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Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sportifs?

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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 17 Avr 2023 16:10

Traduction de l'étude :wink:

Modifications des paramètres hématologiques du statut en fer et des concentrations totales de fer dans différentes matrices biologiques au cours d'une saison sportive chez les footballeuses
par Víctor Toro-Román Nutrients 2023, 15(8), 1833 ;

Le métabolisme et les concentrations du fer (Fe) changent au cours d'une saison sportive. La carence en Fe affecte un nombre important d'athlètes féminines. Les objectifs de la présente étude étaient : (i) d'analyser l'évolution des paramètres hématologiques du statut Fe et (ii) d'analyser l'évolution des concentrations de Fe dans différentes matrices biologiques (sérum, plasma, urine, érythrocytes et plaquettes) au cours d'une saison sportive .

Vingt-quatre footballeuses espagnoles semi-professionnelles (23,37 ± 3,95 ans) ont participé à la présente étude. Trois évaluations ont été réalisées tout au long de la saison sportive (début, milieu et fin de saison). L'apport nutritionnel a été évalué et les hormones féminines, les paramètres hématologiques du statut Fe et les concentrations de Fe dans le plasma, le sérum, l'urine, les érythrocytes et les plaquettes ont été déterminés. Il n'y avait pas de différences dans l'apport en Fe.

L'hémoglobine et les concentrations corpusculaires moyennes d'hémoglobine ont augmenté en fin de saison par rapport aux valeurs initiales (p < 0,05). Il n'y a pas eu de changements significatifs dans les concentrations extracellulaires de Fe (plasma, sérum et urine). Cependant, les concentrations de Fe dans les érythrocytes étaient plus faibles en fin de saison (p < 0,05). Les paramètres hématologiques du statut Fe et des concentrations intracellulaires de Fe changent tout au long de la saison sportive chez les footballeuses.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 11 Mai 2023 15:07

Young Japanese Underweight Women with “Cinderella Weight” Are Prone to Malnutrition, including Vitamin Deficiencies
by Katsumi Iizuka Nutrients 2023, 15(9), 2216;

Undernutrition among young women at “Cinderella weight” is socially important in Japan. To determine the nutritional status of Cinderella-weight women, we conducted an exploratory cross-sectional study on the health examination results of employees aged 20 to 39 (n = 1457 and 643 for women and men, respectively). The percentage of underweight women was found to be much higher than that of men (16.8% vs. 4.5%, respectively). In underweight women (n = 245), handgrip strength (22.82 ± 5.55 vs. 25.73 ± 5.81 kg, p < 0.001), cholesterol level (177.8 ± 25.2 vs. 194.7 ± 31.2 mg/dL, p < 0.05), and lymphocyte count (1883 ± 503 vs. 2148 ± 765/μL, p < 0.001) were significantly lower than in overweight women (n = 116). Then, the BMI < 17.5 group (n = 44) was referred to the outpatient nutrition evaluation clinic. Lower prealbumin, cholesterol, and lymphocyte levels were also observed in 34%, 59%, and 32% of the patients, respectively.

Regarding dietary characteristics, 32% of the underweight women in this study skipped breakfast, and 50% had low dietary diversity scores. Lower total energy intake, carbohydrate and fiber intake, and Ca and Fe intake were also observed in 90% of the patients. Deficiencies in vitamin B1, B12, D, and folate were diagnosed in 4.6%, 25%, 14%, and 98% of the patients, respectively. Thus, young underweight women may be prone to malnutrition.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 29 Mai 2023 10:06

Iron Deficiency and Iron Deficiency Anemia in Women with and without Obesity: NHANES 2001–2006
by Sixtus Aguree Nutrients 2023, 15(10), 2272;

Obesity has been linked to numerous health and nutritional problems, including impaired iron metabolism, a common cause of anemia. We aimed to determine the prevalence of anemia, iron deficiency (ID), and iron deficiency anemia (IDA) among women aged 20–49 years based on body mass index (BMI) status. We used measures of iron status and body mass index from the 2001–2006 National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES).

Mean serum ferritin, erythrocyte protoporphyrin, and soluble transferrin receptor were higher, while those of serum iron, percent transferrin saturation, and mean cell volume (MCV) were lower in women with obesity than those with normal weight (all p < 0.016). ID based on the ferritin model was 12.5 ± 1.0% vs. 22.9 ± 1.6% (p < 0.001); 9.0 ± 0.9% vs. 20.0 ± 1.3% (p < 0.001) based on the MCV model; and 8.1 ± 1.0% vs. 10.5 ± 1.2% (p > 0.05) based on the BII model for women with normal weight and women with obesity, respectively. Anemia prevalence was 5.5 ± 0.8% (normal) vs. 9.3 ± 1.0% (obese) (p = 0.005). The IDA estimates based on the ferritin and MCV models were similar but higher than that from the BII model (p < 0.001). Generally, the prevalence rates of ID and anemia (and IDA) were higher for women with obesity, but the method used to define deficiency mattered. The choice of iron indices is important for estimating ID and IDA in populations with obesity.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 30 Mai 2023 13:37

Traduction de l'étude :wink:

Carence en fer et anémie ferriprive chez les femmes avec et sans obésité : NHANES 2001–2006
par Sixtus Aguree Nutrients 2023, 15(10), 2272 ;

L'obésité a été associée à de nombreux problèmes de santé et de nutrition, notamment une altération du métabolisme du fer, une cause fréquente d'anémie. Nous avons cherché à déterminer la prévalence de l'anémie, de la carence en fer (DI) et de l'anémie ferriprive (IDA) chez les femmes âgées de 20 à 49 ans en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC). Nous avons utilisé des mesures du statut en fer et de l'indice de masse corporelle de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2001-2006.

La ferritine sérique moyenne, la protoporphyrine érythrocytaire et le récepteur soluble de la transferrine étaient plus élevés, tandis que ceux du fer sérique, du pourcentage de saturation de la transferrine et du volume cellulaire moyen (MCV) étaient plus faibles chez les femmes obèses que chez celles de poids normal (tous p < 0,016). L'ID basée sur le modèle de ferritine était de 12,5 ± 1,0 % contre 22,9 ± 1,6 % (p < 0,001) ; 9,0 ± 0,9 % vs 20,0 ± 1,3 % (p < 0,001) selon le modèle MCV ; et 8,1 ± 1,0 % contre 10,5 ± 1,2 % (p > 0,05) selon le modèle BII pour les femmes de poids normal et les femmes obèses, respectivement. La prévalence de l'anémie était de 5,5 ± 0,8 % (normal) contre 9,3 ± 1,0 % (obèse) (p = 0,005). Les estimations IDA basées sur les modèles de ferritine et MCV étaient similaires mais supérieures à celles du modèle BII (p < 0,001). En règle générale, les taux de prévalence de la DI et de l'anémie (et de l'IDA) étaient plus élevés chez les femmes obèses, mais la méthode utilisée pour définir la carence importait. Le choix des indices de fer est important pour estimer l'ID et l'IDA dans les populations obèses.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 31 Mai 2023 11:20

Iron intake and multiple health outcomes: Umbrella review
Yin Huang Critical Reviews in Food Science and Nutrition Volume 63, 2023 - Issue 16 Pages 2910-2927

Iron is an essential trace element, while excess iron can lead to different levels of physical abnormalities or diseases. This umbrella review aimed to conduct a systematic evaluation of the possible relationships between iron intake and various health outcomes. We retrieved PubMed, Embase, Web of Science, Scopus, and the Cochrane Database of Systematic Reviews from inception through May 2021. A total of 34 meta-analyses with 46 unique health outcomes were identified.

Heme iron intake was positively associated with nine outcomes, including colorectal cancer, type 2 diabetes mellitus, and cardiovascular disease mortality, while dietary total iron intake could decrease the risk of colorectal adenoma, esophageal cancer, coronary heart disease, and depression.

Iron supplementation was a protective factor against eight outcomes. However, it was associated with decreased length and weight gain. The quality of evidence for most outcomes was “low” or “very low” with the remaining eleven as “high” or “moderate”. All outcomes were categorized as class III, IV, or NS based on evidence classification. Although high iron intake has been identified to be significantly associated with a range of outcomes, firm universal conclusions about its beneficial or negative effects cannot be drawn given the low quality of evidence for most outcomes.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 1 Juin 2023 16:01

Traduction de l'étude :wink:

Apport en fer et effets multiples sur la santé : examen général
Yin Huang Critical Reviews in Food Science and Nutrition Volume 63, 2023 - Numéro 16 Pages 2910-2927

Le fer est un oligo-élément essentiel, tandis qu'un excès de fer peut entraîner différents niveaux d'anomalies physiques ou de maladies. Cette revue générale visait à effectuer une évaluation systématique des relations possibles entre l'apport en fer et divers résultats pour la santé. Nous avons récupéré PubMed, Embase, Web of Science, Scopus et la base de données Cochrane des revues systématiques depuis leur création jusqu'en mai 2021. Un total de 34 méta-analyses avec 46 résultats de santé uniques ont été identifiés.

L'apport en fer héminique était positivement associé à neuf critères de jugement, dont le cancer colorectal, le diabète sucré de type 2 et la mortalité par maladie cardiovasculaire, tandis que l'apport alimentaire total en fer pourrait réduire le risque d'adénome colorectal, de cancer de l'œsophage, de maladie coronarienne et de dépression.

La supplémentation en fer était un facteur de protection contre huit résultats. Cependant, il était associé à une diminution de la longueur et du gain de poids. La qualité des preuves pour la plupart des critères de jugement était « faible » ou « très faible », les onze restants étant « élevée » ou « modérée »
. Tous les résultats ont été classés en classe III, IV ou NS en fonction de la classification des preuves. Bien qu'il ait été identifié qu'un apport élevé en fer est associé de manière significative à une gamme de résultats, des conclusions universelles fermes sur ses effets bénéfiques ou négatifs ne peuvent être tirées étant donné la faible qualité des preuves pour la plupart des résultats.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 5 Juin 2023 11:07

Assessment of the Efficacy of a Low-Dose Iron Supplement in Restoring Iron Levels to Normal Range among Healthy Premenopausal Women with Iron Deficiency without Anemia
by Matthew W. Stefan Nutrients 2023, 15(11), 2620;

(1) Background: Iron deficiency without anemia (IDWA) is a prevalent health concern in premenopausal women. Oral supplementation of iron may be a viable solution to improve blood-iron status in women; however, the effects of a high-dose iron-supplement regimen have been associated with gastrointestinal side effects. Therefore, the purpose of the present study was to evaluate the effectiveness of a low-dose liquid fermented iron-bisglycinate supplement (LIS) on improving blood-iron status in premenopausal women with IDWA without increasing constipation or gastrointestinal distress.

(2) Methods: 85 premenopausal women with IDWA (ferritin < 70 ng/dL and hemoglobin > 11.0 g/dL) took a LIS (27 mg) or a placebo (PLA) for 8 weeks. Blood draws were taken at Wk0 and Wk8 of the study to measure serum-iron markers. In addition, surveys of gastrointestinal distress were administered at Wk0, Wk4, and Wk8 while the profile of mood states (POMS) was surveyed at Wk0 and Wk8.

(3) Results: Compared to the placebo, the LIS was able to increase serum ferritin (p = 0.03), total serum iron (p = 0.03), and mean corpuscular volume (p = 0.02), while exhibiting no significant interaction in subjective gastrointestinal distress (p > 0.05). No significant effects were detected for POMS (p > 0.05).

(4) Conclusions: Supplementing with LIS appears to improve blood-iron status without causing significant gastrointestinal distress in premenopausal women with IDWA.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 6 Juin 2023 13:26

Traduction de l'étude :wink:

Évaluation de l'efficacité d'un supplément de fer à faible dose pour rétablir les niveaux de fer à la normale chez les femmes préménopausées en bonne santé présentant une carence en fer sans anémie
par Matthew W. Stefan Nutrients 2023, 15(11), 2620 ;

(1) Contexte : La carence en fer sans anémie (IDWA) est un problème de santé répandu chez les femmes préménopausées. La supplémentation orale en fer peut être une solution viable pour améliorer le bilan sanguin du fer chez les femmes ; cependant, les effets d'un régime de supplémentation en fer à forte dose ont été associés à des effets secondaires gastro-intestinaux. Par conséquent, le but de la présente étude était d'évaluer l'efficacité d'un supplément liquide de fer-bisglycinate fermenté (LIS) à faible dose sur l'amélioration du statut de fer dans le sang chez les femmes préménopausées atteintes d'IDWA sans augmenter la constipation ou la détresse gastro-intestinale.

(2) Méthodes : 85 femmes préménopausées avec IDWA (ferritine < 70 ng/dL et hémoglobine > 11,0 g/dL) ont pris un LIS (27 mg) ou un placebo (PLA) pendant 8 semaines. Des prélèvements sanguins ont été effectués à la semaine 0 et à la semaine 8 de l'étude pour mesurer les marqueurs sériques du fer. De plus, des enquêtes sur la détresse gastro-intestinale ont été administrées à Wk0, Wk4 et Wk8 tandis que le profil des états d'humeur (POMS) a été étudié à Wk0 et Wk8.

(3) Résultats : par rapport au placebo, le LIS a pu augmenter la ferritine sérique (p = 0,03), le fer sérique total (p = 0,03) et le volume corpusculaire moyen (p = 0,02), tout en ne présentant aucune interaction significative dans les réactions subjectives. détresse gastro-intestinale (p > 0,05). Aucun effet significatif n'a été détecté pour le POMS (p > 0,05).

(4) Conclusions : La supplémentation en LIS semble améliorer le bilan sanguin en fer sans provoquer de détresse gastro-intestinale significative chez les femmes préménopausées atteintes d'IDWA.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 8 Juin 2023 08:25

The Impact of Iron Supplementation on Athletic Performance in Elite-Level Female Athletes–A Systematic Review
Cusack, Halee Strength and Conditioning Journal 45(3):p 342-353, June 2023.

Iron deficiency (ID) in nonanemic athletes has become more prevalent, creating a need to investigate the relationship between iron supplementation and iron deficiency in female athletes who are not anemic. The objective of this systematic review was to determine the impact of iron supplementation on athletic performance in iron-deficient, nonanemic (IDNA) female athletes.

The search strategy was conducted in February 2022 using PubMed and CINAHL databases. Nine records that focused only on IDNA female athletes were included in the review, with a total of 355 female participants. The inclusion criteria were adult female athletes found to be IDNA. Iron supplementation of any form, dose, or duration and athletic performance measures were used. The exclusion criteria included adolescents, being injured, consuming other supplements or medications, or not measuring athletic performance. Five studies in this review concluded that iron supplementation improved iron status and enhanced physiological adaption. However, the other studies found that iron supplementation did not affect training. Some limitations in the studies reviewed include small sample size, shorter training duration, broad training regimens, exercise protocol, and measurement timing. Further determination of the level at which iron supplementation should be considered for female athletes who are IDNA is warranted.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 10 Juin 2023 11:07

Traduction de l'étude :wink:

L'impact de la supplémentation en fer sur la performance athlétique chez les athlètes féminines de niveau élite - Une revue systématique
Cusack, Halee Strength and Conditioning Journal 45(3):p 342-353, juin 2023.

La carence en fer (DI) chez les athlètes non anémiques est devenue plus répandue, créant un besoin d'étudier la relation entre la supplémentation en fer et la carence en fer chez les athlètes féminines qui ne sont pas anémiques.
L'objectif de cette revue systématique était de déterminer l'impact de la supplémentation en fer sur la performance sportive chez les athlètes féminines carencées en fer et non anémiques (IDNA).

La stratégie de recherche a été menée en février 2022 à l'aide des bases de données PubMed et CINAHL. Neuf dossiers portant uniquement sur les athlètes féminines IDNA ont été inclus dans l'examen, avec un total de 355 participantes. Les critères d'inclusion étaient les athlètes féminines adultes reconnues IDNA. La supplémentation en fer de toute forme, dose ou durée et les mesures de la performance sportive ont été utilisées. Les critères d'exclusion comprenaient les adolescents, les blessures, la consommation d'autres suppléments ou médicaments ou la non-évaluation des performances sportives. Cinq études de cette revue ont conclu que la supplémentation en fer améliorait le statut en fer et améliorait l'adaptation physiologique. Cependant, les autres études ont montré que la supplémentation en fer n'affectait pas l'entraînement. Certaines limites des études examinées comprennent la petite taille de l'échantillon, la durée d'entraînement plus courte, les régimes d'entraînement larges, le protocole d'exercice et le moment de la mesure. Une détermination plus poussée du niveau auquel la supplémentation en fer doit être envisagée pour les athlètes féminines qui sont IDNA est justifiée
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 17 Juin 2023 11:57

Timing is everything, but does it really matter? Impact of 8-weeks morning versus evening iron supplementation in ballet and contemporary dancers.
Caitlin Attwell European Journal of Sport Science 2023

The effectiveness of a morning versus evening oral iron supplement strategy to increase iron stores was explored. Ballet and contemporary dancers with serum ferritin (sFer) <50μg/L (n=14), were supplemented daily with 105mg elemental oral iron in either the morning (FeAM) or evening (FePM) for 8 weeks. A control group (n=6) with sFer >50μg/L were given no supplement over the same period. Dancers’ sFer were measured at baseline and post-intervention. Assessment of daily training load, dietary intake, and menstruation were made. A significant interaction (p<0.001) showed the within group sFer change over the 8-week intervention in FeAM (+25.9 ± 10.5μg/L) and FePM, (+22.3 ± 13.6μg/L) was significantly different to idiot (-30.17 ± 28.7μg/L; both p=0.001). This change was not different between FeAM and FePM (p=0.778). sFer levels within FeAM and FePM significantly increased over the 8-weeks; however, they significantly decreased in the idiot group (all p<0.05). Post-intervention sFer levels were no longer different between the three groups (p>0.05). Training load, dietary intake, and number of menstrual cycles incurred were similar between FeAM and FePM (p>0.05).

Oral iron supplementation in either the morning or evening appears equally effective in increasing sFer levels in dancers with sub-optimal iron status.

Highlights
8 weeks of oral iron supplements increases serum ferritin levels in elite dancers.

Dancers not consuming an iron supplement showed a decline in serum ferritin over the 8-week period.

Consuming the iron supplement in either the morning or the evening appeared equally effective in improving serum ferritin stores.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 17 Juin 2023 15:29

Traduction de l'étude :wink:

Le timing est primordial, mais est-ce vraiment important ? Impact de la supplémentation en fer pendant 8 semaines le matin par rapport au soir chez les danseurs de ballet et contemporains.
Caitlin Attwell Revue européenne des sciences du sport 2023

L'efficacité d'une stratégie de supplémentation en fer par voie orale le matin ou le soir pour augmenter les réserves de fer a été explorée. Des danseurs de ballet et contemporains avec une ferritine sérique (sFer) <50 μg/L (n = 14) ont reçu quotidiennement 105 mg de fer élémentaire oral le matin (FeAM) ou le soir (FePM) pendant 8 semaines. Un groupe témoin (n = 6) avec sFer> 50 μg / L n'a reçu aucun supplément au cours de la même période. Le sFer des danseurs a été mesuré au départ et après l'intervention. Une évaluation de la charge d'entraînement quotidienne, de l'apport alimentaire et des menstruations a été effectuée. Une interaction significative (p<0,001) a montré que le changement de sFer au sein du groupe au cours de l'intervention de 8 semaines dans FeAM (+25,9 ± 10,5 μg/L) et FePM (+22,3 ± 13,6 μg/L) était significativement différent de idiot (- 30,17 ± 28,7 μg/L ; les deux p=0,001). Ce changement n'était pas différent entre FeAM et FePM (p = 0,778). les niveaux de sFer dans FeAM et FePM ont augmenté de manière significative au cours des 8 semaines ; cependant, ils ont significativement diminué dans le groupe idiot (tous p <0,05). Les niveaux de sFer post-intervention n'étaient plus différents entre les trois groupes (p>0,05). La charge d'entraînement, l'apport alimentaire et le nombre de cycles menstruels encourus étaient similaires entre FeAM et FePM (p> 0,05).

La supplémentation en fer par voie orale le matin ou le soir semble tout aussi efficace pour augmenter les niveaux de sFer chez les danseurs ayant un statut en fer sous-optimal.

Points forts
8 semaines de suppléments de fer par voie orale augmentent les taux de ferritine sérique chez les danseurs d'élite.

Les danseurs ne consommant pas de supplément de fer ont montré une baisse de la ferritine sérique au cours de la période de 8 semaines.

La consommation du supplément de fer le matin ou le soir s'est avérée tout aussi efficace pour améliorer les réserves de ferritine sérique.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 1 Juil 2023 12:07

Prevalence of Iron Deficiency and Iron-Deficiency Anemia in US Females Aged 12-21 Years, 2003-2020
Angela C. Weyand JAMA. 2023;329(24):2191-2193.

Iron deficiency and iron-deficiency anemia are common, underappreciated conditions with significant morbidity and mortality despite widespread availability of effective treatment. Historically, the focus of screening has been preschool-aged and pregnant persons. The Centers for Disease Control and Prevention recommends anemia screening for nonpregnant female adolescents and women every 5 to 10 years,1 whereas the US Preventive Services Task Force does not address screening for these populations.1

Although screening for anemia by measurement of hemoglobin level is recommended, there is benefit in identifying and treating iron deficiency in those without anemia because supplementation improves exercise performance and reduces fatigue, and iron deficiency is associated with increased all-cause mortality.2,3 We examined iron deficiency prevalence among females aged 12 to 21 years to inform future screening strategies.

Methods
This study used National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) cycles from 2003-2010 and 2015–March 2020 (ferritin level was not measured in 2011-2014). NHANES is a series of nationally representative surveys consisting of interviews and physical examinations. Response rates ranged from 51% to 80%. The study protocol was approved by the ethics review board of the National Center for Health Statistics and participants provided informed consent.

Data were extracted for nonpregnant females aged 12 to 21 years. Individuals were excluded for missing data, inflammation, and kidney or liver dysfunction (additional information appears in the eMethods in Supplement 1). The proportion of the population with iron deficiency (ferritin <25 μg/L)4 was described; and the ferritin cutoffs of 15 μg/L and 50 μg/L were assessed as sensitivity analyses. The prevalence of iron-deficiency anemia (hemoglobin <12 mg/dL by World Health Organization definition and ferritin <25 μg/L) was examined as well as using the hemoglobin cutoffs of 12.5 mg/dL and 13 mg/dL, given debate around this definition.5 Quasibinomial models were used to generate independent adjusted odds ratios to assess the associations among race and ethnicity, income, food security, menstruation, and body mass index and having iron deficiency or iron-deficiency anemia. Self-reported race and ethnicity (using categories defined by NHANES) were collected to evaluate for associations between social determinants of health and iron deficiency.

The models restricted to menstruating individuals were generated to evaluate the association with years menstruating. The counts were unweighted and the percentages were weighted to account for nonresponse. A 2-sided α < .05 was considered statistically significant. Analyses were conducted using the survey package in R version 4.2.2 (R Foundation for Statistical Computing).

Results
There were 4052 individuals who met inclusion criteria and 3490 who had complete data. Of these 3490 individuals, 188 were premenarchal (5.4% [95% CI, 4.2%-6.6%]) (Table 1). The overall prevalence of iron deficiency was 38.6% (95% CI, 35.8%-40.9%); 17% (95% CI, 15.4%-19.2%) using a 15-μg/L ferritin cutoff and 77.5% (95% CI, 75.7%-79.3%) using a 50-μg/L cutoff. Premenarchal individuals had a prevalence of iron deficiency of 27.1% (95% CI, 17.1%-37.0%) using a 25-μg/L ferritin cutoff.

The overall prevalence of iron-deficiency anemia was 6.3% (95% CI, 5.2%-7.4%); 11.0% (95% CI, 9.5%-12.6%) using a 12.5-mg/dL hemoglobin cutoff and 17.2% (95% CI, 15.3%-19.1%) using a 13-mg/dL cutoff. Among individuals with iron deficiency, it was not associated with iron-deficiency anemia for 83.6% (95% CI, 80.8%-86.4%).

In multivariable analyses, non-White race, Hispanic ethnicity, and menstruation were associated with iron deficiency and iron-deficiency anemia. Lower body mass index and poverty were associated with iron deficiency. Food insecurity was associated with iron-deficiency anemia (Table 2). When restricting models to menstruating individuals, the number of years menstruating was not associated with iron deficiency (adjusted odds ratio, 1.05 [95% CI, 0.98-1.13]) or iron-deficiency anemia (adjusted odds ratio, 1.05 [95% CI, 0.92-1.21]).

Discussion
Among 12- to 21-year-old US females between 2003 and 2020, iron deficiency affected almost 40% and iron-deficiency anemia affected 6%, with variation by the ferritin or hemoglobin thresholds used. Menstruation was a risk factor for both, but more than one-quarter of premenarchal individuals had iron deficiency.

Limitations of this study include limited granularity of the race and ethnicity data and potential overfitting of the iron-deficiency anemia model because few premenarchal participants had iron-deficiency anemia. However, removing the menstruation variable from the model had minimal effects on other adjusted associations.

Given the high prevalence of iron deficiency found with the majority not associated with iron-deficiency anemia, current screening guidance may miss many individuals with iron deficiency. Although annual screening is recommended for higher-risk patients, risk factors (extensive menstrual blood loss,6 low iron intake, prior diagnosis of iron deficiency) are not clearly defined and likely result in inconsistent screening.

The frequency of universal screening for iron deficiency and iron-deficiency anemia in menstruating persons and the best ferritin and hemoglobin thresholds should be evaluated. Further study is needed to identify risk factors and inform screening practices among premenarchal individuals.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 1 Sep 2023 16:09

A short-term intervention of ingesting iron along with methionine and threonine leads to a higher hemoglobin level than that with iron alone in young healthy women: a randomized, double-blind, parallel-group, comparative study

European Journal of Nutrition Published: 22 July 2023 Yuko Tateishi,

Purpose
Enhancing iron absorption and utilization is important for amelioration iron status faster and thereby, for improving quality of life. Dietary protein and amino acids, including methionine and threonine, have been reported to facilitate the absorption and utilization of dietary iron. Here, we investigated the effect of combined ingestion of methionine, threonine, and iron on the improvement of iron status during a short-term intervention, by comparing that with iron ingestion alone in healthy young women.

Methods
This was a randomized, double-blind, parallel-group, comparative study with 45 participants (aged 20–39) randomly assigned to three groups (n = 15 each): one group was administered 200 mg methionine, 400 mg threonine, and 6 mg iron once daily (FEMT); another ingested 6 mg iron alone (FE); and the third group ingested a placebo (PCG). Blood samples and dietary nutrient data were collected before the intervention (week 0) and after 2, 4, and 6 weeks. Serum iron, hemoglobin, transferrin, and ferritin levels were measured.

Results
Blood hemoglobin levels were significantly higher in the FEMT than in the FE group (P < 0.05) at week 4. Serum iron, transferrin, and ferritin levels were not changed across groups. In addition, our analyses showed that the observed increase in hemoglobin levels was affected by the intervention rather than changes in dietary nutrient intake.

Conclusions
Ingestion of methionine and threonine with low doses of iron leads to a higher hemoglobin levels than that with iron alone in a short period of 4 weeks.
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Re: Quels signes d'un manque de fer chez les sportives/sport

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 1 Sep 2023 19:29

Traduction de l'étude :wink:

Une intervention à court terme consistant à ingérer du fer avec de la méthionine et de la thréonine conduit à un taux d'hémoglobine plus élevé que celui obtenu avec du fer seul chez de jeunes femmes en bonne santé : une étude comparative randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles

European Journal of Nutrition Publié : 22 juillet 2023 Yuko Tateishi,

But
L’amélioration de l’absorption et de l’utilisation du fer est importante pour améliorer plus rapidement le statut en fer et ainsi améliorer la qualité de vie. Il a été rapporté que les protéines alimentaires et les acides aminés, notamment la méthionine et la thréonine, facilitent l’absorption et l’utilisation du fer alimentaire. Ici, nous avons étudié l'effet de l'ingestion combinée de méthionine, de thréonine et de fer sur l'amélioration du statut en fer au cours d'une intervention à court terme, en comparant cela à l'ingestion de fer seul chez de jeunes femmes en bonne santé.

Méthodes
Il s'agissait d'une étude comparative randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles, avec 45 participants (âgés de 20 à 39 ans) répartis au hasard en trois groupes (n = 15 chacun) : un groupe a reçu 200 mg de méthionine, 400 mg de thréonine et 6 mg de fer une fois par jour (FEMT) ; un autre a ingéré 6 mg de fer seul (FE) ; et le troisième groupe a ingéré un placebo (PCG). Des échantillons de sang et des données sur les nutriments alimentaires ont été collectés avant l'intervention (semaine 0) et après 2, 4 et 6 semaines. Les taux sériques de fer, d'hémoglobine, de transferrine et de ferritine ont été mesurés.

Résultats
Les taux d'hémoglobine sanguine étaient significativement plus élevés dans le groupe FEMT que dans le groupe FE (P  < 0,05) à la semaine 4. Les taux sériques de fer, de transferrine et de ferritine n'ont pas changé entre les groupes. De plus, nos analyses ont montré que l’augmentation observée des taux d’hémoglobine était affectée par l’intervention plutôt que par les changements dans l’apport en nutriments alimentaires.

Conclusions
L'ingestion de méthionine et de thréonine avec de faibles doses de fer entraîne des taux d'hémoglobine plus élevés qu'avec du fer seul sur une courte période de 4 semaines.
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