Effets de la caféine sur la santé ?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les activités antioxydantes et anti-inflammatoires de la caféine atténuent efficacement la stéatohépatite non alcoolique et les lésions hépatiques induites par le thioacétamide chez les rats mâles
Eduardo E. Vargas-Pozada Revue canadienne de physiologie et pharmacologie 6 février 2023

L'effet antioxydant de la caféine, associé à sa capacité à réguler positivement la voie de signalisation du facteur 2 lié au facteur nucléaire E2 (Nrf2), a été exploré en tant que mécanisme possible d'atténuation des lésions hépatiques. La stéatohépatite non alcoolique (NASH) a été induite chez le rat par l'administration d'un régime alimentaire riche en graisses, en saccharose et en cholestérol (HFSCD) pendant 15 semaines. Des lésions hépatiques ont été induites chez des rats par l'administration intrapéritonéale de thioacétamide (TAA) pendant six semaines. La caféine a été administrée par voie orale à une dose quotidienne de 50 mg/kg de poids corporel pendant la période d'induction de la NASH afin d'évaluer sa capacité à prévenir le développement de la maladie. Pendant ce temps, les rats ont reçu du TAA pendant trois semaines, après quoi 50 mg/kg de caféine ont été administrés quotidiennement pendant trois semaines avec du TAA pour évaluer sa capacité à interférer avec la progression des lésions hépatiques. L'administration de HFSCD a induit une stéatose hépatique, une diminution des niveaux de Nrf2, une augmentation du stress oxydatif, induit l'activation du facteur nucléaire-κB (NF-κB) et des niveaux élevés de cytokines pro-inflammatoires, entraînant des lésions hépatiques. L'administration de TAA a produit des effets similaires, à l'exclusion de la stéatose. La caféine a augmenté les niveaux de Nrf2 ; des marqueurs de stress oxydatif atténués, notamment le malondialdéhyde et le 4-hydroxynonénal ; taux de glutathion normaux et réduits restaurés ; et réduction de l'activation de NF-κB, des niveaux de cytokines inflammatoires et des dommages. Nos résultats suggèrent que la caféine peut être utile dans le traitement des maladies du foie humain.

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Association between dietary caffeine, coffee, and tea consumption and depressive symptoms in adults: A systematic review and dose-response meta-analysis of observational studies
Kimia Torabynasab Front. Nutr., 09 February 2023

Background: Recent studies have reported an association between dietary caffeine intake (coffee and tea) and the presence of depressive symptoms. However, the findings are not conclusive.

Purpose: This study aimed to examine the correlation between the consumption of dietary caffeine (coffee and tea) and the presence of depressive symptoms in adults.

Methods: PubMed and Scopus databases were searched until December 2021. Two investigators analyzed data from identified studies and rated the quality of the evidence using the GRADE approach. Using the random-effects models, we estimated the relative risks (RRs) and 95% confidence intervals (CIs). We also modeled the dose-response associations through a one-stage, weighted mixed-effects meta-analysis.

Results: A total of 29 eligible studies included a total of 422,586 participants. On comparing the highest with the lowest category in cohort studies, we identified an inverse association between the intake of coffee and depressive symptoms (RR: 0.89, 95%CI: 0.82–0.95; I2 = 63.7%, GRADE = low). There was a 4% reduction in the risk of depression associated with an increase in coffee intake of 240 ml/day (RR: 0.96, 95%CI: 0.95, 0.98; I2 = 22.7%). By comparing the highest category with the lowest category in cohort studies, we discovered that caffeine intake was inversely associated with depressive symptoms (RR: 0.86, 95%CI: 0.79, 0.93; I2 = 0.0%, GRADE = moderate). Based on our data analysis, no correlation exists between tea consumption and depressive symptoms.

Conclusion: According to our findings, coffee and dietary caffeine may have a protective effect against the development of depression. However, no evidence suggesting a link between tea consumption and reduced depressive symptoms has been found. Therefore, further longitudinal studies are needed to substantiate the causal relationship between coffee, tea, and caffeine and the risk of depression.

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Traduction de l'étude

Association entre la consommation alimentaire de caféine, de café et de thé et les symptômes dépressifs chez l'adulte : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'études observationnelles
Front Kimia Torabynasab. Nutr., 09 février 2023

Contexte : Des études récentes ont rapporté une association entre l'apport alimentaire en caféine (café et thé) et la présence de symptômes dépressifs. Cependant, les résultats ne sont pas concluants.

Objectif : Cette étude visait à examiner la corrélation entre la consommation de caféine alimentaire (café et thé) et la présence de symptômes dépressifs chez l'adulte.

Méthodes : Les bases de données PubMed et Scopus ont été consultées jusqu'en décembre 2021. Deux chercheurs ont analysé les données des études identifiées et évalué la qualité des preuves à l'aide de l'approche GRADE. À l'aide des modèles à effets aléatoires, nous avons estimé les risques relatifs (RR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 %. Nous avons également modélisé les associations dose-réponse au moyen d'une méta-analyse pondérée à effets mixtes en une étape.

Résultats : Au total, 29 études éligibles ont inclus un total de 422 586 participants. En comparant la catégorie la plus élevée à la catégorie la plus basse dans les études de cohorte, nous avons identifié une association inverse entre la consommation de café et les symptômes dépressifs (RR : 0,89, IC à 95 % : 0,82-0,95 ; I2 = 63,7 %, GRADE = faible). Il y avait une réduction de 4 % du risque de dépression associée à une augmentation de la consommation de café de 240 ml/jour (RR : 0,96, IC 95 % : 0,95, 0,98 ; I2 = 22,7 %). En comparant la catégorie la plus élevée avec la catégorie la plus basse dans les études de cohorte, nous avons découvert que la consommation de caféine était inversement associée aux symptômes dépressifs (RR : 0,86, IC à 95 % : 0,79, 0,93 ; I2 = 0,0 %, GRADE = modéré). D'après notre analyse des données, aucune corrélation n'existe entre la consommation de thé et les symptômes dépressifs.

Conclusion : Selon nos résultats, le café et la caféine alimentaire pourraient avoir un effet protecteur contre le développement de la dépression. Cependant, aucune preuve suggérant un lien entre la consommation de thé et la réduction des symptômes dépressifs n'a été trouvée. Par conséquent, d'autres études longitudinales sont nécessaires pour étayer la relation causale entre le café, le thé et la caféine et le risque de dépression.

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Caffeine and the Risk of Diabetic Retinopathy in Type 2 Diabetes Mellitus: Findings from Clinical and Experimental Studies
by Nuria Alcubierre Nutrients 2023, 15(5), 1169;

The aim of this study was to assess the potential benefits of caffeine intake in protecting against the development of diabetic retinopathy (DR) in subjects with type 2 diabetes (T2D). Furthermore, we tested the effect of topical administration of caffeine on the early stages of DR in an experimental model of DR. In the cross-sectional study, a total of 144 subjects with DR and 147 individuals without DR were assessed. DR was assessed by an experienced ophthalmologist. A validated food frequency questionnaire (FFQ) was administered. In the experimental model, a total of 20 mice were included. One drop (5 μL) of caffeine (5 mg/mL) (n = 10) or vehicle (5 μL PBS, pH 7.4) (n = 10) was randomly administered directly onto the superior corneal surface twice daily for two weeks in each eye. Glial activation and retinal vascular permeability were assessed using standard methods. In the cross-sectional study in humans, the adjusted-multivariable model showed that a moderate and high (Q2 and Q4) caffeine intake had a protective effect of DR (odds ratio (95% confidence interval) = 0.35 (0.16–0.78); p = 0.011 and 0.35 (0.16–0.77); p = 0.010, respectively). In the experimental model, the administration of caffeine did not improve either reactive gliosis or retinal vascular permeability.

Our results suggest a dose-dependent protective effect of caffeine in the development of DR, while the potential benefits of antioxidants in coffee and tea should also be considered. Further research is needed to establish the benefits and mechanisms of caffeinated beverages in the development of DR.

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Traduction de l'étude

La caféine et le risque de rétinopathie diabétique dans le diabète de type 2 : résultats d'études cliniques et expérimentales
par Nuria Alcubierre Nutriments 2023, 15(5), 1169 ;

Le but de cette étude était d'évaluer les avantages potentiels de la consommation de caféine dans la protection contre le développement de la rétinopathie diabétique (RD) chez les sujets atteints de diabète de type 2 (T2D). De plus, nous avons testé l'effet de l'administration topique de caféine sur les premiers stades de la RD dans un modèle expérimental de RD. Dans l'étude transversale, un total de 144 sujets atteints de RD et 147 individus sans RD ont été évalués. La RD a été évaluée par un ophtalmologiste expérimenté. Un questionnaire de fréquence alimentaire validé (FFQ) a été administré. Dans le modèle expérimental, un total de 20 souris ont été incluses. Une goutte (5 μL) de caféine (5 mg/mL) (n = 10) ou de véhicule (5 μL de PBS, pH 7,4) (n = 10) a été administrée au hasard directement sur la surface cornéenne supérieure deux fois par jour pendant deux semaines dans chaque œil. L'activation gliale et la perméabilité vasculaire rétinienne ont été évaluées à l'aide de méthodes standard. Dans l'étude transversale chez l'homme, le modèle multivariable ajusté a montré qu'un apport modéré et élevé (Q2 et Q4) en caféine avait un effet protecteur de la RD (odds ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 0,35 (0,16–0,78) ; p = 0,011 et 0,35 (0,16–0,77 ); p = 0,010, respectivement). Dans le modèle expérimental, l'administration de caféine n'a amélioré ni la gliose réactive ni la perméabilité vasculaire rétinienne.

Nos résultats suggèrent un effet protecteur dose-dépendant de la caféine dans le développement de la RD, tandis que les avantages potentiels des antioxydants dans le café et le thé doivent également être pris en compte. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir les avantages et les mécanismes des boissons caféinées dans le développement de la RD

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A purine derivative, paraxanthine, promotes cysteine uptake for glutathione synthesis
Nobuko Matsumura J Pharmacol Sci. 2023 Jan;151(1):37-45.

Purine derivatives such as caffeine and uric acid have neuroprotective activities and are negatively correlated with the incidence of both Alzheimer's disease and Parkinson's disease. We have reported that an increment of intracellular glutathione (GSH) via cysteine uptake in neuronal cells is one of the mechanisms by which caffeine and uric acid confer neuroprotection. Here, we investigated whether caffeine metabolites such as paraxanthine, theophylline, theobromine, 1,7-dimethyluric acid and monomethylxanthines would increase cysteine uptake in mouse hippocampal slices. The metabolites were administered to hippocampal slices for 30 min at doses of 0, 10, or 100 μM, and then cysteine was added for 30 min. Paraxanthine, a major metabolite of caffeine, increased cysteine content in the slices, whereas the other metabolites did not. In vitro treatment with paraxanthine promoted cysteine uptake and increased GSH in HEK293 cells. The paraxanthine-induced cysteine uptake was inhibited by an excitatory amino-acid carrier-1 (EAAC1) inhibitor, and H2O2-induced cell damage was prevented by the paraxanthine treatment of SH-SY5Y cells.

These results suggest that paraxanthine, an active metabolite of caffeine, acts to increase intracellular GSH levels via EAAC1 leading to neuroprotection.

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Traduction de l'étude

Un dérivé de la purine, la paraxanthine, favorise l'absorption de la cystéine pour la synthèse du glutathion
Nobuko Matsumura J Pharmacol Sci. janv. 2023;151(1):37-45.

Les dérivés puriques tels que la caféine et l'acide urique ont des activités neuroprotectrices et sont négativement corrélés à l'incidence de la maladie d'Alzheimer et de la maladie de Parkinson. Nous avons signalé qu'une augmentation du glutathion intracellulaire (GSH) via l'absorption de cystéine dans les cellules neuronales est l'un des mécanismes par lesquels la caféine et l'acide urique confèrent une neuroprotection. Ici, nous avons étudié si les métabolites de la caféine tels que la paraxanthine, la théophylline, la théobromine, l'acide 1,7-diméthylurique et les monométhylxanthines augmenteraient l'absorption de la cystéine dans les tranches d'hippocampe de souris. Les métabolites ont été administrés à des tranches d'hippocampe pendant 30 min à des doses de 0, 10 ou 100 μM, puis de la cystéine a été ajoutée pendant 30 min. La paraxanthine, un métabolite majeur de la caféine, a augmenté la teneur en cystéine dans les tranches, contrairement aux autres métabolites. Un traitement in vitro avec de la paraxanthine a favorisé l'absorption de la cystéine et augmenté le GSH dans les cellules HEK293. L'absorption de cystéine induite par la paraxanthine a été inhibée par un inhibiteur du transporteur d'acides aminés excitateurs-1 (EAAC1), et les dommages cellulaires induits par H2O2 ont été prévenus par le traitement paraxanthine des cellules SH-SY5Y.

Ces résultats suggèrent que la paraxanthine, un métabolite actif de la caféine, agit pour augmenter les niveaux intracellulaires de GSH via EAAC1 conduisant à une neuroprotection.

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Association between Coffee and Incident Heart Failure: A Prospective Cohort Study from the UK Biobank
Qiang Han Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases July 12, 2023

Highlights
• Moderate coffee intake could reduce the risk of HF, but excessive coffee intake has no such effect.
• In the subgroup analysis by gender and smoking status, the impact of consuming >6 cups/day of coffee on HF was not statistically significant compared to the whole population.
• Different types of coffee have different effects on HF incidence and ground coffee can greatest reduces the risk of HF.

Background and Aims
The relationship between coffee consumption and heart failure (HF) incidence is inconclusive. This study aimed to explore the association between time-varying coffee consumption and incident HF using a longitudinal study design.
Methods and Results
Data were obtained from the UK Biobank, comprising 497,503 adults (age, 56.5±8.1 years; 54.6% women) who were free from HF at baseline in 2006–2010. The median follow-up time for the HF incidence was 11.9 years. Marginal structural models (MSM) were employed to adjust for potential time-varying confounders and account for bias caused by loss of follow-up. Furthermore, we used a restricted cubic spline to test and describe the nonlinear relationship between coffee consumption and HF risk. At baseline, 70.5% of participants reported drinking ≥1 cups/d coffee and 2.7% participants developed HF. After adjusting for potential confounders, we identified a nonlinear J-shaped association between coffee consumption and HF risk (P<0.001). Compared with drinking coffee <1 cups/d, 1–2 cups/d (HR=0.878; 95% CI: 0.838–0.920), 3–4 cups/d (HR=0.920; 95% CI: 0.869–0.974) may be associated with a reduced risk of HF, while >6 cups/d (HR=1.209; 95% CI: 1.056–1.385) may be associated with a higher risk of HF. However, sensitive analyses stratified by gender and smoking status indicated that >6 cups/d does not significantly increase the risk of HF. Additionally, the type of coffee was found to significant impact on the incidence of HF (P<0.05).
Conclusion
In this large cohort of UK adults, moderate coffee consumption may reduce risk of HF incidence.

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Traduction de l'étude

Association entre le café et l'insuffisance cardiaque incidente : une étude de cohorte prospective de la biobanque britannique
Qiang Han Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires 12 juillet 2023

Points forts
• Une consommation modérée de café pourrait réduire le risque d'IC, mais une consommation excessive de café n'a pas cet effet.
• Dans l'analyse des sous-groupes par sexe et statut tabagique, l'impact de la consommation de >6 tasses/jour de café sur l'IC n'était pas statistiquement significatif par rapport à l'ensemble de la population.
• Différents types de café ont des effets différents sur l'incidence de l'HF et le café moulu peut réduire au maximum le risque d'HF.

Contexte et objectifs
La relation entre la consommation de café et l'incidence de l'insuffisance cardiaque (IC) n'est pas concluante. Cette étude visait à explorer l'association entre la consommation de café variant dans le temps et le HF incident en utilisant une conception d'étude longitudinale.
Méthodes et résultats
Les données ont été obtenues auprès de la UK Biobank, comprenant 497 503 adultes (âge, 56,5 ± 8,1 ans ; 54,6 % de femmes) qui étaient exempts d'IC au départ en 2006-2010. La durée médiane de suivi pour l'incidence de l'insuffisance cardiaque était de 11,9 ans. Des modèles structurels marginaux (MSM) ont été utilisés pour ajuster les facteurs de confusion potentiels variant dans le temps et tenir compte du biais causé par la perte de suivi. De plus, nous avons utilisé une spline cubique restreinte pour tester et décrire la relation non linéaire entre la consommation de café et le risque HF. Au départ, 70,5 % des participants ont déclaré avoir bu ≥ 1 tasse/jour de café et 2,7 % des participants ont développé une IC. Après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels, nous avons identifié une association non linéaire en forme de J entre la consommation de café et le risque HF (P <0,001). Par rapport à la consommation de café < 1 tasse/j, 1 à 2 tasses/j (HR=0,878 ; IC à 95 % : 0,838 à 0,920), 3 à 4 tasses/j (HR=0,920 ; IC à 95 % : 0,869 à 0,974) peuvent être associée à un risque réduit d'IC, tandis que > 6 tasses/j (HR=1,209 ; IC à 95 % : 1,056-1,385) peuvent être associées à un risque plus élevé d'IC. Cependant, des analyses sensibles stratifiées selon le sexe et le statut tabagique ont indiqué que > 6 tasses/j n'augmente pas significativement le risque d'insuffisance cardiaque. De plus, le type de café a un impact significatif sur l'incidence de HF (P <0,05).
Conclusion
Dans cette grande cohorte d'adultes britanniques, une consommation modérée de café peut réduire le risque d'incidence de l'insuffisance cardiaque.

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Effect of Supplementation with Coffee and Cocoa By-Products to Ameliorate Metabolic Syndrome Alterations Induced by High-Fat Diet in Female Mice
by Cheyenne Braojos Foods 2023, 12(14), 2708;

Coffee and cocoa manufacturing produces large amounts of waste. Generated by-products contain bioactive compounds with antioxidant and anti-inflammatory properties, suitable for treating metabolic syndrome (MetS). We aimed to compare the efficacy of aqueous extracts and flours from coffee pulp (CfPulp-E, CfPulp-F) and cocoa shell (CcShell-E, CcShell-F) to ameliorate MetS alterations induced by a high-fat diet (HFD). Bioactive component content was assessed by HPLC/MS. C57BL/6 female mice were fed for 6 weeks with HFD followed by 6 weeks with HFD plus supplementation with one of the ingredients (500 mg/kg/day, 5 days/week), and compared to non-supplemented HFD and Control group fed with regular chow. Body weight, adipocyte size and browning (Mitotracker, confocal microscopy), plasma glycemia (basal, glucose tolerance test–area under the curve, GTT-AUC), lipid profile, and leptin were compared between groups.

Cocoa shell ingredients had mainly caffeine, theobromine, protocatechuic acid, and flavan-3-ols.

Coffee pulp showed a high content in caffeine, protocatechuic, and chlorogenic acids. Compared to Control mice, HFD group showed alterations in all parameters. Compared to HFD, CcShell-F significantly reduced adipocyte size, increased browning and high-density lipoprotein cholesterol (HDL), and normalized basal glycemia, while CcShell-E only increased HDL. Both coffee pulp ingredients normalized adipocyte size, basal glycemia, and GTT-AUC. Additionally, CfPulp-E improved hyperleptinemia, reduced triglycerides, and slowed weight gain, and CfPulp-F increased HDL.

In conclusion, coffee pulp ingredients showed a better efficacy against MetS, likely due to the synergic effect of caffeine, protocatechuic, and chlorogenic acids. Since coffee pulp is already approved as a food ingredient, this by-product could be used in humans to treat obesity-related MetS alterations.

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Traduction de l'étude

Effet de la supplémentation en sous-produits de café et de cacao pour améliorer les altérations du syndrome métabolique induites par un régime riche en graisses chez les souris femelles
par Cheyenne Braojos Foods 2023, 12(14), 2708 ;

La fabrication du café et du cacao produit de grandes quantités de déchets. Les sous-produits générés contiennent des composés bioactifs aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, adaptés au traitement du syndrome métabolique (MetS). Nous avons cherché à comparer l'efficacité des extraits aqueux et des farines de pulpe de café (CfPulp-E, CfPulp-F) et de coque de cacao (CcShell-E, CcShell-F) pour améliorer les altérations MetS induites par un régime riche en graisses (HFD). La teneur en composants bioactifs a été évaluée par HPLC/MS. Des souris femelles C57BL/6 ont été nourries pendant 6 semaines avec du HFD suivi de 6 semaines avec du HFD plus une supplémentation avec l'un des ingrédients (500 mg/kg/jour, 5 jours/semaine), et comparées au HFD non supplémenté et au groupe témoin nourri avec de la bouffe régulière. Le poids corporel, la taille et le brunissement des adipocytes (Mitotracker, microscopie confocale), la glycémie plasmatique (basale, test de tolérance au glucose - aire sous la courbe, GTT-AUC), le profil lipidique et la leptine ont été comparés entre les groupes.

Les ingrédients de la coque de cacao contenaient principalement de la caféine, de la théobromine, de l'acide protocatéchuique et des flavan-3-ols.

La pulpe de café présentait une teneur élevée en caféine, en acides protocatéchuique et chlorogénique. Comparé aux souris témoins, le groupe HFD a montré des altérations dans tous les paramètres. Par rapport à HFD, CcShell-F a considérablement réduit la taille des adipocytes, augmenté le brunissement et le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL) et normalisé la glycémie basale, tandis que CcShell-E n'a augmenté que le HDL. Les deux ingrédients de la pulpe de café ont normalisé la taille des adipocytes, la glycémie basale et la GTT-AUC. De plus, CfPulp-E a amélioré l'hyperleptinémie, réduit les triglycérides et ralenti la prise de poids, et CfPulp-F a augmenté le HDL.

En conclusion, les ingrédients de la pulpe de café ont montré une meilleure efficacité contre MetS, probablement en raison de l'effet synergique de la caféine, des acides protocatéchuique et chlorogénique. Étant donné que la pulpe de café est déjà approuvée comme ingrédient alimentaire, ce sous-produit pourrait être utilisé chez l'homme pour traiter les altérations du MetS liées à l'obésité.

[Nutrimuscle-Conseils]

Genetically predicted coffee and tea consumption and risk of intracranial aneurysm
Zhizhong Zhang European Journal of Clinical Nutrition volume 77, pages811–814 (2023)

Objectives
Observational studies have shown associations between coffee and tea consumption and risk of intracranial aneurysm (IA). However, the results are not consistent. We conducted a Mendelian randomization study to clarify whether genetically predicted coffee and tea consumption has a causal effect on IA and its subtypes.

Methods
Genetic variants associated with coffee and tea consumption (cups/day) were obtained from large genome-wide association studies (GWASs), up to 349,376 subjects. Summary-level data for IA were adopted from a GWAS in 79,429 subjects (23 cohorts, 7495 cases, and 71,934 controls).

Results
Genetically predicted coffee consumption was associated with a higher risk of any IA and aneurysmal subarachnoid hemorrhage (SAH), but not with unruptured IA. The ORs per 1 cup/day increase in genetically predicted coffee consumption were 1.42 (95% CI: 1.09–1.86; P = 0.010) for IA, 1.51 (95% CI: 1.13–2.03; P = 0.005) for aneurysmal SAH, and 1.20 (95% CI: 0.74–1.96; P = 0.460) for unruptured IA. Genetically predicted tea consumption was not associated with risk of any IA and its subtypes (P > 0.05). The associations remained consistent in sensitivity analyses, and no evidence of pleiotropy was detected.

Conclusions
Our study provides evidence to support that coffee consumption may increase the risk of IA and associated hemorrhage. Coffee should be limited for those at high risk of IA and associated hemorrhage.

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Traduction de l'étude

Consommation de café et de thé génétiquement prédite et risque d'anévrisme intracrânien
Zhizhong Zhang Journal européen de nutrition clinique volume 77, pages 811–814 (2023)

Objectifs
Des études observationnelles ont montré des associations entre la consommation de café et de thé et le risque d'anévrisme intracrânien (IA). Cependant, les résultats ne sont pas cohérents. Nous avons mené une étude de randomisation mendélienne pour clarifier si la consommation de café et de thé prédite génétiquement a un effet causal sur l'IA et ses sous-types.

Méthodes
Les variantes génétiques associées à la consommation de café et de thé (tasses/jour) ont été obtenues à partir de grandes études d'association à l'échelle du génome (GWAS), jusqu'à 349 376 sujets. Les données de niveau sommaire pour l'IA ont été adoptées à partir d'un GWAS chez 79 429 sujets (23 cohortes, 7 495 cas et 71 934 témoins).

Résultats
La consommation de café génétiquement prédite était associée à un risque plus élevé d'IA et d'hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale (HSA), mais pas à une IA non rompue. Les OR par 1 tasse/jour d'augmentation de la consommation de café prédite génétiquement étaient de 1,42 (IC à 95 % : 1,09-1,86 ; P = 0,010) pour l'AI, de 1,51 (IC à 95 % : 1,13-2,03 ; P = 0,005) pour l'HSA anévrismale, et 1,20 (IC à 95 % : 0,74 à 1,96 ; P = 0,460) pour l'IA non rompue. La consommation de thé génétiquement prédite n'était pas associée au risque d'IA et de ses sous-types (P > 0,05). Les associations sont restées cohérentes dans les analyses de sensibilité et aucune preuve de pléiotropie n'a été détectée.

conclusion
Notre étude fournit des preuves à l'appui que la consommation de café peut augmenter le risque d'IA et d'hémorragie associée. Le café devrait être limité pour les personnes à haut risque d'IA et d'hémorragie associée.

[Nutrimuscle-Conseils]

Coffee consumption and caffeine intake in relation to risk of fractures: a systematic review and dose-response meta-analysis of observational studies
Farzaneh Asoudeh Critical Reviews in Food Science and Nutrition Volume 63, 2023 - Issue 28

Background
Conflicting reports are available about the association of coffee or caffeine intake and risk of fracture. We performed the current updated systematic review and dose-response meta-analysis of coffee consumption and caffeine intake and risk of fracture to quantify this association.

Materials and methods
PubMed/Medline, ISI Web of Science, and Scopus, Cochrane database were searched up to July 2021. Random-effects model or fixed-effects model was used to pool the study-specific effect sizes (ESs) and 95% confidence intervals (CIs). Dose-response relationship was examined using linear and non-linear dose–response analyses. The certainty of evidence was assessed using NutriGrade tool.

Results
Out of 22 eligible studies included in the meta-analysis, 15 had cohort and 7 had case-control design. We found no significant association between coffee consumption and risk of fracture, either based on pooling cohort (RR: 0.99; 95% CI: 0.88, 1.12; I2 = 71.4%, Pheterogeneity < 0.01) or case-control studies (OR: 1.13; 95% CI: 0.87, 1.46; I2 = 49.0%, Pheterogeneity=0.08). In the subgroup analysis of cohort studies, we observed that higher coffee intake was inversely associated with risk of fracture in men (RR: 0.85; 95% CI: 0.76 to 0.94). In addition, a positive association was seen between coffee consumption and risk of fracture in studies with less than 12 years of follow-up (RR: 1.14; 95% CI: 1.02 to 1.27). With regard to caffeine intake, a statistically significant positive association was seen with risk of fracture (RR: 1.15; 95% CI, 1.08 to 1.23; I2=26.6%, n = 8). In the dose-response analysis, we found that each additional 100 mg caffeine intake was marginally associated with 2% greater risk of fracture (RR: 1.02; 95% CI: 1 to 1.05; I2= 70.3%, n = 6).

Conclusion
High coffee consumption was protectively associated with risk of fracture in men, while caffeine intake was positive associated with risk.

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Traduction de l'étude

Consommation de café et consommation de caféine en relation avec le risque de fractures : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'études observationnelles
Farzaneh Asoudeh Revues critiques en science alimentaire et nutrition Volume 63, 2023 - Numéro 28

Arrière-plan
Des rapports contradictoires sont disponibles sur l’association entre la consommation de café ou de caféine et le risque de fracture. Nous avons effectué la revue systématique mise à jour actuelle et la méta-analyse dose-réponse de la consommation de café, de la consommation de caféine et du risque de fracture pour quantifier cette association.

Matériels et méthodes
Des recherches ont été effectuées dans PubMed/Medline, ISI Web of Science et Scopus, dans la base de données Cochrane jusqu'en juillet 2021. Un modèle à effets aléatoires ou un modèle à effets fixes a été utilisé pour regrouper les tailles d'effet (ES) spécifiques à l'étude et les intervalles de confiance à 95 % (IC). ). La relation dose-réponse a été examinée à l’aide d’analyses dose-réponse linéaires et non linéaires. La certitude des preuves a été évaluée à l'aide de l'outil NutriGrade.

Résultats
Sur les 22 études éligibles incluses dans la méta-analyse, 15 avaient une conception de cohorte et 7 une conception cas-témoins. Nous n'avons trouvé aucune association significative entre la consommation de café et le risque de fracture, que ce soit sur la base de la cohorte regroupée (RR : 0,99 ; IC à 95 % : 0,88, 1,12 ; I2 = 71,4 %, Phétérogénéité < 0,01) ou d'études cas-témoins (OR : 1,13 ; IC à 95 % : 0,87, 1,46 ; I2 = 49,0%, Phétérogénéité=0,08). Dans l'analyse de sous-groupes d'études de cohorte, nous avons observé qu'une consommation plus élevée de café était inversement associée au risque de fracture chez les hommes (RR : 0,85 ; IC à 95 % : 0,76 à 0,94). De plus, une association positive a été observée entre la consommation de café et le risque de fracture dans les études de moins de 12 ans de suivi (RR : 1,14 ; IC à 95 % : 1,02 à 1,27). Concernant la consommation de caféine, une association positive statistiquement significative a été observée avec le risque de fracture (RR : 1,15 ; IC à 95 %, 1,08 à 1,23 ; I2=26,6 %, n = 8). Dans l'analyse dose-réponse, nous avons constaté que chaque consommation supplémentaire de 100 mg de caféine était légèrement associée à un risque de fracture 2 % plus élevé (RR : 1,02 ; IC à 95 % : 1 à 1,05 ; I2 = 70,3 %, n = 6).

Conclusion
Une consommation élevée de café était associée de manière protectrice au risque de fracture chez les hommes, tandis que la consommation de caféine était positivement associée au risque.