Problème santé lié au trouble de vitamine D chez le senior

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of physical activity and vitamin D deficiency with cognitive impairment in older adults: a population based cross-sectional analysis
Jing Guo Front. Nutr., 01 May 2024

Objectives: The global aging situation is becoming increasingly critical and cognitive impairment in the elderly has become a public health burden of concern. Physical activity (PA) and vitamin D may play a key role in improving cognitive impairment. However, little studies have examined the interaction between these two. The purpose of this study was to assess the association of PA and vitamin D with cognitive impairment in older adults, as well as the interactions of PA and vitamin D.

Materials and methods: This study was conducted by multi-stage random sampling of elderly people ≥60 years old, and a total sample of 2,492 (1,207 male and 1,285 female, mean age of 69.41 ± 6.75 years) with complete data was included in the analysis. PA was assessed by the Global Physical Activity Questionnaire, and < 600 MET-min/week was used as the division criteria. Serum vitamin D was measured by high-performance liquid chromatography tandem mass spectrometry, and 25-hydroxyvitamin D2/D3 concentration < 20 ng/mL was used as a vitamin D deficiency criterion. Cognitive function was assessed by three subtests: the Consortium to Establish a Registry for Alzheimer’s disease word learning test (CERAD-WL) for immediate and delayed learning, the Animal Fluency Test (AFT) for verbal fluency; and the Digit Symbol Substitution Test (DSST) for information processing speed and switching attention. All three subtests were scored at less than the lowest quartile of the score as a criterion for cognitive impairment. Statistical analysis was performed using SPSS for chi-square test, rank sum test, interaction analysis, subgroup analysis, and regression analysis.

Results: Lower level of PA is associated with higher odds of cognitive impairment (CERAD W-L: OR = 1.596, 95% CI: 1.338–1.905, p < 0.001; AFT: OR = 1.833, 95% CI: 1.534–2.190, p < 0.001; DSST: OR = 1.936, 95% CI: 1.609–2.329, p < 0.001). Vitamin D deficiency has significant effects in AFT (OR = 1.322, 95% CI: 1.103–1.584, p = 0.003) and DSST (OR = 1.619, 95% CI: 1.345–1.948, p < 0.001). After adjusted for covariates, PA and vitamin D have multiplicative interaction on AFT (OR = 0.662, 95% CI: 0.448–0.977, p = 0.038) and DSST (OR = 0.775, 95% CI: 0.363–0.868, p = 0.009). The interaction between PA and vitamin D was not significant in the CERAD W-L (OR = 0.757, 95% CI: 0.508–1.128, p = 0.172).

Conclusion: The results showed that lower level of PA and vitamin D deficiency were associated with higher odds of cognitive impairment in the elderly population and that there was a multiplicative interaction between PA and vitamin D on cognitive function, with a significant effect of vitamin D on cognitive impairment in high PA conditions.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de l'activité physique et de la carence en vitamine D avec les troubles cognitifs chez les personnes âgées : une analyse transversale basée sur la population
Front Jing Guo. Nutr., 01 mai 2024

Objectifs : La situation mondiale du vieillissement devient de plus en plus critique et les déficiences cognitives chez les personnes âgées sont devenues un problème de santé publique préoccupant. L'activité physique (AP) et la vitamine D peuvent jouer un rôle clé dans l'amélioration des troubles cognitifs. Cependant, peu d’études ont examiné l’interaction entre ces deux éléments. Le but de cette étude était d'évaluer l'association de l'AP et de la vitamine D avec les troubles cognitifs chez les personnes âgées, ainsi que les interactions de l'AP et de la vitamine D.

Matériels et méthodes : Cette étude a été menée par échantillonnage aléatoire à plusieurs degrés de personnes âgées de ≥60 ans, et un échantillon total de 2 492 (1 207 hommes et 1 285 femmes, âge moyen de 69,41 ± 6,75 ans) avec des données complètes a été inclus dans l'étude. analyse. L'AP a été évaluée à l'aide du questionnaire global sur l'activité physique et  < 600 MET-min/semaine ont été utilisés comme critères de division. La vitamine D sérique a été mesurée par spectrométrie de masse en tandem par chromatographie liquide à haute performance, et la concentration de 25-hydroxyvitamine D2/D3 < 20 ng/mL a été utilisée comme critère de carence en vitamine D. La fonction cognitive a été évaluée par trois sous-tests : le test d'apprentissage des mots du Consortium to Create a Registry for Alzheimer's Disease (CERAD-WL) pour l'apprentissage immédiat et différé, le Animal Fluency Test (AFT) pour la fluidité verbale ; et le test de substitution de symboles numériques (DSST) pour la vitesse de traitement de l'information et la commutation de l'attention. Les trois sous-tests ont obtenu un score inférieur au quartile le plus bas comme critère de déficience cognitive. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide de SPSS pour le test du chi carré, le test de somme des rangs, l'analyse d'interaction, l'analyse de sous-groupe et l'analyse de régression.

Résultats : Un niveau d'AP plus faible est associé à un risque plus élevé de déficience cognitive (CERAD W-L : OR = 1,596, IC à 95 % : 1,338–1,905, p < 0,001 ; AFT : OR = 1,833, IC à 95 % : 1,534–2,190, p < 0,001 ; DSST : OR = 1,936, IC à 95 % : 1,609–2,329, p < 0,001). La carence en vitamine D a des effets significatifs sur l’AFT (OR = 1,322, IC 95 % : 1,103-1,584, p = 0,003) et le DSST (OR = 1,619, IC 95 % : 1,345-1,948, p < 0,001). Après ajustement pour les covariables, l'AP et la vitamine D ont une interaction multiplicative sur l'AFT (OR = 0,662, IC à 95 % : 0,448-0,977, p = 0,038) et le DSST (OR = 0,775, IC à 95 % : 0,363-0,868, p = 0,009) . L'interaction entre l'AP et la vitamine D n'était pas significative dans le CERAD W-L (OR = 0,757, IC à 95 % : 0,508–1,128, p = 0,172).

Conclusion : Les résultats ont montré qu'un niveau plus faible de carence en AP et en vitamine D était associé à un risque plus élevé de troubles cognitifs chez la population âgée et qu'il existait une interaction multiplicative entre l'AP et la vitamine D sur la fonction cognitive, avec un effet significatif de la vitamine D sur déficience cognitive dans des conditions d’AP élevée.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Safety Profile of Vitamin D Supplements Using Real-World Data from 445,493 Participants of the UK Biobank: Slightly Higher Hypercalcemia Prevalence but Neither Increased Risks of Kidney Stones nor Atherosclerosis
by Sha Sha Nutrients 2024, 16(14), 2251;

Background: Potential calcium-related adverse events of vitamin D supplement use have not been addressed in large-scale, real-world data so far.

Methods: Leveraging data from the UK Biobank, encompassing 445,493 individuals aged 40–69, we examined associations of high 25-hydroxyvitamin (25(OH)D) levels ≥ 100 nmol/L and vitamin D supplementation with hypercalcemia (serum calcium > 2.6 mmol/L), kidney stones, and atherosclerosis assessments (pulse wave arterial stiffness index and carotid intima-medial thickness). Regression models were comprehensively adjusted for 49 covariates.

Results: Approximately 1.5% of the participants had high 25(OH)D levels, 4.3% regularly used vitamin D supplements, and 20.4% reported regular multivitamin use. At baseline, the hypercalcemia prevalence was 1.6%, and 1.1% was diagnosed with kidney stones during follow-up. High 25(OH)D levels were neither associated with calcium-related adverse events nor atherosclerosis assessments. Vitamin D and multivitamin supplementation were associated with an increased prevalence of hypercalcemia (odds ratios and 95% confidence intervals: 1.46 [1.32–1.62] and 1.11 [1.04–1.18], respectively) but were neither associated with atherosclerosis nor future kidney stones.

Conclusions: High 25(OH)D levels observable in routine care were not associated with any adverse outcome. Vitamin D users have a slightly higher prevalence of hypercalcemia, possibly due to co-supplementation with calcium, but without a higher atherosclerosis prevalence or risk of kidney stones.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Profil d'innocuité des suppléments de vitamine D à l'aide de données réelles provenant de 445 493 participants de la UK Biobank : prévalence légèrement plus élevée de l'hypercalcémie, mais ni risque accru de calculs rénaux ni d'athérosclérose
par Sha Sha Nutrients 2024, 16(14), 2251 ;

Contexte : les effets indésirables potentiels liés au calcium liés à l'utilisation de suppléments de vitamine D n'ont pas été abordés jusqu'à présent dans des données réelles à grande échelle.

Méthodes : en exploitant les données de la UK Biobank, englobant 445 493 personnes âgées de 40 à 69 ans, nous avons examiné les associations entre des taux élevés de 25-hydroxyvitamine (25(OH)D) ≥ 100 nmol/L et une supplémentation en vitamine D avec l'hypercalcémie (calcémie > 2,6 mmol/L), les calculs rénaux et les évaluations de l'athérosclérose (indice de rigidité artérielle de l'onde de pouls et épaisseur intima-médiale de la carotide). Les modèles de régression ont été ajustés de manière exhaustive pour 49 covariables.

Résultats : Environ 1,5 % des participants avaient des taux élevés de 25(OH)D, 4,3 % utilisaient régulièrement des suppléments de vitamine D et 20,4 % ont déclaré utiliser régulièrement des multivitamines. Au départ, la prévalence de l'hypercalcémie était de 1,6 %, et 1,1 % ont reçu un diagnostic de calculs rénaux au cours du suivi. Des taux élevés de 25(OH)D n'étaient associés ni à des événements indésirables liés au calcium ni à des évaluations d'athérosclérose. La supplémentation en vitamine D et en multivitamines était associée à une prévalence accrue d'hypercalcémie (rapports de cotes et intervalles de confiance à 95 % : 1,46 [1,32-1,62] et 1,11 [1,04-1,18], respectivement) mais n'étaient associés ni à l'athérosclérose ni à de futurs calculs rénaux.

Conclusions : Des taux élevés de 25(OH)D observables dans les soins de routine n'étaient associés à aucun résultat indésirable. Les utilisateurs de vitamine D ont une prévalence légèrement plus élevée d’hypercalcémie, probablement en raison d’une co-supplémentation en calcium, mais sans prévalence plus élevée d’athérosclérose ou de risque de calculs rénaux.