L'interview et le reportage du 20h de France 2 sont visibles en ligne à partir de 35 min 30...
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par Gilles » 20 Sep 2014 21:33
par Gilles » 21 Sep 2014 13:22
par Gilles » 21 Sep 2014 13:22
«Bodybuilder devrait donner une autre image du body»
Miss Univers 2006 et co-gérante de la salle Gym & Co à La Talaudière avec son mari Fabien Gil, Nelly Rey nous emmène dans les coulisses du tournage du dernier film de Roschdy Zem, Bodybuilder, tourné en partie en région stéphanoise. Propos recueillis par Gilles Cayuela
Comment se fait-il que Roschdy Zem ait choisi votre salle de musculation située à La Talaudière pour tourner Bodybuilder ?
Nelly Rey : Avec Roschy Zem, on se connait depuis trois ans maintenant. Notre rencontre s’est faite via Facebook, il m’a tout simplement demandé en ami. A l’époque, il cherchait un club de musculation pour tourner Bodybuilder. Au départ, je n’étais pas certain qu’il s’agissait bien de Roschdy Zem, mais avec mon mari Fabien Gil, nous l’avons quand même invité sur le «Grand Prix Gym & Co» que l’on organise chaque année. Il est ensuite venu plusieurs fois en repérage au club et a participé à plusieurs "Grand Prix".
Le feeling a été si important qu’il vous a même offert un petit rôle sur Bodybuilder. Pouvez-vous nous parler de cette première expérience au Cinéma ?
Il m’a proposé de jouer le rôle de sa femme dans le film. On ne me voit que très brièvement – j’ai deux phrases à dire – mais c’était sympa à faire. Au départ, j’étais très impressionnée par toutes ces caméras, je ne savais pas trop comment je devais me comporter. Roschdy Zem m’a dit de rester moi-même : un peu chiante (rires). Le plus difficile a été de prendre sur moi. Avoir cinquante personnes autour de soi, respecter les positions indiquées par les adhésifs au sol, c’est un vrai métier. Ceci dit, je ne dirais pas non à un autre petit rôle au cinéma !
Comment s’est passée votre rencontre avec les autres acteurs ? Pas trop impressionnée ?
Je connaissais déjà Roschdy, qui depuis notre première rencontre est devenu un ami. Quant aux autres, c’est effectivement impressionnant de les avoir en face de soi. Surtout Marina Foïs que j’admire beaucoup et qui «m’éclatait» dans Les Robins des bois.
Quel est le thème principal du film ? Le bodybuilding ?
C’est avant tout un film sur les retrouvailles entre un père et un fils. Le fils a quelques ennuis avec une bande lyonnaise. Du coup, sa mère et son grand-frère l’envoient retrouver son père à Saint-Etienne. Il découvre que son père tient une salle de musculation et s’est mis au bodybuilding. Au départ, leur relation est un peu tendue, mais au fur et à mesure du film, le père et le fils apprennent à se connaître.
Est-ce que le film tord le cou aux préjugés sur l’univers du bodybuilding ?
Bodybuilder devrait donner une autre image du body, qui est trop souvent associé à la gonflette, au dopage et à une certaine forme de nombrilisme. En réalité, c’est avant tout un univers exigent, avec une hygiène de vie, des entraînements difficiles, mais ce n’est pas qu’un monde d’égoïste. D’ailleurs, on se rend compte dans le film que l’acteur principal, qui était dans une pratique excessive, évolue pour devenir au final plus humain.
par Gilles » 22 Sep 2014 13:11
par Gilles » 23 Sep 2014 13:13
par Gilles » 24 Sep 2014 13:14
par Gilles » 26 Sep 2014 05:36
par Gilles » 26 Sep 2014 05:36
par Gilles » 26 Sep 2014 21:34
par Gilles » 27 Sep 2014 21:46
par Gilles » 29 Sep 2014 16:22
Yolin François Gauvin, massif du Jura
PORTRAIT Ce champion de culturisme, qui a monté une salle à Lons-le-Saunier, s’impose dans le nouveau film de Roschdy Zem.
Avouons-le, compte tenu du profil pour le moins singulier, c’est avec un sentiment de curiosité empreinte de perplexité que l’on aborde le candidat du jour. Au top de sa rutilance, dans les années 80, Yolin François Gauvin a été champion de France de culturisme, puis, pas plus tard que l’an dernier, champion du monde dans la catégorie vétéran, et aussi deux fois vice-Monsieur Univers - le distingo avec champion du monde n’est pas hyperclair, mais en gros, cela représente le titre ultime, une sorte d’empyrée de l’hypertrophie musculaire.
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par Gilles » 29 Sep 2014 19:12
par Gilles » 30 Sep 2014 06:34
Roschdy Zem : " Je pensais être de passage... "
Après “ Mauvaise foi ” et “ Omar m’a tuer ”, le comédien Roschdy Zem signe sa troisième réalisation. Et fête ses 39 ans.
Qu'est-ce qui vous fascine le plus chez les bodybuilders : le résultat de leurs efforts ou le côté obsessionnel de leur quête ?
« C'est leur reconstruction du corps. C'est ce qu'ils cherchent à reconstruire et les raisons qui les ont conduits à faire ça. Quand on voit autant d'abnégation mise là-dedans, pour quelque chose qui ne leur rapporte rien à part une satisfaction personnelle, c'est étonnant. »
A votre avis quelles raisons peuvent pousser une personne à ça ?
« Il y a autant de réponses qu'il y a de bodybuilders. Ceux qui font ça pour l'art ou la compétition sont certes des sportifs mais ça relève aussi du fait de se construire une armure, c'est un substitut, un manque ou une façon de cacher un mal-être. C'est souvent un manque d'estime de soi : " Je te déteste, je te fais souffrir ". »
Comment parvient-on à un tel degré de justesse : c'est en choisissant les interprètes ou en les dirigeant ?
« C'est plutôt la première option. On ne dirige pas un acteur, on lui donne une couleur. Idéalement, il connaît mieux le personnage que vous. L'acteur élève le personnage à un niveau que le scénariste ne peut pas atteindre ».
Vous qui avez beaucoup observé ce milieu, à votre avis, peut-on être bodybuilder de compétition sans produits type stéroïdes ?
« On peut toujours doper un âne on n'en fera pas un cheval de course. Mais sans parler de produits dopants, quand vous faites huit repas par jour et que vous ingurgitez autant de protéines, c'est déjà du dopage. Avec les conséquences inévitables sur les reins et le cœur. »
Comment Yolin François Gauvin gère les repas de la tournée promotionnelle ?
« Quand je l'ai engagé, il venait de gagner le championnat du monde et avait déjà décidé d'arrêter. Je l'ai forcé à continuer six mois mais depuis il a totalement arrêté. Aujourd'hui il fait de l'entretien, et mange à peu près normalement mais il n'a pas bougé ! Sur le tournage il mangeait un poulet par jour, des kilos de brocolis trois à quatorze douzaines d'œufs par semaine dont il n'avalait que les blancs. »
Est-il tenté de donner une suite à cette nouvelle carrière ?
« Oui évidemment, il ne s'en cache pas. Il a senti venir l'addiction, il dit qu'il signerait des deux mains pour un nouveau film à condition qu'on ne l'engage pas pour son physique. »
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