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Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les virus

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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 27 Sep 2021 16:41

Traduction de l'étude :wink:

Association des aminothiols plasmatiques de faible poids moléculaire avec la gravité de la maladie à coronavirus 2019
Evgeny Vladimirovich Kryukov Stress oxydatif dans la pathogenèse de COVID-19 Volume 2021

Objectif. Les aminothiols (glutathion (GSH), cystéinylglycine (CG)) peuvent jouer un rôle important dans la pathogenèse de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), mais l'association possible de ces indicateurs avec la gravité de COVID-19 n'a pas encore été étudiée.

Méthodes. La teneur totale () et les formes réduites () d'aminothiols ont été déterminées chez des patients atteints de COVID-19 () à l'admission. La lésion pulmonaire était caractérisée par des résultats de tomodensitométrie (TDM) conformément à la classification CT0-4.

Résultats. Un faible niveau de tGSH était associé au risque de COVID-19 sévère (, léger vs modéré/sévère : , ) et au degré de lésions pulmonaires (, vs. : , ). Le niveau de rGSH a montré une association négative avec les niveaux de D-dimères (, ). Un faible niveau de rCG était également associé au risque de lésions pulmonaires (, vs. : , ). Les taux de rCG (, ) et surtout de tCG (, ) étaient négativement associés à la numération plaquettaire. De plus, une relation significative a été trouvée entre le niveau de produit de protéine d'oxydation avancée et le tGSH chez les patients atteints de COVID-19 modéré ou sévère, mais pas chez les patients atteints de COVID-19 léger.

Conclusion. Ainsi, le tGSH et le rCG peuvent être considérés comme des marqueurs potentiels du risque de COVID-19 sévère. Le GSH semble être un facteur important pour la prévention des dommages oxydatifs à mesure que l'infection progresse. Cela suggère l'efficacité clinique potentielle de la correction du métabolisme du glutathion en tant que thérapie d'appoint pour COVID-19.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 3 Oct 2021 11:31

Low Levels of Few Micronutrients May Impact COVID-19 Disease Progression: An Observational Study on the First Wave
Teresa-Maria Tomasa-Irriguible Metabolites. 2021 Aug 24;11(9):565. doi: 10.3390/metabo11090565.

We report an observational study performed between March and May 2020 in a Spanish university hospital during the SARS-CoV-2 pandemic. The main objective was to analyse the association between the levels of micronutrients in severe COVID-19 patients and their outcome. Adult patients with a positive polymerase-chain-reaction (PCR) for SARS-CoV-2 in the nasopharyngeal swab or in tracheal aspirate culture in the case of intubation were included. Micronutrient data were obtained from plasma analysis of a standard nutritional assessment performed within the first 24 h of hospital admission.

Vitamins A, B6, C and E were analysed with HPLC methods; 25-OH-vitamin D by immunoassay and zinc by colorimetric measurements. One hundred and twenty patients were included. We found that 74.2% patients had low levels of zinc (normal levels >84 µg/dL) with a mean value of 63.5 (SD 13.5); 71.7% patients had low levels of vitamin A (normal levels >0.3 mg/L) with a mean value of 0.17 (SD 0.06); 42.5% patients had low levels of vitamin B6 (normal levels >3.6 ng/mL) with a mean value of 2.2 (SD 0.9); 100% patients had low levels of vitamin C (normal levels >0.4 mg/dL) with a mean value of 0.14 (SD 0.05); 74.3% patients had low values of vitamin D (normal levels >20 ng/mL) with mean value of 11.4 (SD 4.3); but only 5.8% of patients had low levels of vitamin E (normal levels >5 mg/L) with a mean value of 3.95 (SD 0.87).

The variables associated with the need for ICU admission were low levels of zinc (standard error 0.566, 95% CI 0.086 to 0.790, p = 0.017), low levels of vitamin A (standard error 0.582, 95% CI 0.061 to 0.594, p = 0.004), age over 65 (standard error 0.018, 95% CI 0.917 to 0.985, p = 0.005) and male gender (standard error 0.458, 95% CI 1.004 to 6.040, p = 0.049). The only variable that was independently associated with the need for orotracheal intubation was low levels of vitamin A (standard error 0.58, 95% CI 0.042 to 0.405, p = 0.000).

Conclusions: Low levels of vitamin A and zinc are associated with a greater need for admission to the ICU and orotracheal intubation. Patients older than 65 years had higher mortality. Randomized clinical trials are needed to examine whether micronutrient supplementation could be beneficial as an adjunctive treatment in COVID-19.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 4 Oct 2021 14:21

Traduction de l'étude :wink:

De faibles niveaux de quelques micronutriments peuvent avoir un impact sur la progression de la maladie COVID-19 : une étude observationnelle sur la première vague
Teresa-Maria Tomasa-Irriguible Metabolites. 24 août 2021;11(9):565. doi: 10.3390/metabo11090565.

Nous rapportons une étude observationnelle réalisée entre mars et mai 2020 dans un hôpital universitaire espagnol pendant la pandémie de SRAS-CoV-2. L'objectif principal était d'analyser l'association entre les niveaux de micronutriments chez les patients COVID-19 sévères et leur devenir. Les patients adultes présentant une réaction en chaîne par polymérase (PCR) positive pour le SRAS-CoV-2 dans l'écouvillonnage nasopharyngé ou dans la culture d'aspiration trachéale en cas d'intubation ont été inclus. Les données sur les micronutriments ont été obtenues à partir d'une analyse plasmatique d'une évaluation nutritionnelle standard effectuée dans les 24 premières heures suivant l'admission à l'hôpital.

Les vitamines A, B6, C et E ont été analysées par des méthodes HPLC ; 25-OH-vitamine D par immunoessai et zinc par mesures colorimétriques. Cent vingt patients ont été inclus. Nous avons constaté que 74,2 % des patients avaient de faibles niveaux de zinc (niveaux normaux > 84 µg/dL) avec une valeur moyenne de 63,5 (SD 13,5) ; 71,7% des patients avaient de faibles niveaux de vitamine A (niveaux normaux > 0,3 mg/L) avec une valeur moyenne de 0,17 (SD 0,06) ; 42,5% des patients avaient de faibles niveaux de vitamine B6 (niveaux normaux > 3,6 ng/mL) avec une valeur moyenne de 2,2 (SD 0,9) ; 100 % des patients présentaient de faibles taux de vitamine C (taux normaux > 0,4 mg/dL) avec une valeur moyenne de 0,14 (SD 0,05) ; 74,3 % des patients avaient de faibles valeurs de vitamine D (taux normaux > 20 ng/mL) avec une valeur moyenne de 11,4 (SD 4,3) ; mais seulement 5,8% des patients avaient de faibles niveaux de vitamine E (niveaux normaux > 5 mg/L) avec une valeur moyenne de 3,95 (SD 0,87).

Les variables associées à la nécessité d'une admission en USI étaient de faibles niveaux de zinc (erreur standard 0,566, IC à 95 % 0,086 à 0,790, p = 0,017), de faibles niveaux de vitamine A (erreur standard 0,582, IC à 95 % 0,061 à 0,594, p = 0,004), âge supérieur à 65 ans (erreur standard 0,018, IC à 95 % 0,917 à 0,985, p = 0,005) et sexe masculin (erreur standard 0,458, IC à 95 % 1,004 à 6,040, p = 0,049). La seule variable qui était indépendamment associée à la nécessité d'une intubation orotrachéale était de faibles niveaux de vitamine A (erreur standard 0,58, IC à 95 % 0,042 à 0,405, p = 0,0000).

Conclusions : De faibles niveaux de vitamine A et de zinc sont associés à un plus grand besoin d'admission à l'USI et à l'intubation orotrachéale. Les patients de plus de 65 ans avaient une mortalité plus élevée. Des essais cliniques randomisés sont nécessaires pour examiner si la supplémentation en micronutriments pourrait être bénéfique en tant que traitement d'appoint dans le COVID-19.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 1 Déc 2021 23:03

Nutraceuticals and dietary supplements should not be used as pharmaceuticals to treat COVID-19
Salvatore Chirumbolo Nutrition Volume 93, January 2022, 111494

Highlights
• Plant derived nutraceuticals are widely used to prevent COVID-19
• These compounds cannot be used as pharmaceuticals
• These compounds are not therapic drugs against COVID-19
• Phytochemicals activity is intertwined with flavonoids in food
• Poor bioavailability and complex mechanisms are issues of concern

A recent preprint by Lordan and Rando reviewed the use of dietary supplements and nutraceuticals in the management of coronavirus disease 2019 (COVID-19). Despite the bulk of evidence supporting a role for natural compounds in COVID-19, the authors reported paucity in the clinical evidence of tested compounds such as probiotics, vitamins, polyunsaturated fatty acids (PUFAs), and zinc in treating COVID-19. They determined that if an improvement is observed, it is only due to the individual's optimal nutritional status, which is able to prime their own immune system and boost a rapid clearance response against the virus [1]. Despite some evidence showing the beneficial action of ω-3 PUFAs in preventing COVID-19 [2], the use of nutraceuticals to treat mild or severe forms of COVID-19 raises several controversial issues.

A recent survey with 372,270 UK participants, of whom 175,652 were nutritional supplement users, reported that a very modest association might exist between lower risk for severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV2)-positive and diets enriched with probiotics, multivitamins, vitamin D, and ω-3 fatty acids, despite the study results being positive only for women [2]. Clinical trials are crucial to assess any purported effect.

Phytochemicals sold as dietary supplements should be used only to potentiate and improve the nutritional status of an individual and prevent further damage due to the onset of an inflammation or an exacerbated immune and stress response, particularly when there are micronutrient deficiencies. Interestingly, Lordan and Rando's contribution did not address polyphenolic compounds from plants, despite their widespread use as nutraceuticals [1].

About 250 articles on “flavonoids AND COVID-19” on Pubmed/Medline deal with the use of natural phytochemicals in addressing the COVID-19 pandemic. Most of the phytochemicals are purported to have a specific role in targeting virus entry, budding, replication, and life cycle of SARS-CoV2, with high specificity [3]. This would erroneously suggest the naive thesis that nature-derived phytochemicals may act pharmacologically.

For example, the flavanone glycoside hesperidin, usually found in citrus fruits, has been considered, in some clinical trials, a possible compound to treat COVID-19, yet only 35 papers retrieved on Pubmed (Medline MESH term “hesperidin AND COVID”) failed to contain any experimental study on humans or in animal models, except from in silico, docking, and computational methods on SARS-CoV2 targeting. The content of hesperetin, the aglycone flavanone of hesperidin (i.e., the 4′-methoxy derivative of eriodyctiol), ranges from 2.20 to 36.14 mg for 100 mL of orange juice, a mean of 12.80 mg/100 mL [4], whereas other studies reported an average amount of 23.70 mg/100 mL [5], suggesting that four glasses of orange juice might contain the level of hesperidin usually available on the market as a dietary supplement. Although it may appear foolish to think that orange juice can alleviate the early symptoms of COVID-19, thus returning the individual to their previous health status, research is continuing to promote hesperidin as a possible pharmaceutical compound against COVID-19 [6].

There are a number of reasons to expand even gentle criticism about this perspective.

First, it is widely known that the actual bioavailability of any polyphenolic compound from either raw food or nutritional supplements is difficult to assess, as flavonoid pharmacokinetics are greatly affected by the gut microbiome composition, and therefore it is quite impossible to establish a reliable dosage and a reliable dose-effect on the patient. Second, the panoply of actions toward oxidative stress signaling is highly complex and depends on a large number of factors related with disease progress and the host's response. Third, the activity of a polyphenolic compound, such as a flavonoid, may be completely reversed or attenuated by other phytochemicals coming from diet, usually in a way that is difficult to fully elucidate.

The equivocal belief that flavonoids in nutritional supplementation may act in a pharmacological way is related to the numerous in vitro reports showing the ability of aglycone flavonoids to either suppress, or enhance, or modulate many cell molecular pathways, usually those targeting defined signaling systems or receptors or other macromolecular complexes in a fashion very close to pharmaceuticals. Despite this perspective appearing convincing, flavonoids are highly pleiotropic, and their activity can be perfectly restricted to the simple survival system of the oxidative stress response. Fundamentally, any phytochemical from plants is a toxic compound, which, in a narrow range of dosage, can trigger an oxidative stress response able to activate cell survival, via the production of reactive oxygen species (ROS) as signaling molecules. The correct dose to elicit a benefit is usually established by a certain empiricism, as flavonoid pharmacokinetics is very complex, and adverse effects due to the compound subclinical toxicity may be incurred by the patient. In this context, clinical trials are crucial but the introduction of a nutraceutical form of a flavonoid can be affected by the introduction of the same flavonoid (or other antagonists) from food. What the researcher probably observes is a beneficial action of the flavonoid on the nutritional status of the patient and the subsequent effect on the investigated clinical parameters.

Nutraceutical supplementation should be avoided in the treatment of patients with severe illnesses such as COVID-19 and patients should be correctly informed about the proper nutritional status to address the pathogenetic course of SARS-CoV2 infection, particularly during early symptoms.

To my knowledge, no sound association between COVID-19 prevalence and flavonoid-rich food intake has been reported. Furthermore, although the literature is endowed with numerous papers dealing with the beneficial effects of flavonoids (e.g., hesperidin), studies on toxicity are usually restricted to very few reports and sometimes only one [7].

The paroxysmal attitude to rapidly plan a highly successful therapy against COVID-19 is crowding the scientific community with proposals from natural and complementary medicine, sometimes with even potential competing interests. Any proposal is settled to enhance the weapons against the pandemic but the misleading consideration that a food-derived phytochemical may be considered a pharmaceutical drug raises controversial issues and may hamper the ethical movement to correctly address COVID-19 in early home therapy.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 3 Déc 2021 11:35

Traduction de l'étude :wink:

Les nutraceutiques et les compléments alimentaires ne doivent pas être utilisés comme produits pharmaceutiques pour traiter le COVID-19
Salvatore Chirumbolo Nutrition Volume 93, janvier 2022, 111494

Points forts
• Les nutraceutiques d'origine végétale sont largement utilisés pour prévenir le COVID-19
• Ces composés ne peuvent pas être utilisés comme produits pharmaceutiques
• Ces composés ne sont pas des médicaments thérapeutiques contre COVID-19
• L'activité phytochimique est étroitement liée aux flavonoïdes dans les aliments
• Une faible biodisponibilité et des mécanismes complexes sont des sujets de préoccupation

Une prépublication récente de Lordan et Rando a examiné l'utilisation de compléments alimentaires et de nutraceutiques dans la gestion de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Malgré la masse des preuves soutenant un rôle des composés naturels dans COVID-19, les auteurs ont signalé la rareté des preuves cliniques des composés testés tels que les probiotiques, les vitamines, les acides gras polyinsaturés (PUFA) et le zinc dans le traitement de COVID-19. Ils ont déterminé que si une amélioration est observée, elle est uniquement due à l'état nutritionnel optimal de l'individu, qui est capable d'amorcer son propre système immunitaire et de stimuler une réponse de clairance rapide contre le virus [1]. Malgré certaines preuves montrant l'action bénéfique des AGPI -3 dans la prévention du COVID-19 [2], l'utilisation de nutraceutiques pour traiter les formes légères ou sévères de COVID-19 soulève plusieurs questions controversées.

Une enquête récente auprès de 372 270 participants britanniques, dont 175 652 utilisateurs de suppléments nutritionnels, a rapporté qu'une association très modeste pourrait exister entre un risque plus faible de syndrome respiratoire aigu sévère coronavirus 2 (SRAS-CoV2) positif et les régimes enrichis en probiotiques, multivitamines, vitamine D et acides gras ω-3, bien que les résultats de l'étude ne soient positifs que pour les femmes [2]. Les essais cliniques sont cruciaux pour évaluer tout effet présumé.

Les produits phytochimiques vendus comme compléments alimentaires ne doivent être utilisés que pour potentialiser et améliorer l'état nutritionnel d'un individu et prévenir d'autres dommages dus à l'apparition d'une inflammation ou d'une réponse immunitaire et de stress exacerbée, en particulier en cas de carences en micronutriments. Fait intéressant, la contribution de Lordan et Rando n'a pas abordé les composés polyphénoliques des plantes, malgré leur utilisation répandue comme nutraceutiques [1].

Environ 250 articles sur « les flavonoïdes ET COVID-19 » sur Pubmed/Medline traitent de l'utilisation de composés phytochimiques naturels pour lutter contre la pandémie de COVID-19. La plupart des composés phytochimiques sont censés avoir un rôle spécifique dans le ciblage de l'entrée du virus, du bourgeonnement, de la réplication et du cycle de vie du SRAS-CoV2, avec une spécificité élevée [3]. Cela suggérerait à tort la thèse naïve selon laquelle les composés phytochimiques dérivés de la nature peuvent agir de manière pharmacologique.

Par exemple, le glycoside de flavanone hespéridine, généralement présent dans les agrumes, a été considéré, dans certains essais cliniques, comme un composé possible pour traiter le COVID-19, mais seuls 35 articles récupérés sur Pubmed (terme Medline MESH « hespéridine ET COVID ») ont échoué contenir toute étude expérimentale sur l'homme ou dans des modèles animaux, à l'exception des méthodes in silico, d'amarrage et de calcul sur le ciblage du SRAS-CoV2. La teneur en hespérétine, l'aglycone flavanone de l'hespéridine (c'est-à-dire le dérivé 4′-méthoxy de l'ériodyctiol), varie de 2,20 à 36,14 mg pour 100 mL de jus d'orange, soit une moyenne de 12,80 mg/100 mL [4], alors que d'autres des études ont rapporté une quantité moyenne de 23,70 mg/100 ml [5], suggérant que quatre verres de jus d'orange pourraient contenir le niveau d'hespéridine habituellement disponible sur le marché en tant que complément alimentaire. Bien qu'il puisse sembler insensé de penser que le jus d'orange peut soulager les premiers symptômes du COVID-19, ramenant ainsi l'individu à son état de santé antérieur, la recherche se poursuit pour promouvoir l'hespéridine en tant que composé pharmaceutique possible contre le COVID-19 [6].

Il y a un certain nombre de raisons d'élargir même la critique douce à propos de cette perspective.

Premièrement, il est bien connu que la biodisponibilité réelle de tout composé polyphénolique provenant d'aliments crus ou de suppléments nutritionnels est difficile à évaluer, car la pharmacocinétique des flavonoïdes est grandement affectée par la composition du microbiome intestinal, et il est donc tout à fait impossible d'établir un dosage fiable et un effet dose fiable sur le patient. Deuxièmement, la panoplie d'actions vers la signalisation du stress oxydatif est très complexe et dépend d'un grand nombre de facteurs liés à la progression de la maladie et à la réponse de l'hôte. Troisièmement, l'activité d'un composé polyphénolique, tel qu'un flavonoïde, peut être complètement inversée ou atténuée par d'autres composés phytochimiques provenant de l'alimentation, généralement d'une manière difficile à élucider complètement.

La croyance équivoque selon laquelle les flavonoïdes dans la supplémentation nutritionnelle peuvent agir de manière pharmacologique est liée aux nombreux rapports in vitro montrant la capacité des flavonoïdes aglycones à supprimer, améliorer ou moduler de nombreuses voies moléculaires cellulaires, généralement celles ciblant des systèmes de signalisation ou des récepteurs définis. ou d'autres complexes macromoléculaires d'une manière très proche des produits pharmaceutiques. Bien que cette perspective paraisse convaincante,
les flavonoïdes sont hautement pléiotropes et leur activité peut être parfaitement restreinte au simple système de survie de la réponse au stress oxydatif. Fondamentalement, tout composé phytochimique d'origine végétale est un composé toxique qui, dans une plage de dosage étroite, peut déclencher une réponse au stress oxydatif capable d'activer la survie cellulaire, via la production d'espèces réactives de l'oxygène (ROS) en tant que molécules de signalisation. La dose correcte pour obtenir un bénéfice est généralement établie par un certain empirisme, car la pharmacocinétique des flavonoïdes est très complexe et des effets indésirables dus à la toxicité subclinique du composé peuvent être subis par le patient. Dans ce contexte, les essais cliniques sont cruciaux mais l'introduction d'une forme nutraceutique d'un flavonoïde peut être affectée par l'introduction du même flavonoïde (ou d'autres antagonistes) à partir des aliments. Ce que le chercheur observe probablement, c'est une action bénéfique du flavonoïde sur l'état nutritionnel du patient et l'effet subséquent sur les paramètres cliniques étudiés.

La supplémentation nutraceutique doit être évitée dans le traitement des patients atteints de maladies graves telles que COVID-19 et les patients doivent être correctement informés de l'état nutritionnel approprié pour faire face à l'évolution pathogénique de l'infection par le SRAS-CoV2, en particulier lors des premiers symptômes.

À ma connaissance, aucune association solide entre la prévalence du COVID-19 et l'apport alimentaire riche en flavonoïdes n'a été rapportée. De plus, bien que la littérature soit dotée de nombreux articles traitant des effets bénéfiques des flavonoïdes (par exemple, l'hespéridine), les études sur la toxicité se limitent généralement à très peu de rapports et parfois à un seul [7].

L'attitude paroxystique de planifier rapidement une thérapie très efficace contre le COVID-19 remplit la communauté scientifique de propositions de médecine naturelle et complémentaire, parfois même avec des intérêts concurrents potentiels. Toute proposition est réglée pour renforcer les armes contre la pandémie, mais la considération trompeuse selon laquelle un produit phytochimique d'origine alimentaire peut être considéré comme un médicament pharmaceutique soulève des questions controversées et peut entraver le mouvement éthique pour traiter correctement le COVID-19 dans les premiers traitements à domicile.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 8 Déc 2021 14:53

Epigallocatechin Gallate Inhibits the Uridylate-Specific Endoribonuclease Nsp15 and Efficiently Neutralizes the SARS-CoV-2 Strain
Seokho Hong, J. Agric. Food Chem. 2021, 69, 21, 5948–5954

SARS-CoV-2, the coronavirus strain that initiated the COVID-19 pandemic, and its subsequent variants present challenges to vaccine development and treatment. As the coronavirus evades the host innate immune response at the initial stage of infection, the disease can have a long nonsymptomatic period. The uridylate-specific endoribonuclease Nsp15 processes the viral genome for replication and cleaves the polyU sequence in the viral RNA to interfere with the host immune system.

This study screened natural compounds in vitro to identify inhibitors against Nsp15 from SARS-CoV-2. Three natural compounds, epigallocatechin gallate (EGCG), baicalin, and quercetin, were identified as potential inhibitors. Potent antiviral activity of EGCG was confirmed in plaque reduction neutralization tests with a SARS-CoV-2 strain (PRNT50 = 0.20 μM). Because the compound has been used as a functional food ingredient due to its beneficial health effects, we theorize that this natural compound may help inhibit viral replication while minimizing safety issues.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 8 Déc 2021 14:55

Inhibitory Effect of EGCG

The green tea extract strongly inhibited the Nsp15 enzyme from SARS-CoV-2 with an IC50 value of 2.54 μg/mL (Figure 3, Table 1). The green tea extract that we used in the screening contained EGCG, epigallocatechin, and epicatechin gallate. To analyze which compound in the green tea extract is mainly responsible for the inhibition of Nsp15, we first tested pure EGCG (>95% purity) in the same Nsp15 endoribonuclease assay because EGCG was the major ingredient in the green tea extract (17,18) and dominates the water-soluble compounds in regular green tea. Pure EGCG inhibited the Nsp15 enzyme, as evidenced by the measured IC50 value, which was as low as 0.74 μg/mL or 1.62 μM (Figure 3, Table 1). The results showed that pure EGCG had an inhibitory activity that was approximately three times more potent than the activity of green tea extract when the same masses were applied. As the composition of EGCG in the green tea extract was approximately 50%, (17,18) the inhibitory activity of EGCG could sufficiently account for the effect of the green tea extract. Thus, our results indicate that the inhibitory effect of the green tea extract resulted from EGCG.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 8 Déc 2021 15:00

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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 9 Déc 2021 15:58

Traduction de l'étude :wink:

Le gallate d'épigallocatéchine inhibe l'endoribonucléase Nsp15 spécifique à l'uridylate et neutralise efficacement la souche SARS-CoV-2
Seokho Hong, J. Agric. Chimie alimentaire. 2021, 69, 21, 5948–5954

Le SRAS-CoV-2, la souche de coronavirus qui a déclenché la pandémie de COVID-19, et ses variantes ultérieures présentent des défis pour le développement et le traitement de vaccins. Comme le coronavirus échappe à la réponse immunitaire innée de l'hôte au stade initial de l'infection, la maladie peut avoir une longue période non symptomatique. L'endoribonucléase Nsp15 spécifique de l'uridylate traite le génome viral pour la réplication et clive la séquence polyU dans l'ARN viral pour interférer avec le système immunitaire de l'hôte.

Cette étude a criblé des composés naturels in vitro pour identifier des inhibiteurs contre Nsp15 du SARS-CoV-2. Trois composés naturels, l'épigallocatéchine gallate (EGCG), la baicaline et la quercétine, ont été identifiés comme des inhibiteurs potentiels. L'activité antivirale puissante de l'EGCG a été confirmée dans des tests de neutralisation par réduction de plaque avec une souche SARS-CoV-2 (PRNT50 = 0,20 M). Parce que le composé a été utilisé comme ingrédient alimentaire fonctionnel en raison de ses effets bénéfiques sur la santé, nous pensons que ce composé naturel peut aider à inhiber la réplication virale tout en minimisant les problèmes de sécurité.

Effet inhibiteur de l'EGCG

L'extrait de thé vert a fortement inhibé l'enzyme Nsp15 du SRAS-CoV-2 avec une valeur IC50 de 2,54 g/mL (Figure 3, Tableau 1). L'extrait de thé vert que nous avons utilisé dans le criblage contenait de l'EGCG, de l'épigallocatéchine et du gallate d'épicatéchine. Pour analyser quel composé dans l'extrait de thé vert est principalement responsable de l'inhibition de la Nsp15, nous avons d'abord testé l'EGCG pur (> 95 % de pureté) dans le même test d'endoribonucléase Nsp15, car l'EGCG était l'ingrédient principal de l'extrait de thé vert (17,18 ) et domine les composés hydrosolubles du thé vert ordinaire. L'EGCG pur a inhibé l'enzyme Nsp15, comme en témoigne la valeur IC50 mesurée, qui était aussi faible que 0,74 g/mL ou 1,62 M (Figure 3, Tableau 1). Les résultats ont montré que l'EGCG pur avait une activité inhibitrice environ trois fois plus puissante que l'activité de l'extrait de thé vert lorsque les mêmes masses étaient appliquées. Comme la composition de l'EGCG dans l'extrait de thé vert était d'environ 50 % (17,18), l'activité inhibitrice de l'EGCG pouvait suffisamment expliquer l'effet de l'extrait de thé vert. Ainsi, nos résultats indiquent que l'effet inhibiteur de l'extrait de thé vert résulte de l'EGCG.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 9 Déc 2021 16:32

The antiviral effect of catechins on mumps virus infection
TadanobuTakahashi Journal of Functional Foods Volume 87, December 2021, 104817

Highlights
• The inhibitory effect and its mechanism of catechins on mumps virus infection.
• Epigallocatechin gallate shows the highest antiviral potency.
• A galloyl group in catechins is an important factor for the strong antiviral effect.
• The antiviral effect can result from inhibition of the viral fusion activity.

Catechins have been known to possess antiviral effects against influenza A and B viruses through the inhibition of both the viral receptor binding and viral sialidase activities. Here, we examined the antiviral effect of catechins on mumps virus infection. The addition of epigallocatechin gallate (EGCG), gallocatechin gallate, epicatechin gallate, or catechin gallate simultaneously with the mumps virus infection of Vero cells greatly inhibited the infection. EGCG showed the strongest antiviral effect among the catechins tested. These catechins did not exhibit an inhibitory effect against the receptor binding and sialidase activities in the hemagglutinin–neuraminidase of the mumps virus, which was different from a known mechanism for influenza A and B viruses. By contrast, these catechins inhibited the viral fusion activity.

Our results indicate that catechins are a useful food-derived antiviral agent against the mumps virus.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 10 Déc 2021 09:21

Traduction de l'étude :wink:

L'effet antiviral des catéchines sur l'infection par le virus des oreillons
TadanobuTakahashi Journal of Functional Foods Volume 87, décembre 2021, 104817

Points forts
• L'effet inhibiteur et son mécanisme des catéchines sur l'infection par le virus des oreillons.
• Le gallate d'épigallocatéchine présente la puissance antivirale la plus élevée.
• Un groupe galloyle dans les catéchines est un facteur important pour le fort effet antiviral.
• L'effet antiviral peut résulter de l'inhibition de l'activité de fusion virale.

On sait que les catéchines possèdent des effets antiviraux contre les virus de la grippe A et B par l'inhibition à la fois des activités de liaison aux récepteurs viraux et de la sialidase virale. Ici, nous avons examiné l'effet antiviral des catéchines sur l'infection par le virus des oreillons. L'ajout d'épigallocatéchine gallate (EGCG), de gallocatéchine gallate, d'épicatéchine gallate ou de gallate de catéchine simultanément avec l'infection par le virus des oreillons des cellules Vero a fortement inhibé l'infection. L'EGCG a montré l'effet antiviral le plus fort parmi les catéchines testées. Ces catéchines n'ont pas présenté d'effet inhibiteur contre les activités de liaison aux récepteurs et de sialidase dans l'hémagglutinine-neuraminidase du virus des oreillons, ce qui était différent d'un mécanisme connu pour les virus de la grippe A et B. En revanche, ces catéchines inhibent l'activité de fusion virale.

Nos résultats indiquent que les catéchines sont un agent antiviral d'origine alimentaire utile contre le virus des oreillons.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 6 Jan 2022 14:20

Gut-related metabolites are associated with respiratory symptoms in COVID-19: a proof-of-concept study
Muhammad Zubair Israr Nutrition Available online 5 January 2022, 111585

Highlights
• Gut-related metabolites are impaired in COVID-19 patients
• Dietary markers of gut health are associated with COVID-19 symptoms (breathlessness and temperature)
• Reduced levels of betaine show a trend with worse mortality from COVID-19

Gut-related metabolites have been linked with respiratory disease. The crosstalk between the gut and lung suggests that gut health may be compromised in COVID-19. The aims of the present study were to analyse a panel of gut-related metabolites (acetyl-L-carnitine, betaine, choline, L-carnitine, trimethylamine and TMAO) in COVID-19 patients, matched with healthy subjects, and non-COVID-19 respiratory patients.

As results, metabolites from this panel are impaired in COVID-19, associated with symptoms (breathlessness and temperature) and able to differentiate between COVID-19 and asthma. Preliminary results show lower levels of betaine appear to be associated with poor outcomes in COVID-19 patients suggesting betaine as a marker of gut microbiome health.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 6 Jan 2022 14:30

Traduction de l'étude :wink:

Les métabolites liés à l'intestin sont associés à des symptômes respiratoires dans COVID-19 : une étude de preuve de concept
Muhammad Zubair Israr Nutrition Disponible en ligne le 5 janvier 2022, 111585

Points forts
• Les métabolites liés à l'intestin sont altérés chez les patients COVID-19
• Les marqueurs alimentaires de la santé intestinale sont associés aux symptômes du COVID-19 (essoufflement et température)
• Des niveaux réduits de bétaïne montrent une tendance à une mortalité plus grave due à COVID-19


Les métabolites liés à l'intestin ont été associés à des maladies respiratoires. La diaphonie entre l'intestin et les poumons suggère que la santé intestinale peut être compromise dans COVID-19. Les objectifs de la présente étude étaient d'analyser un panel de métabolites liés à l'intestin (acétyl-L-carnitine, bétaïne, choline, L-carnitine, triméthylamine et TMAO) chez des patients COVID-19, appariés à des sujets sains et non-COVID. -19 patients respiratoires.

En conséquence, les métabolites de ce panel sont altérés dans le COVID-19, associés à des symptômes (essoufflement et température) et capables de différencier le COVID-19 de l'asthme. Les résultats préliminaires montrent que des niveaux plus faibles de bétaïne semblent être associés à de mauvais résultats chez les patients atteints de COVID-19, ce qui suggère que la bétaïne est un marqueur de la santé du microbiome intestinal.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 19 Jan 2022 14:01

Effect of l-carnitine supplementation on lead acetate-induced liver cell apoptosis and inflammation: role of caspase-3 and glycogen synthase kinase-3β enzymes
Rania A.Abdel-Emam Life Sciences Volume 291, 15 February 2022, 120277

Highlights
• Oxidative stress and inflammation are involved in the Pb acetate-induced hepatocellular apoptosis and inflammation.
• Glycogen synthase kinase-3β plays a role in Pb acetate-induced hepatic apoptosis and inflammation.
• l-Carnitine exerts a hepatoprotective effect on Pb acetate-induced hepatic damage.
• The hepatoprotective effect of l-carnitine is mediated through antioxidant, anti-inflammatory and anti-apoptotic pathways.


Aim
The study aimed at studying the hepatoprotective effect of l-carnitine against lead (Pb) acetate-induced hepatocellular injury, emphasizing the role of caspase-3 and glycogen synthase kinase-3β in hepatocellular apoptosis and inflammation.

Materials and methods
Male Wistar rats were used. The experimental approach involved estimation of the liver enzymes' serum levels. Oxidative and inflammatory biomarkers were measured in hepatic tissue homogenates. Paraffin-embedded hepatic sections were prepared for histopathology and immunohistochemistry. Quantitative determination of the phosphorylated glycogen synthase kinase-3 beta was performed.

Key findings
The serum showed a significant elevation in ALT, AST, and LDH; tissue homogenates showed significant elevation in lipid peroxide and inflammatory biomarkers with significant reduction in reduced glutathione in the Pb acetate-treated group. Co-administration of l-carnitine with Pb acetate produced significant reduction in liver enzymes with significant improvement in oxidant, antioxidant and inflammatory markers. Lead acetate treatment significantly reduced the phosphorylated glycogen synthase kinase-3 beta, while l-carnitine enhanced its phosphorylation. Histopathological examination showed inflammatory reaction around blood vessels with fatty degeneration in hepatocytes of the Pb acetate intoxicated group. l-Carnitine caused a decrease in hepatic damage with minimal vascular alterations in central vein. Caspase-3 expression in hepatocytes was decreased in Pb-treated group supplemented with l-carnitine.

Significance
Our study reveals that oxidative stress and inflammation participate in Pb acetate-induced hepatocellular injury. Glycogen synthase kinase-3β and caspase-3 play role in Pb acetate-induced hepatic damage. l-Carnitine shows significant protective effects against hepatocellular apoptosis and inflammation induced by Pb acetate through antioxidant, anti-inflammatory and anti-apoptotic pathways in part mediated by GSK-3β inhibition.
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Re: Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les v

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 19 Jan 2022 14:13

Nutritional risk of vitamin D, vitamin C, zinc, and selenium deficiency on risk and clinical outcomes of COVID-19: A narrative review
Lucia F.C. Pedrosa Clin Nutr November 06, 2021

Summary
The pathogenicity of the current coronavirus disease (COVID-19) shows postulates that optimal status of essential nutrients is crucial in supporting both the early viraemic and later hyperinflammatory phases of COVID-19. Micronutrients such as vitamin C, D, zinc, and selenium play roles in antioxidant, anti-inflammatory, antithrombotic, antiviral, and immuno-modulatory functions and are useful in both innate and adaptive immunity. The purpose of this review is to provide a high-level summary of evidence on clinical outcomes associated with nutritional risk of these micronutrients observed in patients with COVID-19. A literature search was performed on PubMed and Google Scholar to obtain findings of cross-sectional and experimental studies in humans. The search resulted in a total of 1212 reports including all nutrients, but only 85 were included according to the eligibility criteria. Despite the diversity of studies and the lack of randomized clinical trials and prospective cohorts, there is evidence of the potential protective and therapeutic roles of vitamin C, D, zinc, and selenium in COVID-19. The findings summarized in this review will contribute to guide interventions in clinical practice or in future clinical studies.


Les actions immunomodulatrices de la vitamine C et D, du zinc et du sélénium. Leurs mécanismes bénéfiques proposés dans la pathogénicité du COVID-19 . L'anneau externe affiche les propriétés immunomodulatrices de la vitamine C, de la vitamine D, du zinc et du sélénium tandis que l'anneau interne affiche les rôles possibles de ces nutriments concernant l'infection au COVID-19.
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