Plus d'antioxidants = diminution du risque de mortalité?

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Traduction de l'étude

Rôle de modification des antioxydants alimentaires dans l'association entre une consommation élevée de viande rouge et le risque de cancer du poumon : données probantes issues d'un essai de dépistage du cancer
par Jiaqi Yang Antioxidants 2024, 13(7), 799 ;

Les preuves de l'association entre la consommation de viande rouge et le risque de cancer du poumon sont faibles. Cette étude a examiné les associations entre la viande rouge et le cancer du poumon en fonction des niveaux d'apport en antioxydants provenant des aliments ou des suppléments. Des modèles de risque proportionnel de Cox ont été appliqués pour évaluer les rapports de risque (HR) pour l'incidence du cancer du poumon dans l'essai de dépistage du cancer de la prostate, du poumon, colorectal et de l'ovaire (PLCO). Des questionnaires de fréquence alimentaire de base ont mesuré la consommation de viande rouge et d'antioxydants. L'indice composite d'antioxydants alimentaires (fCDAI) a évalué l'apport naturel global en vitamine A, vitamine C, vitamine E, zinc, magnésium et sélénium.

Au cours des 13 années de suivi, 95 647 participants ont développé 1 599 cas de cancer du poumon. Une consommation plus élevée de viande rouge était associée à un risque plus élevé de cancer du poumon (HRQ4vsQ1 1,43, IC à 95 % 1,20–1,71, tendance p < 0,001). Nous avons observé des tendances similaires dans les groupes ayant des niveaux faibles ou moyens d'apport en antioxydants. Cependant, aucune association n'a été observée dans le groupe ayant le fCDAI le plus élevé (HRQ4vsQ1 1,24, IC à 95 % 0,90–1,72, tendance p = 0,08) et l'apport en antioxydants naturels indépendants le plus élevé.

Le risque atténué n'a pas été systématiquement observé dans les groupes ayant une consommation élevée de suppléments. Enfin, nous n'avons pas remarqué de preuves d'interactions entre la viande rouge et l'apport en antioxydants. Nos résultats soulignent l'importance de limiter la viande rouge dans la prévention du cancer du poumon.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between Dietary total antioxidant capacity and knee osteoarthritis: a case-control study in the Iranian Population
Farshad Amirkhizi, BMC Musculoskeletal Disorders volume 25, Article number: 550 (2024)

Aim
Knee osteoarthritis (KOA) is a prevalent chronic condition associated with significant pain, disability, and healthcare costs, particularly among the elderly population. Despite the considerable burden of KOA, effective treatment options for managing the condition’s underlying causes remain limited. This case-control study aims to investigate the relationship between dietary total antioxidant capacity (DTAC) and knee osteoarthritis.

Methods
This case-control study was conducted on 105 patients with confirmed KOA and 210 controls. KOA was diagnosed based on the American College of Rheumatology criteria. Dietary total antioxidant capacity (DTAC) was calculated based on the ferric-reducing antioxidant power method.

Results
The mean age and BMI of the participants were 53.6 ± 8.8 years old and 27.3 ± 2.7 kg/m2, respectively. The study participant’s DTAC score ranged from 3.56 to 25.32 with a mean and SD of 12.46 ± 5.12. In the crude model, individuals in the highest quartile of DTAC score had 71% lower odds of having knee osteoarthritis compared to those in the first quartile (OR: 0.29, 95%CI: 0.15 to 0.58, P-trend < 0.001). These associations remained significant after adjustment for potential confounders including age, sex, energy intake, family history of osteoarthritis, vitamin D and calcium use, physical activity level, cigarette smoking and BMI. Although the odds of having knee osteoarthritis decreased with increasing quartiles of DTAC in both sexes, this relationship was stronger among males than females.

Conclusion
The results of this study showed that there was an inverse correlation between DTAC and KOA among the Iranian patients with KOA.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre la capacité antioxydante totale alimentaire et l'arthrose du genou : une étude cas-témoins dans la population iranienne
Farshad Amirkhizi, BMC Musculoskeletal Disorders volume 25, Numéro d'article : 550 (2024)

Objectif
L'arthrose du genou (AGO) est une maladie chronique répandue associée à des douleurs, une invalidité et des coûts de santé importants, en particulier chez les personnes âgées. Malgré le fardeau considérable de l'AGO, les options de traitement efficaces pour gérer les causes sous-jacentes de la maladie restent limitées. Cette étude cas-témoins vise à étudier la relation entre la capacité antioxydante totale alimentaire (DTAC) et l'arthrose du genou.

Méthodes
Cette étude cas-témoins a été menée sur 105 patients atteints d'AGO confirmée et 210 témoins. L'AGO a été diagnostiquée sur la base des critères de l'American College of Rheumatology. La capacité antioxydante totale alimentaire (DTAC) a été calculée sur la base de la méthode du pouvoir antioxydant réducteur ferrique.

Résultats
L’âge moyen et l’IMC des participants étaient respectivement de 53,6 ± 8,8 ans et de 27,3 ± 2,7 kg/m2. Le score DTAC des participants à l’étude variait de 3,56 à 25,32 avec une moyenne et un écart-type de 12,46 ± 5,12. Dans le modèle brut, les individus du quartile le plus élevé du score DTAC avaient 71 % moins de chances de souffrir d’arthrose du genou que ceux du premier quartile (RC : 0,29, IC à 95 % : 0,15 à 0,58, tendance P < 0,001). Ces associations sont restées significatives après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels, notamment l’âge, le sexe, l’apport énergétique, les antécédents familiaux d’arthrose, l’utilisation de vitamine D et de calcium, le niveau d’activité physique, le tabagisme et l’IMC. Bien que les risques de souffrir d'arthrose du genou diminuent avec l'augmentation des quartiles de DTAC chez les deux sexes, cette relation était plus forte chez les hommes que chez les femmes.

Conclusion
Les résultats de cette étude ont montré qu'il existait une corrélation inverse entre DTAC et KOA chez les patients iraniens atteints de KOA.

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Dietary total antioxidant capacity and risk of stroke: a systematic review and dose–response meta-analysis of observational studies
Yiqian Huang Front. Nutr., 19 September 2024

Background: Previous studies have reported the association between dietary total antioxidant capacity (TAC) and risk of stroke, but these findings have been inconsistent. We therefore performed this systematic review and dose–response meta-analysis of observational studies to evaluate the association between dietary TAC and risk of stroke.

Methods: A systematic literature search was carried out through PubMed, ISI Web of Science, EBSCO, Scopus and China National Knowledge Infrastructure (CNKI) databases, to find the relevant articles published up to 31 May, 2024. Random-effects or fixed-effects models were used to pool the relative risks (RRs) and their 95% confidence intervals (CIs) where appropriate. Heterogeneity across studies were determined using the Cochran’s Q test and I-square (I2) statistics.

Results: Eight observational studies (six cohort and two case–control studies) were included in the final analysis. The pooled results showed that higher intake of dietary TAC was associated with a lower risk of stroke (RR = 0.88; 95%CI: 0.81–0.95, p = 0.002). Additionally, dose–response analysis of cohort studies demonstrated a linear association between dietary TAC intake and risk of stroke (RR = 0.994; 95%CI: 0.990–0.999, Pnon-linearity = 0.329, Pdose–response = 0.014). Subgroup analyses showed the inverse association between dietary TAC intake and risk of stroke in the studies with mean age < 50 (RR = 0.82, 95%CI: 0.67–0.99, p = 0.044), and there was no evidence of heterogeneity (p = 0.360; I2 = 0.0%).

Conclusion: Our findings indicated that higher intake of dietary TAC was inversely associated with the risk of stroke. Future studies in particular of longitudinal design are needed to confirm this inverse relationship.

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Traduction de l'étude

Capacité antioxydante totale alimentaire et risque d'accident vasculaire cérébral : revue systématique et méta-analyse dose-réponse d'études observationnelles
Yiqian Huang Front. Nutr., 19 septembre 2024

Contexte : Des études antérieures ont rapporté l'association entre la capacité antioxydante totale alimentaire (TAC) et le risque d'accident vasculaire cérébral, mais ces résultats n'ont pas été cohérents. Nous avons donc effectué cette revue systématique et cette méta-analyse dose-réponse d'études observationnelles pour évaluer l'association entre la TAC alimentaire et le risque d'accident vasculaire cérébral.

Méthodes : Une recherche systématique de la littérature a été effectuée dans les bases de données PubMed, ISI Web of Science, EBSCO, Scopus et China National Knowledge Infrastructure (CNKI), pour trouver les articles pertinents publiés jusqu'au 31 mai 2024. Des modèles à effets aléatoires ou à effets fixes ont été utilisés pour regrouper les risques relatifs (RR) et leurs intervalles de confiance (IC) à 95 %, le cas échéant. L'hétérogénéité entre les études a été déterminée à l'aide du test Q de Cochran et des statistiques I-carré (I2).

Résultats : Huit études observationnelles (six études de cohorte et deux études cas-témoins) ont été incluses dans l'analyse finale. Les résultats regroupés ont montré qu'un apport plus élevé en TAC alimentaire était associé à un risque plus faible d'accident vasculaire cérébral (RR = 0,88 ; IC à 95 % : 0,81-0,95, p = 0,002). De plus, l'analyse dose-réponse des études de cohorte a démontré une association linéaire entre l'apport en TAC alimentaire et le risque d'accident vasculaire cérébral (RR = 0,994 ; IC à 95 % : 0,990-0,999, Pnon-linéarité = 0,329, Pdose-réponse = 0,014). Les analyses de sous-groupes ont montré une association inverse entre la consommation de TAC alimentaire et le risque d'accident vasculaire cérébral dans les études dont l'âge moyen était inférieur à 50 ans (RR = 0,82, IC à 95 % : 0,67-0,99, p = 0,044), et il n'y avait aucune preuve d'hétérogénéité (p = 0,360 ; I2 = 0,0 %).

Conclusion : Nos résultats ont indiqué qu'une consommation plus élevée de TAC alimentaire était inversement associée au risque d'accident vasculaire cérébral. De futures études, en particulier de conception longitudinale, sont nécessaires pour confirmer cette relation inverse.