Le café - caféine pour la longévité?

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine and Health
JAMA Patient Page February 15, 2022 Kristin Walter,

Caffeine is a natural chemical stimulant that can also be created synthetically for consumption.

Natural caffeine is found in coffee beans, tea leaves, cacao beans, guarana berries, and yerba maté leaves. Caffeine preparations can be added to drinks, food, tablets, or powdered supplements. In the US, about 85% of adults consume caffeine daily, and average intake is 135 mg per day (equivalent to 12 oz of coffee). The most common source of caffeine is coffee for adults and soft drinks and tea for teenagers.

How Does the Body Absorb and Metabolize Caffeine?

Caffeine is absorbed into the bloodstream within 45 minutes after ingestion. Metabolism of caffeine varies among individuals, but its duration of action is typically 2.5 to 4.5 hours. Pregnancy and some medications (oral contraceptives, certain antidepressants, cardiovascular medications, and antibiotics) slow caffeine removal from the bloodstream. In contrast, cigarette smoking increases the rate of caffeine removal from the bloodstream.

Beneficial Effects of Caffeine

Caffeine in moderate doses (40-200 mg) acts within the brain to decrease fatigue, increase alertness, and decrease reaction time. Caffeine also may decrease appetite and slightly reduce weight gain. In moderate doses, caffeine has been associated with decreased risk of depression and suicide in some studies.

Medical Uses of Caffeine

Caffeine is used to treat intermittent pauses in breathing (apnea) in premature infants. Addition of caffeine to commonly prescribed pain relievers (such as acetaminophen) can decrease acute pain from certain conditions, such as migraines.

Common Negative Effects of Caffeine

Caffeine leads to temporary increases in blood pressure in individuals with minimal or no prior use. Caffeine, particularly in higher doses, can cause anxiety, as well as difficulty falling asleep if consumed late in the day. Abrupt cessation of caffeine in regular users may result in withdrawal symptoms, which typically peak at 1 to 2 days and include headache, fatigue, and depressed mood. Because higher caffeine intake in pregnancy is associated with lower infant birth weight, caffeine consumption should not exceed 200 mg per day during pregnancy.

Effects of Caffeine in Very High Doses

Ingestion of very high doses of caffeine (1200 mg or more) can cause agitation, severe anxiety, elevated blood pressure, and palpitations. This may occur with overuse of caffeine tablets or supplements in liquid form (energy drinks) or powdered form. Consuming caffeinated energy drinks or energy shots together with alcohol is dangerous and has resulted in deaths.

Possible Health Benefits of Drinking Coffee

Some studies have shown decreased mortality associated with drinking 2 to 5 standard cups of caffeinated or decaffeinated coffee per day. In some reports, regular consumption of both caffeinated and decaffeinated coffee has been associated with a reduced risk of type 2 diabetes and endometrial cancer. In other reports, both caffeinated and decaffeinated coffee consumption was associated with lower risk of liver cancer, gallstones, and gallbladder cancers, but the potential benefit was stronger with caffeinated coffee. Consumption of caffeinated coffee has also been associated with a reduced risk of Parkinson disease and liver cirrhosis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Caféine et santé
Page des patients JAMA 15 février 2022 Kristin Walter,

La caféine est un stimulant chimique naturel qui peut également être créé synthétiquement pour la consommation.

La caféine naturelle se trouve dans les grains de café, les feuilles de thé, les fèves de cacao, les baies de guarana et les feuilles de yerba maté. Les préparations de caféine peuvent être ajoutées aux boissons, aux aliments, aux comprimés ou aux suppléments en poudre. Aux États-Unis, environ 85 % des adultes consomment quotidiennement de la caféine et la consommation moyenne est de 135 mg par jour (l'équivalent de 12 oz de café). La source de caféine la plus courante est le café pour les adultes et les boissons gazeuses et le thé pour les adolescents.

Comment le corps absorbe-t-il et métabolise-t-il la caféine ?

La caféine est absorbée dans la circulation sanguine dans les 45 minutes suivant l'ingestion. Le métabolisme de la caféine varie selon les individus, mais sa durée d'action est généralement de 2,5 à 4,5 heures. La grossesse et certains médicaments (contraceptifs oraux, certains antidépresseurs, médicaments cardiovasculaires et antibiotiques) ralentissent l'élimination de la caféine du sang. En revanche, le tabagisme augmente le taux d'élimination de la caféine du sang.

Effets bénéfiques de la caféine

La caféine à doses modérées (40-200 mg) agit dans le cerveau pour diminuer la fatigue, augmenter la vigilance et diminuer le temps de réaction. La caféine peut également diminuer l'appétit et réduire légèrement la prise de poids. À doses modérées, la caféine a été associée à une diminution du risque de dépression et de suicide dans certaines études.

Utilisations médicales de la caféine

La caféine est utilisée pour traiter les pauses respiratoires intermittentes (apnée) chez les prématurés. L'ajout de caféine aux analgésiques couramment prescrits (comme l'acétaminophène) peut diminuer la douleur aiguë causée par certaines conditions, comme les migraines.

Effets négatifs courants de la caféine

La caféine entraîne des augmentations temporaires de la pression artérielle chez les personnes ayant peu ou pas d'utilisation antérieure. La caféine, en particulier à fortes doses, peut provoquer de l'anxiété, ainsi que des difficultés à s'endormir si elle est consommée tard dans la journée. L'arrêt brutal de la caféine chez les consommateurs réguliers peut entraîner des symptômes de sevrage, qui culminent généralement après 1 à 2 jours et comprennent des maux de tête, de la fatigue et une humeur dépressive. Étant donné qu'un apport élevé en caféine pendant la grossesse est associé à un poids inférieur à la naissance, la consommation de caféine ne doit pas dépasser 200 mg par jour pendant la grossesse.

Effets de la caféine à très fortes doses

L'ingestion de doses très élevées de caféine (1200 mg ou plus) peut provoquer une agitation, une anxiété sévère, une pression artérielle élevée et des palpitations. Cela peut se produire en cas d'utilisation excessive de comprimés de caféine ou de suppléments sous forme liquide (boissons énergisantes) ou sous forme de poudre. Consommer des boissons énergisantes contenant de la caféine ou des shots énergétiques avec de l'alcool est dangereux et a entraîné la mort.

Avantages possibles pour la santé de boire du café

Certaines études ont montré une diminution de la mortalité associée à la consommation de 2 à 5 tasses standard de café caféiné ou décaféiné par jour. Dans certains rapports, la consommation régulière de café caféiné et décaféiné a été associée à un risque réduit de diabète de type 2 et de cancer de l'endomètre. Dans d'autres rapports, la consommation de café caféiné et décaféiné était associée à un risque moindre de cancer du foie, de calculs biliaires et de cancers de la vésicule biliaire, mais le bénéfice potentiel était plus important avec le café caféiné. La consommation de café contenant de la caféine a également été associée à un risque réduit de maladie de Parkinson et de cirrhose du foie.

[Nutrimuscle-Conseils]

Causal relationship from coffee consumption to diseases and mortality: a review of observational and Mendelian randomization studies including cardiometabolic diseases, cancer, gallstones and other diseases
Ask T. Nordestgaard European Journal of Nutrition volume 61, pages573–587 (2022)

Purpose
High coffee consumption is associated with low risk of mortality and morbidity, but the causality remains unclear. This review aims to discuss findings from observational studies on coffee consumption in context of Mendelian randomization studies.

Methods
The PubMed database was searched for all Mendelian randomization studies on coffee consumption and corresponding observational studies.

Results
High coffee consumption is associated with low risk of all-cause and cardiovascular mortality in observational studies (HRs of 0.85–0.90 vs. no/low consumers), with no support of causality in Mendelian randomization studies. Moderate/high consumption is associated with low risk of cardiometabolic diseases, including ischemic heart disease (HRs of 0.85–0.90 vs. no/low consumption), stroke (HRs of approximately 0.80 vs. no/low consumption), type 2 diabetes (HRs of approximately 0.70 vs. no/low consumption) and obesity in observational studies, but not in Mendelian randomization studies. High consumption is associated with low risk of endometrial cancer and melanoma and high risk of lung cancer in observational studies, but with high risk of colorectal cancer in Mendelian randomization studies. In observational and Mendelian randomization studies, high coffee consumption is associated with low risk of gallstones (HRs of 0.55–0.70 for high vs. no/low self-reported and 0.81 (0.69–0.96) for highest vs. lowest genetic consumption).

Conclusion
High coffee consumption is associated with low risk of mortality, cardiometabolic diseases, some cancers and gallstones in observational studies, with no evidence to support causality from Mendelian randomization studies for most diseases except gallstones.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Relation causale entre la consommation de café et les maladies et la mortalité : un examen des études d'observation et de randomisation mendélienne, y compris les maladies cardiométaboliques, le cancer, les calculs biliaires et d'autres maladies
Demandez à T. Nordestgaard European Journal of Nutrition volume 61, pages573–587 (2022)

But
Une consommation élevée de café est associée à un faible risque de mortalité et de morbidité, mais la causalité reste incertaine. Cette revue vise à discuter des résultats d'études observationnelles sur la consommation de café dans le contexte d'études de randomisation mendélienne.

Méthodes
La base de données PubMed a été recherchée pour toutes les études de randomisation mendélienne sur la consommation de café et les études observationnelles correspondantes.

Résultats
Une consommation élevée de café est associée à un faible risque de mortalité toutes causes confondues et cardiovasculaire dans les études observationnelles (HR de 0,85 à 0,90 par rapport à aucun/faible consommateur), sans preuve de causalité dans les études de randomisation mendélienne. Une consommation modérée/élevée est associée à un faible risque de maladies cardiométaboliques, y compris les cardiopathies ischémiques (HR de 0,85 à 0,90 contre aucune/faible consommation), les accidents vasculaires cérébraux (HR d'environ 0,80 contre aucune/faible consommation), le diabète de type 2 (HR d'environ 0,70 vs aucune/faible consommation) et l'obésité dans les études observationnelles, mais pas dans les études de randomisation mendélienne. Une consommation élevée est associée à un faible risque de cancer de l'endomètre et de mélanome et à un risque élevé de cancer du poumon dans les études observationnelles, mais à un risque élevé de cancer colorectal dans les études de randomisation mendélienne. Dans les études d'observation et de randomisation mendélienne, une consommation élevée de café est associée à un faible risque de calculs biliaires (HR de 0,55 à 0,70 pour une consommation élevée ou nulle/faible et de 0,81 (0,69 à 0,96) pour une consommation génétique la plus élevée par rapport à la plus faible).

Conclusion
Une consommation élevée de café est associée à un faible risque de mortalité, de maladies cardiométaboliques, de certains cancers et de calculs biliaires dans les études observationnelles, sans aucune preuve pour étayer la causalité des études de randomisation mendélienne pour la plupart des maladies à l'exception des calculs biliaires.

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee Intake Interacted with the Bcl-2 rs1944420, rs7236090, and rs2849382 Haplotype to Influence Breast Cancer Risk in Middle-Aged Women
Meiling Liu Nutrition and Cancer Volume 74, 2022 - Issue 1 Pages 131-140

We hypothesized that the haplotype of Bcl-2 genetic variants increases breast cancer risk and interacts with lifestyles in Korean women. We identified single nucleotide polymorphism (SNPs) of Bcl-2 associated with breast cancer risk after adjusting for covariates in 390 breast cancer patients and 36,726 women without any cancer that participated in the Korean Genomic Epidemiology Study (KoGES). An allelic genetic model showed that three SNPs (rs1944420, rs7236090, and rs2849382) in the Bcl-2 gene were significantly associated with breast cancer (ORs = 1.28, 0.84, and 0.79, respectively). The participants with the minor allele of the haplotype with three SNPs had 1.65-fold higher breast cancer risk than those with the major allele, after adjusting for covariates. Serum C-reactive protein concentration had a positive association with breast cancer risk. A significant interaction was also observed between the minor allele of the Bcl-2 haplotype and coffee intake (P = 0.03). A low coffee intake in women with the minor allele presented a higher breast cancer risk than a low coffee intake in those with the major allele.

In conclusion, the risk of breast cancer risk was higher in post-menopausal women with the minor allele of the Bcl-2 haplotype, and consuming more than 1 cup of coffee per day reduced the risk.

The results of this study could be applied to reduce the risk of breast cancer.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La consommation de café a interagi avec les haplotypes Bcl-2 rs1944420, rs7236090 et rs2849382 pour influencer le risque de cancer du sein chez les femmes d'âge moyen
Meiling Liu Nutrition et Cancer Volume 74, 2022 - Numéro 1 Pages 131-140

Nous avons émis l'hypothèse que l'haplotype des variants génétiques Bcl-2 augmente le risque de cancer du sein et interagit avec le mode de vie des femmes coréennes. Nous avons identifié le polymorphisme nucléotidique unique (SNP) de Bcl-2 associé au risque de cancer du sein après ajustement des covariables chez 390 patientes atteintes d'un cancer du sein et 36 726 femmes sans cancer qui ont participé à l'étude coréenne sur l'épidémiologie génomique (KoGES). Un modèle génétique allélique a montré que trois SNP (rs1944420, rs7236090 et rs2849382) du gène Bcl-2 étaient significativement associés au cancer du sein (OR = 1,28, 0,84 et 0,79, respectivement). Les participants avec l'allèle mineur de l'haplotype avec trois SNP avaient un risque de cancer du sein 1,65 fois plus élevé que ceux avec l'allèle majeur, après ajustement pour les covariables. La concentration sérique de protéine C-réactive avait une association positive avec le risque de cancer du sein. Une interaction significative a également été observée entre l'allèle mineur de l'haplotype Bcl-2 et la consommation de café (P = 0,03). Une faible consommation de café chez les femmes avec l'allèle mineur présentait un risque de cancer du sein plus élevé qu'une faible consommation de café chez celles avec l'allèle majeur.

En conclusion, le risque de cancer du sein était plus élevé chez les femmes ménopausées porteuses de l'allèle mineur de l'haplotype Bcl-2, et la consommation de plus d'une tasse de café par jour réduisait le risque.

Les résultats de cette étude pourraient être appliqués pour réduire le risque de cancer du sein.

[Nutrimuscle-Conseils]

Elevated coffee consumption is associated with a lower risk of elevated liver fibrosis biomarkers in patients treated for chronic hepatitis B (ANRS CO22 Hepather cohort)
Tangui Barré Clin Nutr January 24, 2022

Background and aims
Patients chronically infected with hepatitis B virus (HBV) are at high risk of liver fibrosis, cirrhosis and liver cancer, despite recent therapeutic advances. It is therefore crucial to find non-pharmaceutical options for liver fibrosis prevention in this population. Using cross-sectional data from the ANRS CO22 Hepather cohort, we aimed to identify socio-demographic and modifiable risk factors for significant fibrosis in chronic HBV patients.
Methods
Logistic regression or Firth's penalized maximum likelihood logistic regression (according to outcome prevalence) multivariable models were used to test for associations between explanatory variables and significant fibrosis, as assessed by three non-invasive markers: aspartate aminotransferase to platelet ratio index (APRI), FIB-4, and gamma glutamyltransferase to platelet ratio (GPR). Analyses were stratified by HBV treatment status.
Results
The study population comprised 2065 untreated and 1727 treated chronic HBV patients. Elevated coffee consumption was consistently associated with a lower risk of elevated fibrosis biomarkers in all three treated-participant models, suggesting a dose-response relationship (adjusted odds ratios for ≥3 cups/day versus 0 cups/day: 0.16, 0.35 and 0.62, p ≤ 0.002, according to APRI, FIB-4 and GPR, respectively). Other modifiable risk factors included tobacco and alcohol use.
Conclusion
Elevated coffee consumption was consistently associated with a lower risk of significant liver fibrosis, as assessed by three non-invasive markers in treated chronic HBV patients. This result can be immediately used in real-world situations, as increasing coffee consumption may be beneficial for patients at risk of advanced liver disease.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une consommation élevée de café est associée à un risque moindre d'élévation des biomarqueurs de la fibrose hépatique chez les patients traités pour une hépatite B chronique (cohorte ANRS CO22 Hepather)
Tangui Barré Clin Nutr 24 janvier 2022

Contexte et objectifs
Les patients chroniquement infectés par le virus de l'hépatite B (VHB) présentent un risque élevé de fibrose hépatique, de cirrhose et de cancer du foie, malgré les progrès thérapeutiques récents. Il est donc crucial de trouver des options non pharmaceutiques pour la prévention de la fibrose hépatique dans cette population. A partir des données transversales de la cohorte ANRS CO22 Hepather, nous avons cherché à identifier les facteurs de risque socio-démographiques et modifiables de fibrose significative chez les patients VHB chroniques.
Méthodes
Des modèles multivariables de régression logistique ou de régression logistique du maximum de vraisemblance pénalisée de Firth (en fonction de la prévalence des résultats) ont été utilisés pour tester les associations entre les variables explicatives et la fibrose significative, évaluées par trois marqueurs non invasifs : l'indice du rapport aspartate aminotransférase sur plaquettes (APRI), FIB -4, et gamma glutamyltransférase sur le rapport plaquettaire (GPR). Les analyses ont été stratifiées selon le statut de traitement du VHB.
Résultats
La population de l'étude comprenait 2 065 patients non traités et 1 727 patients atteints du VHB chronique traités. Une consommation élevée de café était systématiquement associée à un risque plus faible de biomarqueurs de fibrose élevés dans les trois modèles de participants traités, ce qui suggère une relation dose-réponse (rapports de cotes ajustés pour ≥ 3 tasses/jour contre 0 tasse/jour : 0,16, 0,35 et 0,62, p ≤ 0,002, selon APRI, FIB-4 et GPR, respectivement). D'autres facteurs de risque modifiables comprenaient la consommation de tabac et d'alcool.
Conclusion
Une consommation élevée de café était systématiquement associée à un risque plus faible de fibrose hépatique importante, tel qu'évalué par trois marqueurs non invasifs chez les patients atteints du VHB chronique traités. Ce résultat peut être immédiatement utilisé dans des situations réelles, car l'augmentation de la consommation de café peut être bénéfique pour les patients à risque de maladie hépatique avancée

[Nutrimuscle-Conseils]

Associations of alcohol and coffee with colorectal cancer risk in East Asian populations: a Mendelian randomization study
Yunyang Deng, European Journal of Nutrition volume 62, pages749–756 (2023)

Purpose
Previous observational studies have shown that alcohol and coffee were associated with colorectal cancer (CRC) risk, but the causal relationships have not been adequately explored. This study aimed to assess the potential causal associations of alcohol and coffee with CRC risk using Mendelian randomization (MR) analyses in an East Asian population.

Methods
Publicly available summary-level genome-wide association studies data on ever/never alcohol drinker (n = 165,084), alcohol consumption (n = 58,610), coffee consumption (n = 152,634), and CRC (7062 cases and 195,745 controls) were obtained from the BioBank Japan (BBJ). Single-nucleotide polymorphisms (SNPs) that were significantly related to the exposures were identified as instrumental variables. Five, two, and six SNPs were used for ever/never alcohol drinkers, alcohol consumption, and coffee consumption, respectively. The inverse variance weighted method was used as the main MR method to calculate the odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (95% CIs) of CRC risk per one-unit change in exposures.

Results
Genetically predicted ever/never alcohol drinkers (OR: 1.08; 95% CI 1.06, 1.11; P < 0.001) and alcohol consumption (OR: 1.39; 95% CI 1.21, 1.60; P < 0.001) were positively associated with CRC risk. Conversely, genetically predicted coffee consumption was inversely related to CRC risk, with an OR (95% CI) of 0.80 (0.64, 0.99) (P = 0.037).

Conclusion
Genetically predicted alcohol use and consumption were risk factors for CRC while genetically predicted coffee consumption was a protective factor. Our findings highlight the effectiveness of keeping healthy dietary habits to prevent CRC. Further studies with more valid SNPs and CRC cases are needed. Validation of our findings is also recommended.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations de l'alcool et du café avec le risque de cancer colorectal dans les populations d'Asie de l'Est : une étude de randomisation mendélienne
Yunyang Deng, Journal européen de la nutrition, volume 62, pages 749 à 756 (2023)

But
Des études observationnelles antérieures ont montré que l'alcool et le café étaient associés au risque de cancer colorectal (CCR), mais les relations causales n'ont pas été suffisamment explorées. Cette étude visait à évaluer les associations causales potentielles de l'alcool et du café avec le risque de CCR à l'aide d'analyses de randomisation mendélienne (MR) dans une population d'Asie de l'Est.

Méthodes
Des données d'études d'association à l'échelle du génome de niveau résumé accessibles au public sur la consommation d'alcool (n = 165 084), la consommation d'alcool (n = 58 610), la consommation de café (n = 152 634) et le CCR (7 062 cas et 195 745 témoins) ont été obtenues. de la BioBank Japan (BBJ). Les polymorphismes mononucléotidiques (SNP) qui étaient significativement liés aux expositions ont été identifiés comme des variables instrumentales. Cinq, deux et six SNP ont été utilisés respectivement pour les buveurs d'alcool, la consommation d'alcool et la consommation de café. La méthode pondérée de la variance inverse a été utilisée comme principale méthode de RM pour calculer les rapports de cotes (OR) et les intervalles de confiance à 95 % (IC à 95 %) du risque de CCR par changement d'une unité d'exposition.

Résultats
Les buveurs d'alcool déjà/jamais (OR : 1,08 ; IC à 95 % 1,06, 1,11 ; P < 0,001) et la consommation d'alcool (OR : 1,39 ; IC à 95 % 1,21, 1,60 ; P < 0,001) étaient positivement associés au risque de CCR. À l'inverse, la consommation de café prédite génétiquement était inversement liée au risque de CCR, avec un OR (IC à 95 %) de 0,80 (0,64, 0,99) (P = 0,037).

Conclusion
L'utilisation et la consommation d'alcool génétiquement prédites étaient des facteurs de risque de CCR, tandis que la consommation de café génétiquement prédite était un facteur de protection. Nos résultats mettent en évidence l'efficacité du maintien d'habitudes alimentaires saines pour prévenir le CCR. D'autres études avec des SNP plus valides et des cas de CCR sont nécessaires. La validation de nos résultats est également recommandée.

[Nutrimuscle-Conseils]

Consumption of Coffee and Tea Is Associated with Macular Retinal Nerve Fiber Layer Thickness: Results from the UK Biobank
by Yixiong Yuan Nutrients 2023, 15(5), 1196;

Coffee and tea drinking are thought to be protective for the development and progression of neurodegenerative disorders. This study aims to investigate associations between coffee and tea consumption with macular retinal nerve fiber layer (mRNFL) thickness, a marker of neurodegeneration. After quality control and eligibility screening, 35,557 out of 67,321 United Kingdom (UK) Biobank participants from six assessment centers were included in this cross-sectional study. In the touchscreen questionnaire, participants were asked how many cups of coffee and tea were consumed daily on average over the last year. Self-reported coffee and tea consumption were divided into four categories including 0 cup/day, 0.5–1 cups/day, 2–3 cups/day, and ≥4 cups/day, respectively. The mRNFL thickness was measured by the optical coherence tomography (Topcon 3D OCT-1000 Mark II) and automatically analyzed by segmentation algorithms. After adjusting for covariates, coffee consumption was significantly associated with an increased mRNFL thickness (β = 0.13, 95% CI = 0.01~0.25), which was more prominent in those who drank 2~3 cups coffee per day (β = 0.16, 95% CI = 0.03~0.30). The mRNFL thickness was also significantly increased in tea drinkers (β = 0.13, 95% CI = 0.01~0.26), especially for those who drank more than 4 cups of tea per day (β = 0.15, 95% CI = 0.01~0.29). The positive associations with mRNFL thickness, indicating that both coffee and tea consumptions had likely neuroprotective potentials. Causal links and underlying mechanisms for these associations should be explored further.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La consommation de café et de thé est associée à l'épaisseur de la couche de fibres nerveuses rétiniennes maculaires : résultats de la biobanque britannique
par Yixiong Yuan Nutrients 2023, 15(5), 1196 ;

On pense que la consommation de café et de thé protège du développement et de la progression des troubles neurodégénératifs. Cette étude vise à étudier les associations entre la consommation de café et de thé et l'épaisseur de la couche de fibres nerveuses rétiniennes maculaires (mRNFL), un marqueur de la neurodégénérescence. Après contrôle de la qualité et sélection de l'éligibilité, 35 557 des 67 321 participants à la biobanque du Royaume-Uni (Royaume-Uni) de six centres d'évaluation ont été inclus dans cette étude transversale. Dans le questionnaire à écran tactile, on demandait aux participants combien de tasses de café et de thé avaient été consommées quotidiennement en moyenne au cours de l'année écoulée. La consommation de café et de thé autodéclarée a été divisée en quatre catégories, à savoir 0 tasse/jour, 0,5 à 1 tasse/jour, 2 à 3 tasses/jour et ≥ 4 tasses/jour, respectivement. L'épaisseur de mRNFL a été mesurée par la tomographie par cohérence optique (Topcon 3D OCT-1000 Mark II) et automatiquement analysée par des algorithmes de segmentation. Après ajustement pour les covariables, la consommation de café était significativement associée à une augmentation de l'épaisseur de la mRNFL (β = 0,13, IC à 95 % = 0,01 ~ 0,25), qui était plus importante chez ceux qui buvaient 2 à 3 tasses de café par jour (β = 0,16, 95 % IC = 0,03~0,30). L'épaisseur de la mRNFL était également significativement augmentée chez les buveurs de thé (β = 0,13, IC à 95 % = 0,01 ~ 0,26), en particulier chez ceux qui buvaient plus de 4 tasses de thé par jour (β = 0,15, IC à 95 % = 0,01 ~ 0,29) . Les associations positives avec l'épaisseur de mRNFL, indiquant que les consommations de café et de thé avaient probablement des potentiels neuroprotecteurs. Les liens de causalité et les mécanismes sous-jacents de ces associations doivent être explorés plus avant.

[Nutrimuscle-Conseils]

Instant Coffee Is Negatively Associated with Telomere Length: Finding from Observational and Mendelian Randomization Analyses of UK Biobank
by Yudong Wei Nutrients 2023, 15(6), 1354;

Telomere length, as a biomarker of accelerated aging, is closely related to many chronic diseases. We aimed to explore the association between coffee consumption and telomere length. Our study included 468,924 participants from the UK Biobank. Multivariate linear models (observational analyses) were conducted to evaluate the associations of coffee intake, instant coffee intake, and filtered coffee intake with telomere length. In addition, we evaluated the causality of these associations in Mendelian randomization (MR) analyses by four methods (inverse-variance weighted (IVW), MR pleiotropy residual sum and outlier (MR-PRESSO), MR-Egger, and weighted median).

Observational analyses indicated that coffee intake and instant coffee intake were negatively correlated with telomere length, which was equal to 0.12 year of age-related decrease in telomere length for each additional cup of coffee intake (p < 0.001), and 0.38 year of age-related decrease in telomere length for each additional cup of instant coffee intake (p < 0.001), respectively. There was no significant correlation between filtered coffee and telomere length (p = 0.862). Mendelian randomization analyses supported the results of observational analyses.

Coffee intake was found to have a causal effect on telomere length through weighted median analysis (p = 0.022), and instant coffee intake had a causal effect on telomere length through IVW analysis (p = 0.019) and MR-PRESSO analysis (p = 0.028). No causal relationship was found between filtered coffee intake and telomere length (p > 0.05). Coffee intake, particularly instant coffee, was found to have an important role in shortening telomere length.

[Nutrimuscle-Conseils]

The mineral lead in instant coffee was more abundant than that in other coffee types, and long-term consumption of instant coffee may result in excessive lead [41]. Additional substances added to commercial instant coffee, such as creamer and flavoring agents, might partially explain the negative effect [25,26]. Some studies have investigated the effects of coffee subtypes on health. Ground coffee could reduce the risk of type 2 diabetes, whereas instant coffee might increase the risk [42,43]. Instant coffee consumption has been proven to be associated with obesity [44,45]. Compared to women who did not regularly drink coffee, those who drank instant coffee had a higher risk of developing breast cancer [46]. Instant coffee was regarded as a risk factor for Alzheimer’s disease and frailty in the elderly [47,48].

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le café instantané est négativement associé à la longueur des télomères : résultats des analyses de randomisation observationnelle et mendélienne de la biobanque britannique
par Yudong Wei Nutrients 2023, 15(6), 1354 ;

La longueur des télomères, en tant que biomarqueur du vieillissement accéléré, est étroitement liée à de nombreuses maladies chroniques. Nous avons cherché à explorer l'association entre la consommation de café et la longueur des télomères. Notre étude a inclus 468 924 participants de la UK Biobank. Des modèles linéaires multivariés (analyses observationnelles) ont été menés pour évaluer les associations entre la consommation de café, la consommation de café instantané et la consommation de café filtré avec la longueur des télomères. De plus, nous avons évalué la causalité de ces associations dans les analyses de randomisation mendélienne (MR) par quatre méthodes (pondération inverse de la variance (IVW), somme résiduelle et valeur aberrante de la pléiotropie MR (MR-PRESSO), MR-Egger et médiane pondérée).

Les analyses observationnelles ont indiqué que la consommation de café et la consommation de café instantané étaient négativement corrélées à la longueur des télomères, qui était égale à 0,12 an de diminution de la longueur des télomères liée à l'âge pour chaque tasse de café supplémentaire (p <0,001), et 0,38 an d'âge- diminution connexe de la longueur des télomères pour chaque tasse supplémentaire de café instantané (p <0,001), respectivement. Il n'y avait pas de corrélation significative entre le café filtré et la longueur des télomères (p = 0,862). Les analyses de randomisation mendélienne ont confirmé les résultats des analyses observationnelles.

La consommation de café s'est avérée avoir un effet causal sur la longueur des télomères grâce à une analyse médiane pondérée (p = 0,022), et la consommation de café instantané a eu un effet causal sur la longueur des télomères grâce à l'analyse IVW (p = 0,019) et à l'analyse MR-PRESSO (p = 0,028 ). Aucune relation causale n'a été trouvée entre la consommation de café filtré et la longueur des télomères (p > 0,05). La consommation de café, en particulier de café instantané, s'est avérée jouer un rôle important dans le raccourcissement de la longueur des télomères.
Le plomb minéral dans le café instantané était plus abondant que celui des autres types de café, et la consommation à long terme de café instantané peut entraîner un excès de plomb [41]. Des substances supplémentaires ajoutées au café instantané commercial, telles que des agents crémeux et aromatisants, pourraient expliquer en partie l'effet négatif [25,26]. Certaines études ont étudié les effets des sous-types de café sur la santé. Le café moulu pourrait réduire le risque de diabète de type 2, tandis que le café instantané pourrait augmenter le risque [42,43]. Il a été prouvé que la consommation de café instantané est associée à l'obésité [44,45].

Comparativement aux femmes qui ne buvaient pas régulièrement de café, celles qui buvaient du café instantané avaient un risque plus élevé de développer un cancer du sein [46]. Le café instantané était considéré comme un facteur de risque de la maladie d'Alzheimer et de fragilité chez les personnes âgées [47,48].