Clinical trial registration: Pneumonia is a major public health problem for older adults, being one of the leading causes of hospitalization and death, particularly for elderly nursing home residents. We previously conducted a clinical trial in which we demonstrated that 29% of nursing home residents had low serum zinc levels coinciding with a two-fold increase in pneumonia incidence and duration in comparison to individuals with adequate serum zinc levels. However, causality could not be inferred and necessitates a double-blind clinical trial. To determine the appropriate supplementation dose for such a trial we are conducting a randomized, placebo-controlled, double-blind clinical pilot trial aimed at delineating the optimal dosage (30 and 60 mg/day elemental Zn) and establishing safety.

The results from the pilot study will be leveraged to inform our larger randomized clinical trial designed to study the effect of zinc supplementation in nursing home elderly with low serum zinc levels on respiratory infections, antibiotic use, and duration of sick days with pneumonia. In tandem with dose optimization, we will evaluate the correlation between serum zinc and pan-T cell zinc levels, given that T cells and their zinc levels are important in the response and resolution of respiratory infections but whose correlation has only been extrapolated and not demonstrated.

Herein we present the study rationale and protocol, as well as discuss specific challenges we encountered in securing a manufacturer for the study agents and when recruiting from nursing home populations during the COVID-19 pandemic. In light of these experiences, we provide recommendations for future clinical trials under circumstances where supply chains are disrupted, and recruitment pools are constrained or unavailable.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Protocole d'étude pour une intervention à base de zinc chez les personnes âgées pour la prévention de la pneumonie, un essai pilote clinique randomisé, contrôlé par placebo et en double aveugle
Front Edwin F.Ortega. Nutr., 21 février 2024

Enregistrement des essais cliniques : La pneumonie est un problème de santé publique majeur pour les personnes âgées, étant l'une des principales causes d'hospitalisation et de décès, en particulier chez les résidents âgés des maisons de retraite. Nous avons précédemment mené un essai clinique dans lequel nous avons démontré que 29 % des résidents des maisons de retraite présentaient de faibles taux de zinc sérique coïncidant avec une multiplication par deux de l'incidence et de la durée de la pneumonie par rapport aux individus présentant des taux de zinc sérique adéquats. Cependant, la causalité ne peut être déduite et nécessite un essai clinique en double aveugle. Pour déterminer la dose de supplémentation appropriée pour un tel essai, nous menons un essai pilote clinique randomisé, contrôlé par placebo et en double aveugle visant à définir la dose optimale (30 et 60   mg/jour de Zn élémentaire) et à établir la sécurité.

Les résultats de l'étude pilote seront exploités pour éclairer notre essai clinique randomisé plus vaste conçu pour étudier l'effet de la supplémentation en zinc chez les personnes âgées en maison de retraite présentant de faibles taux sériques de zinc sur les infections respiratoires, l'utilisation d'antibiotiques et la durée des jours de maladie avec pneumonie. Parallèlement à l'optimisation de la dose, nous évaluerons la corrélation entre les niveaux de zinc sérique et de zinc des cellules pan-T, étant donné que les cellules T et leurs niveaux de zinc sont importants dans la réponse et la résolution des infections respiratoires mais dont la corrélation n'a été qu'extrapolée et non démontrée. .

Nous présentons ici la justification et le protocole de l'étude, ainsi que les défis spécifiques que nous avons rencontrés pour trouver un fabricant pour les agents de l'étude et lors du recrutement parmi les populations des maisons de retraite pendant la pandémie de COVID-19. À la lumière de ces expériences, nous formulons des recommandations pour de futurs essais cliniques dans des circonstances où les chaînes d'approvisionnement sont perturbées et où les bassins de recrutement sont limités ou indisponibles.