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Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Mar 2022 11:16

Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids Can Reduce C-Reactive Protein in Patients with Cancer: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials
Lei Pan Nutrition and Cancer Volume 74, 2022 - Issue 3 Pages 840-851

Omega-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) possess anti-inflammatory properties. There is a lack of consensus regarding the effects of omega-3 PUFAs on C-reactive protein (CRP), a marker of systemic inflammation, in cancer patients.

Herein, a meta-analysis of randomized controlled trials was conducted to evaluate the effects of omega-3 PUFAs on CRP levels in patients with cancer. PubMed and EMBASE were searched until May 2020 to identify randomized controlled trials that examined the effects of omega-3 PUFA administration on CRP levels in cancer patients. Standardized mean differences (SMDs) with their 95% confidence intervals (CIs) were calculated to determine the differences in omega-3 PUFA administration and control conditions. Seventeen eligible studies involving 916 cancer patients were included in this meta-analysis. Significant heterogeneity was present among individual studies (Pheterogeneity = 0.000; I2 = 74.5%). The overall SMDs of CRP levels between omega-3 PUFA administration and control conditions were 0.628 (95% CI: 0.342-0.914) and 0.456 (95% CI: 0.322-0.590) by the random-effect and fixed-effect models, respectively. Sources of heterogeneity were not found through subgroup and meta-regression analyses. Existing publication bias contributed slightly to the effect size.

Omega-3 PUFAs can reduce systemic inflammation, as indicated by CRP levels in cancer patients. The use of omega-3 PUFAs is recommended for cancer patients due to their anti-inflammatory properties.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 26 Mar 2022 14:51

Traduction de l'étude :wink:

Les acides gras polyinsaturés oméga-3 peuvent réduire la protéine C-réactive chez les patients atteints de cancer : une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
Lei Pan Nutrition et Cancer Volume 74, 2022 - Numéro 3 Pages 840-851

Les acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI) possèdent des propriétés anti-inflammatoires. Il n'y a pas de consensus concernant les effets des AGPI oméga-3 sur la protéine C-réactive (CRP), un marqueur de l'inflammation systémique, chez les patients cancéreux.

Ici, une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés a été menée pour évaluer les effets des AGPI oméga-3 sur les niveaux de CRP chez les patients atteints de cancer. PubMed et EMBASE ont été recherchés jusqu'en mai 2020 pour identifier les essais contrôlés randomisés qui examinaient les effets de l'administration d'AGPI oméga-3 sur les niveaux de CRP chez les patients cancéreux. Les différences moyennes standardisées (DMS) avec leurs intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été calculées pour déterminer les différences entre l'administration d'AGPI oméga-3 et les conditions de contrôle. Dix-sept études éligibles portant sur 916 patients atteints de cancer ont été incluses dans cette méta-analyse. Une hétérogénéité significative était présente entre les études individuelles (Phétérogénéité = 0,000 ; I2 = 74,5 %). Les SMD globales des niveaux de CRP entre l'administration d'AGPI oméga-3 et les conditions de contrôle étaient de 0,628 (IC à 95 % : 0,342-0,914) et de 0,456 (IC à 95 % : 0,322-0,590) par les modèles à effets aléatoires et à effets fixes, respectivement. Les sources d'hétérogénéité n'ont pas été trouvées par les analyses de sous-groupes et de méta-régression. Le biais de publication existant a légèrement contribué à la taille de l'effet.

Les AGPI oméga-3 peuvent réduire l'inflammation systémique, comme l'indiquent les niveaux de CRP chez les patients cancéreux. L'utilisation d'AGPI oméga-3 est recommandée pour les patients atteints de cancer en raison de leurs propriétés anti-inflammatoires.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Mar 2022 11:05

Relation entre EPA et DHA transportés par les lipoprotéines et caractéristiques carcinologiques mammaires
C.Bobin-Dubigeon Nutrition Clinique et Métabolisme Volume 36, Issue 1, Supplement, February 2022, Page S48

Introduction et but de l’étude
Plus de 10 % des cancers sont associés à une mauvaise alimentation, les AG notamment ω3 pouvant en influencer la sévérité. Or, l’effet des AG ω3, EPA et DHA, sur le cancer du sein, pourrait différer, selon les lipoprotéines qui les transportent et selon les caractéristiques tumorales. L’objectif de l’étude est de clarifier la relation entre EPA et DHA des lipoprotéines plasmatiques et les caractéristiques carcinologiques mammaires de la femme.

Matériel et méthodes
Les caractéristiques clinicobiologiques de 140 patientes (CRB-ICO) ont été collectées, afin de différencier les sujets RH−/RH+ (selon expression récepteurs hormonaux) et le niveau de prolifération Prolif−/Prolif+ (selon Ki67, respectivement < 20 % et > 30 %) ; les lipides circulants et les ω3 EPA et DHA ont été quantifiés dans le sérum et dans les lipoprotéines contenant l’apoB (non HDL) et dans celles ne contenant pas l’apoB (HDL). Les données clinicobiologiques et les concentrations sériques dans les différents groupes, ont été analysées par un test de la médiane ; les résultats sont présentés en médiane [25è–75è p]. Les corrélations entre Ki67 et les concentrations de lipides et AG circulants ont été calculés dans chacun des groupes RH−/RH+.

Résultats et analyse statistique
Parmi les sujets RH− (n = 48), l’âge des sous-groupes Prolif+ (n = 29) et Prolif− (n = 19) n’est pas significativement différent : 55 ans [43–66] vs 60 ans [56–72] (p = 0,19). À l’inverse, dans le groupe RH+ (n = 92), les patientes Prolif+ (n = 41) sont significativement plus jeunes que les patientes Prolif− (n = 51) : 56 ans [48–66] vs 66 ans [56–73] (p = 0,02). Les lipides circulants (CT, TG, LDL, HDL, non HDL) ne diffèrent pas selon les patientes. Les concentrations sériques d’EPA et de DHA sont similaires selon le Ki67, que ce soit pour les RH− ou les RH+. La répartition de l’EPA dans les lipoprotéines diffère significativement dans le groupe RH− uniquement. Dans ce groupe, le ratio non HDL EPA/HDL EPA et le rapport molaire non HDL EPA/Apo B sont significativement différents selon le niveau de prolifération : 0,20 [0,15–0,36] vs 0,04 [0,02–0,08], p < 0,0001, Prolif− vs Prolif+ pour le ratio non HDL EPA/HDL EPA et 0,12 [0,09–0,18] vs 0,02 [0,01–0,05], p < 0,0001, Prolif− vs Prolif+ pour le rapport molaire non HDL EPA/Apo B. Aucune différence n’est observée pour le rapport molaire EPA/apoAI dans les HDL. Le groupe RH− se caractérise également par un rapport molaire non HDL DHA/Apo B significativement plus élevé dans le sous-groupe Prolif− : 1,00 [0,73–1,69] vs 0,52 [0,14–1,08], p = 0,04, Prolif− vs Prolif+. Ces résultats suggèrent un enrichissement relatif des non HDL en EPA et DHA chez les patientes RH−/Prolif−. L’étude des corrélations révèle une relation inverse significative entre Ki67 et le contenu en EPA non HDL, l’enrichissement de ces lipoprotéines en EPA (ratio non HDL EPA/apo B) et le ratio non HDL EPA/HDL EPA chez les RH− uniquement.

Conclusion
Cette étude préliminaire suggère un effet protecteur sur la prolifération des cancers du sein, de l’EPA et du DHA transportés par les lipoprotéines contenant de l’apo B (non HDL) limité aux tumeurs non hormonodépendantes. Une approche mécanistique in vitro est envisagée pour confirmer ces données.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 7 Avr 2022 10:45

Omega-3s Could Boost Immunotherapy’s Cancer-Fighting Power
Immunotherapy and anti-inflammatory therapy were more effective when mice consumed omega-3s

Federation of American Societies for Experimental Biology (FASEB)
25-Mar-2022 9:00 AM EDT, by Federation of American Societies for Experimental Biology (FASEB)

Newswise — Philadelphia (April 1, 2022) – Findings from a new study performed in mice suggest that omega-3 fatty acids could help immunotherapy and other treatments do a better job at fighting cancer. Immunotherapies, which stimulate the body’s own immune system to attack cancer, have revolutionized cancer treatment, but they don’t work for every patient.

“Dietary interventions can be powerful tools because they are relatively simple and inexpensive to implement,” said Abigail Kelly, a research assistant at Harvard Medical School’s Beth Israel Deaconess Medical Center in Boston. “Our findings show that omega-3 supplementation has the potential to broadly improve immunotherapy and other anti-cancer drugs in the clinical setting.”

Kelly will present the new research at the American Society for Investigative Pathology annual meeting during the Experimental Biology (EB) 2022 meeting, to be held April 2–5 in Philadelphia.

Research from various laboratories has suggested that omega-3 fatty acids can help reduce cancer risk whereas consuming too much omega-6 fatty acids can stimulate cancer. Sources of omega-3s include fish, nuts and seeds while omegas-6s are found in meats, eggs and other foods.

In the new studies, Kelly and senior author Dipak Panigraphy wanted to find out how diets supplemented with these fatty acids affected the anti-tumor activity of immune checkpoint blockade immunotherapy and an anti-inflammatory therapy that inhibits the enzyme soluble epoxide hydrolase (sEH). The immunotherapy has regulatory approval and is being used clinically while the anti-inflammatory therapy is undergoing clinical development.

The researchers used state-of-the-art mouse models of primary and metastatic tumors for the new study. They began by feeding the mice either a standard diet or a diet high in omega-3 or 6 for 10 days prior to tumor injection and for the duration of the studies. One week after the tumors were injected, mice in each diet group were started on immunotherapy, anti-inflammatory therapy, both therapies together, or no treatment.

The researchers found that dietary omega-3 fatty acid supplementation blocked tumor growth in mice treated with immunotherapy, sEH inhibitor, or both treatments used together. In contrast, mice on the high-omega-6 diet and given immunotherapy experienced accelerated tumor growth in certain tumor types.

In mice receiving the high omega-3 diet and both cancer treatments, up to 67 percent of tumor growth was inhibited compared to mice receiving no treatment and a normal diet. This indicates possible synergistic anti-tumor activity, meaning that the combined effect may be greater than the sum of its parts.

“We demonstrated, for the first time, that the combination of immunotherapy and anti-inflammatory treatment (sEHi) was more effective when mice were fed diets enriched with omega-3 fatty acids,” said Kelly. “This is very promising because dietary supplementation is easy to implement for cancer patients and can be added for patients already on immunotherapy.”

The researchers are now performing additional studies to determine the mechanism of action of the potentially synergistic anti-tumor activity imparted by omega-3 supplementation. They are conducting these studies with human cancer tissues and cells, human immune cells and animal models to aid with translation to cancer patients. These new results from Kelly and colleagues may represent a new treatment approach that remains to be evaluated in humans.



Abigail Kelly will present this research from 11:45 a.m.–12:45 p.m., Monday, April 4, in Exhibit/Poster Hall A-B, Pennsylvania Convention Center (Poster Board Number D32) (abstract). This work will be featured in a virtual press conference from 11–11:45 a.m. EDT on Friday, April 1 (RSVP by Thursday, March 31). Contact the media team for more information or to obtain a free press pass to attend the meeting.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 7 Avr 2022 14:44

Traduction de l'étude :wink:

Les oméga-3 pourraient renforcer le pouvoir de lutte contre le cancer de l'immunothérapie
L'immunothérapie et la thérapie anti-inflammatoire étaient plus efficaces lorsque les souris consommaient des oméga-3

Fédération des sociétés américaines de biologie expérimentale (FASEB)
25 mars 2022 9 h 00 HAE, par la Fédération des sociétés américaines de biologie expérimentale (FASEB)

Newswise - Philadelphie (1er avril 2022) - Les résultats d'une nouvelle étude réalisée sur des souris suggèrent que les acides gras oméga-3 pourraient aider l'immunothérapie et d'autres traitements à mieux lutter contre le cancer. Les immunothérapies, qui stimulent le système immunitaire de l'organisme pour attaquer le cancer, ont révolutionné le traitement du cancer, mais elles ne fonctionnent pas pour tous les patients.

"Les interventions diététiques peuvent être des outils puissants car elles sont relativement simples et peu coûteuses à mettre en œuvre", a déclaré Abigail Kelly, assistante de recherche au Beth Israel Deaconess Medical Center de la Harvard Medical School à Boston. "Nos résultats montrent que la supplémentation en oméga-3 a le potentiel d'améliorer largement l'immunothérapie et d'autres médicaments anticancéreux en milieu clinique."

Kelly présentera la nouvelle recherche à la réunion annuelle de l'American Society for Investigative Pathology lors de la réunion Experimental Biology (EB) 2022, qui se tiendra du 2 au 5 avril à Philadelphie.

Des recherches menées par divers laboratoires ont suggéré que les acides gras oméga-3 peuvent aider à réduire le risque de cancer, tandis qu'une consommation excessive d'acides gras oméga-6 peut stimuler le cancer. Les sources d'oméga-3 comprennent le poisson, les noix et les graines, tandis que les oméga-6 se trouvent dans la viande, les œufs et d'autres aliments.

Dans les nouvelles études, Kelly et l'auteur principal Dipak Panigraphy ont voulu découvrir comment les régimes complétés par ces acides gras affectaient l'activité anti-tumorale de l'immunothérapie par blocage des points de contrôle immunitaire et une thérapie anti-inflammatoire qui inhibe l'enzyme époxyde hydrolase soluble (sEH). L'immunothérapie a reçu une approbation réglementaire et est utilisée en clinique tandis que la thérapie anti-inflammatoire est en cours de développement clinique.

Les chercheurs ont utilisé des modèles murins de pointe de tumeurs primaires et métastatiques pour la nouvelle étude. Ils ont commencé par nourrir les souris soit avec un régime standard, soit avec un régime riche en oméga-3 ou 6 pendant 10 jours avant l'injection de la tumeur et pendant toute la durée des études. Une semaine après l'injection des tumeurs, les souris de chaque groupe de régime ont commencé une immunothérapie, une thérapie anti-inflammatoire, les deux thérapies ensemble ou aucun traitement.

Les chercheurs ont découvert que la supplémentation alimentaire en acides gras oméga-3 bloquait la croissance tumorale chez les souris traitées par immunothérapie, inhibiteur de sEH ou les deux traitements utilisés ensemble. En revanche, les souris suivant un régime riche en oméga-6 et recevant une immunothérapie ont connu une croissance tumorale accélérée dans certains types de tumeurs.

Chez les souris recevant le régime riche en oméga-3 et les deux traitements contre le cancer, jusqu'à 67 % de la croissance tumorale a été inhibée par rapport aux souris ne recevant aucun traitement et un régime normal. Cela indique une activité anti-tumorale synergique possible, ce qui signifie que l'effet combiné peut être supérieur à la somme de ses parties.

"Nous avons démontré, pour la première fois, que la combinaison de l'immunothérapie et du traitement anti-inflammatoire (sEHi) était plus efficace lorsque les souris étaient nourries avec des régimes enrichis en acides gras oméga-3", a déclaré Kelly. "C'est très prometteur car la supplémentation alimentaire est facile à mettre en place pour les patients atteints de cancer et peut être ajoutée pour les patients déjà sous immunothérapie."

Les chercheurs mènent actuellement des études supplémentaires pour déterminer le mécanisme d'action de l'activité anti-tumorale potentiellement synergique conférée par la supplémentation en oméga-3. Ils mènent ces études avec des tissus et des cellules cancéreuses humaines, des cellules immunitaires humaines et des modèles animaux pour faciliter l'application aux patients atteints de cancer. Ces nouveaux résultats de Kelly et ses collègues peuvent représenter une nouvelle approche de traitement qui reste à évaluer chez l'homme.


Abigail Kelly présentera cette recherche de 11 h 45 à 12 h 45, le lundi 4 avril, dans la salle d'exposition/affiches A-B, Pennsylvania Convention Center (affiche numéro D32) (résumé). Ce travail sera présenté lors d'une conférence de presse virtuelle de 11 h à 11 h 45 HAE le vendredi 1er avril (RSVP avant le jeudi 31 mars). Contactez l'équipe des médias pour plus d'informations ou pour obtenir un laissez-passer de presse gratuit pour assister à la réunion.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 17 Avr 2022 11:50

Omega-3 polyunsaturated fatty acids: moving towards precision use for prevention and treatment of colorectal cancer
Joanna Aldoori BMJ Gut 2022

Data from experimental studies have demonstrated that marine omega-3 polyunsaturated fatty acids (O3FAs) have anti-inflammatory and anticancer properties. In the last decade, large-scale randomised controlled trials of pharmacological delivery of O3FAs and prospective cohort studies of dietary O3FA intake have continued to investigate the relationship between O3FA intake and colorectal cancer (CRC) risk and mortality.

Clinical data suggest that O3FAs have differential anti-CRC activity depending on several host factors (including pretreatment blood O3FA level, ethnicity and systemic inflammatory response) and tumour characteristics (including location in the colorectum, histological phenotype (eg, conventional adenoma or serrated polyp) and molecular features (eg, microsatellite instability, cyclooxygenase expression)).

Recent data also highlight the need for further investigation of the effect of O3FAs on the gut microbiota as a possible anti-CRC mechanism, when used either alone or in combination with other anti-CRC therapies. Overall, these data point towards a precision approach to using O3FAs for optimal prevention and treatment of CRC based on mechanistic understanding of host, tumour and gut microbiota factors that predict anticancer activity of O3FAs.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 18 Avr 2022 09:50

Traduction de l'étude :wink:

Acides gras polyinsaturés oméga-3 : vers une utilisation de précision pour la prévention et le traitement du cancer colorectal
Joanna Aldoori BMJ Gut 2022

Les données d'études expérimentales ont démontré que les acides gras polyinsaturés oméga-3 marins (O3FA) ont des propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses. Au cours de la dernière décennie, des essais contrôlés randomisés à grande échelle sur l'administration pharmacologique d'O3FA et des études de cohorte prospectives sur l'apport alimentaire en O3FA ont continué d'étudier la relation entre l'apport en O3FA et le risque et la mortalité du cancer colorectal (CCR).

Les données cliniques suggèrent que les O3FA ont une activité anti-CRC différentielle en fonction de plusieurs facteurs de l'hôte (y compris le taux sanguin d'O3FA avant le traitement, l'origine ethnique et la réponse inflammatoire systémique) et les caractéristiques de la tumeur (y compris l'emplacement dans le colorectum, le phénotype histologique (p. ex., adénome conventionnel ou polype dentelé) et caractéristiques moléculaires (par exemple, instabilité des microsatellites, expression de la cyclooxygénase)).

Des données récentes soulignent également la nécessité d'étudier plus avant l'effet des O3FA sur le microbiote intestinal en tant que mécanisme anti-CRC possible, lorsqu'ils sont utilisés seuls ou en combinaison avec d'autres thérapies anti-CRC
. Dans l'ensemble, ces données indiquent une approche de précision de l'utilisation des O3FA pour une prévention et un traitement optimaux du CCR basée sur la compréhension mécaniste des facteurs de l'hôte, de la tumeur et du microbiote intestinal qui prédisent l'activité anticancéreuse des O3FA.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Avr 2022 10:48

N-3 Long Chain Fatty Acids Supplementation, Fatty Acids Desaturase Activity, and Colorectal Cancer Risk: A Randomized Controlled Trial
Harvey J. Murff Nutrition and Cancer Volume 74, 2022 - Issue 4 Pages 1388-1398

Introduction
n-3 long-chain polyunsaturated fatty acids (LCPUFA) have anti-inflammatory effects and may reduce colorectal cancer risk. The purpose of this study was to evaluate the effects of n-3 LCPUFA supplementation on markers of rectal cell proliferation and apoptosis and examine how genetic variation in desaturase enzymes might modify this effect.

Methods
We conducted a randomized, double-blind, control six-month trial of 2.5 grams of n-3 LCPUFA per day compared to olive oil. Study participants had a history of colorectal adenomas. Randomization was stratified based on the gene variant rs174535 in the fatty acid desaturase 1 enzyme (FADS1). Our primary outcome was change in markers of rectal epithelial proliferation and apoptosis.

Results
A total of 141 subjects were randomized. We found no difference in apoptosis markers between participants randomized to n-3 LCPUFA compared to olive oil (P = 0.41). N-3 LCPUFA supplementation increased cell proliferation in the lower colonic crypt compared to olive oil (P = 0.03) however baseline indexes of proliferation were different between the groups at randomization. We found no evidence that genotype modified the effect.

Conclusions
Our study did not show evidence of a proliferative or pro-apoptotic effect on n-3 LCPUFA supplementation on rectal mucosa regardless of the FADS genotype.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Avr 2022 10:53

Docosahexaenoic Acid in the Inhibition of Tumor Cell Growth in Preclinical Models of Ovarian Cancer
Olena Bilyk Nutrition and Cancer Volume 74, 2022 - Issue 4 Pages 1431-1445

There is a strong rationale for investigating nutritional interventions with docosahexaenoic acid (DHA) in cancer prevention and therapy; however, the effects of DHA on ovarian cancer (OC) have not been well studied. Here, we investigated if DHA alone and in combination with carboplatin reduces OC cell growth in vitro. In vivo, we used a high-grade serous OC patient-derived xenograft (PDX) mouse model to investigate if DHA affects OC growth and enhances the anticancer actions of carboplatin. We showed synergistic cell killing by DHA and carboplatin in DHA-resistant Kuramochi and SKOV3 OC cells, which corresponded with increased DHA incorporation into whole-cell membrane phospholipids (P < 0.05). In vivo, feeding mice a diet supplemented with 3.9% (w/w of fat) DHA resulted in a significant reduction in PDX growth with and without carboplatin (P < 0.05). This reduction in tumor growth was accompanied by an increased tumor necrotic region (P < 0.05) and improved survival. Plasma membranes in tumors and livers excised from mice fed a DHA diet had ∼ twofold increase in DHA incorporation as compared with mice fed a control diet.

Our findings indicate that DHA supplementation reduces cancer cell growth and enhances the efficacy of carboplatin in preclinical models of OC through increased apoptosis and necrosis.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 24 Avr 2022 13:25

Traduction de l'étude :wink:

Acide docosahexaénoïque dans l'inhibition de la croissance des cellules tumorales dans des modèles précliniques de cancer de l'ovaire
Olena Bilyk Nutrition et Cancer Volume 74, 2022 - Numéro 4 Pages 1431-1445

Il existe une justification solide pour étudier les interventions nutritionnelles avec l'acide docosahexaénoïque (DHA) dans la prévention et le traitement du cancer ; cependant, les effets du DHA sur le cancer de l'ovaire (CO) n'ont pas été bien étudiés. Ici, nous avons étudié si le DHA seul et en combinaison avec le carboplatine réduit la croissance des cellules OC in vitro. In vivo, nous avons utilisé un modèle murin de xénogreffe dérivée du patient (PDX) séreux OC de haute qualité pour déterminer si le DHA affecte la croissance de l'OC et améliore les actions anticancéreuses du carboplatine. Nous avons montré une destruction cellulaire synergique par le DHA et le carboplatine dans les cellules Kuramochi et SKOV3 OC résistantes au DHA, ce qui correspondait à une incorporation accrue de DHA dans les phospholipides membranaires de la cellule entière (P   <  0, 05). In vivo, l'alimentation des souris avec un régime complété par 3,9 % (p/p de graisse) de DHA a entraîné une réduction significative de la croissance du PDX avec et sans carboplatine (P < 0,05). Cette réduction de la croissance tumorale s'est accompagnée d'une augmentation de la région nécrotique de la tumeur (P < 0,05) et d'une amélioration de la survie. Les membranes plasmiques dans les tumeurs et les foies excisés de souris nourries avec un régime DHA avaient  ∼ doublement de l'incorporation de DHA par rapport aux souris nourries avec un régime témoin.

Nos résultats indiquent que la supplémentation en DHA réduit la croissance des cellules cancéreuses et améliore l'efficacité du carboplatine dans les modèles précliniques de CO grâce à une apoptose et une nécrose accrues.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 18 Juin 2022 11:10

Fish Intake, Dietary Polyunsaturated Fatty Acids, and Lung Cancer: Systematic Review and Dose–Response Meta-Analysis of 1.7 Million Men and Women
Dan Lv Nutrition and Cancer Volume 74, 2022 - Issue 6 Pages 1976-1985 | Received 10 Apr 2021, Accepted 14 Sep 2021, Published online: 20 Oct 2021

To determine the association between fish intake and dietary polyunsaturated fatty acids (PUFA) and incidence of lung cancer. We systematically reviewed and meta-analyzed all available studies to quantify the associations of fish and PUFA consumption with risk of lung cancer. Relative risk (RR) with 95% confidence interval (CI) was calculated. 13 population-based prospective cohort studies involving 1,785,000 participants and two randomized control trials were included.

Our study demonstrated that dietary PUFA significant reduced risk of lung cancer for men (RR 0.99, 95%CI 0.98 to 1.00) and the U.S. population (RR 0.99, 95%CI 0.98 to 1.00).

Dose-response analysis indicated that a 5 g/day increment of dietary PUFA was associated with 5% lower risk of lung cancer (RR 0.95, 95%CI 0.91 to 0.99). In addition, PUFA supplementation is significant improved overall survival in patients with lung cancer (RR 1.98, 95%CI 1.09 to 3.59).

Our study showed an inverse association between dietary PUFA and risk of lung cancer in males and among the U.S. population. Although smoking cessation is the single biggest factor associated with lung cancer risk reduction, this study adds to a growing body of evidence that diet may have a role in modestly reducing lung cancer risk.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 18 Juin 2022 21:03

Traduction de l'étude :wink:

Consommation de poisson, acides gras polyinsaturés alimentaires et cancer du poumon : examen systématique et méta-analyse dose-réponse de 1,7 million d'hommes et de femmes
Dan Lv Nutrition et Cancer Volume 74, 2022 - Numéro 6 Pages 1976-1985 | Reçu le 10 avril 2021, Accepté le 14 sept. 2021, Publié en ligne le 20 oct. 2021

Déterminer l'association entre la consommation de poisson et les acides gras polyinsaturés (AGPI) alimentaires et l'incidence du cancer du poumon. Nous avons systématiquement examiné et méta-analysé toutes les études disponibles pour quantifier les associations entre la consommation de poisson et d'AGPI et le risque de cancer du poumon. Le risque relatif (RR) avec un intervalle de confiance (IC) à 95 % a été calculé. 13 études de cohorte prospectives basées sur la population impliquant 1 785 000 participants et deux essais contrôlés randomisés ont été inclus.

Notre étude a démontré que les AGPI alimentaires réduisaient significativement le risque de cancer du poumon chez les hommes (RR 0,99, IC à 95 % 0,98 à 1,00) et la population américaine (RR 0,99, IC à 95 % 0,98 à 1,00).

L'analyse dose-réponse a indiqué qu'une augmentation de 5 g/jour d'AGPI alimentaires était associée à un risque de cancer du poumon réduit de 5 % (RR 0,95, IC à 95 % 0,91 à 0,99). De plus, la supplémentation en AGPI améliore significativement la survie globale des patients atteints d'un cancer du poumon (RR 1,98, IC à 95 % 1,09 à 3,59).


Notre étude a montré une association inverse entre les AGPI alimentaires et le risque de cancer du poumon chez les hommes et parmi la population américaine. Bien que l'arrêt du tabac soit le facteur le plus important associé à la réduction du risque de cancer du poumon, cette étude s'ajoute à un nombre croissant de preuves que l'alimentation peut jouer un rôle dans la réduction modeste du risque de cancer du poumon.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 29 Juin 2022 13:13

Fatty Acids as a Tool to Boost Cancer Immunotherapy Efficacy
Annemarie J. F. Westheim Front. Nutr., 23 June 2022

Although immunotherapy represents one of the most potent therapeutic anti-cancer approaches, only a limited number of patients shows clinical benefit. Recent evidence suggests that patients' nutritional status plays a major role in immunotherapy outcome. Fatty acids are essential in a balanced diet and well-known to influence the immune response. Moreover, short-chain fatty acids (SCFAs) show beneficial effects in metabolic disorders as well as in cancer and polyunsaturated fatty acids (PUFAs) contribute to body weight and fat free mass preservation in cancer patients. In line with these data, several studies imply a role for SCFAs and PUFAs in boosting the outcome of immunotherapy. In this review, we specifically focus on mechanistic data showing that SCFAs modulate the immunogenicity of tumor cells and we discuss the direct effects of SCFAs and PUFAs on the immune system in the context of cancer.

We provide preclinical and clinical evidence indicating that SCFAs and PUFAs may have the potential to boost immunotherapy efficacy. Finally, we describe the challenges and address opportunities for successful application of nutritional interventions focusing on SCFAs and PUFAs to increase the therapeutic potential of immunotherapeutic approaches for cancer.

In conclusion, dietary regimens that focus on SCFAs and PUFAs to improve the outcome of immunotherapeutic approaches hold great promise. Specifically, SCFAs can sensitize cancer cells to immunogenic responses, improve gut barrier function, reduce the cytokine storm and activate cytotoxic T cells. Furthermore, fibers which are fermented into SCFAs can also indirectly influence the outcome of immunotherapy via modulation of the gut microbiome. Similar to SCFAs, n-3 PUFAs may also reduce the cytokine storm and inhibit chronic low-grade inflammation potentially creating a TME where immune checkpoint inhibitors work more efficiently, whereas other patients may benefit from a diet rich in pro-inflammatory n-6 PUFAs actually supporting the immune activating properties of immunotherapy. Despite all the promising data, several challenges remain to be overcome, highlighting the necessity of more studies before dietary interventions focusing on SCFAs and PUFAs can become standard of care in the clinic.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 1 Juil 2022 13:49

Traduction de l'étude :wink:

Les acides gras comme outil pour stimuler l'efficacité de l'immunothérapie contre le cancer
Annemarie J. F. Westheim avant. Nutr., 23 juin 2022

Bien que l'immunothérapie représente l'une des approches thérapeutiques anticancéreuses les plus puissantes, seul un nombre limité de patients présente un bénéfice clinique. Des preuves récentes suggèrent que l'état nutritionnel des patients joue un rôle majeur dans les résultats de l'immunothérapie. Les acides gras sont essentiels dans une alimentation équilibrée et bien connus pour influencer la réponse immunitaire. De plus, les acides gras à chaîne courte (SCFA) montrent des effets bénéfiques dans les troubles métaboliques ainsi que dans le cancer et les acides gras polyinsaturés (PUFA) contribuent à la préservation du poids corporel et de la masse sans graisse chez les patients cancéreux. Conformément à ces données, plusieurs études impliquent un rôle des AGCC et des AGPI dans l'amélioration des résultats de l'immunothérapie. Dans cette revue, nous nous concentrons spécifiquement sur les données mécanistes montrant que les AGCC modulent l'immunogénicité des cellules tumorales et nous discutons des effets directs des AGCC et des AGPI sur le système immunitaire dans le contexte du cancer.

Nous fournissons des preuves précliniques et cliniques indiquant que les AGCC et les AGPI pourraient avoir le potentiel d'augmenter l'efficacité de l'immunothérapie. Enfin, nous décrivons les défis et abordons les opportunités pour une application réussie des interventions nutritionnelles axées sur les AGCC et les AGPI pour augmenter le potentiel thérapeutique des approches immunothérapeutiques contre le cancer.

En conclusion, les régimes alimentaires qui se concentrent sur les AGCC et les AGPI pour améliorer les résultats des approches immunothérapeutiques sont très prometteurs. Plus précisément, les SCFA peuvent sensibiliser les cellules cancéreuses aux réponses immunogènes, améliorer la fonction de barrière intestinale, réduire la tempête de cytokines et activer les cellules T cytotoxiques. De plus, les fibres qui sont fermentées en AGCC peuvent également influencer indirectement le résultat de l'immunothérapie via la modulation du microbiome intestinal. Semblables aux AGCC, les AGPI n-3 peuvent également réduire la tempête de cytokines et inhiber l'inflammation chronique de bas grade, créant potentiellement un TME où les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire fonctionnent plus efficacement, tandis que d'autres patients peuvent bénéficier d'un régime riche en AGPI n-6 pro-inflammatoires. soutenant réellement les propriétés d'activation immunitaire de l'immunothérapie. Malgré toutes les données prometteuses, plusieurs défis restent à surmonter, soulignant la nécessité de plus d'études avant que les interventions diététiques axées sur les AGCC et les AGPI puissent devenir la norme de soins en clinique.
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Re: Impact des oméga 3 sur l'incidence des cancers?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 30 Juil 2022 11:52

Omega-3 polyunsaturated fatty acid biomarkers and risk of type 2 diabetes, cardiovascular disease, cancer, and mortality
Hong Jiang Clinical Nutrition Volume 41, Issue 8, August 2022, Pages 1798-1807

Background & aims
Considerable attention has focused on the role of omega-3 polyunsaturated fatty acids (PUFA) in the prevention of cardiometabolic diseases, which has led to dietary recommendations to increase omega-3 fatty acid intake. A meta-analysis was conducted to summarize evidence from prospective studies regarding associations between omega-3 PUFA biomarkers and risk of developing major chronic diseases.

Methods
Four electronic databases were searched for articles from inception to March 1, 2022. Random-effects model was used to estimate the pooled relative risk (RR) and 95% confidence intervals (CIs) for the association of omega-3 PUFAs, including α-linolenic acid (ALA), eicosapentaenoic acid (EPA), docosapentaenoic acid (DPA), and docosahexaenoic acid (DHA), with risk of developing type 2 diabetes (T2D), cardiovascular disease (CVD), including coronary heart disease (CHD) and stroke, cancer, and mortality. The Grades of Recommendation, Assessment, Development and Evaluation assessment tool was used to rates the confidence in estimates.

Results
A total of 67 prospective studies comprised of 310,955 participants were identified. Individual omega-3 PUFAs showed divergent associations with the study outcomes of interest. A significant inverse association with T2D risk was observed across categories of ALA (relative risk [RR]: 0.89, 95% confidence interval [CI]: 0.82–0.96), EPA (RR: 0.85, 95% CI: 0.72–0.99) and DPA (RR: 0.84, 95% CI: 0.73–0.96) biomarkers.

The marine-origin omega-3 fatty acids biomarkers but not ALA was significantly associated with lower risks of total CVD, CHD, and overall mortality, with RRs ranging from 0.70 for DHA-CHD association to 0.85 for EPA-CHD association. A lower risk of colorectal cancer was observed at higher levels of DPA (RR: 0.76, 95% CI: 0.59–0.98) and DHA (RR: 0.80; 95% CI: 0.65–0.99), whereas no association was noted for other outcomes. In addition, a dose–response relationship was observed between an increasing level of EPA, DPA, or DHA biomarker and lower risk of CVD.

Conclusions
Higher concentrations of marine-derived omega-3 PUFA biomarkers were associated with a significantly reduced risk of total CVD, CHD, and total mortality. Levels of ALA were inversely associated with a lower risk of T2D but not CVD-related outcomes. These data support the dietary recommendations advocating the role of omega-3 PUFAs in maintaining an overall lower risk of developing cardiovascular disease and premature deaths.
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