Le café - caféine pour la longévité?

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee Consumption and Blood Pressure: Results of the Second Wave of the Cognition of Older People, Education, Recreational Activities, Nutrition, Comorbidities, and Functional Capacity Studies (COPERNICUS)
by Agnieszka Kujawska Nutrients 2021, 13(10), 3372;

This study examined the relationship between the frequency of coffee consumption and blood pressure over a two year follow up of a cohort of elderly people. Healthy, older people (N = 205) were examined at baseline and at two years. Participants completed physical and behavioural assessments, which included body composition, current pharmacological treatment, and frequency of coffee consumption grouped into three categories: “never to a few times per month”, “once a week to a few times per week”, and “every day”. Blood pressure (systolic (sBP), diastolic (dBP), mean (mBP), and pulse pressure (PP)) was measured at baseline and after two years. After adjusting for body composition, smoking status, age, sex, heart rate, and number of antihypertensive agents taken, participants who drank coffee everyday had a significant increase in sBP, with a mean of 8.63 (1.27; 15.77) and an mBP, with a mean of 5.55 mmHg (0.52; 10.37) after two years (t = 2.37, p = 0.02 and t = 2.17, p = 0.03, respectively) compared to participants who never or very rarely (up to a few times per month) drank coffee. DBP and PP were not affected by coffee consumption frequency in a statistically significant manner.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation de café et tension artérielle : résultats de la deuxième vague d'études sur la cognition des personnes âgées, l'éducation, les activités récréatives, la nutrition, les comorbidités et les capacités fonctionnelles (COPERNICUS)
par Agnieszka Kujawska Nutriments 2021, 13(10), 3372;

Cette étude a examiné la relation entre la fréquence de consommation de café et la pression artérielle sur un suivi de deux ans d'une cohorte de personnes âgées. Des personnes âgées en bonne santé (N = 205) ont été examinées au départ et à deux ans. Les participants ont effectué des évaluations physiques et comportementales, qui comprenaient la composition corporelle, le traitement pharmacologique actuel et la fréquence de consommation de café regroupés en trois catégories : « jamais à quelques fois par mois », « une fois par semaine à quelques fois par semaine » et « tous les jours". La pression artérielle (systolique (sBP), diastolique (dBP), moyenne (mBP) et pression pulsée (PP)) a été mesurée au départ et après deux ans. Après ajustement pour la composition corporelle, le statut tabagique, l'âge, le sexe, la fréquence cardiaque et le nombre d'antihypertenseurs pris, les participants qui buvaient du café tous les jours présentaient une augmentation significative de la PAS, avec une moyenne de 8,63 (1,27 ; 15,77) et une mBP, avec une moyenne de 5,55 mmHg (0,52 ; 10,37) après deux ans (t = 2,37, p = 0,02 et t = 2,17, p = 0,03, respectivement) par rapport aux participants qui n'ont jamais ou très rarement (jusqu'à quelques fois par mois) bu café. Le DBP et le PP n'ont pas été affectés par la fréquence de consommation de café de manière statistiquement significative.

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Coffee consumption is associated with a decreased risk of incident chronic kidney disease: A protocol for systematic review and meta-analysis
Yudong Li, Medicine (Baltimore) 2021 September 17, 100 (37): e27149

BACKGROUND: Recent studies have suggested a renal protective effect of coffee consumption against development of chronic kidney disease (CKD), although the results remain inconclusive. We performed a protocol for systematic review and meta-analysis to comprehensively investigate this association by summarizing all available data.

METHODS: An all-round retrieval will be performed in 5 electronic journal databases from their inception to June 2021, which comprise Medline, PubMed, Embase, ScienceDirect, and the Cochrane Library. The following key words were used on combination with Boolean operators AND or OR: "coffee," "caffeine," "renal insufficiency," "chronic kidney diseases," "chronic renal diseases." Two authors completed the quality assessment using the Newcastle-Ottawa Scale for observational studies. The meta-analysis was conducted using Review Manager 5.3 software from the Cochrane Collaboration (London, UK).

RESULTS: The findings of this study will be submitted to peer-reviewed journals for publication.

CONCLUSION: Coffee consumption may be associated with a lower risk of incident CKD.

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Traduction de l'étude

La consommation de café est associée à une diminution du risque de maladie rénale chronique incidente : un protocole pour une revue systématique et une méta-analyse
Yudong Li, Médecine (Baltimore) 2021 17 septembre 100 (37) : e27149

CONTEXTE : Des études récentes ont suggéré un effet protecteur rénal de la consommation de café contre le développement de la maladie rénale chronique (IRC), bien que les résultats restent peu concluants. Nous avons effectué un protocole de revue systématique et de méta-analyse pour étudier de manière approfondie cette association en résumant toutes les données disponibles.

MÉTHODES : Une récupération complète sera effectuée dans 5 bases de données de revues électroniques depuis leur création jusqu'en juin 2021, qui comprennent Medline, PubMed, Embase, ScienceDirect et la bibliothèque Cochrane. Les mots clés suivants ont été utilisés en combinaison avec les opérateurs booléens AND ou OR : « café », « caféine », « insuffisance rénale », « maladies rénales chroniques », « maladies rénales chroniques ». Deux auteurs ont terminé l'évaluation de la qualité à l'aide de l'échelle Newcastle-Ottawa pour les études d'observation. La méta-analyse a été réalisée à l'aide du logiciel Review Manager 5.3 de la Cochrane Collaboration (Londres, Royaume-Uni).

RÉSULTATS : Les résultats de cette étude seront soumis à des revues à comité de lecture pour publication.

CONCLUSION : La consommation de café peut être associée à un risque plus faible d'incidence d'IRC.

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Role of the Aryl Hydrocarbon Receptor (AhR) in Mediating the Effects of Coffee in the Colon
Robert S. Chapkin Molecular Nutrition & Food Research, Vol. 65, No. 20, October 2021

Scope
This study investigates the mechanism of action and functional effects of coffee extracts in colonic cells, on intestinal stem cell growth, and inhibition of dextran sodium sulfate (DSS)-induced intestinal barrier damage in mice.

Methods and Results
Aqueous coffee extracts induced Ah receptor (AhR) -responsive CYP1A1, CYP1B1, and UGT1A1 gene expression in colon-derived Caco2 and YAMC cells. Tissue-specific AhR knockout (AhRf/f x Lgr5-GFP-CreERT2 x Villin-Cre), wild-type (Lgr5-CreERT2 x Villin-Cre) mice are sources of stem cell enriched organoids and both coffee extracts and norharman, an AhR-active component of these extracts inhibited stem cell growth. Coffee extracts also inhibit DSS-induced damage to intestinal barrier function and DSS-induced mucosal inflammatory genes such as IL-6 and TGF-β1 in wild-type (AhR+/+) but not AhR–/– mice. In contrast, coffee does not exhibit protective effects in intestinal-specific AhR knockout mice. Coffee extracts also enhanced overall formation of AhR-active microbial metabolites.

Conclusions
In colon-derived cells and in the mouse intestine, coffee induced several AhR-dependent responses including gene expression, inhibition of intestinal stem cell-enriched organoid growth, and inhibition of DSS-induced intestinal barrier damage. We conclude that the anti-inflammatory effects of coffee in the intestine are due, in part, to activation of AhR signaling.

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Traduction de l'étude

Rôle du récepteur d'hydrocarbure arylique (AhR) dans la médiation des effets du café dans le côlon
Robert S. Chapkin Nutrition moléculaire et recherche alimentaire, Vol. 65, n° 20, octobre 2021

Portée
Cette étude examine le mécanisme d'action et les effets fonctionnels des extraits de café dans les cellules coliques, sur la croissance des cellules souches intestinales et l'inhibition des dommages de la barrière intestinale induits par le sulfate de sodium dextran (DSS) chez la souris.

Méthodes et résultats
Des extraits aqueux de café ont induit l'expression des gènes CYP1A1, CYP1B1 et UGT1A1 sensibles au récepteur Ah (AhR) dans les cellules Caco2 et YAMC dérivées du côlon. Les souris AhR knockout spécifiques aux tissus (AhRf/fx Lgr5-GFP-CreERT2 x Villin-Cre), de type sauvage (Lgr5-CreERT2 x Villin-Cre) sont des sources d'organoïdes enrichis en cellules souches et à la fois des extraits de café et de norharman, un AhR- composant actif de ces extraits inhibe la croissance des cellules souches. Les extraits de café inhibent également les dommages induits par le DSS à la fonction de barrière intestinale et les gènes inflammatoires de la muqueuse induits par le DSS tels que l'IL-6 et le TGF-β1 chez les souris de type sauvage (AhR+/+) mais pas AhR–/–. En revanche, le café ne présente pas d'effets protecteurs chez les souris knock-out AhR spécifiques de l'intestin. Les extraits de café ont également amélioré la formation globale de métabolites microbiens actifs sur AhR.

Conclusion
Dans les cellules dérivées du côlon et dans l'intestin de la souris, le café a induit plusieurs réponses AhR-dépendantes, notamment l'expression génique, l'inhibition de la croissance des organoïdes enrichis en cellules souches intestinales et l'inhibition des dommages de la barrière intestinale induits par le DSS. Nous concluons que les effets anti-inflammatoires du café dans l'intestin sont dus, en partie, à l'activation de la signalisation AhR.

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Coffee and Caffeine Consumption and Risk of Kidney Stones: A Mendelian Randomization Study
Shuai Yuan, American Journal of Kidney Diseases 2021 October 19

RATIONALE & OBJECTIVE: Coffee and caffeine consumption have been associated with a lower risk of kidney stones in observational studies. We conducted a Mendelian randomization study to assess the causal nature of these associations.

STUDY DESIGN: Mendelian randomization analysis.

SETTING & PARTICIPANTS: Independent genetic variants associated with coffee and caffeine consumption at the genome-wide significance level were selected from previously published meta-analyses as instrumental variables. Summary-level data for kidney stones were obtained from the UK Biobank study (6,536 cases and 388,508 noncases) and the FinnGen consortium (3,856 cases and 172,757 noncases).

EXPOSURE: Genetically predicted coffee and caffeine consumption.

OUTCOME: Clinically diagnosed kidney stones.

ANALYTICAL APPROACH: Mendelian randomization methods were used to calculate causal estimates. Estimates from the 2 sources were combined using the fixed-effects meta-analysis methods.

RESULTS: Genetically predicted coffee and caffeine consumption was associated with a lower risk of kidney stones in the UK Biobank study, and the associations were directionally similar in the FinnGen consortium. The combined odds ratio of kidney stones was 0.60 (95% CI, 0.46-0.79; P < 0.001) per a genetically predicted 50% increase in coffee consumption and 0.81 (95% CI, 0.69-0.94; P = 0.005) per a genetically predicted 80-mg increase in caffeine consumption.

LIMITATIONS: Genetic influence on kidney stone risk via pathways not involving coffee or caffeine.

CONCLUSIONS: Using genetic data, this study provides evidence that higher coffee and caffeine consumption may cause a reduction in kidney stones.

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Traduction de l'étude

Consommation de café et de caféine et risque de calculs rénaux : une étude de randomisation mendélienne
Shuai Yuan, American Journal of Kidney Diseases 2021 19 octobre

JUSTIFICATION ET OBJECTIF : La consommation de café et de caféine a été associée à un risque plus faible de calculs rénaux dans des études observationnelles. Nous avons mené une étude de randomisation mendélienne pour évaluer la nature causale de ces associations.

CONCEPTION DE L'ÉTUDE : Analyse de randomisation mendélienne.

CONTEXTE ET PARTICIPANTS : Des variantes génétiques indépendantes associées à la consommation de café et de caféine au niveau de signification à l'échelle du génome ont été sélectionnées à partir de méta-analyses publiées précédemment en tant que variables instrumentales. Les données de niveau récapitulatif pour les calculs rénaux ont été obtenues à partir de l'étude UK Biobank (6 536 cas et 388 508 non-cas) et du consortium FinnGen (3 856 cas et 172 757 non-cas).

EXPOSITION : Consommation génétiquement prédite de café et de caféine.

ISSUE : Calculs rénaux diagnostiqués cliniquement.

APPROCHE ANALYTIQUE : Des méthodes de randomisation mendéliennes ont été utilisées pour calculer les estimations causales. Les estimations des 2 sources ont été combinées à l'aide des méthodes de méta-analyse à effets fixes.

RÉSULTATS: La consommation de café et de caféine génétiquement prédite était associée à un risque plus faible de calculs rénaux dans l'étude UK Biobank, et les associations étaient directionnelles similaires dans le consortium FinnGen. L'odds ratio combiné des calculs rénaux était de 0,60 (IC à 95 %, 0,46-0,79 ; P < 0,001) pour une augmentation génétiquement prédite de 50 % de la consommation de café et de 0,81 (IC à 95 %, 0,69-0,94 ; P = 0,005) par un a prédit une augmentation de 80 mg de la consommation de caféine.

LIMITES : Influence génétique sur le risque de calculs rénaux via des voies n'impliquant pas le café ou la caféine.

CONCLUSIONS : À l'aide de données génétiques, cette étude fournit des preuves qu'une consommation plus élevée de café et de caféine peut entraîner une réduction des calculs rénaux.

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Evaluation of Inhibitory Effects of Caffeine on Human Carcinoma Cells
Arghavan Tonkaboni Nutrition and Cancer Volume 73, 2021 - Issue 10 Pages 1998-2002

One of the world's most consumed medications is caffeine which is available in the vast majority of beverages. Previously, some effects of caffeine have been evaluated including its inhibitory effect on cancer cells. But, the influence of caffeine on esophagus carcinoma squamous cells (CSC) and head and neck carcinoma cells still has not well understood. Herein, the relation between different amounts of caffeine with the proliferation rate of human esophagus carcinoma squamous cell line KYSE-30 as well as human head and neck carcinoma cell line HN5 was evaluated. Furthermore, concentrations of caffeine were adjusted and their effect on cells were studied. The inhibitory effects of caffeine on cells were measured using the conventional colorimetric MTT assay after 3 and 7 day of incubation.

Our findings are suggested that caffeine has a significant inhibitory effect on both cell lines at the concentrations of 20, 50, and 70 milli-mol (mmol). The result shows that caffeine can prevent the proliferation of carcinoma cells and it is a perfect candidate for therapeutic applications.

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Traduction de l'étude

Évaluation des effets inhibiteurs de la caféine sur les cellules cancéreuses humaines
Arghavan Tonkaboni Nutrition et Cancer Volume 73, 2021 - Numéro 10 Pages 1998-2002

L'un des médicaments les plus consommés au monde est la caféine, présente dans la grande majorité des boissons. Auparavant, certains effets de la caféine ont été évalués, notamment son effet inhibiteur sur les cellules cancéreuses. Mais, l'influence de la caféine sur les cellules squameuses du carcinome de l'œsophage (CSC) et les cellules du carcinome de la tête et du cou n'est toujours pas bien comprise. Ici, la relation entre différentes quantités de caféine et le taux de prolifération de la lignée cellulaire épidermoïde du carcinome de l'œsophage humain KYSE-30 ainsi que de la lignée cellulaire du carcinome de la tête et du cou humain HN5 a été évaluée. De plus, les concentrations de caféine ont été ajustées et leur effet sur les cellules a été étudié. Les effets inhibiteurs de la caféine sur les cellules ont été mesurés en utilisant le dosage colorimétrique MTT conventionnel après 3 et 7 jours d'incubation.

Nos résultats suggèrent que la caféine a un effet inhibiteur significatif sur les deux lignées cellulaires aux concentrations de 20, 50 et 70 milli-mol (mmol). Le résultat montre que la caféine peut empêcher la prolifération des cellules de carcinome et c'est un candidat parfait pour des applications thérapeutiques

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Mendelian randomization study of coffee consumption and age at onset of Huntington's disease
Mengmeng Wang Clinical Nutrition Volume 40, Issue 11, November 2021, Pages 5615-5618

Background & aim
The association between habitual coffee or caffeine consumption and age at onset (AAO) of Huntington's disease (HD) is unclear. We employed Mendelian randomization to investigate the causal relationship between coffee consumption and AAO of HD.

Methods
The instrumental variable including 14 independent genetic variants associated with coffee consumption was selected from a genome-wide association study (GWAS) meta-analysis of 375,833 individuals of European ancestry. Genetic association estimates for AAO of HD were obtained from the Genetic Modifiers of Huntington's Disease Consortium GWAS meta-analysis including 9064 HD patients of European ancestry. The inverse variance weighted method was used to evaluate the causal estimate and a comprehensive set of analyses tested the robustness of our results.

Results
Genetically predicted higher coffee consumption was associated with an earlier AAO of HD (β = −1.84 years, 95% confidence interval = −3.47 to −0.22, P = 0.026). Results were robust to potential pleiotropy and weak instrument bias.

Conclusions
This genetic study suggests high coffee consumption is associated with an earlier AAO of HD. Coffee is widely consumed and thus our findings, if confirmed, offers a potential way to delay the onset of this debilitating autosomal dominant disease.

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Traduction de l'étude

Etude de randomisation mendélienne de la consommation de café et de l'âge au début de la maladie de Huntington
Mengmeng Wang Clinical Nutrition Volume 40, Numéro 11, novembre 2021, Pages 5615-5618

Contexte et objectif
L'association entre la consommation habituelle de café ou de caféine et l'âge de début (AAO) de la maladie de Huntington (MH) n'est pas claire. Nous avons utilisé la randomisation mendélienne pour étudier la relation causale entre la consommation de café et l'AAO de la HD.

Méthodes
La variable instrumentale comprenant 14 variantes génétiques indépendantes associées à la consommation de café a été sélectionnée à partir d'une méta-analyse d'une étude d'association pangénomique (GWAS) portant sur 375 833 individus d'ascendance européenne. Les estimations d'association génétique pour l'AAO de HD ont été obtenues à partir de la méta-analyse GWAS des modificateurs génétiques de la maladie de Huntington, incluant 9064 patients HD d'ascendance européenne. La méthode de pondération inverse de la variance a été utilisée pour évaluer l'estimation causale et un ensemble complet d'analyses a testé la robustesse de nos résultats.

Résultats
Une consommation de café plus élevée prédite génétiquement était associée à une AAO plus précoce de HD (β = -1,84 ans, intervalle de confiance à 95% = -3,47 à -0,22, P = 0,026). Les résultats étaient robustes à la pléiotropie potentielle et à un faible biais instrumental.

Conclusion
Cette étude génétique suggère qu'une consommation élevée de café est associée à une AAO plus précoce de HD. Le café est largement consommé et nos résultats, s'ils sont confirmés, offrent donc un moyen potentiel de retarder l'apparition de cette maladie autosomique dominante débilitante.

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Consumption of coffee and tea and risk of developing stroke, dementia, and poststroke dementia: A cohort study in the UK Biobank
Yuan Zhang PLoS Med. 2021 Nov 16;18(11):e1003830.

Background: Previous studies have revealed the involvement of coffee and tea in the development of stroke and dementia. However, little is known about the association between the combination of coffee and tea and the risk of stroke, dementia, and poststroke dementia. Therefore, we aimed to investigate the associations of coffee and tea separately and in combination with the risk of developing stroke and dementia.

Methods and findings: This prospective cohort study included 365,682 participants (50 to 74 years old) from the UK Biobank. Participants joined the study from 2006 to 2010 and were followed up until 2020. We used Cox proportional hazards models to estimate the associations between coffee/tea consumption and incident stroke and dementia, adjusting for sex, age, ethnicity, qualification, income, body mass index (BMI), physical activity, alcohol status, smoking status, diet pattern, consumption of sugar-sweetened beverages, high-density lipoprotein (HDL), low-density lipoprotein (LDL), history of cancer, history of diabetes, history of cardiovascular arterial disease (CAD), and hypertension. Coffee and tea consumption was assessed at baseline.

During a median follow-up of 11.4 years for new onset disease, 5,079 participants developed dementia, and 10,053 participants developed stroke. The associations of coffee and tea with stroke and dementia were nonlinear (P for nonlinear <0.01), and coffee intake of 2 to 3 cups/d or tea intake of 3 to 5 cups/d or their combination intake of 4 to 6 cups/d were linked with the lowest hazard ratio (HR) of incident stroke and dementia.

Compared with those who did not drink tea and coffee, drinking 2 to 3 cups of coffee and 2 to 3 cups of tea per day was associated with a 32% (HR 0.68, 95% CI, 0.59 to 0.79; P < 0.001) lower risk of stroke and a 28% (HR, 0.72, 95% CI, 0.59 to 0.89; P = 0.002) lower risk of dementia. Moreover, the combination of coffee and tea consumption was associated with lower risk of ischemic stroke and vascular dementia. Additionally, the combination of tea and coffee was associated with a lower risk of poststroke dementia, with the lowest risk of incident poststroke dementia at a daily consumption level of 3 to 6 cups of coffee and tea (HR, 0.52, 95% CI, 0.32 to 0.83; P = 0.007). The main limitations were that coffee and tea intake was self-reported at baseline and may not reflect long-term consumption patterns, unmeasured confounders in observational studies may result in biased effect estimates, and UK Biobank participants are not representative of the whole United Kingdom population.

Conclusions: We found that drinking coffee and tea separately or in combination were associated with lower risk of stroke and dementia. Intake of coffee alone or in combination with tea was associated with lower risk of poststroke dementia.

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Neuroprotective Effects of Coffee Bioactive Compounds: A Review
Katarzyna Socała Int J Mol Sci . 2020 Dec 24;22(1):107.

Coffee is one of the most widely consumed beverages worldwide. It is usually identified as a stimulant because of a high content of caffeine. However, caffeine is not the only coffee bioactive component. The coffee beverage is in fact a mixture of a number of bioactive compounds such as polyphenols, especially chlorogenic acids (in green beans) and caffeic acid (in roasted coffee beans), alkaloids (caffeine and trigonelline), and the diterpenes (cafestol and kahweol).

Extensive research shows that coffee consumption appears to have beneficial effects on human health. Regular coffee intake may protect from many chronic disorders, including cardiovascular disease, type 2 diabetes, obesity, and some types of cancer. Importantly, coffee consumption seems to be also correlated with a decreased risk of developing some neurodegenerative conditions such as Alzheimer's disease, Parkinson's disease, and dementia. Regular coffee intake may also reduce the risk of stroke. The mechanism underlying these effects is, however, still poorly understood. This review summarizes the current knowledge on the neuroprotective potential of the main bioactive coffee components, i.e., caffeine, chlorogenic acid, caffeic acid, trigonelline, kahweol, and cafestol. Data from both in vitro and in vivo preclinical experiments, including their potential therapeutic applications, are reviewed and discussed. Epidemiological studies and clinical reports on this matter are also described. Moreover, potential molecular mechanism(s) by which coffee bioactive components may provide neuroprotection are reviewed.

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Targeting Melanoma-Initiating Cells by Caffeine: In Silico and In Vitro Approaches
Claudio Tabolacci Molecules. 2021 Jun 13;26(12):3619. doi: 10.3390/molecules26123619.

The beneficial effects of coffee on human diseases are well documented, but the molecular mechanisms of its bioactive compounds on cancer are not completely elucidated. This is likely due to the large heterogeneity of coffee preparations and different coffee-based beverages, but also to the choice of experimental models where proliferation, differentiation and immune responses are differently affected. The aim of the present study was to investigate the effects of one of the most interesting bioactive compounds in coffee, i.e., caffeine, using a cellular model of melanoma at a defined differentiation level.

A preliminary in silico analysis carried out on public gene-expression databases identified genes potentially involved in caffeine's effects and suggested some specific molecular targets, including tyrosinase. Proliferation was investigated in vitro on human melanoma initiating cells (MICs) and cytokine expression was measured in conditioned media. Tyrosinase was revealed as a key player in caffeine's mechanisms of action, suggesting a crucial role in immunomodulation through the reduction in IL-1β, IP-10, MIP-1α, MIP-1β and RANTES secretion onto MICs conditioned media. The potent antiproliferative effects of caffeine on MICs are likely to occur by promoting melanin production and reducing inflammatory signals' secretion.

These data suggest tyrosinase as a key player mediating the effects of caffeine on melanoma.