Bénéfice de suppléments anti-inflammatoires contre les virus

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La différence d'indice inflammatoire alimentaire, d'aliments fonctionnels et d'apports en antioxydants entre les patients COVID -19 et les personnes en bonne santé
Mohajeri, Mahsa Mediterranean Journal of Nutrition and Metabolism, vol. 15, non. 2, p. 219-227, 2022

CONTEXTE:
Une alimentation saine est importante pour maintenir l'immunité contre les infections. Cette étude visait à évaluer et à comparer la consommation d'aliments fonctionnels, de certains antioxydants et de l'indice inflammatoire alimentaire entre les patients iraniens COVID-19 et les personnes en bonne santé.

MÉTHODES :
Cette étude cas-témoins a été menée auprès de 1000 adultes (500 cas et 500 témoins) âgés de 18 à 65 ans en Iran, qui ont été échantillonnés selon la méthode boule de neige et leurs informations ont été recueillies par voie électronique. L'apport alimentaire a été évalué à l'aide du Food Frequency Questionnaire (FFQ).

RÉSULTATS:
Il y avait une différence significative (p = 0,044) dans la consommation de vitamine D entre les personnes en bonne santé et les patients COVID-19. L'apport en vitamine E chez les participants en bonne santé était significativement (p = 0,041) supérieur à celui des patients COVID-19. Il y avait une différence significative dans le zinc (p = 0,011), le sélénium (p = 0,021) et la vitamine C (p = 0,023) entre les personnes en bonne santé et les patients COVID-19. La consommation d'oignon (56,5±7,82 g/jour), d'ail (4,32±0,01 g/jour) et d'avoine (6,32±0,71 g/jour) des participants en bonne santé était significativement (p≤0,05) supérieure à celle des patients COVID-19. Avec l'augmentation de chaque unité du score de l'indice inflammatoire alimentaire, le risque d'incidence de la COVID-19 a été multiplié par 1,63 (OR = 1,63 IC à 95 % : 1,54–1,72). Il y avait une association inverse entre la consommation d'antioxydants et d'aliments fonctionnels avec le risque d'incidence de COVID-19 dans la population étudiée (p≤0,05).

CONCLUSION:
La consommation d'antioxydants et d'aliments fonctionnels chez les personnes en bonne santé était supérieure à celle des patients atteints de COVID-19 et il y avait une association inverse significative entre le risque d'incidence de COVID-19 et la consommation d'aliments fonctionnels et d'antioxydants. L'augmentation du score de l'indice inflammatoire alimentaire a augmenté le risque d'incidence du COVID-19. D'autres essais cliniques sont nécessaires pour confirmer l'effet de la consommation d'aliments fonctionnels et d'antioxydants sur la prévention ou le traitement du COVID-19.

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Randomized double-blind placebo-controlled proof-of-concept trial of resveratrol for outpatient treatment of mild coronavirus disease (COVID-19)
Marvin R. McCreary, Scientific Reports volume 12, Article number: 10978 (2022)

Resveratrol is a polyphenol that has been well studied and has demonstrated anti-viral and anti-inflammatory properties that might mitigate the effects of COVID-19. Outpatients (N = 105) were recruited from central Ohio in late 2020. Participants were randomly assigned to receive placebo or resveratrol.

Both groups received a single dose of Vitamin D3 which was used as an adjunct. The primary outcome measure was hospitalization within 21 days of symptom onset; secondary measures were ER visits, incidence of pneumonia, and incidence of pulmonary embolism. Five patients chose not to participate after randomization. Twenty-one-day outcome was determined of all one hundred participants (mean [SD] age 55.6 [8.8] years; 61% female). There were no clinically significant adverse events attributed to resveratrol.

Outpatients in this phase 2 study treated with resveratrol had a lower incidence compared to placebo of: hospitalization (2% vs. 6%, RR 0.33, 95% CI 0.04–3.10), COVID-19 related ER visits (8% vs. 14%, RR 0.57, 95% CI 0.18–1.83), and pneumonia (8% vs. 16%, RR 0.5, 95% CI 0.16–1.55). One patient (2%) in each group developed pulmonary embolism (RR 1.00, 95% CI: 0.06–15.55). This underpowered study was limited by small sample size and low incidence of primary adverse events consequently the results are statistically similar between treatment arms. A larger trial could determine efficacy.

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Traduction de l'étude

Essai de preuve de concept randomisé en double aveugle contrôlé par placebo sur le resvératrol pour le traitement ambulatoire de la maladie à coronavirus bénigne (COVID-19)
Marvin R. McCreary, Rapports scientifiques volume 12, numéro d'article : 10978 (2022)

Le resvératrol est un polyphénol qui a été bien étudié et qui a démontré des propriétés antivirales et anti-inflammatoires qui pourraient atténuer les effets du COVID-19. Des patients externes (N = 105) ont été recrutés dans le centre de l'Ohio fin 2020. Les participants ont été répartis au hasard pour recevoir un placebo ou du resvératrol.

Les deux groupes ont reçu une dose unique de vitamine D3 qui a été utilisée comme complément. Le critère de jugement principal était l'hospitalisation dans les 21 jours suivant l'apparition des symptômes ; les mesures secondaires étaient les visites aux urgences, l'incidence de la pneumonie et l'incidence de l'embolie pulmonaire. Cinq patients ont choisi de ne pas participer après randomisation. Le résultat à vingt et un jours a été déterminé pour les cent participants (âge moyen [ET] 55,6 [8,8] ans ; 61 % de femmes). Aucun événement indésirable cliniquement significatif n'a été attribué au resvératrol.

Les patients ambulatoires de cette étude de phase 2 traités avec le resvératrol avaient une incidence plus faible par rapport au placebo de : %, RR 0,57, IC à 95 % 0,18–1,83) et pneumonie (8 % contre 16 %, RR 0,5, IC à 95 % 0,16–1,55). Un patient (2 %) dans chaque groupe a développé une embolie pulmonaire (RR 1,00, IC à 95 % : 0,06–15,55). Cette étude de faible puissance était limitée par la petite taille de l'échantillon et la faible incidence des événements indésirables primaires, par conséquent, les résultats sont statistiquement similaires entre les bras de traitement. Un essai plus large pourrait déterminer l'efficacité.

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Molecular mechanisms and therapeutic effects of different vitamins and minerals in COVID-19 patients
Mohsen Karami Fath Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 73, September 2022, 127044


Highlights
• Micronutrients, metalloids and vitamins play a major role in human nutrition and health.
• Micronutrients, metalloids, and vitamins participate in metabolic processes.
• The essential and trace elements support immune functions and act as antioxidants.
• Optimal micronutrient intake is essential to counteract developing oxidative stress, inflammation, boost the immune system.


COVID-19 is a rapidly spreading disease, which has caught the world by surprise. Millions of people suffer from illness, and the mortality rates are dramatically high. Currently, there is no specific and immediate treatment for this disease. Remedies are limited to supportive regiments and few antiviral and anti-inflammatory drugs. The lack of a definite cure for COVID-19 is the reason behind its high mortality and global prevalence. COVID-19 can lead to a critical illness with severe respiratory distress and cytokine release. Increased oxidative stress and excessive production of inflammatory cytokines are vital components of severe COVID-19. Micronutrients, metalloids, and vitamins such as iron, manganese, selenium, Zinc, Copper, vitamin A, B family, and C are among the essential and trace elements that play a pivotal role in human nutrition and health. They participate in metabolic processes that lead to energy production. In addition, they support immune functions and act as antioxidants.

Therefore, maintaining an optimal level of micronutrients intake, particularly those with antioxidant activities, is essential to fight against oxidative stress, modulate inflammation, and boost the immune system. Therefore, these factors could play a crucial role in COVID-19 prevention and treatment. In this review, we aimed to summarize antiviral properties of different vitamins and minerals. Moreover, we will investigate the correlation between them and their effects in COVID-19 patients.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Mécanismes moléculaires et effets thérapeutiques de différentes vitamines et minéraux chez les patients COVID-19
Mohsen Karami Fath Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 73, septembre 2022, 127044


Points forts
• Les micronutriments, les métalloïdes et les vitamines jouent un rôle majeur dans la nutrition et la santé humaines.
• Les micronutriments, les métalloïdes et les vitamines participent aux processus métaboliques.
• Les éléments essentiels et oligo-éléments soutiennent les fonctions immunitaires et agissent comme antioxydants.
• Un apport optimal en micronutriments est essentiel pour lutter contre le développement du stress oxydatif, l'inflammation, stimuler le système immunitaire.


Le COVID-19 est une maladie à propagation rapide qui a pris le monde par surprise. Des millions de personnes souffrent de maladies et les taux de mortalité sont dramatiquement élevés. Actuellement, il n'existe aucun traitement spécifique et immédiat pour cette maladie. Les remèdes sont limités aux régiments de soutien et à quelques médicaments antiviraux et anti-inflammatoires. L'absence de remède définitif contre le COVID-19 est la raison de sa mortalité élevée et de sa prévalence mondiale. Le COVID-19 peut entraîner une maladie grave avec détresse respiratoire sévère et libération de cytokines. L'augmentation du stress oxydatif et la production excessive de cytokines inflammatoires sont des composants vitaux du COVID-19 sévère. Les micronutriments, les métalloïdes et les vitamines telles que le fer, le manganèse, le sélénium, le zinc, le cuivre, les vitamines A, la famille B et C font partie des éléments essentiels et oligo-éléments qui jouent un rôle central dans la nutrition et la santé humaines. Ils participent aux processus métaboliques qui conduisent à la production d'énergie. De plus, ils soutiennent les fonctions immunitaires et agissent comme antioxydants.

Par conséquent, maintenir un niveau optimal d'apport en micronutriments, en particulier ceux ayant des activités antioxydantes, est essentiel pour lutter contre le stress oxydatif, moduler l'inflammation et booster le système immunitaire. Par conséquent, ces facteurs pourraient jouer un rôle crucial dans la prévention et le traitement du COVID-19. Dans cette revue, nous avons cherché à résumer les propriétés antivirales de différentes vitamines et minéraux. De plus, nous étudierons la corrélation entre eux et leurs effets chez les patients COVID-19.

[Nutrimuscle-Conseils]

Beneficial Effects of Vitamins, Minerals, and Bioactive Peptides on Strengthening the Immune System Against COVID-19 and the Role of Cow’s Milk in the Supply of These Nutrients
M. R. Rezaei Ahvanooei, Biological Trace Element Research volume 200, pages4664–4677 (2022)

The COVID-19 pandemic, which causes severe respiratory tract infections in humans, has become a global health concern and is spreading rapidly. At present, the most important issue associated with COVID-19 is the immune system and the factors that affect it. It is well known that cow’s milk is highly rich in micronutrients that increase and strengthen the immune system.

Research shows that the administration of these nutrients is very effective in fighting COVID-19, and a deficiency in any of them can be a weakness in the fight against the virus. On the other hand, cow’s milk is accessible to the whole population, and drinking colostrum, raw, and micro-filtered milk from cows vaccinated against SARS-CoV-2 could provide individuals with short-term protection against the SARS-CoV-2 infection until vaccines become commercially available.

This review aimed to discuss the effects of milk vitamins, minerals, and bioactive peptides on general health in humans to combat viral diseases, especially COVID-19, and to what extent cow’s milk consumption plays a role in providing these metabolites. Cow’s milk contains many bioactive compounds that include vitamins, minerals, biogenic amines, nucleotides, oligosaccharides, organic acids, and immunoglobulins. Humans can meet a significant portion of their requirements for vitamins and minerals through the consumption of cow’s milk.

Recent studies have shown that micronutrients such as vitamins D, E, B, C, and A as well as minerals Zn, Cu, Mg, I, and Se and bioactive peptides, each can have positive and significant effects on strengthening the immune system and general health in humans.

[Nutrimuscle-Conseils]

Antioxidant Effects of Dietary Supplements on Adult COVID-19 Patients: Why Do We Not Also Use Them in Children?
by Veronica Notarbartolo Antioxidants 2022, 11(9), 1638;

Respiratory tract infections (RTIs) are very common in children, especially in the first five years of life, and several viruses, such as the influenza virus, Respiratory Syncytial Virus, and Rhinovirus, are triggers for symptoms that usually affect the upper airways. It has been known that during respiratory viral infections, a condition of oxidative stress (OS) occurs, and many studies have suggested the potential use of antioxidants as complementary components in prophylaxis and/or therapy of respiratory viral infections. Preliminary data have demonstrated that antioxidants may also interfere with the new coronavirus 2’s entry and replication in human cells, and that they have a role in the downregulation of several pathogenetic mechanisms involved in disease severity. Starting from preclinical data, the aim of this narrative review is to evaluate the current evidence about the main antioxidants that are potentially useful for preventing and treating Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) infection in adults and to speculate on their possible use in children by exploring the most relevant issues affecting their use in clinical practice, as well as the associated evidence gaps and research limitations.

[Nutrimuscle-Conseils]

Flavonoïdes
Quercétine
Hespéridine
Lactoferrine
Mélatonine
Zinc
Sélénium
Vitamines C et A
Resvératrol

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets bénéfiques des vitamines, des minéraux et des peptides bioactifs sur le renforcement du système immunitaire contre le COVID-19 et le rôle du lait de vache dans l'apport de ces nutriments
MR Rezaei Ahvanooei, Recherche sur les éléments traces biologiques volume 200, pages4664–4677 (2022)

La pandémie de COVID-19, qui provoque de graves infections des voies respiratoires chez l'homme, est devenue un problème de santé mondial et se propage rapidement. À l'heure actuelle, le problème le plus important associé à la COVID-19 est le système immunitaire et les facteurs qui l'affectent. Il est bien connu que le lait de vache est très riche en micronutriments qui augmentent et renforcent le système immunitaire.

La recherche montre que l'administration de ces nutriments est très efficace pour lutter contre le COVID-19, et une carence en l'un d'entre eux peut être une faiblesse dans la lutte contre le virus. D'autre part, le lait de vache est accessible à l'ensemble de la population, et boire du colostrum, du lait cru et microfiltré de vaches vaccinées contre le SRAS-CoV-2 pourrait fournir aux individus une protection à court terme contre l'infection par le SRAS-CoV-2. jusqu'à ce que les vaccins deviennent disponibles dans le commerce.

Cette revue visait à discuter des effets des vitamines, des minéraux et des peptides bioactifs du lait sur la santé générale des humains pour lutter contre les maladies virales, en particulier le COVID-19, et dans quelle mesure la consommation de lait de vache joue un rôle dans la fourniture de ces métabolites. Le lait de vache contient de nombreux composés bioactifs, notamment des vitamines, des minéraux, des amines biogènes, des nucléotides, des oligosaccharides, des acides organiques et des immunoglobulines. Les humains peuvent satisfaire une partie importante de leurs besoins en vitamines et minéraux grâce à la consommation de lait de vache.

Des études récentes ont montré que les micronutriments tels que les vitamines D, E, B, C et A ainsi que les minéraux Zn, Cu, Mg, I et Se et les peptides bioactifs, chacun peut avoir des effets positifs et significatifs sur le renforcement du système immunitaire et santé générale chez l'homme.

Effets antioxydants des compléments alimentaires sur les patients adultes atteints de COVID-19 : pourquoi ne les utilisons-nous pas également chez les enfants ?
par Veronica Notarbartolo Antioxydants 2022, 11(9), 1638;

Les infections des voies respiratoires (IAR) sont très fréquentes chez les enfants, en particulier au cours des cinq premières années de vie, et plusieurs virus, tels que le virus de la grippe, le virus respiratoire syncytial et le rhinovirus, sont des déclencheurs de symptômes qui affectent généralement les voies respiratoires supérieures. Il est connu que lors d'infections virales respiratoires, un état de stress oxydatif (OS) se produit, et de nombreuses études ont suggéré l'utilisation potentielle d'antioxydants comme composants complémentaires dans la prophylaxie et/ou la thérapie des infections virales respiratoires. Des données préliminaires ont démontré que les antioxydants peuvent également interférer avec l'entrée et la réplication du nouveau coronavirus 2 dans les cellules humaines, et qu'ils ont un rôle dans la régulation à la baisse de plusieurs mécanismes pathogéniques impliqués dans la gravité de la maladie. À partir de données précliniques, l'objectif de cette revue narrative est d'évaluer les données actuelles sur les principaux antioxydants potentiellement utiles pour prévenir et traiter l'infection par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) chez l'adulte et de spéculer sur leur utilisation possible chez les enfants en explorant les problèmes les plus pertinents affectant leur utilisation dans la pratique clinique, ainsi que les lacunes en matière de preuves associées et les limites de la recherche

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Are Nutraceuticals Effective in COVID-19 and Post-COVID Prevention and Treatment?
by Alessia Catalano Foods 2022, 11(18), 2884;

The beginning of the end or the end of the beginning? After two years mastered by coronavirus disease 19 (COVID-19) pandemic, we are now witnessing a turnaround. The reduction of severe cases and deaths from COVID-19 led to increasing importance of a new disease called post-COVID syndrome. The term post-COVID is used to indicate permanency of symptoms in patients who have recovered from severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) infection. Immune, antiviral, antimicrobial therapies, as well as ozone therapy have been used to treat COVID-19 disease. Vaccines have then become available and administered worldwide to prevent the insurgence of the disease. However, the pandemic is not over yet at all given the emergence of new omicron variants. New therapeutic strategies are urgently needed.

In this view, great interest was found in nutraceutical products, including vitamins (C, D, and E), minerals (zinc), melatonin, probiotics, flavonoids (quercetin), and curcumin. This review summarizes the role of nutraceuticals in the prevention and/or treatment of COVID-19 disease and post-COVID syndrome.

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[Nutrimuscle-Conseils]

What Are the Effects of Vitamin A Oral Supplementation in the Prevention and Management of Viral Infections? A Systematic Review of Randomized Clinical Trials
by Alessandra Sinopoli Nutrients 2022, 14(19), 4081;

Vitamin A (VA) deficiency is associated with increased host susceptibility to infections, but evidence on its role in the prevention and management of viral infections is still lacking. This review aimed at summarizing the effects of VA supplementation against viral infections to support clinicians in evaluating supplemental treatments. PubMed, Scopus, and Web of Science were searched. Randomized clinical trials comparing the direct effects of VA oral supplementation in any form vs. placebo or standard of care in the prevention and/or management of confirmed viral infections in people of any age were included. A narrative synthesis of the results was performed. The revised Cochrane Risk-Of-Bias tool was used to assess quality.

Overall, 40 articles of heterogeneous quality were included. We found data on infections sustained by Retroviridae (n = 17), Caliciviradae (n = 2), Flaviviridae (n = 1), Papillomaviridae (n = 3), Pneumoviridae (n = 4), and Paramyxoviridae (n = 13). Studies were published between 1987 and 2017 and mostly conducted in Africa.

The findings were heterogeneous across and within viral families regarding virological, immunological, and biological response, and no meaningful results were found in the prevention of viral infections. For a few diseases, VA-supplemented individuals had a better prognosis and improved outcomes, including clearance of HPV lesions or reduction in some measles-related complications.

The effects of VA oral supplementation seem encouraging in relation to the management of a few viral infections. Difference in populations considered, variety in recruitment and treatment protocols might explain the heterogeneity of the results. Further investigations are needed to better identify the benefits of VA administration.

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Traduction de l'étude

Quels sont les effets de la supplémentation orale en vitamine A dans la prévention et la gestion des infections virales ? Une revue systématique des essais cliniques randomisés
par Alessandra Sinopoli Nutriments 2022, 14(19), 4081 ;

La carence en vitamine A (VA) est associée à une sensibilité accrue de l'hôte aux infections, mais les preuves de son rôle dans la prévention et la prise en charge des infections virales font encore défaut. Cette revue visait à résumer les effets de la supplémentation en VA contre les infections virales pour aider les cliniciens à évaluer les traitements supplémentaires. PubMed, Scopus et Web of Science ont été fouillés. Les essais cliniques randomisés comparant les effets directs de la supplémentation orale en VA sous toutes ses formes par rapport à un placebo ou à la norme de soins dans la prévention et/ou la prise en charge des infections virales confirmées chez les personnes de tout âge ont été inclus. Une synthèse narrative des résultats a été réalisée. L'outil Cochrane Risk-Of-Bias révisé a été utilisé pour évaluer la qualité.

Au total, 40 articles de qualité hétérogène ont été inclus. Nous avons trouvé des données sur les infections subies par les Retroviridae (n = 17), les Caliciviridae (n = 2), les Flaviviridae (n = 1), les Papillomaviridae (n = 3), les Pneumoviridae (n = 4) et les Paramyxoviridae (n = 13). Des études ont été publiées entre 1987 et 2017 et principalement menées en Afrique.

Les résultats étaient hétérogènes entre et au sein des familles virales en ce qui concerne la réponse virologique, immunologique et biologique, et aucun résultat significatif n'a été trouvé dans la prévention des infections virales. Pour quelques maladies, les personnes supplémentées en VA avaient un meilleur pronostic et de meilleurs résultats, y compris la disparition des lésions du VPH ou la réduction de certaines complications liées à la rougeole.

Les effets de la supplémentation orale en VA semblent encourageants par rapport à la prise en charge de quelques infections virales. La différence des populations considérées, la variété des protocoles de recrutement et de traitement pourraient expliquer l'hétérogénéité des résultats. D'autres investigations sont nécessaires pour mieux identifier les avantages de l'administration de l'AV

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The Use of Dietary Supplements and Their Association with COVID-19-Related Anxiety among Non-Institutionalized Elderly in Northern Greece
Georgios Marakis Journal of Dietary Supplements 07 Dec 2022

The elderly constitute a vulnerable group for increased anxiety and poor diet during the COVID-19 pandemic. There is limited research on the levels of COVID-19-related anxiety and dietary habits including dietary supplementation practices among the elderly and very elderly in Greece. A cross-sectional survey was conducted in 364 non-institutionalized elderly (65–74 y) and very elderly (≥75 y) living in northern Greece, with the aim to investigate the use of dietary supplements and their association with other factors, particularly the COVID-19-related anxiety. Levels of anxiety were assessed with the use of the Coronavirus Anxiety Scale (CAS-5).

The percentage of dietary supplement users was 62.6%. The most popular dietary supplements used were vitamin D followed by vitamin C and multivitamin and mineral supplements. Multivariate analysis showed that the very elderly and overweight individuals were less likely to consume vitamin D supplements. Approximately a third of the participants (33.8%) exhibited signs of COVID-19-related anxiety but only 8% showed dysfunctional levels of anxiety. Regression analysis indicated that women, former smokers, and people exhibiting any sign of COVID-19 anxiety were approximately two times more likely to consume dietary supplements of any kind (Gender: OR 2.34, 95% CI 1.30–4.19; Smoking: OR 2.15, 95% CI: 1.08–4.26; COVID-19 anxiety: OR 2.16, 95 % CI: 1.20–3.91).

Our results provide useful insights into the current practices of dietary supplement use in this population group and could be used by dietetic and medical associations as well as public authorities in the formulation of targeted, safe, and effective interventions for the protection of public health.

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Hospitalization rates in people with saline regimens significantly lower than in reference population
Abstract Title: Double blind randomized controlled trial of saline solution gargling and nasal rinsing in SARS-CoV-2 infection
Presenter: Sebastian Espinoza

ANAHEIM, Calif. (Nov. 9, 2023) – As Covid and its health effects move into a fourth year, those who become infected may be searching for remedies to improve their respiratory symptoms and keep them out of the hospital. A new study being presented at this year’s American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI) Annual Scientific Meeting in Anaheim, Calif. determined that both a low- and high-dose saline regimen appeared to be associated with lower hospitalization rates compared to controls in SARS-CoV-2 infections.

“Between 2020 and 2022, individuals aged 18-65 years with positive PCR test for SARS-CoV-2 infection were randomly selected to undergo low- or high-dose saline regimens for 14 days,” says Sebastian Espinoza, lead author of the study. “The low- and high-saline solutions consisted of 2.13 grams and 6 grams of salt dissolved in 8 ounces of warm water, respectively. Gargling and nasal rinsing was done four times a day for 14 days. Primary outcomes included frequency and duration of symptoms associated with SARS-CoV-2 infection; secondary outcomes included hospital or ICU admission, mechanical ventilatory support, or death. Exclusion criteria were chronic hypertension or participation in another interventional study. Those on the low- and high-dose saline solutions, as well as those in the reference population, had similar rates of vaccination.”

58 individuals were allocated to either the low (27) or high (28) saline regimens; 3 were lost to follow-up. There were no significant differences in the primary or secondary outcomes of the study between these two groups. During the study period, 9,398 individuals with positive SARS-CoV-2 infection were evaluated and were the reference population. The hospitalization rates in the low- (18.5%) and high- (21.4%) saline regimens were significantly lower than in the reference population (58.8%.) No significant differences were noted in other outcomes among these groups.

“Our goal was to examine saline nasal irrigation and gargling for possible association to improved respiratory symptoms associated with coronavirus infection,” says Jimmy Espinoza, MD, co-author of the study. “We found that both saline regimens appear to be associated with lower hospitalization rates compared to controls in SARS-CoV-2 infections. We hope more studies can be done to further investigate the association.”