Effets de la caféine sur la santé ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee Consumption and Cardiovascular Diseases and Mortality in Patients with Type 2 Diabetes: A Systematic Review and Dose-Response Meta-Analysis of Cohort Studies
Hossein Shahinfar Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases May 23, 2021

Highlights
• Coffee drinking had some favorable effects on health in the general populations.
• Such favorable effects in patients with type 2 diabetes have not been established.
• We found that higher coffee drinking may be associated with a lower risk of mortality and cardiovascular disease in diabetes.
• More research is needed considering type of coffee, sugar and cream added to coffee, and history of cardiovascular disease to present more confident results.

Aims
To evaluate the long-term consequences of coffee drinking in patients with type 2 diabetes.
Data synthesis
PubMed, Scopus, and Web of Sciences were searched to November 2020 for prospective cohort studies evaluating the association of coffee drinking with risk of cardiovascular disease (CVD) and mortality in patients with type 2 diabetes. Two reviewers extracted data and rated the certainty of evidence using GRADE approach. Random-effects models were used to estimate the hazard ratios (HRs) and 95% CIs. Dose-response associations were modeled by a one-stage mixed-effects meta-analysis. Ten prospective cohort studies with 82,270 cases were included. Compared to those with no coffee consumption, the HRs for consumption of 4 cups/d were 0.79 (95%CI: 0.72, 0.87; n=10 studies) for all-cause mortality, 0.60 (95%CI: 0.46, 0.79; n=4) for CVD mortality, 0.68 (95%CI: 0.51, 0.91; n=3) for coronary heart disease (CHD) mortality, 0.72 (95%CI: 0.54, 0.98; n=2) for CHD, and 0.77 (95%CI: 0.61, 0.98; n=2) for total CVD events. There was no significant association for cancer mortality and stroke. There was an inverse monotonic association between coffee drinking and all-cause and CVD mortality, and inverse linear association for CHD and total CVD events. The certainty of evidence was graded moderate for all-cause mortality, and low or very low for other outcomes.
Conclusions
Drinking coffee may be inversely associated with the risk of mortality in patients with type 2 diabetes. However, more research is needed considering type of coffee, sugar and cream added to coffee, and history of CVD to present more confident results.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation de café, maladies cardiovasculaires et mortalité chez les patients atteints de diabète de type 2: examen systématique et méta-analyse dose-réponse des études de cohorte
Hossein Shahinfar Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires 23 mai 2021

Points forts
• La consommation de café a eu des effets favorables sur la santé de la population générale.
• De tels effets favorables chez les patients atteints de diabète de type 2 n'ont pas été établis.
• Nous avons constaté qu'une consommation plus élevée de café peut être associée à un risque plus faible de mortalité et de maladie cardiovasculaire dans le diabète.
• Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur le type de café, le sucre et la crème ajoutés au café et les antécédents de maladie cardiovasculaire pour présenter des résultats plus fiables.

Buts
Évaluer les conséquences à long terme de la consommation de café chez les patients atteints de diabète de type 2.
Synthèse des données
PubMed, Scopus et Web of Sciences ont été recherchés jusqu'en novembre 2020 pour des études de cohorte prospectives évaluant l'association de la consommation de café avec le risque de maladie cardiovasculaire (MCV) et la mortalité chez les patients atteints de diabète de type 2. Deux examinateurs ont extrait les données et évalué la certitude des preuves à l'aide de l'approche GRADE. Des modèles à effets aléatoires ont été utilisés pour estimer les rapports de risque (HR) et les IC à 95%. Les associations dose-réponse ont été modélisées par une méta-analyse à effets mixtes en une étape. Dix études de cohorte prospectives portant sur 82 270 cas ont été incluses. Par rapport à ceux qui ne consommaient pas de café, les HR pour une consommation de 4 tasses / j étaient de 0,79 (IC à 95%: 0,72, 0,87; n = 10 études) pour la mortalité toutes causes confondues, 0,60 (IC à 95%: 0,46, 0,79; n = 4) pour la mortalité par MCV, 0,68 (IC à 95%: 0,51, 0,91; n = 3) pour la mortalité par maladie coronarienne (CHD), 0,72 (IC à 95%: 0,54, 0,98; n = 2) pour la maladie coronarienne et 0,77 ( IC à 95%: 0,61, 0,98; n = 2) pour les événements MCV totaux. Il n'y avait pas d'association significative pour la mortalité par cancer et les accidents vasculaires cérébraux. Il y avait une association monotone inverse entre la consommation de café et la mortalité toutes causes et par CVD, et une association linéaire inverse pour les événements de CHD et de CVD total. La certitude des preuves a été jugée modérée pour la mortalité toutes causes confondues et faible ou très faible pour les autres critères de jugement.
Conclusions
Boire du café peut être inversement associé au risque de mortalité chez les patients atteints de diabète de type 2. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires en tenant compte du type de café, du sucre et de la crème ajoutés au café, et des antécédents de MCV pour présenter des résultats plus fiables.

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee consumption and diabetic retinopathy in adults with diabetes mellitus
Hak Jun Lee, Scientific Reports volume 12, Article number: 3547 (2022)

We aimed to evaluate the association between the prevalence of diabetic retinopathy (DR) and coffee consumption in a Korean population. This cross-sectional study was based on data from the 2008–2011 Korean National Health and Nutrition Survey. Among 37,753 survey participants, the data of 1350 subjects with type 2 diabetes who underwent DR examination were analyzed. DR was graded using the modified Airlie House classification system.

Coffee consumption data were obtained through food frequency questionnaires and categorized into four groups: almost none, < 1 cup/day, 1 cup/day, and ≥ 2 cups/day. The relationship between DR and coffee consumption was evaluated using multivariable logistic regression models adjusted for age, sex, education, occupation, income, smoking, alcohol intake, body mass index, physical activity, hypertension, dyslipidemia, diabetes duration, and glycated hemoglobin. The prevalence of DR was 20.0%. Non-proliferative DR was observed in 87.8% of all DR patients, and proliferative DR in 12.2%. The prevalence of DR and vision-threatening DR showed a significantly decreasing tendency according to daily coffee consumption (P for trend 0.025 and 0.005, respectively) after adjustment for possible confounders.

This tendency was more prominent in those aged < 65 years (P for trend 0.005 and 0.003, respectively). Our findings suggest coffee consumption might be associated with DR reduction especially in Koreans with diabetes mellitus aged < 65 years.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation de café et rétinopathie diabétique chez les adultes atteints de diabète sucré
Hak Jun Lee, Rapports scientifiques volume 12, numéro d'article : 3547 (2022)

Nous avons cherché à évaluer l'association entre la prévalence de la rétinopathie diabétique (RD) et la consommation de café dans une population coréenne. Cette étude transversale était basée sur les données de l'enquête nationale coréenne sur la santé et la nutrition de 2008-2011. Parmi les 37 753 participants à l'enquête, les données de 1 350 sujets atteints de diabète de type 2 ayant subi un examen DR ont été analysées. DR a été classé à l'aide du système de classification Airlie House modifié.

Les données sur la consommation de café ont été obtenues au moyen de questionnaires sur la fréquence des repas et classées en quatre groupes : presque aucun, < 1 tasse/jour, 1 tasse/jour et ≥ 2 tasses/jour. La relation entre la RD et la consommation de café a été évaluée à l'aide de modèles de régression logistique multivariés ajustés en fonction de l'âge, du sexe, de l'éducation, de la profession, du revenu, du tabagisme, de la consommation d'alcool, de l'indice de masse corporelle, de l'activité physique, de l'hypertension, de la dyslipidémie, de la durée du diabète et de l'hémoglobine glyquée. La prévalence de la RD était de 20,0 %. Une RD non proliférative a été observée chez 87,8 % de tous les patients atteints de RD et une RD proliférative chez 12,2 %. La prévalence de la RD et de la RD menaçant la vision a montré une tendance à la baisse significative en fonction de la consommation quotidienne de café (P pour la tendance 0,025 et 0,005, respectivement) après ajustement pour les facteurs de confusion possibles.

Cette tendance était plus importante chez les personnes âgées de  < 65 ans (P pour la tendance 0,005 et 0,003, respectivement). Nos résultats suggèrent que la consommation de café pourrait être associée à une réduction de la RD, en particulier chez les Coréens atteints de diabète sucré âgés de  < 65 ans.

[Nutrimuscle-Conseils]

Higher Coffee Consumption Is Associated With Reduced Cerebral Gray Matter Volume: A Mendelian Randomization Study
Bing-Kun Zheng Front. Nutr., 17 March 2022

Background: Recently published two-sample Mendelian randomization (MR) studies showed that genetically predicted coffee consumption may be associated with increased risk of Alzheimer’s disease and intracerebral hemorrhage but associated with a decreased risk of small vessel ischemic stroke. We aimed to investigate the effects of genetically predicted coffee consumption on magnetic resonance imaging (MRI) markers of cerebral small vessel disease and brain volume using the two-sample MR method.

Methods: Twelve single nucleotide polymorphisms (SNPs) in up to 375,833 individuals were used as genetic instruments for cups consumed per day of coffee. Another four SNPs from an independent sample were used to perform the replication analysis. Three SNPs in up to 45,821 individuals were used as genetic instruments for high coffee consumption vs. low/no coffee consumption.

Results: Mendelian randomization analysis showed that coffee consumption (cups/day) was inversely associated with gray matter volume (beta = −0.371, 95% CI = −0.596 to −0.147, p = 0.001). Replication analysis and multivariable analyses after adjusting for other risk factors confirmed the effect. High coffee consumption was also suggestively associated with decreased gray matter volume (beta = −0.061, 95% CI = −0.109 to −0.013, p = 0.013) compared with low/no coffee consumption. All analyses did not find an effect of coffee consumption on other outcomes including white matter hyperintensity volume, mean diffusivity, fractional anisotropy, brain microbleed, total brain volume, white matter volume, and hippocampus volume.

Conclusion: This two-sample MR study showed that genetically predicted higher coffee consumption is causally associated with reduced gray matter volume of the brain.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une consommation plus élevée de café est associée à un volume réduit de matière grise cérébrale : une étude de randomisation mendélienne
Front Bing-Kun Zheng. Nutr., 17 mars 2022

Contexte : Des études de randomisation mendélienne (RM) à deux échantillons récemment publiées ont montré que la consommation de café génétiquement prédite peut être associée à un risque accru de maladie d'Alzheimer et d'hémorragie intracérébrale, mais associée à un risque réduit d'AVC ischémique des petits vaisseaux. Notre objectif était d'étudier les effets de la consommation de café prédite génétiquement sur les marqueurs d'imagerie par résonance magnétique (IRM) de la maladie des petits vaisseaux cérébraux et du volume cérébral à l'aide de la méthode MR à deux échantillons.

Méthodes : Douze polymorphismes nucléotidiques simples (SNP) chez jusqu'à 375 833 individus ont été utilisés comme instruments génétiques pour les tasses consommées par jour de café. Quatre autres SNP d'un échantillon indépendant ont été utilisés pour effectuer l'analyse de réplication. Trois SNP chez jusqu'à 45 821 individus ont été utilisés comme instruments génétiques pour une consommation élevée de café par rapport à une consommation faible ou nulle de café.

Résultats : L'analyse de randomisation mendélienne a montré que la consommation de café (tasses/jour) était inversement associée au volume de matière grise (bêta = −0,371, IC à 95 % = −0,596 à −0,147, p = 0,001). L'analyse de réplication et les analyses multivariées après ajustement pour d'autres facteurs de risque ont confirmé l'effet. Une consommation élevée de café était également associée de manière suggestive à une diminution du volume de matière grise (bêta = -0,061, IC à 95 % = -0,109 à -0,013, p = 0,013) par rapport à une consommation faible ou nulle de café. Toutes les analyses n'ont pas trouvé d'effet de la consommation de café sur d'autres critères de jugement, notamment le volume d'hyperintensité de la matière blanche, la diffusivité moyenne, l'anisotropie fractionnelle, les microhémorragies cérébrales, le volume total du cerveau, le volume de la matière blanche et le volume de l'hippocampe.

Conclusion : Cette étude MR à deux échantillons a montré qu'une consommation de café plus élevée prédite génétiquement est causalement associée à une réduction du volume de matière grise du cerveau.

[Nutrimuscle-Conseils]

Good News for Coffee Lovers: Daily Coffee May Benefit the Heart
Drinking two to three cups a day was associated with greatest heart benefits
Mar 24, 2022 Nicole Napoli, American College of Cardiology’s 71st Annual Scientific Session

WASHINGTON (Mar 24, 2022) - Drinking coffee—particularly two to three cups a day—is not only associated with a lower risk of heart disease and dangerous heart rhythms but also with living longer, according to studies being presented at the American College of Cardiology’s 71st Annual Scientific Session. These trends held true for both people with and without cardiovascular disease. Researchers said the analyses—the largest to look at coffee’s potential role in heart disease and death—provide reassurance that coffee isn’t tied to new or worsening heart disease and may actually be heart protective.

“Because coffee can quicken heart rate, some people worry that drinking it could trigger or worsen certain heart issues. This is where general medical advice to stop drinking coffee may come from. But our data suggest that daily coffee intake shouldn’t be discouraged, but rather included as a part of a healthy diet for people with and without heart disease,” said Peter M. Kistler, MD, professor and head of arrhythmia research at the Alfred Hospital and Baker Heart Institute in Melbourne, Australia, and the study’s senior author. “We found coffee drinking had either a neutral effect—meaning that it did no harm—or was associated with benefits to heart health.”

Kistler and his team used data from the UK BioBank, a large-scale prospective database with health information from over half a million people who were followed for at least 10 years. Researchers looked at varying levels of coffee consumption ranging from up to a cup to more than six cups a day and the relationship with heart rhythm problems (arrhythmias); cardiovascular disease, including coronary artery disease, heart failure and stroke; and total and heart-related deaths among people both with and without cardiovascular disease. Patients were grouped by how much coffee they reported drinking each day: 0, <1, 1, 2-3, 4-5, >5 cups/day. Coffee drinking was assessed from questionnaires completed upon entry into the registry. Overall, they either found no effect or, in many cases, significant reductions in cardiovascular risk after controlling for exercise, alcohol, smoking, diabetes and high blood pressure that could also play a role in heart health and longevity.

For the first study, researchers examined data from 382,535 individuals without known heart disease to see whether coffee drinking played a role in the development of heart disease or stroke during the 10 years of follow up. Participants’ average age was 57 years and half were women. In general, having two to three cups of coffee a day was associated with the greatest benefit, translating to a 10%-15% lower risk of developing coronary heart disease, heart failure, a heart rhythm problem, or dying for any reason. The risk of stroke or heart-related death was lowest among people who drank one cup of coffee a day. Researchers did observe a U-shaped relationship with coffee intake and new heart rhythm problems. The maximum benefit was seen among people drinking two to three cups of coffee a day with less benefit seen among those drinking more or less.

The second study included 34,279 individuals who had some form of cardiovascular disease at baseline. Coffee intake at two to three cups a day was associated with lower odds of dying compared with having no coffee. Importantly, consuming any amount of coffee was not associated with a higher risk of heart rhythm problems, including atrial fibrillation (AFib) or atrial flutter, which Kistler said is often what clinicians are concerned about. Of the 24,111 people included in the analysis who had an arrhythmia at baseline, drinking coffee was associated with a lower risk of death. For example, people with AFib who drank one cup of coffee a day were nearly 20% less likely to die than non-coffee drinkers.

“Clinicians generally have some apprehension about people with known cardiovascular disease or arrhythmias continuing to drink coffee, so they often err on the side of caution and advise them to stop drinking it altogether due to fears that it may trigger dangerous heart rhythms,” Kistler said. “But our study shows that regular coffee intake is safe and could be part of a healthy diet for people with heart disease.”

Although two to three cups of coffee a day seemed to be the most favorable overall, Kistler said that people shouldn’t increase their coffee intake, particularly if it makes them feel anxious or uncomfortable.

“There is a whole range of mechanisms through which coffee may reduce mortality and have these favorable effects on cardiovascular disease,” he said. “Coffee drinkers should feel reassured that they can continue to enjoy coffee even if they have heart disease. Coffee is the most common cognitive enhancer—it wakes you up, makes you mentally sharper and it’s a very important component of many people’s daily lives.”

So how might coffee beans benefit the heart? People often equate coffee with caffeine, but coffee beans actually have over 100 biologically active compounds. These substances can help reduce oxidative stress and inflammation, improve insulin sensitivity, boost metabolism, inhibit the gut’s absorption of fat and block receptors known to be involved with abnormal heart rhythms, Kistler said.

In a third study, researchers looked at whether there were any differences in the relationship between coffee and cardiovascular disease depending on whether someone drank instant or ground coffee or caffeinated or decaf. They found, once again, two to three cups a day to be associated with the lowest risk of arrhythmias, blockages in the heart’s arteries, stroke or heart failure regardless of whether they had ground or instant coffee. Lower rates of death were seen across all coffee types. Decaf coffee did not have favorable effects against incident arrhythmia but did reduce cardiovascular disease, with the exception of heart failure. Kistler said the findings suggest caffeinated coffee is preferable across the board, and there are no cardiovascular benefits to choosing decaf over caffeinated coffees.

There are several important limitations to these studies. Researchers were unable to control for dietary factors that may play a role in cardiovascular disease, nor were they able to adjust for any creamers, milk or sugar consumed. Participants were predominantly white, so additional studies are needed to determine whether these findings extend to other populations. Finally, coffee intake was based on self-report via a questionnaire fielded at study entry. This should be considered when interpreting the study findings, though Kistler noted that research suggests people’s dietary habits don’t change much in adulthood or over time. Kistler said the results should be validated in randomized trials.

The study, “Effects of Habitual Coffee Consumption on Incident Cardiovascular Disease, Arrhythmia, and Mortality: Findings from UK BioBank,” will be presented on Sunday, April 3, at 10:00 a.m. ET / 14:00 UTC in Prevention and Health Promotion Moderator Poster Theater 4, Hall C.

The second related study, “Regular Coffee Intake is Associated with Improved Mortality in Prevalent Cardiovascular Disease,” will be presented virtually on Saturday, April 2, at 8:30 a.m. ET / 12:30 UTC.

The third related study, “Ground, Instant, or Decaffeinated Coffee? Impact of Different Coffee Subtypes on Incident Arrhythmia, Cardiovascular Disease and Mortality,” will be presented on Sunday, April 3, at 10:00 a.m. ET / 14:00 UTC in Electrophysiology Moderated Poster Theater 7, Hall C.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Bonne nouvelle pour les amateurs de café : le café quotidien peut être bénéfique pour le cœur
Boire deux à trois tasses par jour était associé aux plus grands bienfaits pour le cœur
24 mars 2022 Nicole Napoli, 71e session scientifique annuelle de l'American College of Cardiology

WASHINGTON (24 mars 2022) - Selon des études présentées à l'American College of 71e session scientifique annuelle de cardiologie. Ces tendances étaient vraies pour les personnes avec et sans maladie cardiovasculaire. Les chercheurs ont déclaré que les analyses - les plus importantes à examiner le rôle potentiel du café dans les maladies cardiaques et la mort - rassurent sur le fait que le café n'est pas lié à l'apparition ou à l'aggravation des maladies cardiaques et qu'il peut en fait protéger le cœur.

"Parce que le café peut accélérer le rythme cardiaque, certaines personnes craignent que sa consommation ne déclenche ou n'aggrave certains problèmes cardiaques. C'est de là que peuvent provenir les conseils médicaux généraux pour arrêter de boire du café. Mais nos données suggèrent que la consommation quotidienne de café ne doit pas être découragée, mais plutôt incluse dans le cadre d'une alimentation saine pour les personnes avec et sans maladie cardiaque », a déclaré Peter M. Kistler, MD, professeur et responsable de la recherche sur l'arythmie à l'Alfred. Hospital and Baker Heart Institute à Melbourne, Australie, et auteur principal de l'étude. "Nous avons constaté que la consommation de café avait soit un effet neutre, c'est-à-dire qu'elle ne faisait aucun mal, soit était associée à des avantages pour la santé cardiaque."

Kistler et son équipe ont utilisé les données de la UK BioBank, une base de données prospective à grande échelle contenant des informations sur la santé de plus d'un demi-million de personnes suivies pendant au moins 10 ans. Les chercheurs ont examiné différents niveaux de consommation de café allant d'une tasse à plus de six tasses par jour et la relation avec les problèmes de rythme cardiaque (arythmies) ; les maladies cardiovasculaires, y compris les maladies coronariennes, l'insuffisance cardiaque et les accidents vasculaires cérébraux ; et les décès totaux et cardiaques chez les personnes atteintes ou non de maladies cardiovasculaires. Les patients ont été regroupés en fonction de la quantité de café qu'ils ont déclaré boire chaque jour : 0, <1, 1, 2-3, 4-5, >5 tasses/jour. La consommation de café a été évaluée à partir de questionnaires remplis lors de l'entrée dans le registre. Dans l'ensemble, ils n'ont trouvé aucun effet ou, dans de nombreux cas, des réductions significatives du risque cardiovasculaire après avoir contrôlé l'exercice, l'alcool, le tabagisme, le diabète et l'hypertension artérielle qui pourraient également jouer un rôle dans la santé cardiaque et la longévité.

Pour la première étude, les chercheurs ont examiné les données de 382 535 personnes sans maladie cardiaque connue pour voir si la consommation de café jouait un rôle dans le développement d'une maladie cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral au cours des 10 années de suivi. L'âge moyen des participants était de 57 ans et la moitié étaient des femmes. En général, la consommation de deux à trois tasses de café par jour était associée au plus grand bénéfice, se traduisant par une diminution de 10 à 15 % du risque de développer une maladie coronarienne, une insuffisance cardiaque, un problème de rythme cardiaque ou de mourir pour quelque raison que ce soit. Le risque d'accident vasculaire cérébral ou de décès lié au cœur était le plus faible chez les personnes qui buvaient une tasse de café par jour. Les chercheurs ont observé une relation en forme de U avec la consommation de café et de nouveaux problèmes de rythme cardiaque. L'avantage maximal a été observé chez les personnes buvant deux à trois tasses de café par jour, avec moins d'avantages chez ceux qui en buvaient plus ou moins.

La deuxième étude comprenait 34 279 personnes qui avaient une forme de maladie cardiovasculaire au départ. La consommation de café à raison de deux à trois tasses par jour était associée à une probabilité plus faible de mourir par rapport à l'absence de café. Il est important de noter que la consommation de n'importe quelle quantité de café n'était pas associée à un risque plus élevé de problèmes de rythme cardiaque, y compris la fibrillation auriculaire (AFib) ou le flutter auriculaire, ce qui, selon Kistler, est souvent ce qui préoccupe les cliniciens. Sur les 24 111 personnes incluses dans l'analyse qui souffraient d'arythmie au départ, la consommation de café était associée à un risque de décès plus faible. Par exemple, les personnes atteintes de fibrillation auriculaire qui buvaient une tasse de café par jour étaient près de 20 % moins susceptibles de mourir que les non-buveurs de café.

"Les cliniciens ont généralement une certaine appréhension à l'idée que les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires connues ou d'arythmies continuent à boire du café, ils font donc souvent preuve de prudence et leur conseillent d'arrêter complètement d'en boire par crainte qu'il ne déclenche des rythmes cardiaques dangereux", a déclaré Kistler. . "Mais notre étude montre que la consommation régulière de café est sans danger et pourrait faire partie d'une alimentation saine pour les personnes souffrant de maladies cardiaques."

Bien que deux à trois tasses de café par jour semblent être globalement les plus favorables, Kistler a déclaré que les gens ne devraient pas augmenter leur consommation de café, en particulier si cela les rend anxieux ou mal à l'aise.

"Il existe toute une gamme de mécanismes par lesquels le café peut réduire la mortalité et avoir ces effets favorables sur les maladies cardiovasculaires", a-t-il déclaré. « Les buveurs de café doivent être rassurés de pouvoir continuer à profiter du café même s'ils souffrent d'une maladie cardiaque. Le café est le stimulant cognitif le plus courant—il wavous réveille, vous rend plus vif mentalement et c'est un élément très important de la vie quotidienne de nombreuses personnes.

Alors, comment les grains de café pourraient-ils être bénéfiques pour le cœur ? Les gens assimilent souvent le café à la caféine, mais les grains de café contiennent en fait plus de 100 composés biologiquement actifs. Ces substances peuvent aider à réduire le stress oxydatif et l'inflammation, améliorer la sensibilité à l'insuline, stimuler le métabolisme, inhiber l'absorption des graisses par l'intestin et bloquer les récepteurs connus pour être impliqués dans des rythmes cardiaques anormaux, a déclaré Kistler.

Dans une troisième étude, les chercheurs ont examiné s'il existait des différences dans la relation entre le café et les maladies cardiovasculaires selon que l'on buvait du café instantané ou moulu, caféiné ou décaféiné. Ils ont trouvé, une fois de plus, que deux à trois tasses par jour étaient associées au risque le plus faible d'arythmies, de blocages dans les artères cardiaques, d'accident vasculaire cérébral ou d'insuffisance cardiaque, qu'ils aient pris du café moulu ou instantané. Des taux de mortalité plus faibles ont été observés pour tous les types de café. Le café décaféiné n'a pas eu d'effets favorables contre l'arythmie incidente mais a réduit les maladies cardiovasculaires, à l'exception de l'insuffisance cardiaque. Kistler a déclaré que les résultats suggèrent que le café caféiné est préférable dans tous les domaines, et qu'il n'y a aucun avantage cardiovasculaire à choisir le décaféiné plutôt que les cafés caféinés.

Il existe plusieurs limites importantes à ces études. Les chercheurs n'ont pas été en mesure de contrôler les facteurs alimentaires susceptibles de jouer un rôle dans les maladies cardiovasculaires, ni de s'adapter aux crémiers, au lait ou au sucre consommés. Les participants étaient majoritairement blancs, des études supplémentaires sont donc nécessaires pour déterminer si ces résultats s'étendent à d'autres populations. Enfin, la consommation de café était basée sur l'auto-évaluation via un questionnaire rempli à l'entrée de l'étude. Cela devrait être pris en compte lors de l'interprétation des résultats de l'étude, bien que Kistler ait noté que la recherche suggère que les habitudes alimentaires des gens ne changent pas beaucoup à l'âge adulte ou au fil du temps. Kistler a déclaré que les résultats devraient être validés dans des essais randomisés.

L'étude, "Effets de la consommation habituelle de café sur les maladies cardiovasculaires incidentes, l'arythmie et la mortalité : résultats de la biobanque britannique", sera présentée le dimanche 3 avril à 10h00 HE / 14h00 UTC dans la section Prévention et promotion de la santé. Affiche du modérateur Théâtre 4, Hall C.

La deuxième étude connexe, "La consommation régulière de café est associée à une mortalité améliorée dans les maladies cardiovasculaires prévalentes", sera présentée virtuellement le samedi 2 avril à 8h30 HE / 12h30 UTC.

La troisième étude connexe, « Café moulu, instantané ou décaféiné ? Impact de différents sous-types de café sur l'arythmie incidente, les maladies cardiovasculaires et la mortalité », sera présenté le dimanche 3 avril à 10h00 HE / 14h00 UTC dans l'Electrophysiology Moderated Poster Theatre 7, Hall C.

[Nutrimuscle-Conseils]

Plasma Caffeine Levels and Risk of Alzheimer’s Disease and Parkinson’s Disease: Mendelian Randomization Study
by Susanna C. Larsson Nutrients 2022, 14(9), 1697;

We leveraged genetic variants associated with caffeine metabolism in the two-sample Mendelian randomization framework to investigate the effect of plasma caffeine levels on the risk of Alzheimer’s disease and Parkinson’s disease. Genetic association estimates for the outcomes were obtained from the International Genomics of Alzheimer’s Project, the International Parkinson’s Disease Genomics consortium, the FinnGen consortium, and the UK Biobank.

Genetically predicted higher plasma caffeine levels were associated with a non-significant lower risk of Alzheimer’s disease (odds ratio 0.87; 95% confidence interval 0.76, 1.00; p = 0.056). A suggestive association was observed for genetically predicted higher plasma caffeine levels and lower risk of Parkinson’s disease in the FinnGen consortium. but not in the International Parkinson’s Disease Genomics consortium; no overall association was found (odds ratio 0.92; 95% confidence interval 0.77, 1.10; p = 0.347).

This study found possible suggestive evidence of a protective role of caffeine in Alzheimer’s disease. The association between caffeine and Parkinson’s disease requires further study.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Niveaux plasmatiques de caféine et risque de maladie d'Alzheimer et de maladie de Parkinson : étude de randomisation mendélienne
par Susanna C. Larsson Nutrients 2022, 14(9), 1697 ;

Nous avons exploité des variantes génétiques associées au métabolisme de la caféine dans le cadre de randomisation mendélienne à deux échantillons pour étudier l'effet des taux plasmatiques de caféine sur le risque de maladie d'Alzheimer et de maladie de Parkinson. Les estimations d'association génétique pour les résultats ont été obtenues auprès du projet international de génomique de la maladie d'Alzheimer, du consortium international de génomique de la maladie de Parkinson, du consortium FinnGen et de la biobanque britannique.

Des taux plasmatiques plus élevés de caféine génétiquement prédits étaient associés à un risque moindre non significatif de maladie d'Alzheimer (rapport de cotes 0,87 ; intervalle de confiance à 95 % 0,76, 1,00 ; p = 0,056). Une association suggestive a été observée pour des niveaux de caféine plasmatiques plus élevés génétiquement prédits et un risque plus faible de maladie de Parkinson dans le consortium FinnGen. mais pas dans le consortium international de génomique de la maladie de Parkinson ; aucune association globale n'a été trouvée (odds ratio 0,92 ; intervalle de confiance à 95 % 0,77, 1,10 ; p = 0,347).

Cette étude a trouvé des preuves suggestives possibles d'un rôle protecteur de la caféine dans la maladie d'Alzheimer. L'association entre la caféine et la maladie de Parkinson nécessite une étude plus approfondie.

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee consumption and caffeine intake in relation to risk of fractures: a systematic review and dose-response meta-analysis of observational studies
Farzaneh Asoudeh Critical Reviews in Food Science and Nutrition 27 Apr 2022


Background
Conflicting reports are available about the association of coffee or caffeine intake and risk of fracture. We performed the current updated systematic review and dose-response meta-analysis of coffee consumption and caffeine intake and risk of fracture to quantify this association.

Materials and methods
PubMed/Medline, ISI Web of Science, and Scopus, Cochrane database were searched up to July 2021. Random-effects model or fixed-effects model was used to pool the study-specific effect sizes (ESs) and 95% confidence intervals (CIs). Dose-response relationship was examined using linear and non-linear dose–response analyses. The certainty of evidence was assessed using NutriGrade tool.

Results
Out of 22 eligible studies included in the meta-analysis, 15 had cohort and 7 had case-control design. We found no significant association between coffee consumption and risk of fracture, either based on pooling cohort (RR: 0.99; 95% CI: 0.88, 1.12; I2 = 71.4%, Pheterogeneity < 0.01) or case-control studies (OR: 1.13; 95% CI: 0.87, 1.46; I2 = 49.0%, Pheterogeneity=0.08). In the subgroup analysis of cohort studies, we observed that higher coffee intake was inversely associated with risk of fracture in men (RR: 0.85; 95% CI: 0.76 to 0.94). In addition, a positive association was seen between coffee consumption and risk of fracture in studies with less than 12 years of follow-up (RR: 1.14; 95% CI: 1.02 to 1.27). With regard to caffeine intake, a statistically significant positive association was seen with risk of fracture (RR: 1.15; 95% CI, 1.08 to 1.23; I2=26.6%, n = 8). In the dose-response analysis, we found that each additional 100 mg caffeine intake was marginally associated with 2% greater risk of fracture (RR: 1.02; 95% CI: 1 to 1.05; I2= 70.3%, n = 6).

Conclusion
High coffee consumption was protectively associated with risk of fracture in men, while caffeine intake was positive associated with risk.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation de café et apport de caféine en relation avec le risque de fractures : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'études observationnelles
Farzaneh Asoudeh Critical Reviews in Food Science and Nutrition 27 avril 2022


Arrière-plan
Des rapports contradictoires sont disponibles sur l'association entre la consommation de café ou de caféine et le risque de fracture. Nous avons effectué la revue systématique mise à jour actuelle et la méta-analyse dose-réponse de la consommation de café et de l'apport en caféine et du risque de fracture pour quantifier cette association.

matériaux et méthodes
PubMed / Medline, ISI Web of Science et Scopus, base de données Cochrane ont été consultés jusqu'en juillet 2021. Un modèle à effets aléatoires ou un modèle à effets fixes a été utilisé pour regrouper les tailles d'effet (ES) spécifiques à l'étude et les intervalles de confiance à 95 % (IC). ). La relation dose-réponse a été examinée à l'aide d'analyses dose-réponse linéaires et non linéaires. La certitude des preuves a été évaluée à l'aide de l'outil NutriGrade.

Résultats
Sur les 22 études éligibles incluses dans la méta-analyse, 15 avaient une cohorte et 7 avaient une conception cas-témoin. Nous n'avons trouvé aucune association significative entre la consommation de café et le risque de fracture, que ce soit sur la base de la cohorte groupée (RR : 0,99 ; IC à 95 % : 0,88, 1,12 ; I2 = 71,4 %, Phétérogénéité < 0,01) ou des études cas-témoins (OR : 1,13 ; IC à 95 % : 0,87, 1,46 ; I2 = 49,0 %, Phétérogénéité=0,08). Dans l'analyse en sous-groupe des études de cohorte, nous avons observé qu'une consommation élevée de café était inversement associée au risque de fracture chez les hommes (RR : 0,85 ; IC à 95 % : 0,76 à 0,94). De plus, une association positive a été observée entre la consommation de café et le risque de fracture dans les études avec moins de 12 ans de suivi (RR : 1,14 ; IC à 95 % : 1,02 à 1,27). En ce qui concerne la consommation de caféine, une association positive statistiquement significative a été observée avec le risque de fracture (RR : 1,15 ; IC à 95 %, 1,08 à 1,23 ; I2=26,6 %, n = 8). Dans l'analyse dose-réponse, nous avons constaté que chaque apport supplémentaire de 100 mg de caféine était légèrement associé à un risque de fracture supérieur de 2 % (RR : 1,02 ; IC à 95 % : 1 à 1,05 ; I2= 70,3 %, n = 6).

Conclusion
Une consommation élevée de café était associée de manière protectrice au risque de fracture chez les hommes, tandis que la consommation de caféine était positivement associée au risque.

[Nutrimuscle-Conseils]

Antiinflammatory and antiinfective effect of caffeine in a mouse model of disseminated salmonellosis
Betty Mancebo Dorvigny Phytotherapy Research 15 December 2021

Caffeine has been reported for its antiinflammatory properties by stimulating phagocytosis. In this study, we investigated the antiinflammatory and antiinfective potential of caffeine in murine macrophage cell cultures and Swiss mice infected with virulent Salmonella enterica serotype typhimurium. Peritoneal macrophages (pMØ) were treated with caffeine on 96-well plates for 24 hr and then infected with Salmonella for 4 hr. In another experiment, the pMØ were first infected with the bacterium for 4 hr and then treated with caffeine for 24 hr. In addition, Swiss mice were inoculated, intraperitoneally, with S. typhimurium and then received caffeine intravenously. Control groups received phosphate-buffered saline (PBS) or dexamethasone. We found that treatments with caffeine increased the macrophage cell viability and reduced the intracellular bacterial load. The administration of caffeine to Swiss mice reduced the infiltration of leukocytes into the peritoneal cavity after the bacterial challenge. Furthermore, the bacterial burdens in the peritoneal fluid, bloodstream, spleen, and liver were decreased by caffeine treatment. The expression levels of tumor necrosis factor-alpha (TNF-α), interleukin-1β (IL-1β), IL-6, and inducible nitric oxide synthase (iNOs) were down-regulated after infection in caffeine-treated mice.

We can conclude that caffeine has both antiinflammatory and antiinfective properties that can be useful for management of bacterial infections along with antibiotics.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet anti-inflammatoire et anti-infectieux de la caféine dans un modèle murin de salmonellose disséminée
Betty Mancebo Dorvigny Phytothérapie Recherche 15 décembre 2021

La caféine a été rapportée pour ses propriétés anti-inflammatoires en stimulant la phagocytose. Dans cette étude, nous avons étudié le potentiel anti-inflammatoire et anti-infectieux de la caféine dans des cultures cellulaires de macrophages murins et des souris suisses infectées par Salmonella enterica sérotype typhimurium virulent. Les macrophages péritonéaux (pMØ) ont été traités avec de la caféine sur des plaques à 96 puits pendant 24 heures, puis infectés avec Salmonella pendant 4 heures. Dans une autre expérience, les pMØ ont d'abord été infectés par la bactérie pendant 4 hr puis traités avec de la caféine pendant 24 hr. De plus, des souris Swiss ont été inoculées, par voie intrapéritonéale, avec S. typhimurium puis ont reçu de la caféine par voie intraveineuse. Les groupes témoins ont reçu une solution saline tamponnée au phosphate (PBS) ou de la dexaméthasone. Nous avons constaté que les traitements à la caféine augmentaient la viabilité des cellules macrophages et réduisaient la charge bactérienne intracellulaire. L'administration de caféine à des souris Swiss a réduit l'infiltration de leucocytes dans la cavité péritonéale après la provocation bactérienne. De plus, les charges bactériennes dans le liquide péritonéal, la circulation sanguine, la rate et le foie ont été réduites par le traitement à la caféine. Les niveaux d'expression du facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α), de l'interleukine-1β (IL-1β), de l'IL-6 et de l'oxyde nitrique synthase inductible (iNO) ont été régulés à la baisse après l'infection chez les souris traitées à la caféine.

Nous pouvons conclure que la caféine possède à la fois des propriétés anti-inflammatoires et anti-infectieuses qui peuvent être utiles pour la gestion des infections bactériennes avec les antibiotiques.

[Nutrimuscle-Conseils]

Elevated coffee consumption is associated with a lower risk of elevated liver fibrosis biomarkers in patients treated for chronic hepatitis B (ANRS CO22 Hepather cohort)
Tangui Barré Clin Nutr VOLUME 41, ISSUE 3, P610-619, MARCH 01, 2022

Background and aims
Patients chronically infected with hepatitis B virus (HBV) are at high risk of liver fibrosis, cirrhosis and liver cancer, despite recent therapeutic advances. It is therefore crucial to find non-pharmaceutical options for liver fibrosis prevention in this population. Using cross-sectional data from the ANRS CO22 Hepather cohort, we aimed to identify socio-demographic and modifiable risk factors for significant fibrosis in chronic HBV patients.
Methods
Logistic regression or Firth's penalized maximum likelihood logistic regression (according to outcome prevalence) multivariable models were used to test for associations between explanatory variables and significant fibrosis, as assessed by three non-invasive markers: aspartate aminotransferase to platelet ratio index (APRI), FIB-4, and gamma glutamyltransferase to platelet ratio (GPR). Analyses were stratified by HBV treatment status.
Results
The study population comprised 2065 untreated and 1727 treated chronic HBV patients. Elevated coffee consumption was consistently associated with a lower risk of elevated fibrosis biomarkers in all three treated-participant models, suggesting a dose-response relationship (adjusted odds ratios for ≥3 cups/day versus 0 cups/day: 0.16, 0.35 and 0.62, p ≤ 0.002, according to APRI, FIB-4 and GPR, respectively). Other modifiable risk factors included tobacco and alcohol use.
Conclusion
Elevated coffee consumption was consistently associated with a lower risk of significant liver fibrosis, as assessed by three non-invasive markers in treated chronic HBV patients. This result can be immediately used in real-world situations, as increasing coffee consumption may be beneficial for patients at risk of advanced liver disease.