Effets de la caféine sur la santé ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee and Metabolic Phenotypes: A Cross-sectional Analysis of the Japan Multi-Institutional Collaborative Cohort (J-MICC) Study
Takeshi Watanabe Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases December 28, 2022

• A cross-sectional study in a Japanese population.
• Coffee consumption was inversely associated with metabolically unhealthy phenotypes.
• The inverse associations were mainly not mediated by BMI.
• The associations were also observed in filtered/instant coffee consumption.
• The associations were not observed in canned/bottled/packed coffee consumption.

Background and Aims
To date, the relationship between coffee consumption and metabolic phenotypes has hardly been investigated and remains controversial. Therefore, the aim of this cross-sectional study is to examine the associations between coffee consumption and metabolic phenotypes in a Japanese population.
Methods and Results
We analyzed the data of 26363 subjects (aged 35-69 years) in the baseline survey of the Japan Multi-Institutional Collaborative Cohort Study. Coffee consumption was assessed using a questionnaire. Metabolic Syndrome (MetS) was defined according to the Joint Interim Statement Criteria of 2009, using body mass index (BMI) instead of waist circumference. Subjects stratified by the presence or absence of obesity (normal weight: BMI < 25 kg/m2; obesity: BMI ≥ 25 kg/m2) were classified by the number of MetS components (metabolically healthy: no components; metabolically unhealthy: one or more components) other than BMI.
In multiple logistic regression analyses adjusted for sex, age, and other potential confounders, high coffee consumption (≥3 cups/day) was associated with a lower prevalence of MetS and metabolically unhealthy phenotypes both in normal weight (OR 0.83, 95% CI 0.76-0.90) and obese subjects (OR 0.83, 95% CI 0.69-0.99). Filtered/instant coffee consumption was inversely associated with the prevalence of MetS and metabolically unhealthy phenotypes, whereas canned/bottled/packed coffee consumption was not.
Conclusion
The present results suggest that high coffee consumption, particularly filtered/instant coffee, is inversely associated with the prevalence of metabolically unhealthy phenotypes in both normal weight and obese Japanese adults.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Café et phénotypes métaboliques : une analyse transversale de l'étude de cohorte collaborative multi-institutionnelle au Japon (J-MICC)
Takeshi Watanabe Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires 28 décembre 2022

• Une étude transversale dans une population japonaise.
• La consommation de café était inversement associée à des phénotypes métaboliquement malsains.
• Les associations inverses n'étaient principalement pas médiées par l'IMC.
• Les associations ont également été observées dans la consommation de café filtré/instantané.
• Les associations n'ont pas été observées dans la consommation de café en conserve/en bouteille/emballé.

Contexte et objectifs
À ce jour, la relation entre la consommation de café et les phénotypes métaboliques n'a guère été étudiée et reste controversée. Par conséquent, le but de cette étude transversale est d'examiner les associations entre la consommation de café et les phénotypes métaboliques dans une population japonaise.
Méthodes et résultats
Nous avons analysé les données de 26363 sujets (âgés de 35 à 69 ans) dans l'enquête de référence de l'étude de cohorte collaborative multi-institutionnelle au Japon. La consommation de café a été évaluée à l'aide d'un questionnaire. Le syndrome métabolique (MetS) a été défini selon les critères de déclaration provisoires conjoints de 2009, en utilisant l'indice de masse corporelle (IMC) au lieu du tour de taille. Les sujets stratifiés selon la présence ou l'absence d'obésité (poids normal : IMC < 25 kg/m2 ; obésité : IMC ≥ 25 kg/m2) ont été classés selon le nombre de composants MetS (métaboliquement sain : aucun composant ; métaboliquement malsain : un ou plusieurs composants) autres que l'IMC.
Dans les analyses de régression logistique multiple ajustées en fonction du sexe, de l'âge et d'autres facteurs de confusion potentiels, une consommation élevée de café (≥ 3 tasses/jour) était associée à une prévalence plus faible de MetS et de phénotypes métaboliquement malsains, tous deux de poids normal (OR 0,83, IC à 95 % 0,76 -0,90) et les sujets obèses (OR 0,83, IC 95 % 0,69-0,99). La consommation de café filtré/instantané était inversement associée à la prévalence du MetS et des phénotypes métaboliquement malsains, alors que la consommation de café en conserve/en bouteille/emballé ne l'était pas.
Conclusion
Les présents résultats suggèrent qu'une consommation élevée de café, en particulier de café filtré/instantané, est inversement associée à la prévalence de phénotypes métaboliquement malsains chez les adultes japonais de poids normal et obèses.

[Nutrimuscle-Conseils]

Urine caffeine metabolites are positively associated with cognitive performance in older adults: An analysis of US National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 2011 to 2014
Di Liu Nutrition Research Volume 109, January 2023, Pages 12-25

The aim of this study was to explore urine caffeine metabolites in relation to cognitive performance among 2011-2014 National Health and Nutrition Examination Survey participants aged ≥60 years. We hypothesized that urine caffeine metabolites were positively associated with cognition in older adults. Caffeine and 14 of its metabolites were quantified in urine by use of high-performance liquid chromatography-electrospray ionization-tandem quadruple mass spectrometry with stable isotope labeled internal standards. Cognitive assessment was based on scores from the word learning and recall modules.

Participants were categorized based on the quartiles of caffeine and its metabolites level. The association between caffeine metabolites and each cognitive dimension was analyzed using multiple logistic regression analysis in adjusted models. Stratification analyses by gender were also performed. For CERAD test, there was a significant association between 1-methyluric acid (OR=0.62, 95% CI: 0.42 to 0.92), 7-methylxanthine(OR=0.49, 95% CI: 0.27 to 0.89), theophylline (OR=0.52, 95% CI: 0.29 to 0.92), as well as paraxanthine (OR=0.49, 95% CI: 0.27 to 0.88) and cognitive function. For animal fluency test, there was a positive association between theophylline (TP) (OR=0.44, 95% CI: 0.22 to 0.89) and cognitive function. The trend that the risk of low cognitive function decreased with increasing concentration of 1-methylxanthine (P trend=0.0229) was also observed. Furthermore, the same trend existed for 3-methylxanthine (p trend = 0.0375) in men.

In conclusion, there was a significant positive association between urine caffeine metabolites and cognitive performance in older adults, particularly for theophylline, paraxanthine and caffeine; and the association might be dependent on gender.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les métabolites urinaires de la caféine sont positivement associés aux performances cognitives chez les personnes âgées : une analyse de l'enquête américaine sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2011 à 2014
Di Liu Nutrition Research Volume 109, janvier 2023, pages 12-25

Le but de cette étude était d'explorer les métabolites urinaires de la caféine en relation avec les performances cognitives chez les participants à l'enquête nationale sur la santé et la nutrition 2011-2014 âgés de ≥ 60 ans. Nous avons émis l'hypothèse que les métabolites urinaires de la caféine étaient positivement associés à la cognition chez les personnes âgées. La caféine et 14 de ses métabolites ont été quantifiés dans l'urine à l'aide d'une spectrométrie de masse quadruple chromatographie liquide haute performance-ionisation par électrospray-tandem avec des étalons internes marqués par des isotopes stables. L'évaluation cognitive était basée sur les scores des modules d'apprentissage de mots et de rappel.

Les participants ont été classés en fonction des quartiles de caféine et de son niveau de métabolites. L'association entre les métabolites de la caféine et chaque dimension cognitive a été analysée à l'aide d'une analyse de régression logistique multiple dans des modèles ajustés. Des analyses de stratification selon le sexe ont également été réalisées. Pour le test CERAD, il y avait une association significative entre l'acide 1-méthylurique (OR = 0,62, IC 95 % : 0,42 à 0,92), la 7-méthylxanthine (OR = 0,49, IC 95 % : 0,27 à 0,89), la théophylline (OR = 0,52 , IC 95 % : 0,29 à 0,92), ainsi que la paraxanthine (OR = 0,49, IC 95 % : 0,27 à 0,88) et la fonction cognitive. Pour le test de fluidité animale, il y avait une association positive entre la théophylline (TP) (OR = 0,44, IC à 95 % : 0,22 à 0,89) et la fonction cognitive. La tendance selon laquelle le risque de fonction cognitive faible diminue avec l'augmentation de la concentration de 1-méthylxanthine (tendance P = 0,0229) a également été observée. De plus, la même tendance existait pour la 3-méthylxanthine (tendance p = 0,0375) chez les hommes.

En conclusion, il y avait une association positive significative entre les métabolites urinaires de la caféine et les performances cognitives chez les personnes âgées, en particulier pour la théophylline, la paraxanthine et la caféine ; et l'association peut dépendre du sexe.

[Nutrimuscle-Conseils]

Self-Reported Coffee Consumption and Central and Peripheral Blood Pressure in the Cohort of the Brisighella Heart Study
by Arrigo F. G. Cicero Nutrients 2023, 15(2), 312;

Even though coffee consumption has been clearly related to a number of benefits to the cardiovascular system, its effect on blood pressure (bicarbonate de potassium) has not been fully elucidated. In this sub-analysis of the Brisighella Heart Study (BHS), we compared central and peripheral bicarbonate de potassium values in a sub-cohort of 720 men (47.9%) and 783 women (52.1%) reporting the drinking of different amounts of coffee each day, for whom a full set of clinical, laboratory and hemodynamic parameters was available.

According to our observations, moderate coffee drinking was associated to either higher levels of systolic bicarbonate de potassium (SBP) compared to those with heavy coffee consumption or lower SBP than that in the non-coffee drinking group (p-value for trend <0.05). In particular, people who drank 2 cups of coffee per day and people who drank >3 cups per day had lower SBP than non-coffee drinkers by 5.2 ± 1.6 mmHg (p = 0.010) and 9.7 ± 3.2 mmHg, respectively (p = 0.007). Similar trends were also observed for peripheral pulse pressure (PP), aortic bicarbonate de potassium and aortic PP. In the age-adjusted multiple linear regression model, negative predictors of SBP, PP, aortic bicarbonate de potassium and aortic PP were the estimated glomerular filtration rate (eGFR), female sex and coffee consumption. Positive predictors included body mass index (BMI) and low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C).

Then, our findings show that regular coffee drinking is associated with lower SBP, PP, aortic bicarbonate de potassium and aortic PP, but with similar arterial stiffness.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation de café autodéclarée et tension artérielle centrale et périphérique dans la cohorte de l'étude sur le cœur de Brisighella
par Arrigo F.G. Cicero Nutrients 2023, 15(2), 312 ;

Même si la consommation de café a été clairement associée à un certain nombre d'avantages pour le système cardiovasculaire, son effet sur la tension artérielle (bicarbonate de potassium) n'a pas été complètement élucidé. Dans cette sous-analyse de la Brisighella Heart Study (BHS), nous avons comparé les valeurs centrales et périphériques de bicarbonate de potassium dans une sous-cohorte de 720 hommes (47,9 %) et 783 femmes (52,1 %) déclarant boire différentes quantités de café. chaque jour, pour qui un ensemble complet de paramètres cliniques, biologiques et hémodynamiques était disponible.

Selon nos observations, la consommation modérée de café était associée à des niveaux plus élevés de bicarbonate de potassium systolique (SBP) par rapport à ceux ayant une forte consommation de café ou à une SBP inférieure à celle du groupe ne buvant pas de café (valeur p pour la tendance <0,05) . En particulier, les personnes qui buvaient 2 tasses de café par jour et les personnes qui buvaient > 3 tasses par jour avaient une PAS inférieure à celle des non-buveurs de café de 5,2 ± 1,6 mmHg (p = 0,010) et 9,7 ± 3,2 mmHg, respectivement (p = 0,007 ). Des tendances similaires ont également été observées pour la pression différentielle périphérique (PP), le bicarbonate de potassium aortique et la PP aortique. Dans le modèle de régression linéaire multiple ajusté à l'âge, les prédicteurs négatifs de la PAS, de la PP, du bicarbonate de potassium aortique et de la PP aortique étaient le taux de filtration glomérulaire estimé (DFGe), le sexe féminin et la consommation de café. Les prédicteurs positifs comprenaient l'indice de masse corporelle (IMC) et le cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL-C).

Ensuite, nos résultats montrent que la consommation régulière de café est associée à une baisse de la PAS, de la PP, du bicarbonate de potassium aortique et de la PP aortique, mais avec une rigidité artérielle similaire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Self-Reported Coffee Consumption and Central and Peripheral Blood Pressure in the Cohort of the Brisighella Heart Study
by Arrigo F. G. Cicero Nutrients 2023, 15(2), 312;

Even though coffee consumption has been clearly related to a number of benefits to the cardiovascular system, its effect on blood pressure (bicarbonate de potassium) has not been fully elucidated. In this sub-analysis of the Brisighella Heart Study (BHS), we compared central and peripheral bicarbonate de potassium values in a sub-cohort of 720 men (47.9%) and 783 women (52.1%) reporting the drinking of different amounts of coffee each day, for whom a full set of clinical, laboratory and hemodynamic parameters was available.

According to our observations, moderate coffee drinking was associated to either higher levels of systolic bicarbonate de potassium (SBP) compared to those with heavy coffee consumption or lower SBP than that in the non-coffee drinking group (p-value for trend <0.05). In particular, people who drank 2 cups of coffee per day and people who drank >3 cups per day had lower SBP than non-coffee drinkers by 5.2 ± 1.6 mmHg (p = 0.010) and 9.7 ± 3.2 mmHg, respectively (p = 0.007). Similar trends were also observed for peripheral pulse pressure (PP), aortic bicarbonate de potassium and aortic PP. In the age-adjusted multiple linear regression model, negative predictors of SBP, PP, aortic bicarbonate de potassium and aortic PP were the estimated glomerular filtration rate (eGFR), female sex and coffee consumption. Positive predictors included body mass index (BMI) and low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C).

Then, our findings show that regular coffee drinking is associated with lower SBP, PP, aortic bicarbonate de potassium and aortic PP, but with similar arterial stiffness.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation de café autodéclarée et tension artérielle centrale et périphérique dans la cohorte de l'étude sur le cœur de Brisighella
par Arrigo F.G. Cicero Nutrients 2023, 15(2), 312 ;

Même si la consommation de café a été clairement associée à un certain nombre d'avantages pour le système cardiovasculaire, son effet sur la tension artérielle (bicarbonate de potassium) n'a pas été complètement élucidé. Dans cette sous-analyse de la Brisighella Heart Study (BHS), nous avons comparé les valeurs centrales et périphériques de bicarbonate de potassium dans une sous-cohorte de 720 hommes (47,9 %) et 783 femmes (52,1 %) déclarant boire différentes quantités de café. chaque jour, pour qui un ensemble complet de paramètres cliniques, biologiques et hémodynamiques était disponible.

Selon nos observations, la consommation modérée de café était associée à des niveaux plus élevés de bicarbonate de potassium systolique (SBP) par rapport à ceux ayant une forte consommation de café ou à une SBP inférieure à celle du groupe ne buvant pas de café (valeur p pour la tendance <0,05) . En particulier, les personnes qui buvaient 2 tasses de café par jour et les personnes qui buvaient > 3 tasses par jour avaient une PAS inférieure à celle des non-buveurs de café de 5,2 ± 1,6 mmHg (p = 0,010) et 9,7 ± 3,2 mmHg, respectivement (p = 0,007 ). Des tendances similaires ont également été observées pour la pression différentielle périphérique (PP), le bicarbonate de potassium aortique et la PP aortique. Dans le modèle de régression linéaire multiple ajusté à l'âge, les prédicteurs négatifs de la PAS, de la PP, du bicarbonate de potassium aortique et de la PP aortique étaient le taux de filtration glomérulaire estimé (DFGe), le sexe féminin et la consommation de café. Les prédicteurs positifs comprenaient l'indice de masse corporelle (IMC) et le cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL-C).

Ensuite, nos résultats montrent que la consommation régulière de café est associée à une baisse de la PAS, de la PP, du bicarbonate de potassium aortique et de la PP aortique, mais avec une rigidité artérielle similaire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between Coffee Consumption and Brain MRI Parameters in the Hamburg City Health Study
by Carola Mayer Nutrients 2023, 15(3), 674;

Despite associations of regular coffee consumption with fewer neurodegenerative disorders, its association with microstructural brain alterations is unclear. To address this, we examined the association of coffee consumption with brain MRI parameters representing vascular brain damage, neurodegeneration, and microstructural integrity in 2316 participants in the population-based Hamburg City Health Study. Cortical thickness and white matter hyperintensity (WMH) load were measured on FLAIR and T1-weighted images. Microstructural white matter integrity was quantified as peak width of skeletonized mean diffusivity (PSMD) on diffusion-weighted MRI. Daily coffee consumption was assessed in five groups (<1 cup, 1–2 cups, 3–4 cups, 5–6 cups, >6 cups). In multiple linear regressions, we examined the association between brain MRI parameters and coffee consumption (reference group <1 cup).

After adjustment for covariates, 3–4 cups of daily coffee were associated with lower PSMD (p = 0.028) and higher cortical thickness (p = 0.015) compared to <1 cup. Moreover, 1–2 cups per day was also associated with lower PSMD (p = 0.022). Associations with WMH load or other groups of coffee consumption were not significant (p > 0.05).

The findings indicate that regular coffee consumption is positively associated with microstructural white matter integrity and cortical thickness. Further research is necessary to determine longitudinal effects of coffee on brain microstructure.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre la consommation de café et les paramètres d'IRM cérébrale dans l'étude sur la santé de la ville de Hambourg
par Carola Mayer Nutriments 2023, 15(3), 674 ;

Malgré les associations entre la consommation régulière de café et moins de troubles neurodégénératifs, son association avec des altérations microstructurales du cerveau n'est pas claire. Pour résoudre ce problème, nous avons examiné l'association de la consommation de café avec les paramètres d'IRM cérébrale représentant les lésions cérébrales vasculaires, la neurodégénérescence et l'intégrité microstructurale chez 2316 participants à l'étude sur la santé de la ville de Hambourg basée sur la population. L'épaisseur corticale et la charge d'hyperintensité de la substance blanche (WMH) ont été mesurées sur des images FLAIR et pondérées en T1. L'intégrité microstructurale de la matière blanche a été quantifiée en tant que largeur de pic de la diffusivité moyenne squelettisée (PSMD) sur l'IRM pondérée en diffusion. La consommation quotidienne de café a été évaluée en cinq groupes (<1 tasse, 1–2 tasses, 3–4 tasses, 5–6 tasses, >6 tasses). Dans des régressions linéaires multiples, nous avons examiné l'association entre les paramètres d'IRM cérébrale et la consommation de café (groupe de référence <1 tasse).

Après ajustement pour les covariables, 3 à 4 tasses de café par jour étaient associées à une PSMD plus faible (p = 0,028) et à une épaisseur corticale plus élevée (p = 0,015) par rapport à <1 tasse. De plus, 1 à 2 tasses par jour étaient également associées à un PSMD inférieur (p = 0,022). Les associations avec la charge WMH ou d'autres groupes de consommation de café n'étaient pas significatives (p > 0,05).

Les résultats indiquent que la consommation régulière de café est positivement associée à l'intégrité microstructurale de la substance blanche et à l'épaisseur corticale. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les effets longitudinaux du café sur la microstructure du cerveau.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of habitual coffee consumption and kidney function: A prospective analysis in the Rotterdam Study
Anniek C. van Westing Clin Nutr VOLUME 42, ISSUE 2, P83-92, FEBRUARY 2023

Background & aims
Population-based studies have suggested a protective effect of coffee against development of chronic kidney disease (CKD), possibly through coffee's anti-inflammatory and antioxidant compounds. Studies on coffee and kidney function decline in the general population are scarce. We studied associations of habitual coffee consumption with repeated assessments of estimated glomerular filtration rate (eGFR) and urinary albumin-to-creatinine ratio (ACR).
Methods
We used data from 7,914 participants of the population-based Rotterdam Study. Baseline coffee consumption data (cups/day) were obtained from home interviews and validated food frequency questionnaires (1997–2008). Repeated assessments of eGFR (ml/min per 1.73 m2, 1997–2014) were calculated according to the creatinine-based CKD Epidemiology Collaboration equation of 2012. Repeated assessments of urinary albumin and creatinine were used to estimate ACR (mg/g, 2006–2014). Data were analyzed by applying linear mixed models, adjusted for sociodemographic, lifestyle and dietary factors, and cardiovascular disease risk factors. Predefined subgroup analyses were performed stratified by CKD risk factors.
Results
Participants’ mean (SD) baseline age was 66 (10) years, 57% were women and median [IQR] coffee consumption was 3.0 [2.0, 5.0] cups/day. Those drinking more coffee were more likely to smoke, and to have type 2 diabetes (T2D) and obesity. Mean eGFR was 79 (15) ml/min per 1.73 m2. In the total study population, coffee was not associated with longitudinal eGFR during a median of 5.4 years of follow-up (β = 0.04 ml/min per 1.73 m2 per one cup/day [95% CI: −0.10,0.18]). However, among those aged >70 years, one additional coffee cup/day was associated with on average 0.84 (0.51,1.18) ml/min per 1.73 m2 higher longitudinal eGFR. Among obese participants this estimate was 0.32 (0.01,0.63). A protective trend was also observed among former smokers (0.17 [−0.03,0.39]) and those with T2D (0.42 [−0.05,0.88]). Coffee was not associated with longitudinal ACR (0.01 mg/ml [−0.01,0.02]).
Conclusion
While coffee was not associated with eGFR and ACR in the total population, more coffee consumption was associated with higher longitudinal eGFR among those at higher risk for CKD, i.e., among those aged 70+ and obese participants. These findings require confirmation in other prospective cohort studies.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de la consommation habituelle de café et de la fonction rénale : une analyse prospective dans l'étude de Rotterdam
Anniek C. van Westing Clin Nutr VOLUME 42, NUMÉRO 2, P83-92, FÉVRIER 2023

Contexte et objectifs
Des études basées sur la population ont suggéré un effet protecteur du café contre le développement de l'insuffisance rénale chronique (IRC), peut-être grâce aux composés anti-inflammatoires et antioxydants du café. Les études sur le café et le déclin de la fonction rénale dans la population générale sont rares. Nous avons étudié les associations entre la consommation habituelle de café et des évaluations répétées du taux de filtration glomérulaire estimé (DFGe) et du rapport albumine/créatinine urinaire (ACR).
Méthodes
Nous avons utilisé les données de 7 914 participants de l'étude de Rotterdam basée sur la population. Les données de base sur la consommation de café (tasses/jour) ont été obtenues à partir d'entretiens à domicile et de questionnaires de fréquence alimentaire validés (1997-2008). Des évaluations répétées du DFGe (ml/min par 1,73 m2, 1997-2014) ont été calculées selon l'équation de la CKD Epidemiology Collaboration basée sur la créatinine de 2012. Des évaluations répétées de l'albumine et de la créatinine urinaires ont été utilisées pour estimer l'ACR (mg/g, 2006- 2014). Les données ont été analysées en appliquant des modèles mixtes linéaires, ajustés en fonction de facteurs sociodémographiques, de mode de vie et d'alimentation, et de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. Des analyses de sous-groupes prédéfinis ont été effectuées stratifiées par facteurs de risque d'IRC.
Résultats
L'âge moyen (ET) initial des participants était de 66 (10) ans, 57 % étaient des femmes et la consommation médiane de café [IQR] était de 3,0 [2,0, 5,0] tasses/jour. Ceux qui buvaient plus de café étaient plus susceptibles de fumer et d'être atteints de diabète de type 2 (DT2) et d'obésité. Le DFGe moyen était de 79 (15) ml/min par 1,73 m2. Dans la population totale de l'étude, le café n'était pas associé à un DFGe longitudinal pendant une médiane de 5,4 ans de suivi (β = 0,04 ml/min par 1,73 m2 par tasse/jour [IC à 95 % : −0,10, 0,18]). Cependant, parmi les personnes âgées de plus de 70 ans, une tasse de café supplémentaire/jour était associée à un DFGe longitudinal supérieur de 0,84 (0,51, 1,18) ml/min par 1,73 m2 en moyenne. Parmi les participants obèses, cette estimation était de 0,32 (0,01, 0,63). Une tendance protectrice a également été observée chez les anciens fumeurs (0,17 [−0,03, 0,39]) et ceux atteints de DT2 (0,42 [−0,05, 0,88]). Le café n'était pas associé à l'ACR longitudinal (0,01 mg/ml [−0,01, 0,02]).
Conclusion
Alors que le café n'était pas associé à l'eGFR et à l'ACR dans la population totale, une plus grande consommation de café était associée à un eGFR longitudinal plus élevé chez les personnes à risque plus élevé d'IRC, c'est-à-dire parmi les personnes âgées de 70 ans et plus et les participants obèses. Ces résultats doivent être confirmés par d'autres études de cohorte prospectives.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between classes and subclasses of polyphenol intake and 5-year body weight changes in the EPIC-PANACEA study
Jazmin Castañeda Obesity 24 January 2023

Objective
The aim of this study was to evaluate the associations among the intake of total polyphenols, polyphenol classes, and polyphenol subclasses and body weight change over 5 years.

Methods
A total of 349,165 men and women aged 25 to 70 years were recruited in the Physical Activity, Nutrition, Alcohol, Cessation of Smoking, Eating Out of Home and Obesity (PANACEA) project of the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC) cohort from nine European countries. Body weight was measured at baseline and at follow-up after a median time of 5 years. Polyphenol intake, including four main polyphenol classes and eighteen subclasses, was estimated using validated dietary questionnaires and Phenol-Explorer. Multilevel mixed linear regression models were used to estimate the associations.

Results
Participants gained, on average, 2.6 kg (±5.0 kg) over 5 years. Total flavonoids intake was inversely associated with body weight change (−0.195 kg/5 years, 95% CI: −0.262 to −0.128). However, the intake of total polyphenols (0.205 kg/5 years, 95% CI: 0.138 to 0.272) and intake of hydroxycinnamic acids (0.324 kg/5 years, 95% CI: 0.267 to 0.381) were positively associated with body weight gain. In analyses stratified by coffee consumption, hydroxycinnamic acid intake was positively associated with body weight gain in coffee consumers (0.379 kg/5 years, 95% CI: 0.319 to 0.440), but not in coffee nonconsumers (−0.179 kg/5 years, 95% CI: −0.490 to 0.133).

Conclusions
Higher intakes of flavonoids and their subclasses are inversely associated with a modest body weight change. Results regarding hydroxycinnamic acids in coffee consumers require further investigation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre les classes et sous-classes d'apport en polyphénols et les changements de poids corporel à 5 ans dans l'étude EPIC-PANACEA
Jazmin Castañeda Obésité 24 janvier 2023

Objectif
Le but de cette étude était d'évaluer les associations entre l'apport de polyphénols totaux, les classes de polyphénols et les sous-classes de polyphénols et le changement de poids corporel sur 5 ans.

Méthodes
Au total, 349 165 hommes et femmes âgés de 25 à 70 ans ont été recrutés dans le projet Activité physique, nutrition, alcool, arrêt du tabac, alimentation hors domicile et obésité (PANACEA) de la cohorte EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition). de neuf pays européens. Le poids corporel a été mesuré au départ et au suivi après une durée médiane de 5 ans. L'apport en polyphénols, comprenant quatre classes principales de polyphénols et dix-huit sous-classes, a été estimé à l'aide de questionnaires alimentaires validés et de Phenol-Explorer. Des modèles de régression linéaire mixte à plusieurs niveaux ont été utilisés pour estimer les associations.

Résultats
Les participants ont pris en moyenne 2,6 kg (± 5,0 kg) sur 5 ans. L'apport total en flavonoïdes était inversement associé au changement de poids corporel (−0,195 kg/5 ans, IC à 95 % : −0,262 à −0,128). Cependant, l'apport de polyphénols totaux (0,205 kg/5 ans, IC à 95 % : 0,138 à 0,272) et l'apport d'acides hydroxycinnamiques (0,324 kg/5 ans, IC à 95 % : 0,267 à 0,381) étaient positivement associés à la prise de poids corporel. Dans les analyses stratifiées selon la consommation de café, la consommation d'acide hydroxycinnamique était positivement associée à la prise de poids corporel chez les consommateurs de café (0,379 kg/5 ans, IC à 95 % : 0,319 à 0,440), mais pas chez les non-consommateurs de café (−0,179 kg/5 ans, 95 % IC : -0,490 à 0,133).

conclusion
Des apports plus élevés de flavonoïdes et de leurs sous-classes sont inversement associés à un léger changement de poids corporel. Les résultats concernant les acides hydroxycinnamiques chez les consommateurs de café nécessitent une enquête plus approfondie.

[Nutrimuscle-Conseils]

The antioxidant and anti-inflammatory activities of caffeine effectively attenuate nonalcoholic steatohepatitis and thioacetamide-induced hepatic injury in male rats
Eduardo E. Vargas-Pozada Canadian Journal of Physiology and Pharmacology 6 February 2023

The antioxidant effect of caffeine, associated with its ability to upregulate the nuclear factor-E2-related factor-2 (Nrf2)-signaling pathway, was explored as a possible mechanism for the attenuation of liver damage. Nonalcoholic steatohepatitis (NASH) was induced in rats by the administration of a high-fat, high-sucrose, high-cholesterol diet (HFSCD) for 15 weeks. Liver damage was induced in rats by intraperitoneal administration of thioacetamide (TAA) for six weeks. Caffeine was administered orally at a daily dose of 50 mg/kg body weight during the period of NASH induction to evaluate its ability to prevent disease development. Meanwhile, rats received TAA for three weeks, after which 50 mg/kg caffeine was administered daily for three weeks with TAA to evaluate its capacity to interfere with the progression of hepatic injury. HFSCD administration induced hepatic steatosis, decreased Nrf2 levels, increased oxidative stress, induced the activation of nuclear factor-κB (NF-κB), and elevated proinflammatory cytokine levels, leading to hepatic damage. TAA administration produced similar effects, excluding steatosis. Caffeine increased Nrf2 levels; attenuated oxidative stress markers, including malondialdehyde and 4-hydroxynonenal; restored normal, reduced glutathione levels; and reduced NF-κB activation, inflammatory cytokine levels, and damage. Our findings suggest that caffeine may be useful in the treatment of human liver diseases.