Effets de la caféine sur la santé ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Remedial effects of caffeine against depressive-like behaviour in mice by modulation of neuroinflammation and BDNF
Sanchari Basu Mallik Nutritional Neuroscience Volume 25, 2022 - Issue 9 Pages 1836-1844

Objective: Caffeine (CAF) is one of the most commonly consumed nutritional stimulant in beverages. Interestingly, CAF produces varied effects in a dose-dependent manner, and that makes it one of the most controversial nutritional ingredients. Various studies have linked CAF consumption and reduced risk of depressive disorders. The aim of this study was to investigate the effect of CAF on lipopolysaccharide (LPS)-induced neuroinflammation and depressive-like behaviour.

Methods: C57BL/6J male mice were divided into four groups consisting of saline (SAL), LPS, CAF and Imipramine (IMI). Animals were pretreated orally with CAF (10 mg/kg) and IMI (10 mg/kg) for 14 days once daily and all groups except SAL were challenged with LPS (0.83 mg/kg) intraperitoneally on day 14.

Results: LPS produced a biphasic behavioural response with a significantly high immobility time and weight loss after 24 h. The brain cytokines (TNF-α, IL-6, IL-1β, and IFN-γ) levels were remarkably high, along with increased lipid peroxidation and reduced Brain Derived Neurotrophic Factor (BDNF). These biochemical and behavioural changes were significantly alleviated by CAF and IMI chronic treatment.

Conclusion: The results of this study implicate that mild-moderate consumption of CAF could impart anti-inflammatory properties under neuroinflammatory conditions by modulating the cytokine and neurotrophic mechanisms.

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Traduction de l'étude

Effets correctifs de la caféine contre le comportement de type dépressif chez la souris par modulation de la neuroinflammation et du BDNF
Sanchari Basu Mallik Nutritional Neuroscience Volume 25, 2022 - Numéro 9 Pages 1836-1844

Objectif : La caféine (CAF) est l'un des stimulants nutritionnels les plus couramment consommés dans les boissons. Fait intéressant, le CAF produit des effets variés de manière dose-dépendante, ce qui en fait l'un des ingrédients nutritionnels les plus controversés. Diverses études ont établi un lien entre la consommation de CAF et la réduction du risque de troubles dépressifs. Le but de cette étude était d'étudier l'effet du CAF sur la neuroinflammation induite par le lipopolysaccharide (LPS) et le comportement de type dépressif.

Méthodes : Des souris mâles C57BL/6J ont été divisées en quatre groupes constitués de solution saline (SAL), de LPS, de CAF et d'imipramine (IMI). Les animaux ont été prétraités par voie orale avec du CAF (10 mg/kg) et de l'IMI (10 mg/kg) pendant 14 jours une fois par jour et tous les groupes sauf SAL ont été provoqués avec du LPS (0,83 mg/kg) par voie intrapéritonéale au jour 14.

Résultats : Le LPS a produit une réponse comportementale biphasique avec un temps d'immobilité significativement élevé et une perte de poids après 24 h. Les niveaux de cytokines cérébrales (TNF-α, IL-6, IL-1β et IFN-γ) étaient remarquablement élevés, ainsi qu'une peroxydation lipidique accrue et une réduction du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Ces changements biochimiques et comportementaux ont été significativement atténués par le traitement chronique CAF et IMI.

Conclusion : Les résultats de cette étude impliquent qu'une consommation légère à modérée de CAF pourrait conférer des propriétés anti-inflammatoires dans des conditions neuro-inflammatoires en modulant les mécanismes cytokines et neurotrophiques.

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee consumption and cancer risk: a Mendelian randomisation study
Paul Carter Clinical Nutrition Volume 41, Issue 10, October 2022, Pages 2113-2123

Background
Coffee contains many bioactive chemicals and associations with cancer have been reported in observational studies. In this Mendelian randomisation (MR) study we investigated the causal associations of coffee consumption with a broad range of cancers.

Materials and methods
Twelve independent genetic variants proxied coffee consumption. Genetically-predicted risk of any cancer (59,647 cases) and 22 site-specific cancers was estimated in European-descent individuals in UK Biobank. Univariable and multivariable MR analyses were conducted.

Results
Genetically-predicted coffee consumption was not associated with risk of any cancer in the main analysis (OR 1.05, 95% CI 0.98–1.14, p = 0.183) but was associated with an increased risk of digestive system cancer (OR 1.28, 95% CI 1.09–1.51, p = 0.003), driven by a strong association with oesophageal cancer (OR 2.79, 95% CI 1.73–4.50, p = 2.5×10−5). This association was consistent after adjustment for genetically-predicted body mass index, smoking and alcohol consumption. There was no strong evidence supporting a causal relationship between genetically-predicted coffee consumption and the majority of cancers studied. However, genetically-predicted coffee consumption was associated with increased risk of multiple myeloma (OR 2.25, 95% CI 1.30–3.89, p = 0.004) and reduced ovarian cancer risk (OR 0.63, 95% CI 0.43–0.93, p = 0.020).

Conclusions
This MR study provides strong support for a causal association of coffee consumption with oesophageal cancer, but not for the majority of cancer types, and the underlying mechanisms require investigation.

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Traduction de l'étude

Consommation de café et risque de cancer : une étude mendélienne randomisée
Paul Carter Clinical Nutrition Volume 41, Numéro 10, Octobre 2022, Pages 2113-2123

Arrière plan
Le café contient de nombreux produits chimiques bioactifs et des associations avec le cancer ont été rapportées dans des études observationnelles. Dans cette étude de randomisation mendélienne (RM), nous avons étudié les associations causales de la consommation de café avec un large éventail de cancers.

matériaux et méthodes
Douze variantes génétiques indépendantes ont représenté la consommation de café. Le risque génétiquement prédit de tout cancer (59 647 cas) et de 22 cancers spécifiques à un site a été estimé chez les personnes d'origine européenne dans UK Biobank. Des analyses IRM univariées et multivariées ont été réalisées.

Résultats
La consommation de café génétiquement prédite n'était associée à aucun risque de cancer dans l'analyse principale (OR 1,05, IC à 95 % 0,98-1,14, p = 0,183) mais était associée à un risque accru de cancer du système digestif (OR 1,28, IC à 95 % 1,09–1,51, p = 0,003), entraîné par une forte association avec le cancer de l'œsophage (OR 2,79, IC à 95 % 1,73–4,50, p = 2,5×10−5). Cette association était cohérente après ajustement pour l'indice de masse corporelle prédit génétiquement, le tabagisme et la consommation d'alcool. Il n'y avait aucune preuve solide soutenant une relation causale entre la consommation de café génétiquement prédite et la majorité des cancers étudiés. Cependant, la consommation de café génétiquement prédite était associée à un risque accru de myélome multiple (OR 2,25, IC à 95 % 1,30–3,89, p = 0,004) et à un risque réduit de cancer de l'ovaire (OR 0,63, IC à 95 % 0,43–0,93, p = 0,020) .

conclusion
Cette étude MR apporte un soutien solide à une association causale de la consommation de café avec le cancer de l'œsophage, mais pas pour la majorité des types de cancer, et les mécanismes sous-jacents nécessitent une enquête.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of caffeine on mitochondrial biogenesis in the skeletal muscle – A narrative review
André K. Yamada Clin Nutr VOLUME 51, P1-6, OCTOBER 01, 2022

Caffeine is one of the most widely used substances as recreational drug for performance-enhancement in sport, underpinned by a strong evidence base. Although the effects of caffeine are widely investigated within the scope of performance physiology, the molecular effects of caffeine within skeletal muscle remain unclear. Evidence from in vitro and in vivo models suggest that caffeine regulates the glucose metabolism in the skeletal muscle. Moreover, caffeine seems to stimulate CaMKII, PPARδ/β, AMPK and PGC1α, classical markers of exercise-adaptations, including mitochondrial biogenesis and mitochondrial content.

This review summarizes evidence to suggest caffeine-effects within skeletal muscle fibers, focusing on the putative role of caffeine on mitochondrial biogenesis to explore whether caffeine supplementation might be a strategy to enhance mitochondrial biogenesis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de la caféine sur la biogenèse mitochondriale dans le muscle squelettique - Une revue narrative
André K. Yamada Clin Nutr VOLUME 51, P1-6, 01 OCTOBRE 2022

La caféine est l'une des substances les plus largement utilisées comme drogue récréative pour améliorer les performances dans le sport, étayée par une solide base de preuves. Bien que les effets de la caféine soient largement étudiés dans le cadre de la physiologie de la performance, les effets moléculaires de la caféine dans le muscle squelettique restent flous. Les preuves issues de modèles in vitro et in vivo suggèrent que la caféine régule le métabolisme du glucose dans le muscle squelettique. De plus, la caféine semble stimuler CaMKII, PPARδ/β, AMPK et PGC1α, des marqueurs classiques des adaptations à l'exercice, notamment la biogenèse mitochondriale et le contenu mitochondrial.

Cette revue résume les preuves suggérant des effets de la caféine dans les fibres musculaires squelettiques, en se concentrant sur le rôle putatif de la caféine sur la biogenèse mitochondriale pour explorer si la supplémentation en caféine pourrait être une stratégie pour améliorer la biogenèse mitochondriale.

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Acute effects of coffee consumption on the microcirculation of macula and optic nerve head
Nasser Shoeibi, Nutrition and Health 2022

Purpose: This study aimed to evaluate the acute changes in retinal vasculature following coffee consumption. Methods: This is an interventional case series. The subjects were 22 healthy young adults. They were asked to rest in a silent room for 15 min; then, their heart rate, blood pressure, and arterial oxygen saturation pressure were measured with a single patient monitoring system. Optical coherence tomography (OCT) and OCT angiography (OCT-A) imaging of the disc and macula were performed for both eyes of the subjects. These measurements were repeated 45 min after drinking a cup of 450 ml of coffee containing a standard dose of 130 mg of caffeine. Macular and optic nerve head neurovasculature changes were assessed. Results: The results of our study did not show a significant change in peripapillary retinal nerve fiber layer thickness and neural structural and vascular parameters of the optic nerve head. Although assessments of macular vasculature showed a significant decrement in superficial (p = 0.01) and deep vessel density (p = 0.05) at parafovea, vessel densities (VDs) at the fovea, and deep capillary plexus at perifovea showed no significant change.

Conclusion: Consuming one cup of coffee (150 mg caffeine) statistically changes central foveal thickness and parafoveal blood flow but likely does not have a clinical impact in healthy young adults.

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Traduction de l'étude

Effets aigus de la consommation de café sur la microcirculation de la macula et de la tête du nerf optique
Nasser Shoeibi, Nutrition et Santé 2022

Objectif : Cette étude visait à évaluer les modifications aiguës de la vascularisation rétinienne suite à la consommation de café. Méthodes : Il s'agit d'une série de cas interventionnels. Les sujets étaient 22 jeunes adultes en bonne santé. On leur a demandé de se reposer dans une pièce silencieuse pendant 15 minutes ; ensuite, leur fréquence cardiaque, leur tension artérielle et leur pression artérielle de saturation en oxygène ont été mesurées avec un seul système de surveillance du patient. Une tomographie par cohérence optique (OCT) et une angiographie OCT (OCT-A) du disque et de la macula ont été réalisées pour les deux yeux des sujets. Ces mesures ont été répétées 45 min après avoir bu une tasse de 450 ml de café contenant une dose standard de 130 mg de caféine. Les modifications neurovasculaires de la tête du nerf maculaire et optique ont été évaluées. Résultats : Les résultats de notre étude n'ont pas montré de changement significatif dans l'épaisseur de la couche de fibres nerveuses rétiniennes péripapillaires et les paramètres neuraux structurels et vasculaires de la tête du nerf optique. Bien que les évaluations de la vascularisation maculaire aient montré une diminution significative de la densité des vaisseaux superficiels (p = 0,01) et profonds (p = 0,05) à la parafovéa, les densités de vaisseaux (VD) à la fovéa et le plexus capillaire profond à la périfovéa n'ont montré aucun changement significatif.

Conclusion : La consommation d'une tasse de café (150 mg de caféine) modifie statistiquement l'épaisseur de la fovéa centrale et le flux sanguin parafovéal, mais n'a probablement pas d'impact clinique chez les jeunes adultes en bonne santé.

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Coffee consumption has no effect on circulating markers of liver function but increases adiponectin concentrations: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials
Enrique Linden-Torres Nutrition Research Volume 106, October 2022, Pages 24-34

Nonalcoholic fatty liver disease has become the most common liver disorder worldwide, reaching a prevalence of 60% and 24% in patients with chronic liver disease and the general population, respectively. Liver function is often assessed using standard liver tests such as alanine aminotransferase, aspartate aminotransferase, gamma-glutamyl transferase, and alkaline phosphatase. Randomized controlled trials (RCTs) investigating the potential beneficial effects of coffee consumption on liver function are scarce and their results are inconclusive. Some clinical trials have shown a significant increase in adiponectin concentrations following coffee consumption; however, there are few studies in this field. Hence, the hypothesis of this meta-analysis of RCTs is that coffee consumption decreases blood markers of liver function and increases adiponectin concentrations. A systematic search was conducted in PubMed-MEDLINE, Scopus, Web of Science, ClinicalTrials.gov, and Google Scholar databases. Meta-analysis was performed using a random-effects model followed by sensitivity analysis. Meta-analysis of 14 RCTs, including a total of 897 subjects, showed that coffee consumption has no significant effect on alanine aminotransferase (weighted mean difference [WMD], –0.89 mg/mL; 95% CI, –2.90 to 1.12; P = .39), aspartate aminotransferase (WMD, –0.29 mg/mL; 95% CI, –1.25 to 0.66; P = .55), gamma-glutamyl transferase (WMD, .10 mg/mL; 95% CI, –3.94 to 4.15; P = .96), alkaline phosphatase (WMD, –4.60 mg/mL; 95% CI, –9.26 to 0.07; P = .05), and lactate dehydrogenase (WMD, –0.65 mg/mL; 95% CI, –10.80 to 9.49; P = .90). However, coffee administration significantly increased adiponectin concentrations (WMD, 1.19 mg/mL; 95% CI, 0.08-2.31; P = .04).

The results of this meta-analysis of RCTs suggest that coffee consumption may improve liver dysfunction through the elevation of adiponectin levels; however, further clinical trials are needed to corroborate our findings.

Graphical Abstract
Hepatoprotective effects of coffee. Coffee consumption upregulates adiponectin expression levels, which induces a hepatoprotective effect through the reduction of insulin resistance, inflammation, and fibrosis in the liver.

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Traduction de l'étude

La consommation de café n'a aucun effet sur les marqueurs circulants de la fonction hépatique mais augmente les concentrations d'adiponectine : une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
Enrique Linden-Torres Nutrition Research Volume 106, Octobre 2022, Pages 24-34

La stéatose hépatique non alcoolique est devenue le trouble hépatique le plus répandu dans le monde, atteignant une prévalence de 60 % et 24 % chez les patients atteints d'une maladie hépatique chronique et dans la population générale, respectivement. La fonction hépatique est souvent évaluée à l'aide de tests hépatiques standard tels que l'alanine aminotransférase, l'aspartate aminotransférase, la gamma-glutamyl transférase et la phosphatase alcaline. Les essais contrôlés randomisés (ECR) étudiant les effets bénéfiques potentiels de la consommation de café sur la fonction hépatique sont rares et leurs résultats ne sont pas concluants. Certains essais cliniques ont montré une augmentation significative des concentrations d'adiponectine suite à la consommation de café ; cependant, il existe peu d'études dans ce domaine. Par conséquent, l'hypothèse de cette méta-analyse d'ECR est que la consommation de café diminue les marqueurs sanguins de la fonction hépatique et augmente les concentrations d'adiponectine. Une recherche systématique a été effectuée dans les bases de données PubMed-MEDLINE, Scopus, Web of Science, ClinicalTrials.gov et Google Scholar. Une méta-analyse a été réalisée à l'aide d'un modèle à effets aléatoires suivi d'une analyse de sensibilité. La méta-analyse de 14 ECR, incluant un total de 897 sujets, a montré que la consommation de café n'a aucun effet significatif sur l'alanine aminotransférase (différence moyenne pondérée [DMP], -0,89 mg/mL ; IC à 95 %, -2,90 à 1,12 ; P = 0,39), aspartate aminotransférase (WMD, -0,29 mg/mL ; IC à 95 %, -1,25 à 0,66 ; P = 0,55), gamma-glutamyl transférase (WMD, 0,10 mg/mL ; IC à 95 %, -3,94 à 4,15 ; P = 0,96), phosphatase alcaline (WMD, -4,60 mg/mL ; IC à 95 %, -9,26 à 0,07 ; P = 0,05) et lactate déshydrogénase (WMD, -0,65 mg/mL ; IC à 95 %, –10,80 à 9,49 ; P = 0,90). Cependant, l'administration de café a augmenté de manière significative les concentrations d'adiponectine (WMD, 1,19 mg/mL ; IC à 95 %, 0,08-2,31 ; P = 0,04).

Les résultats de cette méta-analyse d'ECR suggèrent que la consommation de café peut améliorer le dysfonctionnement hépatique grâce à l'élévation des taux d'adiponectine ; cependant, d'autres essais cliniques sont nécessaires pour corroborer nos résultats.

Résumé graphique
Effets hépatoprotecteurs du café. La consommation de café régule à la hausse les niveaux d'expression de l'adiponectine, ce qui induit un effet hépatoprotecteur par la réduction de la résistance à l'insuline, de l'inflammation et de la fibrose dans le foie.

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The impact of coffee subtypes on incident cardiovascular disease, arrhythmias, and mortality: long-term outcomes from the UK Biobank
David Chieng European Journal of Preventive Cardiology, 27 September 2022

Aims
Epidemiological studies report the beneficial effects of habitual coffee consumption on incident arrhythmia, cardiovascular disease (CVD), and mortality. However, the impact of different coffee preparations on cardiovascular outcomes and survival is largely unknown. The aim of this study was to evaluate associations between coffee subtypes on incident outcomes, utilizing the UK Biobank.

Methods and results
Coffee subtypes were defined as decaffeinated, ground, and instant, then divided into 0, <1, 1, 2–3, 4–5, and >5 cups/day, and compared with non-drinkers. Cardiovascular disease included coronary heart disease, cardiac failure, and ischaemic stroke. Cox regression modelling with hazard ratios (HRs) assessed associations with incident arrhythmia, CVD, and mortality. Outcomes were determined through ICD codes and death records. A total of 449 563 participants (median 58 years, 55.3% females) were followed over 12.5 ± 0.7 years. Ground and instant coffee consumption was associated with a significant reduction in arrhythmia at 1–5 cups/day but not for decaffeinated coffee. The lowest risk was 4–5 cups/day for ground coffee [HR 0.83, confidence interval (CI) 0.76–0.91, P < 0.0001] and 2–3 cups/day for instant coffee (HR 0.88, CI 0.85–0.92, P < 0.0001). All coffee subtypes were associated with a reduction in incident CVD (the lowest risk was 2–3 cups/day for decaffeinated, P = 0.0093; ground, P < 0.0001; and instant coffee, P < 0.0001) vs. non-drinkers. All-cause mortality was significantly reduced for all coffee subtypes, with the greatest risk reduction seen with 2–3 cups/day for decaffeinated (HR 0.86, CI 0.81–0.91, P < 0.0001); ground (HR 0.73, CI 0.69–0.78, P < 0.0001); and instant coffee (HR 0.89, CI 0.86–0.93, P < 0.0001).

Conclusion
Decaffeinated, ground, and instant coffee, particularly at 2–3 cups/day, were associated with significant reductions in incident CVD and mortality.
Ground and instant but not decaffeinated coffee was associated with reduced arrhythmia.

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Traduction de l'étude

L'impact des sous-types de café sur les maladies cardiovasculaires incidentes, les arythmies et la mortalité : résultats à long terme de la biobanque britannique
David Chieng Journal européen de cardiologie préventive, 27 septembre 2022

Objectifs
Des études épidémiologiques rapportent les effets bénéfiques de la consommation habituelle de café sur les arythmies incidentes, les maladies cardiovasculaires (MCV) et la mortalité. Cependant, l'impact de différentes préparations de café sur les résultats cardiovasculaires et la survie est largement inconnu. Le but de cette étude était d'évaluer les associations entre les sous-types de café sur les résultats des incidents, en utilisant la UK Biobank.

Méthodes et résultats
Les sous-types de café ont été définis comme décaféiné, moulu et instantané, puis divisés en 0, <1, 1, 2–3, 4–5 et >5 tasses/jour, et comparés aux non-buveurs. Les maladies cardiovasculaires comprenaient les maladies coronariennes, l'insuffisance cardiaque et les accidents vasculaires cérébraux ischémiques. La modélisation de la régression de Cox avec les rapports de risque (HR) a évalué les associations avec l'arythmie incidente, les MCV et la mortalité. Les résultats ont été déterminés à l'aide des codes CIM et des enregistrements de décès. Un total de 449 563 participants (médiane 58 ans, 55,3 % de femmes) ont été suivis pendant 12,5 ± 0,7 ans. La consommation de café moulu et instantané était associée à une réduction significative de l'arythmie à 1–5 tasses/jour, mais pas pour le café décaféiné. Le risque le plus faible était de 4 à 5 tasses/jour pour le café moulu [HR 0,83, intervalle de confiance (IC) 0,76–0,91, P < 0,0001] et 2–3 tasses/jour pour le café instantané (HR 0,88, IC 0,85–0,92, P < 0,0001). Tous les sous-types de café étaient associés à une réduction des incidents cardiovasculaires (le risque le plus faible était de 2 à 3 tasses/jour pour le café décaféiné, P = 0,0093 ; moulu, P < 0,0001 ; et le café instantané, P < 0,0001) par rapport aux non-buveurs. La mortalité toutes causes confondues a été significativement réduite pour tous les sous-types de café, la plus grande réduction du risque étant observée avec 2 à 3 tasses/jour de café décaféiné (HR 0,86, IC 0,81 à 0,91, P < 0,0001) ; sol (HR 0,73, IC 0,69–0,78, P < 0,0001) ; et café instantané (HR 0,89, IC 0,86–0,93, P < 0,0001).

Conclusion
Le café décaféiné, moulu et instantané, en particulier à raison de 2 à 3 tasses/jour, a été associé à des réductions significatives des incidents cardiovasculaires et de la mortalité.
Le café moulu et instantané mais non décaféiné était associé à une réduction de l'arythmie.

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Association between caffeine intake and lumbar spine bone mineral density in adults aged 20–49: A cross-sectional study
Gaoxiang Wang Front. Endocrinol., 17 October 2022

Background: Many epidemiological studies have investigated the connection between coffee intake and bone mineral density (BMD), but the results are controversial. This study aimed to assess the association between caffeine consumption and lumbar BMD in adults aged 20–49.

Methods: From a cross-sectional study based on a large sample of the National Health and Nutrition Examination Survey 2011–2018. After controlling for confounders, the weighted multivariate linear regression model was created and stratified by age, gender, and race for subgroup analysis. In addition, we simultaneously stratified analysis by age and sex and divided caffeine intake into quartiles to assess the association between coffee intake and BMD.

Results: Caffeine intake was not significantly linked with lumbar BMD in this study of 7041 adults. In subgroup studies stratified by age, there was a significant correlation between lumbar BMD and caffeine consumption in participants aged 30–39 and 40–49. In females, there was a positive correlation between lumbar BMD and coffee consumption stratified by gender. When evaluated by race, the association between lumbar BMD and caffeine intake was independent of race. Consequently, when stratifying for age, sex, and coffee intake quartiles, a significant positive correlation was discovered between the fourth coffee intake quartile and lumbar BMD in females aged 30–39. In addition, a negative correlation was discovered between coffee consumption and lumbar BMD in males aged 40–49.

Conclusions: Our research indicates that drinking coffee may benefit 30–39 women’s lumbar BMD, but it may adversely affect men aged 40–49.

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Traduction de l'étude

Association entre la consommation de caféine et la densité minérale osseuse du rachis lombaire chez les adultes âgés de 20 à 49 ans : une étude transversale
Façade de Gaoxiang Wang. Endocrinol., 17 octobre 2022

Contexte : De nombreuses études épidémiologiques ont étudié le lien entre la consommation de café et la densité minérale osseuse (DMO), mais les résultats sont controversés. Cette étude visait à évaluer l'association entre la consommation de caféine et la DMO lombaire chez les adultes âgés de 20 à 49 ans.

Méthodes : À partir d'une étude transversale basée sur un large échantillon de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition 2011-2018. Après avoir contrôlé les facteurs de confusion, le modèle de régression linéaire multivariée pondéré a été créé et stratifié par âge, sexe et race pour l'analyse des sous-groupes. De plus, nous avons simultanément stratifié l'analyse selon l'âge et le sexe et divisé la consommation de caféine en quartiles pour évaluer l'association entre la consommation de café et la DMO.

Résultats : La consommation de caféine n'était pas significativement liée à la DMO lombaire dans cette étude portant sur 7 041 adultes. Dans les études en sous-groupes stratifiées par âge, il y avait une corrélation significative entre la DMO lombaire et la consommation de caféine chez les participants âgés de 30 à 39 ans et de 40 à 49 ans. Chez les femmes, il y avait une corrélation positive entre la DMO lombaire et la consommation de café stratifiée par sexe. Lorsqu'elle est évaluée par race, l'association entre la DMO lombaire et la consommation de caféine est indépendante de la race. Par conséquent, lors de la stratification selon l'âge, le sexe et les quartiles de consommation de café, une corrélation positive significative a été découverte entre le quatrième quartile de consommation de café et la DMO lombaire chez les femmes âgées de 30 à 39 ans. De plus, une corrélation négative a été découverte entre la consommation de café et la DMO lombaire chez les hommes âgés de 40 à 49 ans.

Conclusions : Nos recherches indiquent que la consommation de café peut être bénéfique pour la DMO lombaire des femmes de 30 à 39 ans, mais qu'elle peut affecter négativement les hommes de 40 à 49 ans.

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Association between coffee consumption with serum lipid profile in ELSA-Brasil study: a metabolomic approach
Andreia Machado Miranda European Journal of Nutrition volume 61, pages 4205–4214 (2022)

Purpose
This study evaluated the association between coffee consumption and serum lipid profile in the Brazilian Longitudinal Study of Adult Health (ELSA-Brasil).

Methods
This is a cross-sectional study on baseline data from participants of the cohort ELSA-Brasil. Only participants of São Paulo Research Center who underwent a nuclear magnetic resonance (NMR) spectroscopy examination of lipid profile were included (N = 4736). Coffee intake was categorized into four categories (cups/day, in reference cup size of 50 mL, which is the household measure adopted in Brazil): never/almost never, ≤ 1, 1–3, and > 3. Serum lipid profile [i.e., Total Cholesterol (TC), Total Triglycerides (TG), Very Low-Density Lipoprotein-cholesterol (VLDL-c), Low-Density Lipoprotein-cholesterol (LDL-c), High-Density Lipoprotein-cholesterol (HDL-c), Triglyceride-rich Lipoprotein Particles (TRLP) and subfractions particles] was analyzed. To estimate the effect of coffee consumption on serum lipid profile, multivariate Generalized Linear Models were performed.

Results
Compared to participants who never or almost never drink coffee, individuals who consumed more than 3 cups/day showed an increase in concentrations of TC (β: 4.13; 95% CI 0.81, 7.45), TG (β: 9.53; 95% CI 1.65, 17.42), VLDL-c (β: 1.90; 95% CI 0.38, 3.42), TRLP (β: 8.42; 95% CI 1.24, 15.60), and Very Small-TRLP and Medium-TRLP subfractions (β: 7.36; 95% CI 0.21, 14.51; β: 2.53; 95% CI 0.89, 4.16, respectively), but not with HDL-c and LDL-c. Among individuals with low (≤ 1 cup/day) and moderate (1–3 cups/day) coffee consumption, no significant associations with lipids was observed.

Conclusion
High coffee consumption (more than 3 cups per day) was associated with an increase in serum lipids, namely TC, TG, VLDL-c, and TRL particles, highlighting the importance of a moderate consumption of this beverage.