Thé vert et santé?

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Traduction de l'étude

Cibler la plasticité microbiote-immuno-synaptique pour explorer l'effet des polyphénols du thé sur l'amélioration de la mémoire chez le modèle de rat âgé diabétique de type 2
Chenhui Lv Neurosciences nutritionnelles 15 avril 2024

Objectifs
L’étude visait à explorer si le TP pourrait améliorer la mémoire chez le modèle de rat diabétique de type 2 âgé en régulant l’axe de plasticité microbiote-immunitaire-synaptique.

Méthodes
L'expérience était divisée en deux parties. Premièrement, pour étudier les effets du TP sur la physiopathologie des rats modèles âgés de DT2, les rats ont été répartis au hasard dans le groupe témoin normal, le groupe âgé, le groupe modèle DT2 âgé, les groupes TP 75, 150, 300 mg/kg, le groupe Piracetam 150 mg/kg et le groupe Rosiglitazone 3 mg/kg. Ensuite, pour vérifier davantage si le TP a amélioré la mémoire chez le modèle de rat âgé DT2 en régulant la flore intestinale, la transplantation de microbiote fécal (FMT) des rats du groupe 300 mg/kg TP vers les rats du groupe modèle DT2 âgé a été réalisée. Les effets sur le microbiote intestinal, l'intégrité du côlon (protéines épithéliales de jonction serrée) et l'endotoxémie (LPS sérique) ont été examinés, ainsi que la structure synaptique, les protéines structurelles liées à la plasticité synaptique et la signalisation de l'inflammation de l'hippocampe dans notre étude.

Résultats
Nos résultats ont démontré que le TP atténuait les troubles de la mémoire chez le modèle de rat âgé DT2. Les résultats spécifiques étaient les suivants : TP 300 mg/kg a corrigé la dysbactériose intestinale, atténué la réduction de la perméabilité intestinale et l'inflammation périphérique/centrale, inhibé la voie de signalisation TLR4/NF-κB. Pendant ce temps, TP a amélioré la plasticité synaptique dans l’hippocampe des rats modèles âgés de DT2, dont les expressions de SYN, PSD 95, NMDAR1 et GluR1 dans l’hippocampe étaient significativement régulées positivement. Étonnamment, les rats du groupe FMT ont présenté les mêmes changements.

Discussion
TP améliore la mémoire dans le modèle de rat âgé T2DM. Le mécanisme peut être lié à l’altération de la flore intestinale, qui peut inhiber la signalisation hippocampique TLR4/NF-κB pour atténuer la neuroinflammation, puis améliorer la plasticité synaptique. L’étude propose que les interventions TP visant à manipuler le microbiote intestinal pourraient constituer une approche efficace pour prévenir et traiter cette maladie.

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Epigallocatechin gallate attenuated high glucose-induced pancreatic beta cell dysfunction by modulating DRP1-mediated mitochondrial apoptosis pathways
Xu Jia, Scientific Reports volume 14, Article number: 16809 (2024)

Long-term exposure to hyperglycemic conditions leads to β-cell dysfunction, particularly mitochondrial dysfunction, and inflammatory and oxidative stress responses, which are considered the primary causes of β-cell death and the hallmarks of diabetes. Plant-active ingredients may play a key role in glycemic control. Epigallocatechin gallate (EGCG) is a characteristic catechin derived from tea that possesses anti-diabetic properties. Nonetheless, its underlying mechanisms remain elusive. Herein, the protective role of EGCG on high glucose (33 mM)-induced pancreatic beta cell dysfunction and its possible molecular mechanisms were investigated. Briefly, MIN6 cells were treated with glucose and EGCG (10 µM, 20 µM, and 40 µM) for 48 h.

Our results revealed that EGCG dose-dependently restored mitochondrial membrane potential and concomitantly alleviated cell apoptosis. Mechanistically, the expression level of apoptotic protein BAX and Dynamic related protein 1 (DRP1) was significantly downregulated following EGCG treatment, whereas that of the anti-apoptotic protein BCL-2 was significantly upregulated.

Taken together, EGCG alleviated high glucose-induced pancreatic beta cell dysfunction by targeting the DRP1-related mitochondrial apoptosis pathway and thus can serve as a nutritional intervention for the preservation of beta cell dysfunction in patients with type 2 diabetes mellitus.

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Le gallate d'épigallocatéchine a atténué le dysfonctionnement des cellules bêta pancréatiques induit par le glucose en modulant les voies de l'apoptose mitochondriale médiées par DRP1
Xu Jia, Rapports scientifiques volume 14, Numéro d'article : 16809 (2024)

L'exposition à long terme à des conditions hyperglycémiques entraîne un dysfonctionnement des cellules β, en particulier un dysfonctionnement mitochondrial, ainsi que des réponses au stress inflammatoire et oxydatif, qui sont considérées comme les principales causes de la mort des cellules β et les caractéristiques du diabète. Les ingrédients actifs végétaux peuvent jouer un rôle clé dans le contrôle glycémique. Le gallate d'épigallocatéchine (EGCG) est une catéchine caractéristique dérivée du thé qui possède des propriétés antidiabétiques. Néanmoins, ses mécanismes sous-jacents restent insaisissables. Ici, le rôle protecteur de l’EGCG sur le dysfonctionnement des cellules bêta pancréatiques induit par un taux élevé de glucose (33 mM) et ses mécanismes moléculaires possibles ont été étudiés. En bref, les cellules MIN6 ont été traitées avec du glucose et de l'EGCG (10 µM, 20 µM et 40 µM) pendant 48 h.

Nos résultats ont révélé que l'EGCG rétablissait de manière dose-dépendante le potentiel de la membrane mitochondriale et atténuait de manière concomitante l'apoptose cellulaire. Mécaniquement, le niveau d'expression de la protéine apoptotique BAX et de la protéine 1 associée à la dynamique (DRP1) a été significativement régulé négativement après le traitement par EGCG, tandis que celui de la protéine anti-apoptotique BCL-2 a été significativement régulé positivement.

Pris ensemble, l'EGCG a atténué le dysfonctionnement des cellules bêta pancréatiques induit par le glucose en ciblant la voie de l'apoptose mitochondriale liée à DRP1 et peut ainsi servir d'intervention nutritionnelle pour la préservation du dysfonctionnement des cellules bêta chez les patients atteints de diabète sucré de type 2.

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Tea, coffee, and caffeine intake and risk of dementia and Alzheimer's disease: a systematic review and meta-analysis of cohort studies
Fengjuan Li Food & Function Issue 16, 2024

Background: Limited and conflicting evidence exists for the associations between tea, coffee, and caffeine intake and risk of dementia and Alzheimer's disease (AD). This meta-analysis aimed to elucidate these associations and quantify potential dose–response relationships.

Methods: PubMed, EMBASE, and Web of Science were searched up to 11 June 2024 for cohort studies. Random effects models were used to calculate pooled relative risks (RRs) and 95% confidence intervals (CIs), with the dose–response relationship assessed using restricted cubic splines. The Grading of Recommendations Assessment Development and Evaluation (GRADE) tool was used to assess the risk of bias.

Results: Our analysis encompassed 38 cohorts, totalling 751 824 participants and 13 017 dementia and 17 341 AD cases. For dementia, compared with the lowest category, the pooled RRs (95% CI) in the highest category of tea, coffee, and caffeine were 0.84 (0.74–0.96, n = 6), 0.95 (0.87–1.02, n = 9), and 0.94 (0.70–1.25, n = 5), with all rated as low certainty in GRADE. For AD, the pooled RRs (95% CI) in the highest category of tea, coffee, and caffeine compared to the lowest category were 0.93 (0.87–1.00, n = 6), 1.01 (0.90–1.12, n = 10), and 1.34 (1.04–1.74, n = 2), with certainty ratings of low, low, and very low, respectively. Dose–response analysis indicated a non-linear relationship between coffee intake (Poverall = 0.04 and Pnonlinear = 0.01) and dementia risk, showing the protective association of risk of dementia with 1 to 3 cups per day of coffee intake. There is a linear association between tea intake and risk of dementia, with a significantly decreased risk of dementia for each 1 cup per day increase in tea consumption (0.96, 95% CI 0.94–0.99, Poverall = 0.01 and Pnonlinear = 0.68).

Conclusion: Increased tea consumption was associated with a decreased risk of dementia and AD, and a non-linear relationship was found between coffee and dementia, supporting public health recommendations for dementia prevention.

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The association between wet overactive bladder and consumption of tea, coffee, and caffeine: Results from 2005–2018 National Health and Nutrition Examination
Fucai Tang Clinical Nutrition Volume 43, Issue 6 , June 2024, Pages 1261-1269

Background & aims
Previous studies have reported an inconsistent relationship between overactive bladder (OAB) and the consumption of tea, coffee, and caffeine. Our study aims to determine these associations in a large and nationally representative adult sample.

Methods
This cross-sectional study included 15,379 participants from the 2005–2018 US National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) database. The outcome was the risk of wet OAB that was diagnosed when the OAB symptom score was ≥3 with urgent urinary incontinence and excluded other diseases affecting diagnosis. The exposures were the consumption of tea, coffee, and caffeine. Weighted logistic regression models were established to explore these associations by calculating odds ratios (OR) and 95% confidence intervals (CI), as did restricted cubic splines (RCS) used to analyze the nonlinear associations.

Result
Of all the participants (n = 15,379), 2207 had wet OAB. Mean [SE] consumption of tea, total coffee, caffeinated coffee, decaffeinated coffee, and caffeine was 233.6 [15.7] g/day, 364.3 [15.5] g/day, 301.6 [14.9] g/day, 62.7 [7.9] g/day, 175.5 [6.6] mg/day in participants with wet OAB, respectively. In the fully adjusted model, compared to those without tea consumption, the high consumption of tea (>481 g/day) was associated with an increased risk of wet OAB (OR: 1.29; 95%CI: 1.01–1.64). Low decaffeinated coffee (0.001–177.6 g/day) had a negative association with the risk (OR: 0.66; 95%CI: 0.49–0.90). In the RCS analysis, tea consumption showed a positive linear association with the risk of wet OAB, and decaffeinated coffee showed a nonlinear relationship with the risk and had a turning point of 78 g/day in the U-shaped curve between 0 and 285 g/day. Besides, total coffee, caffeinated coffee, and caffeine consumption had no significant association with the risk. Interestingly, in the high tea consumption, participants with high total coffee consumption [>527.35 g/day, OR and 95%CI: 2.14(1.16–3.94)] and low caffeine consumption [0.1–74.0 mg/day, OR and 95%CI: 1.50(1.03–2.17)] were positively associated with the risk of wet OAB.

Conclusion
High tea consumption was associated with the increased risk of wet OAB, especially intake together with high total coffee and low caffeine consumption, but no significant association with the single consumption of total coffee and caffeine. Low decaffeinated coffee was associated with a decreased risk of wet OAB. It is necessary to control tea intake when managing the liquid intake of wet OAB patients.

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Association entre vessie hyperactive humide et consommation de thé, de café et de caféine : résultats de l’examen national de santé et de nutrition 2005-2018
Fucai Tang Clinical Nutrition Volume 43, numéro 6, juin 2024, pages 1261-1269

Contexte et objectifs
Des études antérieures ont rapporté une relation incohérente entre la vessie hyperactive (VHA) et la consommation de thé, de café et de caféine. Notre étude vise à déterminer ces associations dans un échantillon d’adultes large et représentatif à l’échelle nationale.

Méthodes
Cette étude transversale a porté sur 15 379 participants de la base de données de l’enquête nationale américaine sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2005-2018. Le résultat était le risque de VHA humide diagnostiqué lorsque le score des symptômes de la VHA était ≥ 3 avec incontinence urinaire urgente et excluait les autres maladies affectant le diagnostic. Les expositions étaient la consommation de thé, de café et de caféine. Des modèles de régression logistique pondérée ont été établis pour explorer ces associations en calculant les rapports de cotes (RC) et les intervalles de confiance (IC) à 95 %, tout comme les splines cubiques restreintes (RCS) utilisées pour analyser les associations non linéaires.

Résultat
De tous les participants (n = 15 379), 2 207 souffraient d'HV humide. La consommation moyenne [ET] de thé, de café total, de café caféiné, de café décaféiné et de caféine était de 233,6 [15,7] g/jour, 364,3 [15,5] g/jour, 301,6 [14,9] g/jour, 62,7 [7,9] g/jour, 175,5 [6,6] mg/jour chez les participants souffrant d'HV humide, respectivement. Français Dans le modèle entièrement ajusté, par rapport aux personnes sans consommation de thé, la consommation élevée de thé (> 481 g/jour) était associée à un risque accru d'HVS humide (OR : 1,29 ; IC à 95 % : 1,01-1,64). Le café faiblement décaféiné (0,001-177,6 g/jour) avait une association négative avec le risque (OR : 0,66 ; IC à 95 % : 0,49-0,90). Dans l'analyse RCS, la consommation de thé a montré une association linéaire positive avec le risque d'HVS humide, et le café décaféiné a montré une relation non linéaire avec le risque et avait un point de retournement de 78 g/jour dans la courbe en U entre 0 et 285 g/jour. En outre, la consommation totale de café, de café caféiné et de caféine n'avait pas d'association significative avec le risque. Il est intéressant de noter que dans la consommation élevée de thé, les participants ayant une consommation totale élevée de café [> 527,35 g/jour, OR et IC à 95 % : 2,14 (1,16-3,94)] et une faible consommation de caféine [0,1-74,0 mg/jour, OR et IC à 95 % : 1,50 (1,03-2,17)] étaient positivement associés au risque d'HVS humide.

Conclusion
Une consommation élevée de thé était associée à un risque accru d'HVS humide, en particulier la consommation associée à une consommation totale élevée de café et à une faible consommation de caféine, mais aucune association significative n'était observée avec la consommation unique de café total et de caféine. Une faible consommation de café décaféiné était associée à un risque réduit d'HVS humide. Il est nécessaire de contrôler la consommation de thé lors de la gestion de l'apport en liquide des patients atteints d'HVS humide.

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Exploring causal associations of antioxidants from supplements and diet with attention deficit/hyperactivity disorder in European populations: a Mendelian randomization analysis Jing Chen Front. Nutr., 24 September 2024

Background: Antioxidants from both supplements and diet have been suggested to potentially reduce oxidative stress in individuals with ADHD. However, there is a lack of studies utilizing the Mendelian randomization (MR) method to explore the relationship between dietary and supplemental antioxidants with ADHD.

Methods: This study employed two-sample mendelian randomization. Various specific antioxidant dietary supplements (such as coffee, green tea, herbal tea, standard tea, and red wine intake per week), along with diet-derived circulating antioxidants including Vitamin C (ascorbate), Vitamin E (α-tocopherol), Vitamin E (γ-tocopherol), carotene, Vitamin A (retinol), zinc, and selenium (N = 2,603–428,860), were linked to independent single nucleotide polymorphisms (SNPs). Data on ADHD was gathered from six sources, comprising 246,888 participants. The primary analytical method utilized was inverse variance weighting (IVW), with sensitivity analysis conducted to assess the robustness of the main findings.

Results: In different diagnostic periods for ADHD, we found that only green tea intake among the antioxidants was significantly associated with a reduced risk of ADHD in males (OR: 0.977, CI: 0.963–0.990, p < 0.001, FDR = 0.065), with no evidence of pleiotropy or heterogeneity observed in the results. Additionally, a nominal causal association was found between green tea intake and childhood ADHD (OR: 0.989, 95% CI: 0.979–0.998, p = 0.023, FDR = 0.843). No causal relationships were detected between the intake of other antioxidant-rich diets and ADHD.

Conclusion: Our study found a significant inverse association between green tea intake and male ADHD, suggesting that higher green tea consumption may reduce ADHD risk in males. Further research is needed to explore optimal doses and underlying mechanisms.

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Traduction de l'étude

Exploration des associations causales entre les antioxydants provenant des compléments alimentaires et de l'alimentation et le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité dans les populations européennes : une analyse de randomisation mendélienne Jing Chen Front. Nutr., 24 septembre 2024

Contexte : Il a été suggéré que les antioxydants provenant à la fois des compléments alimentaires et de l'alimentation pourraient potentiellement réduire le stress oxydatif chez les personnes atteintes de TDAH. Cependant, il existe un manque d'études utilisant la méthode de randomisation mendélienne (RM) pour explorer la relation entre les antioxydants alimentaires et les compléments alimentaires et le TDAH.

Méthodes : Cette étude a utilisé une randomisation mendélienne à deux échantillons. Divers compléments alimentaires antioxydants spécifiques (tels que le café, le thé vert, la tisane, le thé standard et la consommation hebdomadaire de vin rouge), ainsi que des antioxydants circulants dérivés de l'alimentation, notamment la vitamine C (ascorbate), la vitamine E (α-tocophérol), la vitamine E (γ-tocophérol), le carotène, la vitamine A (rétinol), le zinc et le sélénium (N = 2 603–428 860), ont été associés à des polymorphismes nucléotidiques simples (SNP) indépendants. Les données sur le TDAH ont été recueillies auprès de six sources, comprenant 246 888 participants. La principale méthode d'analyse utilisée était la pondération de la variance inverse (IVW), avec une analyse de sensibilité réalisée pour évaluer la robustesse des principaux résultats.

Résultats : Dans différentes périodes de diagnostic du TDAH, nous avons constaté que seul l’apport en thé vert parmi les antioxydants était significativement associé à un risque réduit de TDAH chez les hommes (OR : 0,977, IC : 0,963–0,990, p < 0,001, FDR = 0,065), sans preuve de pléiotropie ou d’hétérogénéité observée dans les résultats. De plus, une association causale nominale a été trouvée entre l’apport en thé vert et le TDAH infantile (OR : 0,989, IC à 95 % : 0,979–0,998, p = 0,023, FDR = 0,843). Aucune relation causale n’a été détectée entre l’apport d’autres régimes riches en antioxydants et le TDAH.

Conclusion : Notre étude a révélé une association inverse significative entre l’apport en thé vert et le TDAH masculin, suggérant qu’une consommation plus élevée de thé vert pourrait réduire le risque de TDAH chez les hommes. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer les doses optimales et les mécanismes sous-jacents.

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The Effect of Green Tea Extract on Pulmonary Inflammation in Nanoparticles-Exposed Mice
Pureun-Haneul Lee Molecular Nutrition & Food Research 10 September 2024

Scope
Titanium dioxide nanoparticles (TiO2 NPs) are air pollutants that exacerbate chronic respiratory diseases such as asthma and Chronic Obstructive Pulmonary Disease (COPD) However, little is known about the mechanism underlying the antipollutant effects of green tea extract (GTE). This study evaluates the efficacy and mechanism of GTE on lung inflammation and fibrosis in mice exposed to TiO2 NPs.

Methods and results
The TiO2 NPs model is induced by having mice inhale TiO2 NPs, while controls receive an equivalent volume of saline. Treatment with oral GTE is initiated after TiO2 NPs inhalation and is given once daily for 4 weeks. Airway resistance and pulmonary inflammation are increased in mice exposed to TiO2 NPs. GTE treatment reduces the airway inflammation and airway resistance, and attenuates the pathological changes including lung fibrosis compared to the mice exposed to TiO2 NPs. With GTE, there are no significant increases in cytokines and immunoglobulin E (IgE) in mice exposed to TiO2 NPs. GTE inhibits matrix metalloproteinases (MMPs) and apoptotic factors induced by TiO2 NPs exposure, and these protective effects of GTE are closely related to the mitogen-activated protein kinase (MAPK) signaling pathway.

Conclusion
GTE modulates pulmonary inflammation in mice exposed to air pollutants, suggesting that GTE may be beneficial in respiratory diseases exacerbated by such pollutants.

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Effet de l'extrait de thé vert sur l'inflammation pulmonaire chez des souris exposées aux nanoparticules
Pureun-Haneul Lee Recherche en nutrition moléculaire et en alimentation 10 septembre 2024

Portée
Les nanoparticules de dioxyde de titane (NP de TiO2) sont des polluants atmosphériques qui aggravent les maladies respiratoires chroniques telles que l'asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cependant, on sait peu de choses sur le mécanisme sous-jacent aux effets antipolluants de l'extrait de thé vert (GTE). Cette étude évalue l'efficacité et le mécanisme du GTE sur l'inflammation pulmonaire et la fibrose chez des souris exposées aux NP de TiO2.

Méthodes et résultats
Le modèle des NP de TiO2 est induit en faisant inhaler des NP de TiO2 par des souris, tandis que les témoins reçoivent un volume équivalent de solution saline. Le traitement par GTE par voie orale est initié après l'inhalation des NP de TiO2 et est administré une fois par jour pendant 4 semaines. La résistance des voies respiratoires et l'inflammation pulmonaire sont augmentées chez les souris exposées aux NP de TiO2. Le traitement GTE réduit l'inflammation et la résistance des voies respiratoires et atténue les changements pathologiques, notamment la fibrose pulmonaire, par rapport aux souris exposées aux nanoparticules de TiO2. Avec le GTE, il n'y a pas d'augmentation significative des cytokines et des immunoglobulines E (IgE) chez les souris exposées aux nanoparticules de TiO2. Le GTE inhibe les métalloprotéinases matricielles (MMP) et les facteurs apoptotiques induits par l'exposition aux nanoparticules de TiO2, et ces effets protecteurs du GTE sont étroitement liés à la voie de signalisation de la protéine kinase activée par les mitogènes (MAPK).

Conclusion
Le GTE module l'inflammation pulmonaire chez les souris exposées aux polluants atmosphériques, ce qui suggère que le GTE pourrait être bénéfique dans les maladies respiratoires exacerbées par ces polluants

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Association between tea consumption and stroke in the American adult females: analyses of NHANES 2011–2018 data
Yongyue Miao Front. Nutr., 22 October 2024

Background: Epidemiological surveys show that there is a significant gender difference in the incidence of stroke, with females having a noticeably higher rate than males. Accordingly, it is crucial to seek preventive measures for stroke specifically targeted at females. Although previous studies have shown that tea has been proven to be negatively correlated with stroke, the relationship between tea and stroke in American adult females is still unclear. Therefore, we aimed to investigate the relationship between tea consumption and the occurrence of stroke in American adult females.

Methods: The data analyzed is derived from the NHANES database between 2011 and 2018. The quantity of tea consumed was gathered from a 24-h dietary review. Stroke was identified by using questionnaire. The association between tea consumption and stroke was investigated using a weighted regression model. Then we used interaction testing and subgroup analysis to conduct a thorough analysis. Simultaneously, the association between the sugar content in tea and stroke was examined.

Results: This study included 5731 adult females aged between 20 and 60 years. Compared to those who did not consume tea, the likelihood of stroke decreased by 9% for each additional 100 g of tea ingested by participants (OR = 0.91, 95%CI: 0.83–1.00). In the unadjusted model, those who drank 307.5–480 g of tea per day had a substantially decreased risk of stroke than those who did not drink tea (OR = 0.23, 95%CI: 0.08–0.64). After adjustment, this relationship also persisted (Model II: OR = 0.23, 95% CI: 0.08–0.64; Model III: OR = 0.23, 95% CI: 0.08–0.66). In both Model II and Model III, there was a statistically significant relationship between consuming 480–744 g of tea per day and the risk of stroke (Model II: OR = 0.39, 95%CI: 0.16–0.94; Model III: OR = 0.42, 95% CI: 0.18–0.98). Subgroup analysis revealed an interaction only with level of education (P = 0.031). Ultimately, we also demonstrated that people who drink sugar free tea have a lower risk of stroke, and even after adjusting for mixed factors.

Conclusion: This study suggested that proper tea consumption was associated with a lower risk of stroke in adult females, which recommended drinking sugar free tea.

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Traduction de l'étude

Association entre la consommation de thé et l'AVC chez les femmes adultes américaines : analyses des données NHANES 2011-2018

Yongyue Miao Front. Nutr., 22 octobre 2024

Contexte : Les enquêtes épidémiologiques montrent qu'il existe une différence significative entre les sexes dans l'incidence des AVC, les femmes ayant un taux sensiblement plus élevé que les hommes. En conséquence, il est crucial de rechercher des mesures préventives contre les AVC ciblant spécifiquement les femmes. Bien que des études antérieures aient montré que le thé était corrélé négativement avec les AVC, la relation entre le thé et les AVC chez les femmes adultes américaines n'est toujours pas claire. Par conséquent, nous avons cherché à étudier la relation entre la consommation de thé et la survenue d'AVC chez les femmes adultes américaines.

Méthodes : Les données analysées proviennent de la base de données NHANES entre 2011 et 2018. La quantité de thé consommée a été recueillie à partir d'un examen alimentaire de 24 heures. L'AVC a été identifié à l'aide d'un questionnaire. L'association entre la consommation de thé et l'AVC a été étudiée à l'aide d'un modèle de régression pondéré. Nous avons ensuite utilisé des tests d'interaction et une analyse de sous-groupes pour mener une analyse approfondie. Simultanément, l'association entre la teneur en sucre du thé et l'AVC a été examinée.

Résultats : Cette étude a porté sur 5731 femmes adultes âgées de 20 à 60 ans. Par rapport à celles qui n'ont pas consommé de thé, la probabilité d'AVC a diminué de 9 % pour chaque 100 g de thé supplémentaire ingéré par les participantes (OR = 0,91, IC à 95 % : 0,83-1,00). Dans le modèle non ajusté, celles qui buvaient 307,5 ​​à 480 g de thé par jour présentaient un risque d'AVC considérablement réduit par rapport à celles qui ne buvaient pas de thé (OR = 0,23, IC à 95 % : 0,08-0,64). Après ajustement, cette relation a également persisté (modèle II : OR = 0,23, IC à 95 % : 0,08-0,64 ; modèle III : OR = 0,23, IC à 95 % : 0,08-0,66). Dans les deux modèles, il existait une relation statistiquement significative entre la consommation de 480 à 744 g de thé par jour et le risque d'accident vasculaire cérébral (modèle II : OR = 0,39, IC à 95 % : 0,16-0,94 ; modèle III : OR = 0,42, IC à 95 % : 0,18-0,98). L'analyse de sous-groupe a révélé une interaction uniquement avec le niveau d'éducation (P = 0,031). En fin de compte, nous avons également démontré que les personnes qui boivent du thé sans sucre ont un risque plus faible d'accident vasculaire cérébral, et ce même après ajustement pour des facteurs mixtes.

Conclusion : Cette étude a suggéré qu'une consommation appropriée de thé était associée à un risque plus faible d'accident vasculaire cérébral chez les femmes adultes, ce qui recommandait de boire du thé sans sucre.

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Association of tea consumption with life expectancy in US adults
Wei Tian Nutrition Journal volume 23, Article number: 148 (2024)

Objective
The association of tea consumption with life expectancy in US adults remains unclear. This study aimed to evaluate the correlation between tea consumption and life expectancy among US adults.

Methods
Tea consumption records and available mortality data from National Health and Nutrition Examination Survey 2001 to 2018 for adults ≥ 20 years of age were used (n = 43,276). Participants were grouped based on their daily tea consumption as follows: non-drinkers, < 1 cup/day, 1 to < 3 cups/day, 3 to < 5 cups/day, and ≥ 5 cups/day. Life table method was used to evaluate the association between daily tea consumption and life expectancy.

Results
During a median follow-up of 8.7 years, we documented 6275 deaths out of the 43,276 participants. The estimated life expectancy at age 50 years was 30.69 years (95% confidence interval, 30.53 to 30.89), 30.77 years (29.45 to 32.19), 31.07 years (30.35 to 31.69), 32.93 years (31.24 to 34.5), and 29.68 years (27.38 to 31.97) in tea-consuming participants with non-drinker, < 1 cup/day, 1 to < 3 cups/day, 3 to < 5 cups/day, and ≥ 5 cups/day, respectively. Equivalently, participants with 3 to < 5 cups/day consumption had a life gain of average 2.24 years (0.49 to 3.85) compared with those without tea consumption. Similar years of life gained were observed in females and White individuals, but not in males, Black and Hispanic populations. Notably, obvious health benefits weren’t observed in other groups of tea consumption. The addition of sugar to tea is a potential health risk factor.

Conclusions
Consuming 3 to < 5 cups/day of tea may be a healthy recommendation for tea intake, and the addition of sugar to tea should be approached with caution.

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Traduction de l'étude

Association entre la consommation de thé et l'espérance de vie chez les adultes américains
Wei Tian Nutrition Journal volume 23, Numéro d'article : 148 (2024)

Objectif
L'association entre la consommation de thé et l'espérance de vie chez les adultes américains reste floue. Cette étude visait à évaluer la corrélation entre la consommation de thé et l'espérance de vie chez les adultes américains.

Méthodes
Les registres de consommation de thé et les données de mortalité disponibles provenant de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition de 2001 à 2018 pour les adultes ≥ 20 ans ont été utilisés (n = 43 276). Les participants ont été regroupés en fonction de leur consommation quotidienne de thé comme suit : non-buveurs, < 1 tasse/jour, 1 à < 3 tasses/jour, 3 à < 5 tasses/jour et ≥ 5 tasses/jour. La méthode de la table de survie a été utilisée pour évaluer l'association entre la consommation quotidienne de thé et l'espérance de vie.

Résultats
Pendant un suivi médian de 8,7 ans, nous avons recensé 6275 décès sur les 43 276 participants. L'espérance de vie estimée à 50 ans était de 30,69 ans (intervalle de confiance à 95 %, 30,53 à 30,89), 30,77 ans (29,45 à 32,19), 31,07 ans (30,35 à 31,69), 32,93 ans (31,24 à 34,5) et 29,68 ans (27,38 à 31,97) chez les participants consommateurs de thé, les non-buveurs, < 1 tasse/jour, 1 à < 3 tasses/jour, 3 à < 5 tasses/jour et ≥ 5 tasses/jour, respectivement. De manière équivalente, les participants ayant consommé entre 3 et < 5 tasses/jour ont bénéficié d’un gain de vie moyen de 2,24 ans (0,49 à 3,85) par rapport à ceux qui n’en consommaient pas. Des années de vie similaires ont été gagnées chez les femmes et les personnes blanches, mais pas chez les hommes, les populations noires et hispaniques. Notamment, aucun bénéfice évident pour la santé n’a été observé dans d’autres groupes de consommation de thé. L’ajout de sucre au thé est un facteur de risque potentiel pour la santé.

Conclusions
La consommation de 3 à < 5 tasses/jour de thé peut être une recommandation saine pour la consommation de thé, et l’ajout de sucre au thé doit être abordé avec prudence.