Le café - caféine pour la longévité?

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Coffee Consumption and All-Cause, Cardiovascular, and Cancer Mortality in an Adult Mediterranean Population
by Laura Torres-Collado Nutrients 2021, 13(4), 1241;

We assessed the association between usual coffee consumption and all-cause, cardiovascular (CV), and cancer mortality in an adult population in Spain, taking into account both the amount and type of coffee consumed. We used baseline data on coffee consumption and other personal variables, and the number of deaths during an 18-year follow-up period, for 1567 participants aged 20 years and older from the Valencia Nutrition Study in Spain. Total, caffeinated, and decaffeinated coffee consumption was assessed using a validated food frequency questionnaire. Cox regression models were used to estimate adjusted hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs). During the 18-year follow-up period, 317 died; 115 due to CV disease and 82 due to cancer.

Compared with no-consumption, the consumption of ≤1 cup per day and >1 cup per day of coffee was associated with a lower risk of all-cause mortality, HR = 0.73 (95% CI: 0.56–0.97) and HR 0.56 (95% CI: 0.41–0.77), respectively. A lower cancer mortality was observed among drinkers of more than 1 cup per day compared with nondrinkers, HR 0.41 (95% CI 0.20–0.86). Regarding the type of coffee, only the overall consumption of caffeinated coffee was associated with lower all-cause mortality at 12 and 18 years of follow-up, HR = 0.66 (95% CI:0.46–0.94) and HR = 0.59 (95% CI: 0.44–0.79), respectively.

In conclusion, this study suggests that the moderate consumption of coffee, particularly caffeinated coffee (range 1–6.5 cups per day), is associated with a lower all-cause and cancer mortality after a long follow-up period. No significant association was found between coffee consumption and CVD mortality.

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Traduction de l'étude

Consommation de café et mortalité toutes causes, cardiovasculaire et par cancer chez une population méditerranéenne adulte
par Laura Torres-Collado Nutrients 2021, 13 (4), 1241;

Nous avons évalué l'association entre la consommation habituelle de café et la mortalité toutes causes, cardiovasculaire (CV) et par cancer dans une population adulte en Espagne, en tenant compte à la fois de la quantité et du type de café consommé. Nous avons utilisé des données de base sur la consommation de café et d'autres variables personnelles, ainsi que le nombre de décès au cours d'une période de suivi de 18 ans, pour 1567 participants âgés de 20 ans et plus de l'étude Valencia Nutrition en Espagne. La consommation totale de café, caféiné et décaféiné a été évaluée à l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire validé. Les modèles de régression de Cox ont été utilisés pour estimer les rapports de risque ajustés (HR) et les intervalles de confiance (IC) à 95%. Au cours de la période de suivi de 18 ans, 317 sont décédés; 115 en raison d'une maladie CV et 82 en raison d'un cancer.

Par rapport à la non-consommation, la consommation de ≤ 1 tasse par jour et> 1 tasse par jour de café était associée à un risque plus faible de mortalité toutes causes confondues, HR = 0,73 (IC à 95%: 0,56-0,97) et HR 0,56 ( IC à 95%: 0,41-0,77), respectivement. Une mortalité par cancer plus faible a été observée chez les buveurs de plus d'une tasse par jour par rapport aux non-buveurs, HR 0,41 (IC à 95% 0,20-0,86). Concernant le type de café, seule la consommation globale de café caféiné était associée à une mortalité toutes causes confondues plus faible à 12 et 18 ans de suivi, HR = 0,66 (IC à 95%: 0,46-0,94) et HR = 0,59 (95% IC: 0,44-0,79), respectivement.

En conclusion, cette étude suggère que la consommation modérée de café, en particulier de café caféiné (entre 1 et 6,5 tasses par jour), est associée à une mortalité toutes causes et par cancer plus faible après une longue période de suivi. Aucune association significative n'a été trouvée entre la consommation de café et la mortalité par MCV

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Caffeinated Coffee Consumption and Health Outcomes in the US Population: A Dose–Response Meta-Analysis and Estimation of Disease Cases and Deaths Avoided
Matteo Di Maso, Advances in Nutrition, Volume 12, Issue 4, July 2021, Pages 1160–1176,

To explore the role of coffee on health outcomes in the United States, where coffee consumption is common, we conducted a meta-analysis of prospective studies investigating the magnitude (any compared with no consumption) and the dose–response shape (cups per day) of the associations between caffeinated coffee consumption and incidence/mortality of cardiovascular disease (CVD), as well as incidence of type 2 diabetes (T2D), hepatocellular carcinoma (HCC), endometrial cancer, melanoma, and nonmelanoma skin cancer. We selected the desirable health outcomes that have been shown to be positively associated with coffee consumption. Studies were identified by searching PubMed/Embase databases up to September 2019. Inclusion criteria included prospective studies that investigated the relation of ≥3 categories of caffeinated coffee consumption and the outcomes of interest. Twenty-six studies (42 distinct cohorts), with 93,706 cases/deaths and 3,713,932 participants, met the inclusion criteria.

In any coffee consumers, there was a significant inverse association with the risk of CVD (RR = 0.90; 95% CI: 0.84, 0.96), T2D (RR = 0.90; 95% CI: 0.85, 0.96), endometrial cancer (RR = 0.85; 95% CI: 0.78, 0.92), melanoma (RR = 0.89; 95% CI: 0.80, 0.99), and nonmelanoma skin cancer (RR = 0.92; 95% CI: 0.89, 0.95). Coffee consumption was also inversely associated with HCC (RR = 0.93; 95% CI: 0.80, 1.08), without reaching statistical significance. The dose–response relation was nonlinear uniquely for CVD (P-nonlinearity = 0.01). In particular, the largest risk reduction was observed for 3–4 cups/d (∼120 mL/cup) and no reduction thereafter. For other outcomes, the risk decreased linearly over the whole coffee consumption range. Current patterns of consumption in the United States would account for a fraction of avoided cases/deaths ranging from 6% to 12% according to the outcome considered.

This study confirms the beneficial health effects of caffeinated coffee consumption in the US population on the health outcomes considered, and quantifies their possible magnitude.

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Traduction de l'étude

Consommation de café caféiné et résultats pour la santé dans la population américaine : une méta-analyse dose-réponse et une estimation des cas de maladie et des décès évités
Matteo Di Maso, Advances in Nutrition, Volume 12, Numéro 4, Juillet 2021, Pages 1160-1176,

Pour explorer le rôle du café sur les résultats pour la santé aux États-Unis, où la consommation de café est courante, nous avons mené une méta-analyse d'études prospectives examinant l'ampleur (toute par rapport à l'absence de consommation) et la forme dose-réponse (tasses par jour) des associations entre la consommation de café caféiné et l'incidence/mortalité des maladies cardiovasculaires (MCV), ainsi que l'incidence du diabète de type 2 (DT2), du carcinome hépatocellulaire (CHC), du cancer de l'endomètre, du mélanome et du cancer de la peau non mélanique. Nous avons sélectionné les résultats de santé souhaitables qui se sont avérés positivement associés à la consommation de café. Les études ont été identifiées en recherchant les bases de données PubMed/Embase jusqu'en septembre 2019. Les critères d'inclusion comprenaient des études prospectives qui étudiaient la relation entre ≥ 3 catégories de consommation de café caféiné et les résultats d'intérêt. Vingt-six études (42 cohortes distinctes), avec 93 706 cas/décès et 3 713 932 participants, répondaient aux critères d'inclusion.

Chez toutes les consommatrices de café, il y avait une association inverse significative avec le risque de MCV (RR = 0,90 ; IC à 95 % : 0,84 ; 0,96), le DT2 (RR = 0,90 ; IC à 95 % : 0,85 ; 0,85 ; IC à 95 % : 0,78, 0,92), mélanome (RR = 0,89 ; IC à 95 % : 0,80, 0,99) et cancer de la peau sans mélanome (RR = 0,92 ; IC à 95 % : 0,89 à 0,95). La consommation de café était également inversement associée au CHC (RR = 0,93 ; IC à 95 % : 0,80, 1,08), sans atteindre la signification statistique. La relation dose-réponse était non linéaire uniquement pour les MCV (P-non-linéarité = 0,01). En particulier, la plus grande réduction du risque a été observée pour 3 à 4 tasses/j (∼ 120 ml/tasse) et aucune réduction par la suite. Pour les autres résultats, le risque a diminué de manière linéaire sur toute la plage de consommation de café. Les modes de consommation actuels aux États-Unis représenteraient une fraction des cas/décès évités allant de 6 % à 12 % selon le résultat considéré.

Cette étude confirme les effets bénéfiques sur la santé de la consommation de café caféiné dans la population américaine sur les résultats de santé considérés, et quantifie leur ampleur possible.

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Association of coffee and genetic risk with incident dementia in middle-aged and elderly adults
Yuan Zhang Nutritional Neuroscience 23 Aug 2021

Prior evidence suggests that coffee might be related to dementia, however, little is known about coffee and dementia in individuals with elevated genetic susceptibility for dementia. Additionally, most previous studies have focused on total coffee instead of examining coffee types separately.

Methods
This study included 203,776 participants (60–73 years old) from the UK Biobank who were initially free of dementia. Polygenic risk scores for dementia were divided into quintile to stratify individuals into low (lowest quintile), intermediate (quintile 2–4), and high (highest quintile) genetic risk categories. Coffee intake was assessed at baseline and included total, instant, ground, and decaffeinated coffee.

Results
During a median follow-up of 11.4 years, 4405 cases of dementia occurred (1856 Alzheimer’s disease [AD], 1105 vascular dementia). Compared to non-coffee drinking, heavy instant coffee drinking (> 6 cups/day) and moderate decaffeinated coffee drinking (1–3 cups/day) were associated with a higher risk of dementia (hazard ratio [HR] 1.19–1.34) and AD (HR 1.41–1.51), while moderate ground coffee drinking was associated with a lower risk of dementia (HR, 0.78; P = 0.001) and vascular dementia (HR, 0.58; P < 0.001). Among participants at high genetic risk, heavy coffee drinking was associated with a 95% (HR; 1.95, 95% CI, 1.21–3.16) higher risk of AD than non-coffee drinking. We found an interaction between coffee and genetic risk in relation to AD (P = 0.038).

Conclusion
The association of dementia and coffee varied by coffee types. Heavy coffee consumption was associated with a higher risk of AD in individuals with high genetic risk for dementia.

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Traduction de l'étude

Association du café et du risque génétique avec la démence incidente chez les adultes d'âge moyen et les personnes âgées
Yuan Zhang Neurosciences nutritionnelles 23 août 2021

Des preuves antérieures suggèrent que le café pourrait être lié à la démence, cependant, on sait peu de choses sur le café et la démence chez les personnes présentant une susceptibilité génétique élevée à la démence. De plus, la plupart des études précédentes se sont concentrées sur le café total au lieu d'examiner les types de café séparément.

Méthodes
Cette étude a inclus 203 776 participants (60-73 ans) de la UK Biobank qui étaient initialement indemnes de démence. Les scores de risque polygénique de démence ont été divisés en quintile pour stratifier les individus en catégories de risque génétique faible (quintile le plus bas), intermédiaire (quintile 2 à 4) et élevé (quintile le plus élevé). La consommation de café a été évaluée au départ et comprenait le café total, instantané, moulu et décaféiné.

Résultats
Au cours d'un suivi médian de 11,4 ans, 4405 cas de démence sont survenus (1856 maladie d'Alzheimer [MA], 1105 démence vasculaire). Comparativement à la consommation sans café, une forte consommation de café instantané (> 6 tasses/jour) et une consommation modérée de café décaféiné (1 à 3 tasses/jour) étaient associées à un risque plus élevé de démence (rapport de risque [HR] 1,19-1,34) et AD (HR 1,41–1,51), tandis que la consommation modérée de café moulu était associée à un risque plus faible de démence (HR, 0,78 ; P = 0,001) et de démence vasculaire (HR, 0,58 ; P < 0,001). Parmi les participants à haut risque génétique, la consommation excessive de café était associée à un risque plus élevé de 95 % (RR ; 1,95, IC à 95 % : 1,21-3,16) que la consommation sans café. Nous avons trouvé une interaction entre le café et le risque génétique en relation avec la MA (P = 0,038).

Conclusion
L'association de la démence et du café variait selon les types de café. Une forte consommation de café était associée à un risque plus élevé de MA chez les personnes présentant un risque génétique élevé de démence.

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Coffee consumption, health benefits and side effects: a narrative review and update for dietitians and nutritionists
Luigi Barrea Critical Reviews in Food Science and Nutrition 28 Aug 2021

Coffee is one of the most popular beverages worldwide; however, its impact on health outcomes and adverse effects is not fully understood. The current review aims to establish an update about the benefits of coffee consumption on health outcomes highlighting its side effects, and finally coming up with an attempt to provide some recommendations on its doses. A literature review using the PubMed/Medline database was carried out and the data were summarized by applying a narrative approach using the available evidence based on the literature.

The main findings were the following: first, coffee may contribute to the prevention of inflammatory and oxidative stress-related diseases, such as obesity, metabolic syndrome and type 2 diabetes; second, coffee consumption seems to be associated with a lower incidence of several types of cancer and with a reduction in the risk of all-cause mortality; finally, the consumption of up to 400 mg/day (1–4 cups per day) of caffeine is safe. However, the time gap between coffee consumption and some drugs should be taken into account in order to avoid interaction. However, most of the data were based on cross-sectional or/and observational studies highlighting an association of coffee intake and health outcomes; thus, randomized controlled studies are needed in order to identify a causality link.

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Traduction de l'étude

Consommation de café, bienfaits pour la santé et effets secondaires : un examen narratif et une mise à jour pour les diététistes et les nutritionnistes
Revues critiques de Luigi Barrea en science alimentaire et nutrition 28 août 2021

Le café est l'une des boissons les plus populaires au monde ; cependant, son impact sur les résultats pour la santé et les effets indésirables n'est pas entièrement compris. L'examen actuel vise à établir une mise à jour sur les avantages de la consommation de café sur les résultats pour la santé en mettant en évidence ses effets secondaires, et enfin en proposant une tentative de fournir des recommandations sur ses doses. Une revue de la littérature à l'aide de la base de données PubMed/Medline a été réalisée et les données ont été résumées en appliquant une approche narrative utilisant les preuves disponibles basées sur la littérature.

Les principales conclusions étaient les suivantes : premièrement, le café peut contribuer à la prévention des maladies liées au stress inflammatoire et oxydatif, telles que l'obésité, le syndrome métabolique et le diabète de type 2 ; deuxièmement, la consommation de café semble être associée à une incidence plus faible de plusieurs types de cancer et à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues ; enfin, la consommation de jusqu'à 400 mg/jour (1 à 4 tasses par jour) de caféine est sans danger. Cependant, le décalage temporel entre la consommation de café et certains médicaments doit être pris en compte afin d'éviter les interactions. Cependant, la plupart des données étaient basées sur des études transversales ou/et observationnelles mettant en évidence une association entre la consommation de café et les résultats pour la santé ; ainsi, des études contrôlées randomisées sont nécessaires afin d'identifier un lien de causalité

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Association between hypertension and coffee drinking based on CYP1A2 rs762551 single nucleotide polymorphism in Taiwanese
Chien-Chou Hou, Nutrition & Metabolism volume 18, Article number: 78 (2021)

Background
Hypertension increases the likelihood of cardiovascular diseases (CVDs). Cytochrome P450 1A2 (CYP1A2) single nucleotide polymorphism (SNP) is related to caffeine metabolism and the risk of CVD among coffee drinkers. CYP1A2 rs762551 influenced the risk of stroke among hypertensive patients. We examined the relationship between hypertension and coffee drinking based on CYP1A2 rs762551 SNP in Taiwanese adults.

Methods
We used data contained in the Taiwan Biobank database (2011–2018) and included 19,133 participants having complete information on hypertension, rs762551 polymorphism, coffee intake, etc. The risk of hypertension was determined using multiple logistic regression.

Results
Coffee intake was significantly associated with a lower risk of hypertension. The odds ratio (OR), 95% confidence interval (CI), and p-value were 0.877, 0.807–0.954, and 0.0032, respectively. CYP1A2 rs762551 was not significantly associated with the risk of hypertension, but it had a significant interactive association with coffee drinking (p value = 0.0303). After stratification by rs762551 genotypes, the inverse coffee drinking-hypertension association was retained, but significant results were observed only in those with the AC + CC genotype (OR 0.678, 95% CI 0.722–900, p value = 0.0001). According to the combination of coffee drinking and rs762551 genotypes (reference group: no coffee drinking and rs762551 AA), the coffee drinking-AC + CC group had a lower risk of hypertension (OR 0.888, 95% CI 0.789–0.999, p value = 0.0483).

Conclusion
Coffee drinking, particularly among individuals with the CYP1A2 rs762551 AC + CC genotype was associated with lower odds of hypertension.

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Traduction de l'étude

Association entre l'hypertension et la consommation de café basée sur le polymorphisme d'un seul nucléotide CYP1A2 rs762551 en taïwanais
Chien-Chou Hou, Nutrition & Métabolisme volume 18, Numéro d'article : 78 (2021)

Fond
L'hypertension augmente le risque de maladies cardiovasculaires (MCV). Le polymorphisme d'un seul nucléotide (SNP) du cytochrome P450 1A2 (CYP1A2) est lié au métabolisme de la caféine et au risque de MCV chez les buveurs de café. Le CYP1A2 rs762551 a influencé le risque d'AVC chez les patients hypertendus. Nous avons examiné la relation entre l'hypertension et la consommation de café sur la base du SNP CYP1A2 rs762551 chez des adultes taïwanais.

Méthodes
Nous avons utilisé les données contenues dans la base de données Taiwan Biobank (2011-2018) et inclus 19 133 participants ayant des informations complètes sur l'hypertension, le polymorphisme rs762551, la consommation de café, etc. Le risque d'hypertension a été déterminé à l'aide d'une régression logistique multiple.

Résultats
La consommation de café était significativement associée à un risque plus faible d'hypertension. L'odds ratio (OR), l'intervalle de confiance (IC) à 95 % et la valeur p étaient respectivement de 0,877, 0,807-0,954 et 0,0032. Le CYP1A2 rs762551 n'était pas significativement associé au risque d'hypertension, mais il avait une association interactive significative avec la consommation de café (valeur p = 0,0303). Après stratification par les génotypes rs762551, l'association inverse consommation de café-hypertension a été retenue, mais des résultats significatifs n'ont été observés que chez ceux ayant le génotype AC + CC (OR 0,678, IC à 95 % 0,722–900, valeur p = 0,0001). Selon la combinaison de la consommation de café et des génotypes rs762551 (groupe de référence : aucune consommation de café et rs762551 AA), le groupe consommation de café-AC + CC présentait un risque plus faible d'hypertension (OR 0,888, IC à 95 % 0,789-0,999, valeur p = 0,0483).

Conclusion
La consommation de café, en particulier chez les personnes ayant le génotype CYP1A2 rs762551 AC + CC, était associée à une probabilité plus faible d'hypertension.

[Nutrimuscle-Conseils]

Role of the Aryl Hydrocarbon Receptor (AhR) in Mediating the Effects of Coffee in the Colon
Robert S. Chapkin Molecular Nutrition & Food Research 18 August 2021

Scope
This study investigates the mechanism of action and functional effects of coffee extracts in colonic cells, on intestinal stem cell growth, and inhibition of dextran sodium sulfate (DSS)-induced intestinal barrier damage in mice.

Methods and Results
Aqueous coffee extracts induced Ah receptor (AhR) -responsive CYP1A1, CYP1B1, and UGT1A1 gene expression in colon-derived Caco2 and YAMC cells. Tissue-specific AhR knockout (AhRf/f x Lgr5-GFP-CreERT2 x Villin-Cre), wild-type (Lgr5-CreERT2 x Villin-Cre) mice are sources of stem cell enriched organoids and both coffee extracts and norharman, an AhR-active component of these extracts inhibited stem cell growth. Coffee extracts also inhibit DSS-induced damage to intestinal barrier function and DSS-induced mucosal inflammatory genes such as IL-6 and TGF-β1 in wild-type (AhR+/+) but not AhR–/– mice. In contrast, coffee does not exhibit protective effects in intestinal-specific AhR knockout mice. Coffee extracts also enhanced overall formation of AhR-active microbial metabolites.

Conclusions
In colon-derived cells and in the mouse intestine, coffee induced several AhR-dependent responses including gene expression, inhibition of intestinal stem cell-enriched organoid growth, and inhibition of DSS-induced intestinal barrier damage. We conclude that the anti-inflammatory effects of coffee in the intestine are due, in part, to activation of AhR signaling.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Rôle du récepteur d'hydrocarbure arylique (AhR) dans la médiation des effets du café dans le côlon
Robert S. Chapkin Nutrition moléculaire et recherche alimentaire 18 août 2021

Portée
Cette étude examine le mécanisme d'action et les effets fonctionnels des extraits de café dans les cellules coliques, sur la croissance des cellules souches intestinales et l'inhibition des dommages de la barrière intestinale induits par le sulfate de sodium dextran (DSS) chez la souris.

Méthodes et résultats
Des extraits aqueux de café ont induit l'expression des gènes CYP1A1, CYP1B1 et UGT1A1 sensibles au récepteur Ah (AhR) dans les cellules Caco2 et YAMC dérivées du côlon. Les souris knockout AhR spécifiques aux tissus (AhRf/fx Lgr5-GFP-CreERT2 x Villin-Cre), de type sauvage (Lgr5-CreERT2 x Villin-Cre) sont des sources d'organoïdes enrichis en cellules souches et à la fois des extraits de café et de norharman, un AhR- composant actif de ces extraits inhibe la croissance des cellules souches. Les extraits de café inhibent également les dommages induits par le DSS à la fonction de barrière intestinale et les gènes inflammatoires de la muqueuse induits par le DSS tels que l'IL-6 et le TGF-β1 chez les souris de type sauvage (AhR+/+) mais pas AhR–/–. En revanche, le café ne présente pas d'effets protecteurs chez les souris knock-out AhR spécifiques de l'intestin. Les extraits de café ont également amélioré la formation globale de métabolites microbiens actifs sur AhR.

Conclusion
Dans les cellules dérivées du côlon et dans l'intestin de la souris, le café a induit plusieurs réponses AhR-dépendantes, notamment l'expression génique, l'inhibition de la croissance des organoïdes enrichis en cellules souches intestinales et l'inhibition des dommages de la barrière intestinale induits par le DSS. Nous concluons que les effets anti-inflammatoires du café dans l'intestin sont dus, en partie, à l'activation de la signalisation AhR.

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The Association Between Coffee Consumption and Nonalcoholic Fatty Liver Disease in the South Korean General Population
Li-Juan Mol. Nutr. Food Res 28 July 2021

Scope
To identify the cross-sectional and prospective association between coffee consumption and nonalcoholic fatty liver disease (NAFLD) among South Korean adults.

Methods and Results
Participants are selected from the Health Examinees study. NAFLD is defined using three non-invasive indexes: fatty liver index (FLI), hepatic steatosis index, and fibrosis-4 calculator (FIB-4). In the cross-sectional analysis, higher habitual coffee consumption is associated with a lower risk for NAFLD, define using the FLI, (men, odds ratio [OR] 0.702; women, OR 0.810) compared with non-consumers. Participants who consumed coffee with sugar and creamer also have a lower risk for NAFLD, defined using the FIB-4, compared with non-coffee-consumers (men, OR 0.739; women, OR 0.807). A prospective analysis indicated that higher coffee consumption is associated with a lower incidence of NAFLD, defined using the FLI, in men (hazard ratio, 0.706). In both men and women, a lower FIB-4 index score is associated with higher coffee consumption regardless of coffee type (all p-value <0.05).

Conclusions
Coffee consumption of >3 cups per day has a protective effect against the development of NAFLD to a certain extent, and a negative association is found between coffee consumed with sugar and creamer and the FIB-4 index score in South Korean adults.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'association entre la consommation de café et la stéatose hépatique non alcoolique dans la population générale sud-coréenne
Li-Juan Mol. Nutr. Res alimentaire 28 juillet 2021

Portée
Identifier l'association transversale et prospective entre la consommation de café et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) chez les adultes sud-coréens.

Méthodes et résultats
Les participants sont sélectionnés à partir de l'étude Health Examinees. La NAFLD est définie à l'aide de trois indices non invasifs : l'indice de stéatose hépatique (FLI), l'indice de stéatose hépatique et le calculateur de fibrose-4 (FIB-4). Dans l'analyse transversale, une consommation habituelle de café plus élevée est associée à un risque plus faible de NAFLD, défini à l'aide du FLI, (hommes, rapport de cotes [OR] 0,702 ; femmes, OR 0,810) par rapport aux non-consommateurs. Les participants qui ont consommé du café avec du sucre et de la crème ont également un risque plus faible de NAFLD, défini à l'aide du FIB-4, par rapport aux non-consommateurs de café (hommes, OR 0,739 ; femmes, OR 0,807). Une analyse prospective a indiqué qu'une consommation plus élevée de café est associée à une incidence plus faible de NAFLD, définie à l'aide du FLI, chez les hommes (rapport de risque, 0,706). Chez les hommes comme chez les femmes, un score d'indice FIB-4 inférieur est associé à une consommation de café plus élevée quel que soit le type de café (toutes les valeurs p < 0,05).

Conclusion
La consommation de café > 3 tasses par jour a un effet protecteur contre le développement de la NAFLD dans une certaine mesure, et une association négative est trouvée entre le café consommé avec du sucre et de la crème et le score d'indice FIB-4 chez les adultes sud-coréens.