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Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 3 Mai 2024 17:01

Traduction de l'étude :wink:

Calcium, phosphate et vitamine D chez les enfants et adolescents atteints de maladies chroniques : une étude transversale
par Marlene Fabiola Escobedo-Monge Nutrients 2024, 16(9), 1349 ;

Les maladies chroniques peuvent affecter l’état nutritionnel des enfants et des adolescents. Le calcium (Ca), le phosphore (P) et la vitamine D (Vit-D) sont des nutriments essentiels à leur croissance et à leur développement. Un diagnostic et un traitement appropriés sont des éléments essentiels de la médecine personnalisée et de précision. Par conséquent, nous avons mené une étude transversale et comparative pour évaluer les niveaux de Ca, P et Vit-D dans leurs fonctions non squelettiques et leur association avec des biomarqueurs de santé et nutritionnels chez les enfants et adolescents atteints de diverses maladies chroniques. Nous avons effectué des méthodes anthropométriques, de composition corporelle, d'évaluation clinique, d'analyse biochimique et d'enquête diététique. Au total, 78 patients (1 à 19 ans, 43 femmes, 42 enfants) ont participé à cette étude.

Au total, 24, 30 et 24 participants étaient respectivement obèses, sous-alimentés et eutrophes.

Les résultats ont révélé que 74 % et 35 % des individus présentaient respectivement un apport déficient en Vit-D et en Ca. La plupart des cas étaient normocalcémiques. Les résultats ont également révélé que 47 % des sujets présentaient un déficit en vitamine D (VDD), 37 % étaient insuffisants et 37 % souffraient d'hypophosphatémie. Sur les 46 % et 31 % de patients présentant une VDD et des taux insuffisants, 19 % et 11 % étaient respectivement hypophosphatémiques. Les niveaux de calcium, de P et de Vit-D étaient associés à des paramètres anthropométriques, à l'indice de masse corporelle, à la composition corporelle, à l'activité physique, à l'alimentation, aux hormones de croissance et aux systèmes immunitaire, hépatique et rénal.

Ces résultats montrent le risque concomitant d’altération du métabolisme du Ca, du P et de la Vit-D chez les enfants et adolescents atteints de maladies chroniques.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 15 Mai 2024 12:17

Decreased vitamin D bio-availability with altered DNA methylation of its metabolism genes in association with the metabolic disorders among the school-aged children with degree I, II, and III obesity The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 129, July 2024, 109627 Xueyi Jiang

Obesity is strongly associated with disturbances of vitamin D (VD) metabolites in the animal models. However, the related epidemiological evidence is still controversial, especially the different degrees of obesity children. Hence, in this present representative case-control study, 106 obesity school-age children aged 7–12 years were included and divided into different subgroups as degree I (the age- and sex-specific BMI≥95th percentile, n=45), II (BMI ≥120% percentile, n=34) and III (BMI ≥140% percentile, n=27) obesity groups across the ranges of body mass index (BMI). While the age- and sex-matched subjects without obesity were as the control group. Notably, it was significantly different of body composition, anthropological and clinical characteristics among the above four subgroups with the dose-response relationships (P<.05).

Moreover, comparing with the control group, the serum VD concentrations were higher, VD metabolites like 25(OH)D, 25(OH)D3 and 1,25(OH)2D, and related hydroxylases as CYP27A1, CYP2R1 and CYP27B1 were lower in the degree I, II, and III obesity subgroups (P<.05), which were more disorder with the anthropological and clinical characteristics as the obesity was worsen in a BMI-independent manner (P<.05). However, there was a significant increase of CYP27B1 in the degree III obesity group than those in the degree I and II obesity subgroups. Furthermore, the methylation patterns on the genome-wide (Methylation/Hydroxymethylation) and VD metabolism genes (CYP27A1, CYP2R1 and CYP27B1) were negatively correlated with the worse obesity and their related expressions (P<.05).

In summary, these results indicated that obesity could affect the homeostasis of VD metabolism related genes such as CYP27A1, CYP2R1, CYP27B1 and etc through abnormal DNA methylation, resulting in the disorders of VD related metabolites to decrease VD bio-availability with the BMI-independent manner. In turn, the lower levels of VD metabolites would affect the liver function to exacerbate the progression of obesity, as the Degree II and III obesity subgroups.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 15 Mai 2024 21:14

Traduction de l'étude :wink:

Diminution de la biodisponibilité de la vitamine D avec altération de la méthylation de l'ADN de ses gènes métaboliques en association avec des troubles métaboliques chez les enfants d'âge scolaire atteints d'obésité de degré I, II et III The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 129, juillet 2024, 109627 Xueyi Jiang

L'obésité est fortement associée à des perturbations des métabolites de la vitamine D (VD) dans les modèles animaux. Cependant, les données épidémiologiques associées restent controversées, notamment en ce qui concerne les différents degrés d'obésité chez les enfants. Par conséquent, dans cette présente étude cas-témoins représentative, 106 enfants obèses d'âge scolaire âgés de 7 à 12 ans ont été inclus et divisés en différents sous-groupes selon le degré I (l'IMC spécifique à l'âge et au sexe ≥ 95e centile, n = 45), Groupes d’obésité II (IMC ≥ 120 % percentile, n = 34) et III (IMC ≥ 140 % percentile, n = 27) dans toutes les plages d’indice de masse corporelle (IMC). Tandis que les sujets de même âge et sexe sans obésité constituaient le groupe témoin. Notamment, la composition corporelle, les caractéristiques anthropologiques et cliniques étaient significativement différentes parmi les quatre sous-groupes ci-dessus en ce qui concerne les relations dose-réponse (P < 0,05).

De plus, par rapport au groupe témoin, les concentrations sériques de VD étaient plus élevées, les métabolites de la VD comme le 25(OH)D, le 25(OH)D3 et le 1,25(OH)2D, et les hydroxylases apparentées comme le CYP27A1, le CYP2R1 et le CYP27B1 étaient plus faibles dans le groupe témoin. les sous-groupes d'obésité de degré I, II et III (P < 0,05), qui présentaient davantage de troubles des caractéristiques anthropologiques et cliniques, car l'obésité s'aggravait de manière indépendante de l'IMC (P < 0,05). Cependant, il y a eu une augmentation significative du CYP27B1 dans le groupe d’obésité de degré III par rapport à ceux des sous-groupes d’obésité de degré I et II. De plus, les modèles de méthylation sur les gènes du métabolisme pangénomique (méthylation / hydroxyméthylation) et VD (CYP27A1, CYP2R1 et CYP27B1) étaient négativement corrélés à la pire obésité et à leurs expressions associées ( P <0,05).

En résumé, ces résultats indiquent que l'obésité pourrait affecter l'homéostasie des gènes liés au métabolisme du VD, tels que CYP27A1, CYP2R1, CYP27B1, etc., par le biais d'une méthylation anormale de l'ADN, entraînant des troubles des métabolites liés au VD et une diminution de la biodisponibilité du VD avec l'IMC indépendant. manière. À leur tour, les niveaux plus faibles de métabolites VD affecteraient la fonction hépatique et exacerberaient la progression de l’obésité, comme dans les sous-groupes d’obésité de degré II et III.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 19 Mai 2024 11:29

The effect of vitamin D supplementation on the brain mapping and behavioral performance of children with ADHD: a double-blinded randomized controlled trials
Hamid Mirhosseini Nutritional Neuroscience Volume 27, 2024 - Issue 6

Background
Attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) is one of the common neurodevelopmental diseases that are accompanied with EEG pattern changes and Low levels of 25-hydroxyvitamin D [25(OH)D]. Neurofeedback provides a feedback signal to alleviate brain wave abnormalities and offers an alternative therapy for ADHD. This study aimed to investigate the concomitant effects of Vitamin D3 supplementation and Neurofeedback on children with ADHD.

Method
This study was implemented on children with an established diagnosis of ADHD who received multisession Neurofeedback therapy. The intervention and control groups received 50000 IU vitamin D3 capsules and placebo respectively once a week for 2 months. The background rhythm was measured using quantitative EEG both before and at the end duration of the therapy.

Results
All of the vitamin D3 treated children showed a significant increase in the 25(OH)D (46 ± 18, 28 ± 10 (ng/ml), p = 0.001) and serum calcium level (9.5 ± 0.5, 9.8 ± 0.3 (mg/dl), p = 0.003) compared to the baseline. There were a statistically significant decrease in the treatment group about theta relative power, theta/beta, and theta/alpha power ratios within two eyes conditions (p = 0.004). All the changes were significant within eye open state in the treatment group (2.4 ± 1.2, 1.7 ± 0.5, p = 0.01). There is a significant relationship between Connors scores and some brain waves improvement (in relative theta (r = 0.998) and theta-to-beta power difference score (r = 0.56) (p < 0.001).

Conclusion
Concomitant use of vitamin D3 supplementation and neurofeedback, increases the serum level of this vitamin and reveal favorable electrophysiological results in children with ADHD.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 20 Mai 2024 11:04

Traduction de l'étude :wink:

L'effet de la supplémentation en vitamine D sur la cartographie cérébrale et les performances comportementales des enfants atteints de TDAH : essais contrôlés randomisés en double aveugle
Hamid Mirhosseini Neurosciences Nutritionnelles Volume 27, 2024 - Numéro 6

Arrière-plan
Le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) est l'une des maladies neurodéveloppementales courantes qui s'accompagnent de modifications des schémas EEG et de faibles niveaux de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D]. Le neurofeedback fournit un signal de rétroaction pour atténuer les anomalies des ondes cérébrales et propose une thérapie alternative pour le TDAH. Cette étude visait à étudier les effets concomitants de la supplémentation en vitamine D3 et du neurofeedback sur les enfants atteints de TDAH.

Méthode
Cette étude a été mise en œuvre sur des enfants ayant un diagnostic établi de TDAH et ayant reçu une thérapie de neurofeedback en plusieurs séances. Les groupes d'intervention et de contrôle ont reçu respectivement 50 000 UI de gélules de vitamine D3 et un placebo une fois par semaine pendant 2 mois. Le rythme de fond a été mesuré à l'aide d'un EEG quantitatif avant et à la fin de la thérapie.

Résultats
Tous les enfants traités par la vitamine D3 ont présenté une augmentation significative du taux de 25(OH)D (46 ± 18, 28 ± 10 (ng/ml), p = 0,001) et du taux de calcium sérique (9,5 ± 0,5, 9,8 ± 0,3 (mg /dl), p = 0,003) par rapport à la ligne de base. Il y a eu une diminution statistiquement significative dans le groupe de traitement concernant les rapports de puissance relative thêta, thêta/bêta et thêta/alpha dans des conditions à deux yeux (p = 0,004). Tous les changements étaient significatifs à l’état d’œil ouvert dans le groupe de traitement (2,4 ± 1,2, 1,7 ± 0,5, p = 0,01). Il existe une relation significative entre les scores de Connors et certaines améliorations des ondes cérébrales (en thêta relatif (r = 0,998) et en score de différence de puissance thêta à bêta (r = 0,56) (p < 0,001).

Conclusion
L'utilisation concomitante d'une supplémentation en vitamine D3 et de neurofeedback augmente le taux sérique de cette vitamine et révèle des résultats électrophysiologiques favorables chez les enfants atteints de TDAH.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 22 Mai 2024 11:10

The symptomatology of Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder and the genetic control of vitamin D levels
Cibele Edom Bandeira Nutritional Neuroscience 18 May 2024

Objectives
Vitamin D deficiency has been associated with psychiatric disorders and behavioral phenotypes such as Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD). Considering that vitamin D levels are polygenic, we aim to evaluate the overall effects of its genetic architecture on symptoms of inattention, hyperactivity, and impulsivity and on the serum levels of vitamin D in two independent samples of adults, as well as the specific effects of five relevant polymorphisms in vitamin D-related genes.

Methods
We evaluated 870 subjects from an ADHD sample (407 cases and 463 controls) and 319 subjects from an academic community (nutrigenetic sample). Vitamin D serum levels were obtained through Elisa test and genetic data by TaqMan™ allelic discrimination and Infinium PsychArray-24 BeadChip genotyping. Polygenic Scores (PGS) were calculated on PRSice2 based on the latest GWAS for Vitamin D and statistical analyses were conducted at Plink and SPSS software.

Results
Vitamin D PGSs were associated with inattention in the ADHD sample and with hyperactivity when inattention symptoms were included as covariates. In the nutrigenetic sample, CYP2R1 rs10741657 and DHCR7 rs12785878 were nominally associated with impulsivity and hyperactivity, respectively, and both with vitamin D levels. In the clinical sample, RXRG rs2134095 was associated with impulsivity.

Discussion
Our findings suggest a shared genetic architecture between vitamin D levels and ADHD symptoms, as evidenced by the associations observed with PGS and specific genes related to vitamin D levels. Interestingly, differential effects for vitamin D PGS were found in inattention and hyperactivity, which should be considered in further studies involving ADHD.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 22 Mai 2024 17:45

Traduction de l'étude :wink:

La symptomatologie du trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité et le contrôle génétique des taux de vitamine D
Cibele Edom Bandeira Neurosciences Nutritionnelles 18 mai 2024

Objectifs
La carence en vitamine D a été associée à des troubles psychiatriques et à des phénotypes comportementaux tels que le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH). Considérant que les niveaux de vitamine D sont polygéniques, nous visons à évaluer les effets globaux de son architecture génétique sur les symptômes d'inattention, d'hyperactivité et d'impulsivité et sur les taux sériques de vitamine D dans deux échantillons indépendants d'adultes, ainsi que les effets spécifiques de cinq polymorphismes pertinents dans les gènes liés à la vitamine D.

Méthodes
Nous avons évalué 870 sujets issus d'un échantillon de TDAH (407 cas et 463 témoins) et 319 sujets issus d'une communauté universitaire (échantillon nutrigénétique). Les taux sériques de vitamine D ont été obtenus grâce au test Elisa et aux données génétiques par discrimination allélique TaqMan ™ et génotypage Infinium PsychArray-24 BeadChip. Les scores polygéniques (PGS) ont été calculés sur PRSice2 sur la base du dernier GWAS pour la vitamine D et des analyses statistiques ont été effectuées sur les logiciels Plink et SPSS.

Résultats
Les PGS de vitamine D étaient associés à l'inattention dans l'échantillon de TDAH et à l'hyperactivité lorsque les symptômes d'inattention étaient inclus comme covariables. Dans l'échantillon nutrigénétique, le CYP2R1 rs10741657 et le DHCR7 rs12785878 étaient nominalement associés à l'impulsivité et à l'hyperactivité, respectivement, et tous deux aux taux de vitamine D. Dans l’échantillon clinique, RXRG rs2134095 était associé à l’impulsivité.

Discussion
Nos résultats suggèrent une architecture génétique commune entre les niveaux de vitamine D et les symptômes du TDAH, comme en témoignent les associations observées avec le PGS et des gènes spécifiques liés aux niveaux de vitamine D. Il est intéressant de noter que des effets différentiels de la vitamine D PGS ont été constatés sur l’inattention et l’hyperactivité, qui devraient être pris en compte dans d’autres études impliquant le TDAH.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 6 Juin 2024 10:08

Association between 25-hydroxyvitamin D concentrations and pubertal timing: 6–14-year-old children and adolescents in the NHANES 2015–2016
Ziqin Liu Front. Endocrinol., 22 May 2024

Background: The association between 25(OH)D and pubertal timing has not been well studied. The aim of this study was to assess the relationship between 25(OH)D levels and pubertal timing in children.

Methods: Participants aged 6–14 years who had available nutritional and serum sex hormone (total testosterone (TT) and estradiol (E2)) information (n =1318) were included. We conducted a cross-sectional analysis of the associations between 25(OH)D and sex steroid hormones among children in the National Health and Nutrition Examination Survey, 2015–2016. Puberty was indicated by high levels of steroid hormones (TT≥50 ng/dL in men, E2≥20 pg/ml in women) or menarche.

Results: Serum 25(OH)D and pubertal status showed the same trend in both males and females. In the male population, the OR values of serum 25(OH)D between 50 and <75 and ≥75 nmol/L were 0.52 (0.25, 1.08) and 0.64 (0.23, 1.75), respectively, compared with serum 25(OH)D<50 nmol/L. The OR of serum 25(OH)D ≥50 nmol/L compared with <50 nmol/L was 0.54 (0.26, 1.10), and the P value was statistically significant (P=0.048). In the female population, when the serum 25(OH)D concentration was <50 nmol/L, the ORs corresponding to a serum 25(OH)D concentration between 50 and <75 and ≥75 nmol/L were 0.53 (0.29, 0.98) and 0.50 (0.19, 1.30), respectively. The OR of serum 25(OH)D≥50 nmol/L compared with <50 nmol/L was 0.52 (0.19, 0.96), and the P value was statistically significant (P=0.037).

Conclusions: A lower 25(OH)D level was associated with earlier puberty in both girls and boys. There was a negative association between 25(OH)D concentrations and pubertal timing.
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Re: Combien/pourquoi de la vitamine D chez les enfants/ado?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 6 Juin 2024 10:22

Traduction de l'étude :wink:

Association entre les concentrations de 25-hydroxyvitamine D et le moment de la puberté : enfants et adolescents de 6 à 14 ans dans l'étude NHANES 2015-2016
Front Ziqin Liu. Endocrinol., 22 mai 2024

Contexte : L'association entre le 25(OH)D et le moment de la puberté n'a pas été bien étudiée. Le but de cette étude était d'évaluer la relation entre les niveaux de 25(OH)D et le moment de la puberté chez les enfants.

Méthodes : Les participants âgés de 6 à 14 ans qui disposaient d’informations nutritionnelles et sériques sur les hormones sexuelles (testostérone totale (TT) et estradiol (E2)) (n = 1 318) ont été inclus. Nous avons effectué une analyse transversale des associations entre le 25(OH)D et les hormones stéroïdes sexuelles chez les enfants dans le cadre de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition, 2015-2016. La puberté était indiquée par des taux élevés d'hormones stéroïdes (TT≥50 ng/dL chez les hommes, E2≥20 pg/ml chez les femmes) ou par des règles élevées.

Résultats : Le sérum 25(OH)D et le statut pubertaire ont montré la même tendance chez les hommes et les femmes. Dans la population masculine, les valeurs OR du sérum 25(OH)D comprises entre 50 et <75 et ≥75 nmol/L étaient respectivement de 0,52 (0,25, 1,08) et 0,64 (0,23, 1,75), par rapport au sérum 25(OH) D<50 nmol/L. Le RC du sérum 25(OH)D ≥50 nmol/L par rapport à <50 nmol/L était de 0,54 (0,26, 1,10) et la valeur P était statistiquement significative (P=0,048). Dans la population féminine, lorsque la concentration sérique de 25(OH)D était <50 nmol/L, les OR correspondant à une concentration sérique de 25(OH)D comprise entre 50 et <75 et ≥75 nmol/L étaient de 0,53 (0,29, 0,98 ) et 0,50 (0,19, 1,30), respectivement. Le RC du sérum 25(OH)D≥50 nmol/L par rapport à <50 nmol/L était de 0,52 (0,19, 0,96) et la valeur P était statistiquement significative (P=0,037).

Conclusions : Un niveau inférieur de 25(OH)D était associé à une puberté plus précoce chez les filles et les garçons. Il existe une association négative entre les concentrations de 25(OH)D et le moment de la puberté.
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