Bénéfices santé du jeune intermittent

[Nutrimuscle-Conseils]

Time-Restricted Feeding and Metabolic Outcomes in a Cohort of Italian Adults
by Walter Currenti Nutrients 2021, 13(5), 1651;

Background: research exploring the effects of food timing and frequency on health and disease is currently ongoing. While there is an increasing body of scientific literature showing the potential health benefits of intermittent fasting (IF) in laboratory settings and in animals, studies regarding IF on humans are limited. Therefore, the objective of this research was to evaluate the relationship between the feeding/fasting time window and metabolic outcomes among adult individuals.

Methods: dietary and demographic data of 1936 adult subjects living in the south of Italy were examined. Food frequency questionnaires (FFQ) were administered to determine the period of time between the first and the last meal of a typical day. Subjects were then divided into those with a time feeding window lasting more than 10 h, within 8 h (TRF-8) and within 10 h.

Results: after adjustment for potential confounding factors related to eating habits (such as adherence to the Mediterranean diet, having breakfast/dinner), TRF-10 was inversely associated with being overweight/obese (OR = 0.05, 95% CI: 0.01, 0.07), hypertension (OR = 0.24, 95% CI: 0.13, 0.45), and dyslipidemias (OR = 0.26, 95% CI: 0.10, 0.63), while TRF-8 only with being overweight/obese (OR = 0.08, 95% CI: 0.04, 0.15) and hypertension (OR = 0.33, 95% CI: 0.17, 0.60). No associations were found with type-2 diabetes.

Conclusions: individuals with a restricted feeding time window were less likely to be overweight, obese and hypertensive. Further studies are needed to clearly validate the results of the present study.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Alimentation limitée dans le temps et résultats métaboliques dans une cohorte d'adultes italiens
par Walter Currenti Nutrients 2021, 13 (5), 1651;

Contexte: des recherches explorant les effets du moment et de la fréquence des aliments sur la santé et la maladie sont actuellement en cours. Bien qu'il existe un nombre croissant de publications scientifiques montrant les avantages potentiels pour la santé du jeûne intermittent (FI) en laboratoire et chez les animaux, les études concernant la FI sur l'homme sont limitées. Par conséquent, l'objectif de cette recherche était d'évaluer la relation entre la fenêtre de temps d'alimentation / de jeûne et les résultats métaboliques chez les individus adultes.

Méthodes: les données diététiques et démographiques de 1936 sujets adultes vivant dans le sud de l'Italie ont été examinées. Des questionnaires sur la fréquence des aliments (FFQ) ont été administrés pour déterminer la période entre le premier et le dernier repas d'une journée typique. Les sujets ont ensuite été divisés en ceux avec une fenêtre de temps d'alimentation d'une durée de plus de 10 h, dans les 8 h (TRF-8) et dans les 10 h.

Résultats: après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels liés aux habitudes alimentaires (comme l'adhésion au régime méditerranéen, le petit-déjeuner / le dîner), le TRF-10 était inversement associé au surpoids / obèse (OR = 0,05, IC à 95%: 0,01, 0,07 ), l'hypertension (OR = 0,24, IC à 95%: 0,13, 0,45) et les dyslipidémies (OR = 0,26, IC à 95%: 0,10, 0,63), tandis que le TRF-8 uniquement en cas de surpoids / obèse (OR = 0,08, 95% IC: 0,04, 0,15) et hypertension (OR = 0,33, IC à 95%: 0,17, 0,60). Aucune association n'a été trouvée avec le diabète de type 2.

Conclusions: les personnes ayant une fenêtre de temps d'alimentation restreinte étaient moins susceptibles d'être en surpoids, obèses et hypertendues. D'autres études sont nécessaires pour valider clairement les résultats de la présente étude

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Time-restricted feeding is associated with mental health in elderly Italian adults
Walter Currenti Chronobiology International, Volume 38, Issue 10, October 2021 Pages 1507-1516

In recent years, mental disorders have represented a relevant public health problem due to their deleterious effect on quality of life and the difficulty of timely diagnosis. The growing trends have been shown to be highly influenced by modern society, unhealthy lifestyle and harmful dietary habits. Not only the specific foods or dietary patterns have been hypothesized to play a role on mental health; also, temporal regulation of feeding and fasting has emerged as an innovative strategy to prevent and treat mental health disease. The aim of this cross-sectional study was to investigate the association between time-restricted feeding (TRF) and mental health outcomes including perceived stress, depressive symptoms, and sleep quality assessed in a cohort of southern Italian adults. Demographic and dietary characteristics of 1,572 adults living in southern Italy were analyzed. Food frequency questionnaires were used to calculate dietary intakes; participants were also asked what time, on average, they consumed their meals to calculate the eating window of time and identify those eating within 8 hours or less. Logistic regression analyses were performed to test the association between mental health outcomes. After adjusting for potential confounding factors, including adherence to the Mediterranean diet and having breakfast/dinner, no associations were found between TRF and mental health outcomes; however, when performing the analyses by age groups, individuals older than 70 years having a feeding time window of 8 hours were less likely to have signs of mental health distress [odds ratio (OR) = 0.14, 95% confidence interval (CI): 0.03–0.65] compared to those having no feeding time restriction independently of diet quality; notably, adjusting for having breakfast nullified the association (OR = 0.13, 95% CI: 0.02–1.18), while adjusting for having dinner did not change it (OR = 0.14, 95% CI: 0.03–0.67). No further associations were found for specific mental health outcomes explored separately.

In conclusion, restricting the daily time feeding window is associated with lower signs of mental health distress in individuals older than 70 years. Albeit preliminary, these findings on elderly individuals require further investigation using prospective design and an amended approach to control for fasting.

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Traduction de l'étude

L'alimentation limitée dans le temps est associée à la santé mentale chez les adultes italiens âgés
Walter Currenti Chronobiology International, Volume 38, Numéro 10, Octobre 2021 Pages 1507-1516

Ces dernières années, les troubles mentaux ont représenté un problème de santé publique important en raison de leur effet délétère sur la qualité de vie et de la difficulté d'un diagnostic rapide. Il a été démontré que les tendances croissantes sont fortement influencées par la société moderne, un mode de vie malsain et des habitudes alimentaires nocives. Non seulement les aliments ou les habitudes alimentaires spécifiques ont été supposés jouer un rôle sur la santé mentale ; De plus, la régulation temporelle de l'alimentation et du jeûne est devenue une stratégie innovante pour prévenir et traiter les maladies mentales. Le but de cette étude transversale était d'étudier l'association entre l'alimentation à durée limitée (TRF) et les résultats de santé mentale, y compris le stress perçu, les symptômes dépressifs et la qualité du sommeil évalués dans une cohorte d'adultes du sud de l'Italie. Les caractéristiques démographiques et alimentaires de 1 572 adultes vivant dans le sud de l'Italie ont été analysées. Des questionnaires de fréquence alimentaire ont été utilisés pour calculer les apports alimentaires ; On a également demandé aux participants à quelle heure, en moyenne, ils consommaient leurs repas pour calculer la fenêtre de temps pour manger et identifier ceux qui mangeaient dans les 8 heures ou moins. Des analyses de régression logistique ont été effectuées pour tester l'association entre les résultats en matière de santé mentale. Après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels, y compris l'adhésion au régime méditerranéen et le petit-déjeuner/dîner, aucune association n'a été trouvée entre le TRF et les résultats en matière de santé mentale ; cependant, lors de l'exécution des analyses par groupes d'âge, les individus de plus de 70 ans ayant une fenêtre de temps d'alimentation de 8 heures étaient moins susceptibles de présenter des signes de détresse de santé mentale [rapport de cotes (OR) = 0,14, intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,03-0,65] par rapport à ceux n'ayant pas de restriction de temps d'alimentation indépendamment de la qualité de l'alimentation ; notamment, l'ajustement pour le petit-déjeuner a annulé l'association (OR = 0,13, IC à 95 % : 0,02 à 1,18), tandis que l'ajustement pour le dîner ne l'a pas modifiée (OR = 0,14, IC à 95 % : 0,03 à 0,67). Aucune autre association n'a été trouvée pour des résultats de santé mentale spécifiques explorés séparément.

En conclusion, la restriction de la fenêtre d'alimentation quotidienne est associée à des signes plus faibles de détresse mentale chez les personnes de plus de 70 ans. Bien que préliminaires, ces résultats sur les personnes âgées nécessitent une enquête plus approfondie en utilisant une conception prospective et une approche modifiée pour contrôler le jeûne.

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Late-life intermittent fasting decreases aging-related frailty and increases renal hydrogen sulfide production in a sexually dimorphic manner
Yoko O. Henderson, GeroScience volume 43, pages1527–1554 (2021)

Global average life expectancy continues to rise. As aging increases the likelihood of frailty, which encompasses metabolic, musculoskeletal, and cognitive deficits, there is a need for effective anti-aging treatments. It is well established in model organisms that dietary restriction (DR), such as caloric restriction or protein restriction, enhances health and lifespan. However, DR is not widely implemented in the clinic due to patient compliance and its lack of mechanistic underpinnings. Thus, the present study tested the effects of a somewhat more clinically applicable and adoptable DR regimen, every-other-day (EOD) intermittent fasting, on frailty in 20-month-old male and female C57BL/6 mice. Frailty was determined by a series of metabolic, musculoskeletal, and cognitive tasks performed prior to and toward the end of the 2.5-month dietary intervention. Late-life EOD fasting attenuated overall energy intake, hypothalamic inflammatory gene expression, and frailty in males. However, it failed to reduce overall caloric intake and had a little positive effect in females. Given that the selected benefits of DR are dependent on augmented production of the gasotransmitter hydrogen sulfide (H2S) and that renal H2S production declines with age, we tested the effects of EOD fasting on renal H2S production capacity and its connection to frailty in males. EOD fasting boosted renal H2S production, which positively correlated with improvements in multiple components of frailty tasks.

Therefore, late-life initiated EOD fasting is sufficient to reduce aging-related frailty, at least in males, and suggests that renal H2S production capacity may modulate the effects of late-life EOD fasting on frailty.

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Rappel sur la gazo-transmission

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Time restricted eating for the prevention of type 2 diabetes
Sofia Cienfuegos, The Journal of Physiology 21 August 2021

Type 2 diabetes can potentially be prevented by targeted lifestyle and weight loss interventions. Time restricted eating (TRE) is a form of intermittent fasting that has emerged as a novel diet strategy to reduce body weight and improve glycaemic control. TRE involves eating within a certain window of time (usually 4 to 10 h), and water-fasting for the remaining hours of the day. The purpose of this review is to summarize the effects of TRE on body weight and markers of glycaemic control in human subjects. We also aim to provide mechanistic insights into the effect of TRE on insulin sensitivity and glucose tolerance. Results to date reveal that TRE produces mild weight loss (1%–4% from baseline) and energy restriction, when food consumption is restricted to 4–10 h/day. TRE also reduces fasting insulin and improves insulin sensitivity in individuals with prediabetes and those with obesity.

Moreover, TRE improves glucose tolerance and decreases serum glucose excursions. The possible mechanisms underlying these benefits include increased autophagic flux, mild elevations in ketone bodies, a reduction in oxidative stress, and the stimulation of β-cell responsiveness. While these preliminary results offer promise for the use of TRE in the prevention of type 2 diabetes, larger and longer-term human trials will be needed to confirm these findings.

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Traduction de l'étude

Alimentation limitée dans le temps pour la prévention du diabète de type 2
Sofia Cienfuegos, The Journal of Physiology 21 août 2021

Le diabète de type 2 peut potentiellement être prévenu par des interventions ciblées sur le mode de vie et la perte de poids. L'alimentation limitée dans le temps (TRE) est une forme de jeûne intermittent qui est devenue une nouvelle stratégie de régime pour réduire le poids corporel et améliorer le contrôle glycémique. TRE implique de manger dans un certain laps de temps (généralement de 4 à 10 h) et de jeûner dans l'eau pendant les heures restantes de la journée. Le but de cette revue est de résumer les effets du TRE sur le poids corporel et les marqueurs du contrôle glycémique chez les sujets humains. Nous visons également à fournir des informations mécanistiques sur l'effet de la TRE sur la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose. Les résultats à ce jour révèlent que le TRE produit une légère perte de poids (1 % à 4 % par rapport à la ligne de base) et une restriction énergétique, lorsque la consommation alimentaire est limitée à 4 à 10 h/jour. Le TRE réduit également l'insuline à jeun et améliore la sensibilité à l'insuline chez les personnes atteintes de prédiabète et celles souffrant d'obésité.

De plus, le TRE améliore la tolérance au glucose et diminue les excursions de glucose sérique. Les mécanismes possibles sous-jacents à ces avantages comprennent un flux autophagique accru, une légère élévation des corps cétoniques, une réduction du stress oxydatif et la stimulation de la réactivité des cellules β. Bien que ces résultats préliminaires soient prometteurs pour l'utilisation du TRE dans la prévention du diabète de type 2, des essais humains à plus grande échelle et à plus long terme seront nécessaires pour confirmer ces résultats.

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Fasting-mimicking diet prevents high-fat diet effect on cardiometabolic risk and lifespan
Amrendra Mishra Nature Metabolism volume 3, pages1342–1356 (2021)

Diet-induced obesity is a major risk factor for metabolic syndrome, diabetes and cardiovascular disease. Here, we show that a 5-d fasting-mimicking diet (FMD), administered every 4 weeks for a period of 2 years, ameliorates the detrimental changes caused by consumption of a high-fat, high-calorie diet (HFCD) in female mice.

We demonstrate that monthly FMD cycles inhibit HFCD-mediated obesity by reducing the accumulation of visceral and subcutaneous fat without causing loss of lean body mass. FMD cycles increase cardiac vascularity and function and resistance to cardiotoxins, prevent HFCD-dependent hyperglycaemia, hypercholesterolaemia and hyperleptinaemia and ameliorate impaired glucose and insulin tolerance. The effect of monthly FMD cycles on gene expression associated with mitochondrial metabolism and biogenesis in adipocytes and the sustained ketogenesis in HFCD-fed mice indicate a role for fat cell reprogramming in obesity prevention. These effects of an FMD on adiposity and cardiac ageing could explain the protection from HFCD-dependent early mortality.

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Fasting drives the metabolic, molecular and geroprotective effects of a calorie-restricted diet in mice
Heidi H. Pak Nature Metabolism volume 3, pages1327–1341 (2021)

Calorie restriction (CR) promotes healthy ageing in diverse species. Recently, it has been shown that fasting for a portion of each day has metabolic benefits and promotes lifespan. These findings complicate the interpretation of rodent CR studies, in which animals typically eat only once per day and rapidly consume their food, which collaterally imposes fasting.

Here we show that a prolonged fast is necessary for key metabolic, molecular and geroprotective effects of a CR diet. Using a series of feeding regimens, we dissect the effects of calories and fasting, and proceed to demonstrate that fasting alone recapitulates many of the physiological and molecular effects of CR.

Our results shed new light on how both when and how much we eat regulate metabolic health and longevity, and demonstrate that daily prolonged fasting, and not solely reduced caloric intake, is likely responsible for the metabolic and geroprotective benefits of a CR diet.

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Health Effects of Alternate Day Fasting Versus Pair-Fed Caloric Restriction in Diet-Induced Obese C57Bl/6J Male Mice
Chloe G. Henderson Front. Physiol., 26 February 2021 | https://doi.org/10.3389/fphys.2021.641532

Alternate day fasting (ADF) induces weight loss and improves various markers of health in rodents and humans. However, it is unclear whether the benefits of ADF are derived from the lower caloric intake of ADF or from the 24-h fasting period. Therefore, this study directly compared selected markers for health – such as glucose control, body weight, liver triglycerides, T cell frequencies, and others – in high-fat (60% calories from fat) diet-induced obese mice subjected to either ADF or caloric restriction (CR). Obese mice were randomly assigned to one of four groups: (1) ADF: remained on the high-fat diet, but fed on alternate days (n = 5), (2) PF: remained on the high-fat diet, but pair-fed to the ADF group (n = 5), (3) LF: moved to a chow ad libitum diet (n = 5; 17% calories from fat), and (4) HF: remained on the high-fat ad libitum diet (n = 5). An additional group of non-obese mice maintained on a chow diet since weaning were used as controls (idiot: n = 5).

After 10 weeks, ADF, PF, and LF mice ate fewer kcals, had a lower body mass, had smaller epididymal fat pads, improved glucose tolerance, and had a lower hepatic triglyceride content relative to HF mice (p < 0.05), but none reached that of idiot mice in these measures. T cell frequencies of the spleen, blood, and mesenteric lymph nodes were reduced in ADF, PF, and HF compared to the idiot group. Importantly, there were no significant differences between the ADF and PF groups in any of the measurements made in the current study.

These data suggest that ADF, PF, and LF diets each lead to improved markers of health relative to high-fat diet-induced obese mice, and that the caloric restriction associated with ADF is the major factor for the noted improvements.

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Traduction de l'étude

[b]Effets sur la santé du jeûne d'un jour sur deux par rapport à la restriction calorique nourrie par paire chez les souris mâles obèses d'origine alimentaire C57Bl/6J
[/b]Chloe G. Henderson avant. Physiol., 26 février 2021 | https://doi.org/10.3389/fphys.2021.641532

Le jeûne d'un jour sur deux (ADF) induit une perte de poids et améliore divers marqueurs de la santé chez les rongeurs et les humains. Cependant, il n'est pas clair si les avantages de l'ADF proviennent de l'apport calorique inférieur de l'ADF ou de la période de jeûne de 24 heures. Par conséquent, cette étude a directement comparé des marqueurs sélectionnés pour la santé - tels que le contrôle de la glycémie, le poids corporel, les triglycérides du foie, les fréquences des cellules T et autres - chez des souris obèses induites par un régime riche en graisses (60 % de calories provenant des graisses) soumises à l'ADF ou restriction calorique (RC). Les souris obèses ont été réparties au hasard dans l'un des quatre groupes : (1) ADF : est restée sur le régime riche en graisses, mais nourries un jour sur deux (n = 5), (2) PF : est restée sur le régime riche en graisses, mais -alimenté au groupe ADF (n = 5), (3) LF : est passé à un régime chow ad libitum (n = 5 ; 17 % de calories provenant des graisses), et (4) HF : est resté sur le régime riche en graisses ad libitum régime (n = 5). Un groupe supplémentaire de souris non obèses maintenues sous régime alimentaire depuis le sevrage a été utilisé comme contrôle (idiot : n = 5).

Après 10 semaines, les souris ADF, PF et LF mangeaient moins de kcal, avaient une masse corporelle plus faible, avaient des coussinets adipeux épididymaires plus petits, une tolérance au glucose améliorée et une teneur en triglycérides hépatiques inférieure à celle des souris HF (p < 0,05), mais aucune atteint celui des souris idiotes dans ces mesures. Les fréquences des lymphocytes T de la rate, du sang et des ganglions lymphatiques mésentériques étaient réduites dans les ADF, PF et HF par rapport au groupe idiot. Il est important de noter qu'il n'y avait aucune différence significative entre les groupes ADF et PF dans aucune des mesures effectuées dans la présente étude.

Ces données suggèrent que les régimes ADF, PF et LF conduisent chacun à des marqueurs de santé améliorés par rapport aux souris obèses induites par un régime riche en graisses, et que la restriction calorique associée à l'ADF est le principal facteur des améliorations notées.

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Does intermittent fasting impact mental disorders? A systematic review with meta-analysis
Rubén Fernández-Rodríguez Critical Reviews in Food Science and Nutrition 17 Jun 2022

Accumulating evidence supports the benefits of intermittent fasting (IF) as a dietary strategy for cardiometabolic health and weight control. However, little is known about the potential implications of IF on mental disorders. The aim of this review was to synthesize evidence regarding the effects of IF on mental disorders (depression, anxiety, and mood state) in the general population. We conducted a systematic search in five databases from inception to January 2022. Randomized and nonrandomized clinical trials (RCTs/nonRCTs) were included. A random effects method was used to pool standardized mean differences (SMDs) and 95% CIs. A total of 14 studies involving 562 individuals were included, of which 8 were RCTs and 6 were nonRCTs.

IF showed a moderate and positive effect on depression scores when compared to control groups (SMD: 0.41; 95%CI: 0.05 to 0.76; I2=45%; n = 4). Conversely, within-group analyses did not show any significant effect of IF on anxiety (SMD: 0.10; 95%CI: −0.09 to 0.30; I2=0%; n = 5) or mood state (SMD: 0.14; 95%CI: −0.09 to 0.37; I2=59%; n = 7).

IF modalities did not negatively impact mental disorders in the general population. In fact, IF showed a positive influence on diminishing depression scores, and did not modify anxiety or mood.