Modérateurs: Nutrimuscle-Conseils, Nutrimuscle-Diététique
par Gilles » 15 Sep 2014 18:25
par Gilles » 16 Sep 2014 12:50
par Gilles » 16 Sep 2014 18:49
par Gilles » 17 Sep 2014 06:19
par Gilles » 17 Sep 2014 18:57
par Gilles » 17 Sep 2014 21:14
par Gilles » 18 Sep 2014 13:24
par Gilles » 19 Sep 2014 05:37
Roschdy Zem est venu à Bordeaux présenter son dernier film en compagnie de Marina Fois et de Yolin François Gauvin qui est la véritable révélation du film. Yolin François Gauvin fait irruption dans le cinéma à la manière d’un Lino Ventura, c’est à dire un peu par hasard. Il y a fort à parier qu’on le retrouve dans un prochain rôle car le cinéma français n’est pas riche de personnage de ce gabarit.
Avant qu’ils ne viennent présenter le film devant le public de l’UGC Bordeaux, Roschdy Zem, Marina Fois et Yolin François Gauvin ont tenu une conférence de presse au Grand Hôtel et Spa.
Conférence de presse au Grand Hôtel et Spa
Lors de cette conférence de presse Roschdy Zem a trouvé qu’il y avait un lieu et un décor quand il a commencé à enquêter sur ce milieu du bodybuilding. Il a aussi précisé "ils m’ont fasciné, j’ai découvert un style de vie avec tout ce que ça comporte avec les sacrifices, les privations". Il a voulu raconter une histoire à travers cette discipline qui comporte une part d’esthétisme non négligeable à la recherche d’un corps parfait. Il a pensé dans une première approche parler d’une femme mais il y en a très très peu dans ce milieu là et dans l’extrême il trouve que c’est assez sinistre. Il a fait beaucoup de recherche jusqu’à ce qu’il tombe sur le film documentaire "The Bodybuilder and I" où là il a pensé trouver la narration de son film tout en changeant les personnages car cela se passe dans un milieu très aisé ou les personnages sont avocats aussi bien le père que le fils. Il est donc descendu de classe sociale et a transposé le film à Saint-Etienne d’autant que le body building c’est un sport de riches pratiqué par les pauvres. Pour Yolin tous les sports de haut niveau font mal et pour lui la question reste pourquoi courir plus vite, sauter plus haut et cette question frise l’absurde et il ne voit qu’une seule réponse, il suffit d’aimer pour passer des heures sur un vélo par tous les temps, pour courir un marathon, pour tout sport de haut niveau.
Il a pratiqué plusieurs sports mais le bodybuilding l’a toujours fasciné. Pour lui "ce qui est bien dans ce film c’est que Roschdy a montré la face caché de l’iceberg, c’est à dire l’entrainement" Il avance aussi que quand un sportif de haut niveau ne s’entraîne pas il est en manque d’endorphine et pour lui c’est son moteur il adore s’entraîner. Champion du Monde en 2008 et 2013 il avait prévu de raccrocher et c’est le physique qui lui a posé problème alors que le tournage s’est très bien passé car il a eu un très bon contact avec Marina (sa compagne dans le film) et les acteurs ont été très généreux avec lui. Ce film pour lui marque la fin d’un cycle.
Présentation à l’UGC
A la question qu’avez vous voulu raconter ? Roschdy Zem a répondu qu’il avait voulu raconter l’univers du culturisme, l’univers de gens totalement investis dans une passion. Roschdy Zem, Yolin François Gauvin et Marina Fois Pour arriver à un physique de bodybuilder , il faut un entrainement de 2 à 4 heures par jour, une diététique exemplaire pendant les 8 mois qui précèdent une compétition et c’est une passion qui a un but uniquement personnel car il n’y a pas de profits financiers a expliqué Roschdy Zem. La salle a largement applaudi quand il a été précisé que Yolin françois Gauvin était champion du monde en titre. Pour Marina Fois c’est un film qui rentre dans l’univers quotidien des gens. Il a été beaucoup question de narcissisme pendant ces différents échanges mais Roschdy Zem a voulu faire découvrir un monde où des gens sont à la recherche d’un corps parfait mais il n’y a pas de corps parfait. Marina a souligné que c’est un monde où les gens poursuivent un rêve.
par Gilles » 19 Sep 2014 21:22
par Gilles » 20 Sep 2014 11:28
Le film Bodybuilder de Roschdy Zem en avant-première à St-Etienne
« Bodybuilder », tourné en partie à St-Etienne, sort en salle le 1er octobre. Et ce qu’il faut savoir, c’est que c’est tout, sauf un film sur le sport.
Jean, polo pour l’un, pantalon noir et tee-shirt pour l’autre, portable à la main, Roschdy Zem, et Yolin Gauvin descendent avec simplicité de leur grosse berline, rue de la valse à St-Etienne. Marina Foïs, elle, semble plus sophistiquée, perchée sur ses talons hauts. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, et c’est justement le thème de l’après-midi.
Le choix de St-Etienne : un concours de circonstances
Sur le parvis du Méliès St-François, c’est tout naturellement, et surtout humblement, que trois des têtes d’affiche du film « Bodybuilder » nous saluent et engagent la discussion. Ils sont là pour assurer la promotion du film principalement tourné à la Talaudière, mais aussi à St-Etienne et à Lyon. Ils en reviennent, justement, de Lyon.
Yolin Gauvin, ancien culturiste devenu acteur, impressionne. Après avoir vu le film, on n’a pas envie de l’embêter. C’est pourtant un quinqua sportif et souriant qui explique tout de suite qu’« il a été parfaitement accueilli et guidé et que sa récente entrée dans le milieu, c’est un rêve qui se réalise. ». Un rêve pour lui, une histoire ordinaire avec des gens ordinaires à l’écran.
C’est en repérage dans la région que Roschdy Zem a rencontré Fabien et Nelly Gil, propriétaires de la salle de sport de la Talaudière et découvert le culturisme : « un milieu méconnu plein de clichés, idéal pour mon film, » confie le réalisateur.
Un écrin parfait pour conter son histoire d’amour et de tolérance. Car le bodybuilding n’est qu’un prétexte, ce n’est pas le thème du film même si l’affiche peut être trompeuse.
Et sur ce sujet, ils sont tous d’accord : « Non, les bodybuilders ne sont pas des « corps sans cervelle », ce sont même des « encyclopédies de santé »». Roschdy Zem ajoute que, depuis le film, il se nourrit « toujours autant, mais mieux… »
Le long-métrage traite de la relation père-fils et du couple. Le rôle principal était écrit initialement pour une femme mais le célèbre acteur d’« Indigènes » a changé son fusil d’épaule lorsqu’il a croisé la route de Yolin Gauvin.
« Raconter l’humain avant tout »
Marina Foïs, actrice : « J’ai eu une chance incroyable de travailler avec lui. Il est vrai, son émotion n’est pas feinte, c’est un acteur malléable. Cela a été facile. »
Bodybuilder, c’est donc un conte sur la vraie vie, où il faut parfois oublier ses rêves. Un conte dans lequel Marina Foïs y interprète brillamment le second rôle. Femme du bodybuilder à l’écran, elle est dévouée à son homme, mais ne se laisse pas marcher dessus. « J’ai rencontré la femme de Yolin, et Roschdy a fait plus de recherches. Quand j’ai lu le scénario, le rôle de Léa m’a plu. Le culturisme, c’est aller au bout de soi, cela reste une quête vaine de la perfection du corps. Cette passion est construite sur une faille, et une faille, ça raconte l’humain. C’est tout ce qui m’intéresse ».
Roschdy renchérit : « Derrière chaque grand homme se cache une femme, je crois que c’est ce qu’on dit… »
par Gilles » 20 Sep 2014 16:14
