Effets de la caféine sur la santé ?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une consommation élevée de café est associée à un risque moindre d'élévation des biomarqueurs de la fibrose hépatique chez les patients traités pour une hépatite B chronique (cohorte ANRS CO22 Hepather)
Tangui Barré Clin Nutr VOLUME 41, NUMÉRO 3, P610-619, 01 MARS 2022

Contexte et objectifs
Les patients chroniquement infectés par le virus de l'hépatite B (VHB) présentent un risque élevé de fibrose hépatique, de cirrhose et de cancer du foie, malgré les progrès thérapeutiques récents. Il est donc crucial de trouver des options non pharmaceutiques pour la prévention de la fibrose hépatique dans cette population. A partir des données transversales de la cohorte ANRS CO22 Hepather, nous avons cherché à identifier les facteurs de risque socio-démographiques et modifiables de fibrose significative chez les patients VHB chroniques.
Méthodes
Des modèles multivariables de régression logistique ou de régression logistique du maximum de vraisemblance pénalisée de Firth (en fonction de la prévalence des résultats) ont été utilisés pour tester les associations entre les variables explicatives et la fibrose significative, évaluées par trois marqueurs non invasifs : l'indice du rapport aspartate aminotransférase sur plaquettes (APRI), FIB -4, et gamma glutamyltransférase sur le rapport plaquettaire (GPR). Les analyses ont été stratifiées selon le statut de traitement du VHB.
Résultats
La population de l'étude comprenait 2 065 patients non traités et 1 727 patients atteints du VHB chronique traités. Une consommation élevée de café était systématiquement associée à un risque plus faible de biomarqueurs de fibrose élevés dans les trois modèles de participants traités, ce qui suggère une relation dose-réponse (rapports de cotes ajustés pour ≥ 3 tasses/jour contre 0 tasse/jour : 0,16, 0,35 et 0,62, p ≤ 0,002, selon APRI, FIB-4 et GPR, respectivement). D'autres facteurs de risque modifiables comprenaient la consommation de tabac et d'alcool.
Conclusion
Une consommation élevée de café était systématiquement associée à un risque plus faible de fibrose hépatique importante, tel qu'évalué par trois marqueurs non invasifs chez les patients atteints du VHB chronique traités. Ce résultat peut être immédiatement utilisé dans des situations réelles, car l'augmentation de la consommation de café peut être bénéfique pour les patients à risque de maladie hépatique avancée.

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine consumption and mortality in populations with different weight statuses: an analysis of NHANES 1999–2014
Ping Lin Nutrition Available online 11 May 2022, 111731

Highlights
• Moderate caffeine consumption was associated with decreased all-cause mortality among U.S. adults
• This benefit was observed only in overweight persons but not in all weight subgroups.
• No associations were found between caffeine intake and cardiovascular and cancer mortality

Background
The association between caffeine consumption and mortality in different weight statuses is unclear. This study aimed to explore the effects of caffeine consumption on mortality in different weight statuses.

Methods
Data from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) (1999-2014) was used in this study. We used multivariable Cox proportional hazards models with appropriate sampling weight to assess the association of caffeine intake with mortality in different weight statuses.

Results
A total of 37,211 participants were included in our study. Multivariate-adjusted analyses showed that moderate caffeine consumption was associated with decreased all-cause mortality in total participants (hazard ratio (HR): 0.61, 95% confidence interval (CI): 0.42,0.89). In subsequent analyses, a significant association was found between moderate caffeine consumption and all-cause mortality in overweight persons, whereas this association was not found among other weight groups. In comparison with non-consumers, the pooled multivariate HRs for all-cause mortality in overweight persons were 0.75 (95% CI: 0.39,1.43) for those who had low caffeine consumption(<100 mg/d), 0.44 (95% CI: 0.22,0.89) for moderate caffeine consumption(100 to <200 mg/d), and 0.53 (95% CI: 0.27,1.03) for high caffeine consumption(≥200mg/d). No associations were found between coffee intake and cardiovascular and cancer mortality.

Conclusions
The present study suggested that moderate caffeine intake was associated with a lower risk of all-cause mortality in a large study of U.S. adults, especially among those with overweight. Overweight individuals were more likely to benefit from moderate caffeine intake.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation de caféine et mortalité dans des populations ayant différents statuts pondéraux : une analyse de la NHANES 1999-2014
Ping Lin Nutrition Disponible en ligne le 11 mai 2022, 111731

Points forts
• Une consommation modérée de caféine était associée à une diminution de la mortalité toutes causes confondues chez les adultes américains
• Ce bénéfice n'a été observé que chez les personnes en surpoids, mais pas dans tous les sous-groupes de poids.
• Aucune association n'a été trouvée entre la consommation de caféine et la mortalité cardiovasculaire et par cancer

Arrière-plan
L'association entre la consommation de caféine et la mortalité dans différents statuts de poids n'est pas claire. Cette étude visait à explorer les effets de la consommation de caféine sur la mortalité dans différents statuts pondéraux.

Méthodes
Les données de la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) (1999-2014) ont été utilisées dans cette étude. Nous avons utilisé des modèles à risques proportionnels multivariables de Cox avec un poids d'échantillonnage approprié pour évaluer l'association de la consommation de caféine avec la mortalité dans différents statuts de poids.

Résultats
Au total, 37 211 participants ont été inclus dans notre étude. Des analyses multivariées ajustées ont montré qu'une consommation modérée de caféine était associée à une diminution de la mortalité toutes causes confondues chez l'ensemble des participants (risque relatif (HR) : 0,61, intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,42, 0,89). Dans les analyses ultérieures, une association significative a été trouvée entre la consommation modérée de caféine et la mortalité toutes causes confondues chez les personnes en surpoids, alors que cette association n'a pas été trouvée parmi les autres groupes de poids. En comparaison avec les non-consommateurs, les RR multivariés regroupés pour la mortalité toutes causes confondues chez les personnes en surpoids étaient de 0,75 (IC à 95 % : 0,39, 1,43) pour ceux qui avaient une faible consommation de caféine (< 100 mg/j), 0,44 (IC à 95 % : 0,22, 0,89) pour une consommation modérée de caféine (100 à < 200 mg/j) et 0,53 (IC à 95 % : 0,27, 1,03) pour une consommation élevée de caféine (≥ 200 mg/j). Aucune association n'a été trouvée entre la consommation de café et la mortalité cardiovasculaire et par cancer.

conclusion
La présente étude a suggéré qu'une consommation modérée de caféine était associée à un risque plus faible de mortalité toutes causes confondues dans une vaste étude menée auprès d'adultes américains, en particulier parmi ceux en surpoids. Les personnes en surpoids étaient plus susceptibles de bénéficier d'un apport modéré en caféine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary sources, health benefits, and risks of caffeine
Adila Saimaiti Critical Reviews in Food Science and Nutrition 16 May 2022

Dietary intake of caffeine has significantly increased in recent years, and beneficial and harmful effects of caffeine have been extensively studied. This paper reviews antioxidant and anti-inflammatory activities of caffeine as well as its protective effects on cardiovascular diseases, obesity, diabetes mellitus, cancers, and neurodegenerative and liver diseases. In addition, we summarize the side effects of long-term or excessive caffeine consumption on sleep, migraine, intraocular pressure, pregnant women, children, and adolescents.

The health benefits of caffeine depend on the amount of caffeine intake and the physical condition of consumers. Moderate intake of caffeine helps to prevent and modulate several diseases. However, the long-term or over-consumption of caffeine can lead to addiction, insomnia, migraine, and other side effects. In addition, children, adolescents, pregnant women, and people who are sensitive to caffeine should be recommended to restrict/reduce their intake to avoid potential adverse effects.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Sources alimentaires, avantages pour la santé et risques de la caféine
Adila Saimaiti Critical Reviews in Food Science and Nutrition 16 mai 2022

L'apport alimentaire en caféine a considérablement augmenté ces dernières années, et les effets bénéfiques et nocifs de la caféine ont été largement étudiés. Cet article passe en revue les activités antioxydantes et anti-inflammatoires de la caféine ainsi que ses effets protecteurs sur les maladies cardiovasculaires, l'obésité, le diabète sucré, les cancers et les maladies neurodégénératives et hépatiques. De plus, nous résumons les effets secondaires d'une consommation à long terme ou excessive de caféine sur le sommeil, la migraine, la pression intraoculaire, les femmes enceintes, les enfants et les adolescents.

Les bienfaits de la caféine pour la santé dépendent de la quantité de caféine consommée et de la condition physique des consommateurs. Une consommation modérée de caféine aide à prévenir et à moduler plusieurs maladies. Cependant, la consommation à long terme ou excessive de caféine peut entraîner une dépendance, de l'insomnie, des migraines et d'autres effets secondaires. De plus, les enfants, les adolescents, les femmes enceintes et les personnes sensibles à la caféine devraient être invités à restreindre/réduire leur consommation afin d'éviter d'éventuels effets indésirables.

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine Consumption among Various University Students in the UAE, Exploring the Frequencies, Different Sources and Reporting Adverse Effects and Withdrawal Symptoms
Zelal Kharaba Journal of Nutrition and Metabolism / 2022

Background. Caffeine is widely consumed among students due to its cognitive and physical enhancing effects. However, little is known about the consumption pattern of different caffeinated products among university students in the United Arab Emirates (UAE). Aim. To investigate the frequency of caffeine consumption among the young population of students, assess types of caffeinated products consumed, and document adverse effects and withdrawal symptoms experienced by university students. Methods. A cross-sectional study was conducted in the UAE from December 2019 to March 2020. A random sample of 500 university students from different universities in the UAE were approached and asked to complete a self-administered online-based questionnaire. Data were analyzed using the Statistical Package for Social Science (SPSS) version 26.

Results. Of (n = 500) surveyed students, (n = 467) completed the survey 93.4%. The average level of caffeine consumption was significantly higher in females compared to male students (). Coffee was the highest favored source of caffeine (67.7%) followed by tea (47.3%). The average daily intake of caffeine was found to be 264 mg/day. Surprisingly, almost a third of students reported a high level of daily consumption (>400 mg/day) and more than half of them consumed less than 199 mg/day.

Large proportions of students 91.1% have their caffeinated beverage after or while eating meals and 42.8% considered that this habit helped in avoiding acid reflux. Interestingly, around one third of participants have poor knowledge of caffeine-containing medical products, which seemed to affect the level of consumption in the student population (). The highest reported reason for caffeine intake was for studying purposes (59.4%).

Conclusion. Caffeine consumption is highly prevalent among university students in the UAE. Yet, there is insufficiency in the current knowledge of safe caffeine consumption patterns reflecting the importance of health awareness programs and nutritional lectures to decrease the long-term health issues and unintentional overdose of caffeine.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l''étude

Consommation de caféine chez divers étudiants universitaires aux Émirats arabes unis, exploration des fréquences, différentes sources et signalement des effets indésirables et des symptômes de sevrage
Zelal Kharaba Journal de la nutrition et du métabolisme / 2022

Arrière plan. La caféine est largement consommée par les étudiants en raison de ses effets bénéfiques cognitifs et physiques. Cependant, on sait peu de choses sur les habitudes de consommation des différents produits contenant de la caféine chez les étudiants universitaires aux Émirats arabes unis (EAU). Objectif. Étudier la fréquence de consommation de caféine chez les jeunes étudiants, évaluer les types de produits contenant de la caféine consommés et documenter les effets indésirables et les symptômes de sevrage ressentis par les étudiants universitaires. Méthodes. Une étude transversale a été menée aux Émirats arabes unis de décembre 2019 à mars 2020. Un échantillon aléatoire de 500 étudiants universitaires de différentes universités des Émirats arabes unis a été approché et invité à remplir un questionnaire en ligne auto-administré. Les données ont été analysées à l'aide de la version 26 du package statistique pour les sciences sociales (SPSS).

Résultats. Sur (n = 500) étudiants interrogés, (n = 467) ont répondu à l'enquête à 93,4 %. Le niveau moyen de consommation de caféine était significativement plus élevé chez les filles que chez les garçons (). Le café était la source de caféine la plus appréciée (67,7 %), suivi du thé (47,3 %). L'apport quotidien moyen de caféine s'est avéré être de 264 mg/jour. Étonnamment, près d'un tiers des étudiants ont déclaré un niveau élevé de consommation quotidienne (> 400 mg/jour) et plus de la moitié d'entre eux consommaient moins de 199 mg/jour.

De grandes proportions d'étudiants 91,1% boivent leur boisson caféinée après ou pendant les repas et 42,8% considèrent que cette habitude aide à éviter le reflux acide. Fait intéressant, environ un tiers des participants ont une mauvaise connaissance des produits médicaux contenant de la caféine, ce qui semble affecter le niveau de consommation de la population étudiante (). La principale raison invoquée pour la consommation de caféine était à des fins d'études (59,4 %).

Conclusion. La consommation de caféine est très répandue chez les étudiants universitaires aux EAU. Pourtant, les connaissances actuelles sur les modes de consommation sécuritaires de caféine sont insuffisantes, ce qui reflète l'importance des programmes de sensibilisation à la santé et des conférences nutritionnelles pour réduire les problèmes de santé à long terme et les surdoses involontaires de caféine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of Sugar-Sweetened, Artificially Sweetened, and Unsweetened Coffee Consumption With All-Cause and Cause-Specific Mortality
A Large Prospective Cohort Study
Dan Liu, Annals of Internal Medicine 2022

Background:
Previous observational studies have suggested an association between coffee intake and reduced risk for death, but these studies did not distinguish between coffee consumed with sugar or artificial sweeteners and coffee consumed without.

Objective:
To evaluate the associations of consumption of sugar-sweetened, artificially sweetened, and unsweetened coffee with all-cause and cause-specific mortality.

Design:
Prospective cohort study.

Setting:
Data were extracted from the UK Biobank.

Participants:
A total of 171 616 participants (mean age, 55.6 years [SD, 7.9]) without cardiovascular disease (CVD) or cancer at baseline were eligible. Baseline demographic, lifestyle, and dietary data from the UK Biobank were used, with follow-up beginning in 2009 and ending in 2018.

Measurements:
Dietary consumption of sugar-sweetened, artificially sweetened, and unsweetened coffee was self-reported. All-cause, cancer-related, and CVD-related mortality were estimated.

Results:
During a median follow-up of 7.0 years, 3177 deaths were recorded (including 1725 cancer deaths and 628 CVD deaths). Cox models with penalized splines showed U-shaped associations of unsweetened coffee, sugar-sweetened coffee, and artificially sweetened coffee with mortality. Compared with nonconsumers, consumers of various amounts of unsweetened coffee (>0 to 1.5, >1.5 to 2.5, >2.5 to 3.5, >3.5 to 4.5, and >4.5 drinks/d) had lower risks for all-cause mortality after adjustment for lifestyle, sociodemographic, and clinical factors, with respective hazard ratios of 0.79 (95% CI, 0.70 to 0.90), 0.84 (CI, 0.74 to 0.95), 0.71 (CI, 0.62 to 0.82), 0.71 (CI, 0.60 to 0.84), and 0.77 (CI, 0.65 to 0.91); the respective estimates for consumption of sugar-sweetened coffee were 0.91 (CI, 0.78 to 1.07), 0.69 (CI, 0.57 to 0.84), 0.72 (CI, 0.57 to 0.91), 0.79 (CI, 0.60 to 1.06), and 1.05 (CI, 0.82 to 1.36). The association between artificially sweetened coffee and mortality was less consistent. The association of coffee drinking with mortality from cancer and CVD was largely consistent with that with all-cause mortality. U-shaped associations were also observed for instant, ground, and decaffeinated coffee.

Limitation:
Exposure assessed at baseline might not capture changes in intake over time.

Conclusion:
Moderate consumption of unsweetened and sugar-sweetened coffee was associated with lower risk for death.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de la consommation de café sucré, artificiellement sucré et non sucré avec la mortalité toutes causes confondues et spécifique à une cause
Une grande étude de cohorte prospective
Dan Liu, Annales de médecine interne 2022

Arrière plan:
Des études observationnelles antérieures ont suggéré une association entre la consommation de café et la réduction du risque de décès, mais ces études n'ont pas fait de distinction entre le café consommé avec du sucre ou des édulcorants artificiels et le café consommé sans.

Objectif:
Évaluer les associations entre la consommation de café édulcoré, édulcoré artificiellement et non sucré avec la mortalité toutes causes et par cause.

Concevoir:
Étude de cohorte prospective.

Paramètre:
Les données ont été extraites de la UK Biobank.

Intervenants :
Un total de 171 616 participants (âge moyen, 55,6 ans [ET, 7,9]) sans maladie cardiovasculaire (MCV) ou cancer au départ étaient éligibles. Les données démographiques, de mode de vie et d'alimentation de base de la UK Biobank ont ​​été utilisées, avec un suivi commençant en 2009 et se terminant en 2018.

Des mesures:
La consommation alimentaire de café édulcoré, édulcoré artificiellement et non sucré a été autodéclarée. La mortalité toutes causes confondues, liée au cancer et liée aux maladies cardiovasculaires a été estimée.

Résultats:
Au cours d'un suivi médian de 7,0 ans, 3177 décès ont été enregistrés (dont 1725 décès par cancer et 628 décès par MCV). Les modèles de Cox avec splines pénalisées ont montré des associations en forme de U de café non sucré, de café sucré et de café artificiellement sucré avec la mortalité. Par rapport aux non-consommateurs, les consommateurs de diverses quantités de café non sucré (> 0 à 1,5, > 1,5 à 2,5, > 2,5 à 3,5, > 3,5 à 4,5 et > 4,5 verres/j) présentaient des risques plus faibles de mortalité toutes causes confondues après ajustement pour facteurs liés au mode de vie, sociodémographiques et cliniques, avec des rapports de risque respectifs de 0,79 (IC à 95 %, 0,70 à 0,90), 0,84 (IC, 0,74 à 0,95), 0,71 (IC, 0,62 à 0,82), 0,71 (IC, 0,60 à 0,84) , et 0,77 (IC, 0,65 à 0,91); les estimations respectives de la consommation de café sucré étaient de 0,91 (IC, 0,78 à 1,07), 0,69 (IC, 0,57 à 0,84), 0,72 (IC, 0,57 à 0,91), 0,79 (IC, 0,60 à 1,06) et 1,05 ( IC, 0,82 à 1,36). L'association entre le café édulcoré artificiellement et la mortalité était moins cohérente. L'association de la consommation de café avec la mortalité due au cancer et aux maladies cardiovasculaires était largement cohérente avec celle avec la mortalité toutes causes confondues. Des associations en forme de U ont également été observées pour le café instantané, moulu et décaféiné.

Limitation:
L'exposition évaluée au départ peut ne pas saisir les changements d'apport au fil du temps.

Conclusion:
Une consommation modérée de café non sucré et sucré était associée à un risque de décès plus faible.

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Altered Caffeine Metabolism Is Associated With Recurrent Hypoglycemia in Type 2 Diabetes Mellitus: A UPLC–MS-Based Untargeted Metabolomics Study
Wang Lijing Front. Endocrinol., 17 June 2022

Background: Recurrent hypoglycemia (RH) is well known to impair awareness of hypoglycemia and increase the risk of severe hypoglycemia; the underlying mechanism requires further understanding. We aimed to investigate the metabolic characteristic profile for RH in type 2 diabetes mellitus (T2DM) patients and explore the potential metabolic mechanism and prevention strategies.

Methods: We screened 553 community-based T2DM patients. T2DM with RH (DH group, n=40) and T2DM without hypoglycemia (DC group, n=40) were assigned in the case-control study, matched by propensity score matching. Non-targeted, global metabolite profiling was conducted using ultra-high performance liquid chromatography-mass spectrometry. Principal component analysis and supervised projections to latent structures-discriminant analysis were constructed to evaluate the potential biomarkers. Metabolites with a fold change of >2.0 or <0.5, a t-test q-value <0.05, and variable importance in projection value of >1 were identified as significantly differential metabolites. MetaboAnalyst was performed to analyze the related metabolic pathways.

Results: We identified 12 significantly distinct metabolites as potential biomarkers of RH, which were enriched in five pathways; the caffeine metabolic pathway was the most dominant related one. Caffeine and its main downstream metabolites (theophylline and paraxanthine, all q <0.05) were significantly lower during RH. The combination of these metabolites can serve as a reliable predictor biomarker for RH (area under the curve = 0.88). Regarding lipid metabolism, triglyceride was upregulated (P=0.003) and the O-Acylcarnitine was downregulated (q < 0.001). Besides, RH was accompanied by lower phenylalanine (q=0.003) and higher cortisone (q=0.005) levels.

Conclusions: RH in T2DM is accompanied by caffeine, lipolysis, phenylalanine, and cortisone metabolism abnormalities. Caffeine might be a reliable candidate biomarker and potential prevention strategy for RH, but further validation studies are needed.

[Nutrimuscle-Conseils]

Associations between urinary caffeine and caffeine metabolites and cognitive function in older adults
Xihang Fu Nutritional Neuroscience 17 Jun 2022

Background
The effects of caffeine on cognitive impairment have not been conclusively determined. This study aimed to objectively assess the correlation between the urinary caffeine and caffeine metabolites and cognitive decline in older adults.

Methods
Data on urinary caffeine and caffeine metabolites and the cognitive performance of participants aged 60 years and older were extracted from the National Health and Nutrition Examination Surveys 2011–2014. Binary logistic regression and restricted cubic splines (RCS) analyses were used to evaluate the association between urinary caffeine and caffeine metabolites and cognitive performance.

Results
Eight hundred twenty-seven individuals were enrolled in this cross-sectional study. We observed that 1-methylxanthine, 3-methylxanthine, 7-methylxanthine, 1,3-dimethylxanthine, 1,7-dimethylxanthine, and 3,7-dimethylxanthine levels were significantly and inversely associated with cognitive decline. The RCS results suggested an approximately linear dose–response relationship between the aforementioned metabolites and cognitive performance. Moreover, the effects of urinary caffeine and caffeine metabolites on cognitive function assessed using the AFT were more evident in men.

Conclusions
Our study suggested that urinary caffeine and caffeine metabolite levels were associated with a reduced risk of cognitive impairment in a linear manner, especially in men.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations entre la caféine urinaire et les métabolites de la caféine et la fonction cognitive chez les personnes âgées
Xihang Fu Neuroscience nutritionnelle 17 juin 2022

Arrière plan
Les effets de la caféine sur les troubles cognitifs n'ont pas été déterminés de manière concluante. Cette étude visait à évaluer objectivement la corrélation entre la caféine urinaire et les métabolites de la caféine et le déclin cognitif chez les personnes âgées.

Méthodes
Les données sur la caféine urinaire et les métabolites de la caféine et les performances cognitives des participants âgés de 60 ans et plus ont été extraites des enquêtes nationales sur la santé et la nutrition 2011-2014. La régression logistique binaire et les analyses de splines cubiques restreintes (RCS) ont été utilisées pour évaluer l'association entre la caféine urinaire et les métabolites de la caféine et les performances cognitives.

Résultats
Huit cent vingt-sept personnes ont participé à cette étude transversale. Nous avons observé que les taux de 1-méthylxanthine, 3-méthylxanthine, 7-méthylxanthine, 1,3-diméthylxanthine, 1,7-diméthylxanthine et 3,7-diméthylxanthine étaient significativement et inversement associés au déclin cognitif. Les résultats du RCS ont suggéré une relation dose-réponse approximativement linéaire entre les métabolites susmentionnés et les performances cognitives. De plus, les effets de la caféine urinaire et des métabolites de la caféine sur la fonction cognitive évalués à l'aide de l'AFT étaient plus évidents chez les hommes.

conclusion
Notre étude a suggéré que les taux urinaires de caféine et de métabolites de la caféine étaient associés à un risque réduit de troubles cognitifs de manière linéaire, en particulier chez les hommes

[Nutrimuscle-Conseils]

The human lens: An antioxidant-dependent tissue revealed by the role of caffeine
Manuel Ruiss Oliver Ageing Research Reviews Volume 79, August 2022, 101664

Highlights
• Ageing is the most prevalent risk factor for the development of cataracts.
• Oxidative stress is crucially involved in cataractogenesis.
• Caffeine is a very potent antioxidant.
• Caffeine might have a potential role in the prevention of cataract development.

Cataract is the leading cause of blindness worldwide and surgery is the only option to treat the disease. Although the surgery is considered to be relatively safe, complications may occur in a subset of patients and access to ophthalmic care may be limited. Due to a growing and ageing population, an increase in cataract prevalence is expected and its management will become a socioeconomic challenge. Hence, there is a need for an alternative to cataract surgery. It is well known that oxidative stress is one of the main pathological processes leading to the generation of the disease. Antioxidant supplementation may, therefore, be a strategy to delay or to prevent the progression of cataract. Caffeine is a widely consumed high-potency antioxidant and may be of interest for the prevention of the disease. This review aims to give an overview of the anatomy and function of the lens, its antioxidant and reactive oxygen species (ROS) composition, and the role of oxidative stress in cataractogenesis. Also, the pharmacokinetics and -dynamics of caffeine will be described and the literature will be reviewed to give an overview of its anti-cataract potential and its possible role in the prevention of the disease.

[Nutrimuscle-Conseils]

Nicotinamide riboside and caffeine partially restore diminished NAD availability but not altered energy metabolism in Alzheimer's disease
Woo-In Ryu, Aging Cell, Vol. 21, No. 7, July 2022

The redox co-factor nicotinamide adenine dinucleotide (NAD) declines with age, and NAD deficits are specifically associated with dysfunctional energy metabolism in late-onset Alzheimer's disease (LOAD). Nicotinamide riboside (NR), a dietary NAD precursor, has been suggested to ameliorate the aging process or neurodegeneration. We assessed whether NR with or without caffeine, which increases nicotinamide mononucleotide transferase subtype 2 (NMNAT2), an essential enzyme in NAD production, modulates bioenergetic functions in LOAD. In LOAD patients—and young or old control individuals—derived dermal fibroblasts as well as in induced pluripotent stem cell-differentiated neural progenitors and astrocytes, NR and caffeine cell type-specifically increased the NAD pool, transiently enhanced mitochondrial respiration or glycolysis and altered the expression of genes in the NAD synthesis or consumption pathways.

However, continued treatment led to reversed bioenergetic effects. Importantly, NR and caffeine did not alter the characteristics of a previously documented inherent LOAD-associated bioenergetic phenotype. Thus, although NR and caffeine can partially restore diminished NAD availability, increasing NAD alone may not be sufficient to boost or restore energy metabolism in brain aging or alter aberrant energy management in LOAD.

Nicotinamide riboside might still be of value in combination with other agents in preventive or therapeutic intervention strategies to address the aging process or age-associated dementia.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le riboside de nicotinamide et la caféine restaurent partiellement la disponibilité réduite de NAD mais pas le métabolisme énergétique altéré dans la maladie d'Alzheimer
Woo-In Ryu, Cellule vieillissante, Vol. 21, n° 7, juillet 2022

Le cofacteur redox nicotinamide adénine dinucléotide (NAD) diminue avec l'âge, et les déficits en NAD sont spécifiquement associés à un métabolisme énergétique dysfonctionnel dans la maladie d'Alzheimer tardive (LOAD). Le nicotinamide riboside (NR), un précurseur alimentaire du NAD, a été suggéré pour améliorer le processus de vieillissement ou la neurodégénérescence. Nous avons évalué si NR avec ou sans caféine, qui augmente le sous-type 2 de la nicotinamide mononucléotide transférase (NMNAT2), une enzyme essentielle dans la production de NAD, module les fonctions bioénergétiques dans LOAD. Chez les patients LOAD - et les individus témoins jeunes ou âgés - dérivés de fibroblastes dermiques ainsi que dans les progéniteurs neuraux et les astrocytes différenciés par cellules souches pluripotentes induites, le NR et le type de cellules de caféine ont spécifiquement augmenté le pool de NAD, amélioré de manière transitoire la respiration mitochondriale ou la glycolyse et modifié le expression de gènes dans les voies de synthèse ou de consommation du NAD.

Cependant, la poursuite du traitement a conduit à des effets bioénergétiques inversés. Fait important, le NR et la caféine n'ont pas modifié les caractéristiques d'un phénotype bioénergétique associé à la charge inhérente précédemment documenté. Ainsi, bien que le NR et la caféine puissent partiellement restaurer la disponibilité réduite du NAD, l'augmentation du NAD seul peut ne pas suffire à stimuler ou à restaurer le métabolisme énergétique dans le vieillissement cérébral ou à modifier la gestion énergétique aberrante dans LOAD.

Le nicotinamide riboside pourrait encore être utile en combinaison avec d'autres agents dans des stratégies d'intervention préventives ou thérapeutiques pour lutter contre le processus de vieillissement ou la démence associée à l'âge.