Le Docteur a écrit:C'est pas plus mal. Je ne qualifierai pas cette source de "fiable".
Tu as bien résumé.
L'auteur "Thierry Souccar " fait l'apologie de l'alcool alors que c'est un poison pour l'organisme.
Je mets au défi n'importe qui sur le forum d'essayer de prendre de la masse tout en buvant 2 verres d'alcool par jour.
Les rengaines sur le lait sont toujours les mêmes, calcium, lactose, alergie etc.
On pourrait rajouter que le lait ne fait pas pousser les cheveux plus vite.
1. Cela n’aurait aucune incidence sur les fractures. Les laitages (3 à 4 par jour) n’ont aucun intérêt dans la prévention des fractures, que ce soit chez l’enfant, l’adolescent ou les femmes ménopausées, contrairement à ce que les « experts » racontent (et encore le 23 octobre 2012 dans un « débat » sur France 5 pour lequel je n’avais pu me libérer). Aucune étude indépendante ne montre que les laitages protègent des fractures. L’Organisation mondiale de la santé, a mis au point un questionnaire appelé FRAX pour identifier les femmes à risque de fractures. Ce questionnaire ne leur demande pas combien de calcium ou de laitages elles consomment ou elles ont consommé. La raison ? L’OMS a mené ses propres études et a conclu que ni la consommation de lait, ni celle de calcium n’interviennent dans le risque de fractures. Consultez le questionnaire FRAX ici pour le vérifier.
Argument futile, c'est l'exercise physique qui augmente la densité osseuse. Exemple, les astronautes perdent le calcium de leurs os en apesanteur pour la simple raison qu'il n'y a plus de contrainte physique sur les os.
2. Cela diminuerait le recours à l’ostéodensitométrie osseuse et entraînerait des économies pour la sécurité sociale (et moins de rayons X pour les femmes). Tant que les médecins resteront persuadés que la densité minérale osseuse (DMO) est l’outil de référence pour prédire le risque de fracture chez une femme en bonne santé, ils multiplieront ces examens, et donneront des conseils visant à augmenter la DMO, comme boire du lait.. Or on sait depuis quinze ans par une méta-analyse de 11 études, confirmée depuis, que la densité minérale osseuse « ne peut pas identifier les personnes qui auront une fracture. » Cet examen est inutile dans de nombreux cas et peut être remplacé par un simple questionnaire.
Répétition de l'argument 1. Les gens doivent faire des exercises de force pour augmenter la densité osseuse.
3. Cela stimulerait la consommation d’autres sources de calcium, meilleures pour la santé. Les « experts » nous disent que le calcium laitier est le mieux absorbé des aliments qui en contiennent. Or le calcium du lait est absorbé à hauteur de 30%, alors que dans de nombreux végétaux et de nombreuses eaux minérales, la fraction de calcium absorbée dépasse 40 voire 50%. Les végétariens ne manquent pas de calcium. Avec trois fois moins de calcium que nous dans leur alimentation, les petits Cambodgiens ou les petits Ghanéens ne sont pas carencés en calcium, car celui-ci est mieux absorbé. Lire plus à ce sujet dans l'ouvrage de référence Modern Nutrition in Health and Disease.
La rengaine du calcium, il y en a tout partout dans l'alimentation. S'il y en a dans la lait tant mieux cela n'empêche dans prendre ailleurs.
4. Cela réduirait le risque de maladies qui sont statistiquement liées à la consommation de laitages en excès (ou introduits trop tôt), comme le diabète de type-1, les troubles liés à l’intolérance au lactose, le cancer agressif de la prostate et dans une moindre mesure le cancer des ovaires et la maladie de Parkinson. Des économies importantes en consultations et traitements pourraient être réalisées.
Le diabète de type-1 est génétique on voit ici l'ignorance de l'auteur. Et cela veut dire quoi consommation de laitages en excès. On peut mourrir en buvant trop d'eau .
5. Cela découragerait les médecins de se jeter dans les bras des industriels. Sur le plateau de la 5, le 23 octobre, 3 intervenants sur 5 étaient en situation de conflit d’intérêt. Ces liens ne sont jamais spontanément portés à la connaissance du public et il a fallu l’insistance des journalistes ce soir-là pour qu’un pédiatre admette du bout des lèvres qu’il siégeait à l’Institut Danone. Les deux autres n’ont pas été pris par la patrouille (pas encore). Or les brasseurs ont moins de moyens financiers que les vendeurs de lait et à ma connaissance il n’y a pas d’Institut Kronenbourg ni d'Institut Mützig ; donc en taxant l’industrie laitière plutôt que celle de la bière, on éviterait que des médecins en charge de la santé publique se retrouvent liés à des intérêts économiques.
Propagande, aucun argument.
6. On serait moins assommés de slogans publicitaires particulièrement éclairés comme « Nos amis pour la vie. » Si les laitages étaient taxés au nom d’impératifs de santé publique, c’est par définition qu’ils ne sont pas « nos amis pour la vie ». Si l'on veut être impertinent, le slogan « Nos ennuis pour la vie » serait peut-être plus adapté.
Encore de la propagande et parti pris.
Finalement, ses arguments sont le calcium, le lactose et les alergies. Si on suit sa logique tous les aliments qui causent des alergies devraient être bannis. Qu'est-ce qui resterait à manger?
Ceux qui veulent lire des vraies études sur le lait et non pas des rumeurs on peut en trouver
ici dans le "European Journal of Clinical Nutrition"
Il suffit de faire un recherche avec milk