Le point sur la vitamine D contre le cancer?

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin D and Cancer: An Historical Overview of the Epidemiology and Mechanisms
by Alberto Muñoz Nutrients 2022, 14(7), 1448;

This is a narrative review of the evidence supporting vitamin D’s anticancer actions. The first section reviews the findings from ecological studies of cancer with respect to indices of solar radiation, which found a reduced risk of incidence and mortality for approximately 23 types of cancer.

Meta-analyses of observational studies reported the inverse correlations of serum 25-hydroxyvitamin D [25(OH)D] with the incidence of 12 types of cancer. Case-control studies with a 25(OH)D concentration measured near the time of cancer diagnosis are stronger than nested case-control and cohort studies as long follow-up times reduce the correlations due to changes in 25(OH)D with time.

There is no evidence that undiagnosed cancer reduces 25(OH)D concentrations unless the cancer is at a very advanced stage. Meta-analyses of cancer incidence with respect to dietary intake have had limited success due to the low amount of vitamin D in most diets. An analysis of 25(OH)D-cancer incidence rates suggests that achieving 80 ng/mL vs. 10 ng/mL would reduce cancer incidence rates by 70 ± 10%.

Clinical trials have provided limited support for the UVB-vitamin D-cancer hypothesis due to poor design and execution. In recent decades, many experimental studies in cultured cells and animal models have described a wide range of anticancer effects of vitamin D compounds. This paper will review studies showing the inhibition of tumor cell proliferation, dedifferentiation, and invasion together with the sensitization to proapoptotic agents. Moreover, 1,25-(OH)2D3 and other vitamin D receptor agonists modulate the biology of several types of stromal cells such as fibroblasts, endothelial and immune cells in a way that interferes the apparition of metastases. In sum, the available mechanistic data support the global protective action of vitamin D against several important types of cancer.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Vitamine D et cancer : aperçu historique de l'épidémiologie et des mécanismes
par Alberto Muñoz Nutriments 2022, 14(7), 1448;

Il s'agit d'un examen narratif des preuves à l'appui des actions anticancéreuses de la vitamine D. La première section passe en revue les résultats des études écologiques du cancer en ce qui concerne les indices de rayonnement solaire, qui ont révélé un risque réduit d'incidence et de mortalité pour environ 23 types de cancer.

Des méta-analyses d'études observationnelles ont rapporté les corrélations inverses de la 25-hydroxyvitamine D sérique [25(OH)D] avec l'incidence de 12 types de cancer. Les études cas-témoins avec une concentration de 25(OH)D mesurée près du moment du diagnostic du cancer sont plus solides que les études cas-témoins nichées et les études de cohorte, car de longues périodes de suivi réduisent les corrélations dues aux changements de 25(OH)D avec le temps.

Rien ne prouve qu'un cancer non diagnostiqué réduise les concentrations de 25(OH)D à moins que le cancer ne soit à un stade très avancé. Les méta-analyses de l'incidence du cancer par rapport à l'apport alimentaire ont eu un succès limité en raison de la faible quantité de vitamine D dans la plupart des régimes alimentaires. Une analyse des taux d'incidence du cancer du 25(OH)D suggère que l'obtention de 80 ng/mL contre 10 ng/mL réduirait les taux d'incidence du cancer de 70 ± 10 %.

Les essais cliniques ont apporté un soutien limité à l'hypothèse UVB-vitamine D-cancer en raison d'une conception et d'une exécution médiocres. Au cours des dernières décennies, de nombreuses études expérimentales sur des cellules en culture et des modèles animaux ont décrit un large éventail d'effets anticancéreux des composés de vitamine D. Cet article passera en revue les études montrant l'inhibition de la prolifération, de la dédifférenciation et de l'invasion des cellules tumorales ainsi que la sensibilisation aux agents proapoptotiques. De plus, la 1,25-(OH)2D3 et d'autres agonistes des récepteurs de la vitamine D modulent la biologie de plusieurs types de cellules stromales telles que les fibroblastes, les cellules endothéliales et immunitaires d'une manière qui interfère avec l'apparition de métastases. En somme, les données mécanistes disponibles confirment l'action protectrice globale de la vitamine D contre plusieurs types importants de cancer.

[Nutrimuscle-Conseils]

Applying Machine Learning to Determine 25(OH)D Threshold Levels Using Data from the AMATERASU Vitamin D Supplementation Trial in Patients with Digestive Tract Cancer
by Katharina Otani Nutrients 2022, 14(9), 1689;

Some controversy remains on thresholds for deficiency or sufficiency of serum 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) levels. Moreover, 25(OH)D levels sufficient for bone health might differ from those required for cancer survival. This study aimed to explore these 25(OH)D threshold levels by applying the machine learning method of multivariable adaptive regression splines (MARS) in post hoc analyses using data from the AMATERASU trial, which randomly assigned Japanese patients with digestive tract cancer to receive vitamin D or placebo supplementation. Using MARS, threshold 25(OH)D levels were estimated as 17 ng/mL for calcium and 29 ng/mL for parathyroid hormone (PTH).

Vitamin D supplementation increased calcium levels in patients with baseline 25(OH)D levels ≤17 ng/mL, suggesting deficiency for bone health, but not in those >17 ng/mL. Vitamin D supplementation improved 5-year relapse-free survival (RFS) compared with placebo in patients with intermediate 25(OH)D levels (18–28 ng/mL): vitamin D, 84% vs. placebo, 71%; hazard ratio, 0.49; 95% confidence interval, 0.25–0.96; p = 0.04.

In contrast, vitamin D supplementation did not improve 5-year RFS among patients with low (≤17 ng/mL) or with high (≥29 ng/mL) 25(OH)D levels. MARS might be a reliable method with the potential to eliminate guesswork in the estimation of threshold values of biomarkers.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Application de l'apprentissage automatique pour déterminer les niveaux seuils de 25(OH)D à l'aide des données de l'essai de supplémentation en vitamine D AMATERASU chez des patients atteints d'un cancer du tube digestif
par Katharina Otani Nutrients 2022, 14(9), 1689 ;

Une certaine controverse demeure sur les seuils de carence ou de suffisance des taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D). De plus, les niveaux de 25(OH)D suffisants pour la santé des os pourraient différer de ceux requis pour la survie au cancer. Cette étude visait à explorer ces seuils de 25(OH)D en appliquant la méthode d'apprentissage automatique des splines de régression adaptative multivariable (MARS) dans des analyses post hoc utilisant les données de l'essai AMATERASU, qui a assigné au hasard des patients japonais atteints d'un cancer du tube digestif pour recevoir de la vitamine Supplémentation D ou placebo. À l'aide de MARS, les niveaux seuils de 25(OH)D ont été estimés à 17 ng/mL pour le calcium et à 29 ng/mL pour l'hormone parathyroïdienne (PTH).

La supplémentation en vitamine D a augmenté les niveaux de calcium chez les patients avec des niveaux de base de 25(OH)D ≤17 ng/mL, suggérant une carence pour la santé osseuse, mais pas chez ceux >17 ng/mL. La supplémentation en vitamine D a amélioré la survie sans rechute (RFS) à 5 ans par rapport au placebo chez les patients présentant des taux intermédiaires de 25(OH)D (18–28 ng/mL) : vitamine D, 84 % contre placebo, 71 % ; rapport de risque, 0,49 ; Intervalle de confiance à 95 %, 0,25 à 0,96 ; p = 0,04.

En revanche, la supplémentation en vitamine D n'a pas amélioré la RFS à 5 ans chez les patients présentant des taux de 25(OH)D faibles (≤17 ng/mL) ou élevés (≥29 ng/mL). MARS pourrait être une méthode fiable avec le potentiel d'éliminer les conjectures dans l'estimation des valeurs seuils des biomarqueurs.

[Nutrimuscle-Conseils]

An Ignored Contributing Factor of Vitamin-D Deficiency, despite the Strong Association with Breast Carcinoma among Women in Punjab, Pakistan
Durr-e-Samin Tahir Nutrition and Cancer Volume 74, 2022 - Issue 5

Pakistani females are at elevated risk of breast cancer, hence there is a need to explore every possible potential contributing factor. The present study was performed to analyze the perception of women about their Vit-D levels in both urban and rural areas. Women included 154 clinically diagnosed breast cancer patients from different hospitals and 248 randomly selected females as control group were recruited from Punjab, Pakistan. Statistical analysis was done using SPSS to find the association of Vit-D deficiency with breast carcinoma in different age groups. Out of a total of 402 respondent, 51.5% were completely ignorant of their Vit-D level. Pearson’s Chi- square test for those who had perception about Vit-D deficiency among the breast cancer patients and control group revealed asymptotic 2-sided significance of 0.004 while among different age groups, 41 to 50 years were most prone to deficiency with P = 0.003. Urban women were found to had 12% greater association of Vit-D deficiency as compared to women living in rural areas.

It was concluded that Vit-D deficiency is a highly contributing factor for breast cancer so every female must be aware of the importance of Vit-D and should maintain a sufficient level of this crucially important vitamin.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un facteur contributif ignoré de la carence en vitamine D, malgré la forte association avec le cancer du sein chez les femmes du Pendjab, au Pakistan
Durr-e-Samin Tahir Nutrition et Cancer Volume 74, 2022 - Numéro 5

Les femmes pakistanaises présentent un risque élevé de cancer du sein, il est donc nécessaire d'explorer tous les facteurs contributifs potentiels. La présente étude a été réalisée pour analyser la perception des femmes sur leurs niveaux de Vit-D dans les zones urbaines et rurales. Les femmes comprenaient 154 patientes atteintes d'un cancer du sein diagnostiquées cliniquement dans différents hôpitaux et 248 femmes sélectionnées au hasard comme groupe témoin ont été recrutées au Pendjab, au Pakistan. L'analyse statistique a été effectuée à l'aide de SPSS pour trouver l'association de la carence en Vit-D avec le carcinome du sein dans différents groupes d'âge. Sur un total de 402 répondants, 51,5% ignoraient complètement leur taux de Vit-D. Le test Chi-carré de Pearson pour ceux qui avaient une perception de la carence en Vit-D parmi les patientes atteintes d'un cancer du sein et le groupe témoin a révélé une signification asymptotique bilatérale de 0,004 tandis que parmi les différents groupes d'âge, les 41 à 50 ans étaient les plus sujets à la carence avec P = 0,003 . On a constaté que les femmes urbaines présentaient une association de carence en Vit-D supérieure de 12 % par rapport aux femmes vivant dans les zones rurales.

Il a été conclu que la carence en Vit-D est un facteur hautement contributif au cancer du sein, de sorte que chaque femme doit être consciente de l'importance de la Vit-D et doit maintenir un niveau suffisant de cette vitamine d'une importance cruciale.

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Vitamin D in liver cancer: novel insights and future perspectives
Antonio Markotić, Croat Med J. 2022 Apr 30;63(2):187-196.

Vitamin D has been a focus of attention in liver cancer due to its direct and indirect antineoplastic effects. This review critically evaluates data from recently published basic and clinical studies investigating the role of vitamin D in liver cancer. Basic studies indicate that vitamin D plays an important role in liver cancer development by suppressing the activity of hepatic stellate cells and Kupffer cells. Furthermore, vitamin D has a direct anti-proliferative, anti-angiogenic, proapoptotic, and prodifferentiative effect on liver cancer cells.

Recent investigation suggested several interesting mechanisms of these actions, such as inactivation of Notch signaling, p27 accumulation, and tyrosine-protein kinase Met/extracellular signal-regulated kinases inhibition. On the other hand, data from clinical observational studies, although promising, are still inconclusive. Unfortunately, studies on the effect of vitamin D supplementation were generally focused on short-term outcomes of chronic liver diseases (liver enzyme levels or elastographic finding); therefore, there are still no reliable data on the effect of vitamin D supplementation on liver cancer occurrence or survival.

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Traduction de l'étude

Vitamine D dans le cancer du foie : nouvelles connaissances et perspectives d'avenir
Antonio Markotić, Croat Med J. 2022 Apr 30;63(2):187-196.

La vitamine D a fait l'objet d'une attention particulière dans le cancer du foie en raison de ses effets antinéoplasiques directs et indirects. Cette revue évalue de manière critique les données d'études fondamentales et cliniques récemment publiées portant sur le rôle de la vitamine D dans le cancer du foie. Des études fondamentales indiquent que la vitamine D joue un rôle important dans le développement du cancer du foie en supprimant l'activité des cellules étoilées hépatiques et des cellules de Kupffer. De plus, la vitamine D a un effet anti-prolifératif, anti-angiogénique, pro-apoptotique et prodifférenciatif direct sur les cellules cancéreuses du foie.

Des recherches récentes ont suggéré plusieurs mécanismes intéressants de ces actions, tels que l'inactivation de la signalisation Notch, l'accumulation de p27 et l'inhibition de la tyrosine-protéine kinase Met / kinases régulées par le signal extracellulaire. En revanche, les données des études cliniques observationnelles, bien que prometteuses, ne sont toujours pas concluantes. Malheureusement, les études sur l'effet de la supplémentation en vitamine D étaient généralement axées sur les résultats à court terme des maladies hépatiques chroniques (taux d'enzymes hépatiques ou résultats élastographiques) ; par conséquent, il n'existe toujours pas de données fiables sur l'effet de la supplémentation en vitamine D sur la survenue ou la survie du cancer du foie.

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Effects of calcitriol on the cell cycle of rhabdomyosarcoma cells
Ana P.Irazoqui The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology Volume 222, September 2022, 106146

Highlights
• 1,25D stimulation of RD cells promotes changes in VDR expression.
• Treatments with 1,25D for 72 h inhibited the proliferation of RD cells.
• Hormone stimulation of RD cells decreased muscle differentiation markers expression.
• 1,25D treatment conducted RD cells to apoptosis.

Rhabdomyosarcoma (RMS) is a type of cancer of skeletal muscle. Calcitriol is the active form of vitamin D3, also recognised as a steroid hormone called 1α, 25-dihydroxy vitamin D3 (1,25D). We previously reported that 1,25D promoted cell proliferation and differentiation in non-cancerous skeletal muscle cells C2C12. The aim of this work is to evaluate some of the events triggered by 1,25D in RD cells, a human RMS cell line. In this work we reported that RD cells expressed vitamin D receptor (VDR) and treatment with 1,25D reduced VDR expression at 72 h. At the same time an acute decrease in viable cells as well as in cells in S-phase of cell cycle was also observed. Furthermore, up-regulation of p15INK4b was accompanied in a timely manner by down-regulation of cyclin D3, p21Waf1/Cip1 and myogenin protein levels. Simultaneously, 1,25D induced early apoptosis markers such as cyclin D1 and CDK4, and the disruption of the mitochondrial network together with a redistribution of mitochondria around the nucleus. Finally, 1,25D induced changes in the plasma membrane of RD cells associated with early and late apoptosis at 72 h, as determined by flow cytometry.

Taken together, these results determine that treatment with 1,25D for 72 h triggers apoptosis in RD cells.

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Traduction de l'étude

Effets du calcitriol sur le cycle cellulaire des cellules de rhabdomyosarcome
Ana P.Irazoqui Le Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology Volume 222, septembre 2022, 106146

Points forts
• La stimulation 1,25D des cellules RD favorise les changements dans l'expression de VDR.
• Des traitements au 1,25D pendant 72 h ont inhibé la prolifération des cellules RD.
• La stimulation hormonale des cellules RD a diminué l'expression des marqueurs de différenciation musculaire.
• Le traitement au 1,25D conduit les cellules RD à l'apoptose.

Le rhabdomyosarcome (RMS) est un type de cancer du muscle squelettique. Le calcitriol est la forme active de la vitamine D3, également reconnue comme une hormone stéroïde appelée 1α, 25-dihydroxy vitamine D3 (1,25D). Nous avons précédemment signalé que le 1,25D favorisait la prolifération et la différenciation cellulaires dans les cellules musculaires squelettiques non cancéreuses C2C12. L'objectif de ce travail est d'évaluer certains des événements déclenchés par le 1,25D dans les cellules RD, une lignée cellulaire humaine RMS. Dans ce travail, nous avons signalé que les cellules RD exprimaient le récepteur de la vitamine D (VDR) et que le traitement au 1,25D réduisait l'expression du VDR à 72 h. Dans le même temps, une diminution aiguë des cellules viables ainsi que des cellules en phase S du cycle cellulaire a également été observée. En outre, la régulation à la hausse de p15INK4b s'est accompagnée en temps opportun d'une régulation à la baisse des taux de cycline D3, de p21Waf1/Cip1 et de la protéine myogénine. Simultanément, le 1,25D a induit des marqueurs précoces de l'apoptose tels que la cycline D1 et CDK4, et la perturbation du réseau mitochondrial ainsi qu'une redistribution des mitochondries autour du noyau. Enfin, le 1,25D a induit des modifications de la membrane plasmique des cellules RD associées à une apoptose précoce et tardive à 72 h, déterminée par cytométrie en flux.

Pris ensemble, ces résultats déterminent que le traitement avec 1,25D pendant 72 h déclenche l'apoptose dans les cellules RD.

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The Effect of Vitamin D and Its Analogs in Ovarian Cancer
by Karina Piatek Nutrients 2022, 14(18), 3867;

Ovarian cancer is one of the deadliest cancers in women, due to its heterogeneity and usually late diagnosis. The current first-line therapies of debulking surgery and intensive chemotherapy cause debilitating side effects. Therefore, there is an unmet medical need to find new and effective therapies with fewer side effects, or adjuvant therapies, which could reduce the necessary doses of chemotherapeutics. Vitamin D is one of the main regulators of serum calcium and phosphorus homeostasis, but it has also anticancer effects. It [b]induces differentiation and apoptosis, reduces proliferation and metastatic potential of cancer cells[/b]. However, doses that would be effective against cancer cause hypercalcemia. For this reason, synthetic and less calcemic analogs have been developed and tested in terms of their anticancer effect.

The anticancer role of vitamin D is best understood in colorectal, breast, and prostate cancer and much less research has been done in ovarian cancer. In this review, we thus summarize the studies on the role of vitamin D and its analogs in vitro and in vivo in ovarian cancer models.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'effet de la vitamine D et de ses analogues dans le cancer de l'ovaire
par Karina Piatek Nutriments 2022, 14(18), 3867;

Le cancer de l'ovaire est l'un des cancers les plus meurtriers chez la femme, en raison de son hétérogénéité et de son diagnostic généralement tardif. Les thérapies de première ligne actuelles de chirurgie de réduction volumique et de chimiothérapie intensive provoquent des effets secondaires débilitants. Par conséquent, il existe un besoin médical non satisfait de trouver de nouvelles thérapies efficaces avec moins d'effets secondaires, ou des thérapies adjuvantes, qui pourraient réduire les doses nécessaires de chimiothérapie. La vitamine D est l'un des principaux régulateurs de l'homéostasie sérique du calcium et du phosphore, mais elle a également des effets anticancéreux. Il induit la différenciation et l'apoptose, réduit la prolifération et le potentiel métastatique des cellules cancéreuses. Cependant, des doses qui seraient efficaces contre le cancer provoquent une hypercalcémie. Pour cette raison, des analogues synthétiques et moins calcémiques ont été développés et testés quant à leur effet anticancéreux.

Le rôle anticancéreux de la vitamine D est mieux compris dans le cancer colorectal, du sein et de la prostate et beaucoup moins de recherches ont été menées sur le cancer de l'ovaire. Dans cette revue, nous résumons ainsi les études sur le rôle de la vitamine D et de ses analogues in vitro et in vivo dans des modèles de cancer de l'ovaire

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Post-Diagnosis Vitamin D Supplement Use and Survival among Cancer Patients: A Meta-Analysis
by Qiao-Yi Chen Nutrients 2022, 14(16), 3418;

Vitamin D administered pre-diagnostically has been shown to reduce mortality. Emerging evidence suggests a role of post-diagnosis vitamin D supplement intake for survival among cancer patients. Thus, we conducted a meta-analysis to evaluate the relationship. PubMed and Embase were searched for relevant observational cohort studies and randomized trials published through April 2022. Summary relative risk (SRR) and 95% confidence interval (CI) were estimated using the DerSimonian–Laird random-effects model. The SRR for post-diagnosis vitamin D supplement use vs. non-use, pooling cohort studies and randomized trials, was 0.87 (95% CI, 0.78–0.98; p = 0.02; I2 = 0%) for overall survival, 0.81 (95% CI, 0.62–1.06; p = 0.12; I2 = 51%) for progression-free survival, 0.86 (95% CI, 0.72–1.03; p = 0.10; I2 = 0%) for cancer-specific survival, and 0.86 (95% CI, 0.64–1.14; p = 0.29; I2 = 0%) for relapse. Albeit not significantly heterogeneous by variables tested, a significant inverse association was limited to cohort studies and supplement use during cancer treatment for overall survival, and to studies with ≤3 years of follow-up for progression-free survival.

Post-diagnosis vitamin D supplement use was associated with improved overall survival, but not progression-free or cancer-specific survival or relapse. Our findings require confirmation, as randomized trial evidence was insufficient to establish cause-and-effect relationships.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Utilisation et survie des suppléments de vitamine D après le diagnostic chez les patients atteints de cancer : une méta-analyse
par Qiao-Yi Chen Nutrients 2022, 14(16), 3418;

Il a été démontré que la vitamine D administrée avant le diagnostic réduit la mortalité. De nouvelles preuves suggèrent un rôle de la prise de suppléments de vitamine D après le diagnostic pour la survie des patients atteints de cancer. Ainsi, nous avons mené une méta-analyse pour évaluer la relation. PubMed et Embase ont été recherchés pour des études de cohorte observationnelles pertinentes et des essais randomisés publiés jusqu'en avril 2022. Le risque relatif sommaire (SRR) et l'intervalle de confiance (IC) à 95 % ont été estimés à l'aide du modèle à effets aléatoires DerSimonian-Laird. Le SRR pour l'utilisation de suppléments de vitamine D après le diagnostic par rapport à la non-utilisation, en regroupant les études de cohorte et les essais randomisés, était de 0,87 (IC à 95 %, 0,78 à 0,98 ; p = 0,02 ; I2 = 0 %) pour la survie globale, 0,81 (95 % IC, 0,62–1,06 ; p = 0,12 ; I2 = 51 %) pour la survie sans progression, 0,86 (IC à 95 %, 0,72–1,03 ; p = 0,10 ; I2 = 0 %) pour la survie spécifique au cancer, et 0,86 ( IC à 95 %, 0,64 à 1,14 ; p = 0,29 ; I2 = 0 %) pour la rechute. Bien que non significativement hétérogène par les variables testées, une association inverse significative était limitée aux études de cohorte et à l'utilisation de suppléments pendant le traitement du cancer pour la survie globale, et aux études avec ≤ 3 ans de suivi pour la survie sans progression.

L'utilisation de suppléments de vitamine D après le diagnostic était associée à une amélioration de la survie globale, mais pas à la survie sans progression ou spécifique au cancer ni à la rechute. Nos résultats doivent être confirmés, car les preuves des essais randomisés étaient insuffisantes pour établir des relations de cause à effet.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Utilisation et survie des suppléments de vitamine D après le diagnostic chez les patients atteints de cancer : une méta-analyse
par Qiao-Yi Chen Nutrients 2022, 14(16), 3418;

Il a été démontré que la vitamine D administrée avant le diagnostic réduit la mortalité. De nouvelles preuves suggèrent un rôle de la prise de suppléments de vitamine D après le diagnostic pour la survie des patients atteints de cancer. Ainsi, nous avons mené une méta-analyse pour évaluer la relation. PubMed et Embase ont été recherchés pour des études de cohorte observationnelles pertinentes et des essais randomisés publiés jusqu'en avril 2022. Le risque relatif sommaire (SRR) et l'intervalle de confiance (IC) à 95 % ont été estimés à l'aide du modèle à effets aléatoires DerSimonian-Laird. Le SRR pour l'utilisation de suppléments de vitamine D après le diagnostic par rapport à la non-utilisation, en regroupant les études de cohorte et les essais randomisés, était de 0,87 (IC à 95 %, 0,78 à 0,98 ; p = 0,02 ; I2 = 0 %) pour la survie globale, 0,81 (95 % IC, 0,62–1,06 ; p = 0,12 ; I2 = 51 %) pour la survie sans progression, 0,86 (IC à 95 %, 0,72–1,03 ; p = 0,10 ; I2 = 0 %) pour la survie spécifique au cancer, et 0,86 ( IC à 95 %, 0,64 à 1,14 ; p = 0,29 ; I2 = 0 %) pour la rechute. Bien que non significativement hétérogène par les variables testées, une association inverse significative était limitée aux études de cohorte et à l'utilisation de suppléments pendant le traitement du cancer pour la survie globale, et aux études avec ≤ 3 ans de suivi pour la survie sans progression.

L'utilisation de suppléments de vitamine D après le diagnostic était associée à une amélioration de la survie globale, mais pas à la survie sans progression ou spécifique au cancer ni à la rechute. Nos résultats doivent être confirmés, car les preuves des essais randomisés étaient insuffisantes pour établir des relations de cause à effet.