Les oméga 3 pour la santé du cerveau?

[Nutrimuscle-Conseils]

Associations of erythrocyte omega-3 fatty acids with cognition, brain imaging and biomarkers in the Alzheimer's disease neuroimaging initiative: cross-sectional and longitudinal retrospective analyses
Laure Rouch, The American Journal of Clinical Nutrition, 17 October 2022

Background
The association between omega-3 (ω-3) PUFAs and cognition, brain imaging and biomarkers is still not fully established.

Objectives
The aim was to analyze the cross-sectional and retrospective longitudinal associations between erythrocyte ω-3 index and cognition, brain imaging, and biomarkers among older adults.

Methods
A total of 832 Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative 3 (ADNI-3) participants, with a mean (SD) age of 74.0 (7.9) y, 50.8% female, 55.9% cognitively normal, 32.7% with mild cognitive impairment, and 11.4% with Alzheimer disease (AD) were included. A low ω-3 index (%EPA + %DHA) was defined as the lowest quartile (≤3.70%). Cognitive tests [composite score, AD Assessment Scale Cognitive (ADAS-Cog), Wechsler Memory Scale (WMS), Trail Making Test, Category Fluency, Mini-Mental State Examination, Montreal Cognitive Assessment] and brain variables [hippocampal volume, white matter hyperintensities (WMHs), positron emission tomography (PET) amyloid-β (Aβ) and tau] were considered as outcomes in regression models.

Results
Low ω-3 index was not associated with cognition, hippocampal, and WMH volume or brain Aβ and tau after adjustment for demographics, ApoEε4, cardiovascular disease, BMI, and total intracranial volume in the cross-sectional analysis. In the retrospective analysis, low ω-3 index was associated with greater Aβ accumulation (adjusted β = 0.02; 95% CI: 0.01, 0.03; P = 0.003). The composite cognitive score did not differ between groups; however, low ω-3 index was significantly associated with greater WMS-delayed recall cognitive decline (adjusted β = –1.18; 95% CI: –2.16, –0.19; P = 0.019), but unexpectedly lower total ADAS-Cog cognitive decline. Low ω-3 index was cross-sectionally associated with lower WMS performance (adjusted β = –1.81, SE = 0.73, P = 0.014) and higher tau accumulation among ApoE ε4 carriers.

Conclusions
Longitudinally, low ω-3 index was associated with greater Aβ accumulation and WMS cognitive decline but unexpectedly with lower total ADAS-Cog cognitive decline. Although no associations were cross-sectionally found in the whole population, low ω-3 index was associated with lower WMS cognition and higher tau accumulation among ApoE ε4 carriers.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations des acides gras oméga-3 érythrocytaires avec la cognition, l'imagerie cérébrale et les biomarqueurs dans l'initiative de neuroimagerie de la maladie d'Alzheimer : analyses rétrospectives transversales et longitudinales
Laure Rouch, The American Journal of Clinical Nutrition, 17 octobre 2022

Arrière plan
L'association entre les AGPI oméga-3 (ω-3) et la cognition, l'imagerie cérébrale et les biomarqueurs n'est pas encore totalement établie.

Objectifs
L'objectif était d'analyser les associations longitudinales transversales et rétrospectives entre l'indice ω-3 des érythrocytes et la cognition, l'imagerie cérébrale et les biomarqueurs chez les personnes âgées.

Méthodes
Un total de 832 participants à l'Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative 3 (ADNI-3), avec un âge moyen (ET) de 74,0 (7,9) ans, 50,8 % de femmes, 55,9 % de troubles cognitifs normaux, 32,7 % de troubles cognitifs légers et 11,4 % de La maladie d'Alzheimer (MA) a été incluse. Un indice ω-3 faible (%EPA + %DHA) a été défini comme le quartile le plus bas (≤3,70%). Tests cognitifs [score composite, AD Assessment Scale Cognitive (ADAS-Cog), Wechsler Memory Scale (WMS), Trail Making Test, Category Fluency, Mini-Mental State Examination, Montreal Cognitive Assessment] et variables cérébrales [volume de l'hippocampe, hyperintensités de la substance blanche (WMH), la tomographie par émission de positrons (TEP) amyloïde-β (Aβ) et tau] ont été considérés comme des résultats dans les modèles de régression.

Résultats
Un faible indice ω-3 n'était pas associé à la cognition, à l'hippocampe et au volume WMH ou à l'Aβ et au tau cérébraux après ajustement pour les données démographiques, l'ApoEε4, les maladies cardiovasculaires, l'IMC et le volume intracrânien total dans l'analyse transversale. Dans l'analyse rétrospective, un faible indice ω-3 était associé à une plus grande accumulation d'Aβ (β ajusté = 0,02 ; IC à 95 % : 0,01, 0,03 ; P = 0,003). Le score cognitif composite ne différait pas entre les groupes ; cependant, un faible indice ω-3 était significativement associé à un plus grand déclin cognitif de rappel retardé par WMS (β ajusté = -1,18 ; IC à 95 % : -2,16, -0,19 ; P = 0,019), mais un déclin cognitif total ADAS-Cog étonnamment plus faible. Un faible indice ω-3 était transversalement associé à une performance WMS inférieure (β ajusté = -1, 81, SE = 0, 73, P = 0, 014) et à une accumulation de tau plus élevée parmi les porteurs d'ApoE ε4.

conclusion
Longitudinalement, un faible indice ω-3 était associé à une plus grande accumulation d'Aβ et à un déclin cognitif WMS, mais de manière inattendue à un déclin cognitif ADAS-Cog total plus faible. Bien qu'aucune association n'ait été trouvée de manière transversale dans l'ensemble de la population, un faible indice ω-3 était associé à une cognition WMS plus faible et à une accumulation de tau plus élevée chez les porteurs d'ApoE ε4.

[Nutrimuscle-Conseils]

The effect of omega-3 fatty acid supplementation on seizure frequency in individuals with epilepsy: a systematic review and meta-analysis
Mohammad Hassan Sohouli Nutritional Neuroscience Volume 25, 2022 - Issue 11 Pages 2421-2430

Background
Although there is ample evidence for the effect of omega-3 supplementation on seizure frequency in individuals with epilepsy, the results are inconsistent. Therefore, we conducted this systematic review and meta-analysis to elucidate the potential effect of omega-3 supplementation in the adult and pediatric population.

Methods
Clinical trials articles were searched in electronic databases (Web of Science, Scopus, PubMed/Medline, Embase, and Google Scholar database up to October 2020). No language limitation was imposed in the literature search. Moreover, gray literature search was done via searching the references of identified review papers to find more potentially relevant articles.

Results
In order, the duration of the intervention and dosage of omega-3 fatty acid supplement of the included studies ranged from 12 to 42 weeks and 1000–2880 mg/day. Pooled results from the random-effects model indicated that seizure frequency following supplementation of omega-3 fatty acid decreased significantly (WMD: −6.15, 95% CI: −7.78, −4.53, P < 0.001). Furthermore, the results of the subgroup analysis revealed that seizure frequency was more alleviated in studies that used a daily dose of 1500 mg or less of omega-3 fatty acids as well as studies that had an intervention duration of more than 16 weeks. More importantly, our findings also showed that the effect of omega-3 intervention was greater in adults than in children with epilepsy.

Conclusion
The current meta-analysis on available trials suggested that omega-3 supplementation resulted in beneficial effects on seizure frequency in adult and children with epilepsy.

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Traduction de l'étude

L'effet de la supplémentation en acides gras oméga-3 sur la fréquence des crises chez les personnes épileptiques : une revue systématique et une méta-analyse
Mohammad Hassan Sohouli Neurosciences nutritionnelles Volume 25, 2022 - Numéro 11 Pages 2421-2430

Arrière plan
Bien qu'il existe de nombreuses preuves de l'effet de la supplémentation en oméga-3 sur la fréquence des crises chez les personnes épileptiques, les résultats sont incohérents. Par conséquent, nous avons mené cette revue systématique et cette méta-analyse pour élucider l'effet potentiel de la supplémentation en oméga-3 dans la population adulte et pédiatrique.

Méthodes
Des articles d'essais cliniques ont été recherchés dans des bases de données électroniques (base de données Web of Science, Scopus, PubMed/Medline, Embase et Google Scholar jusqu'en octobre 2020). Aucune limitation de langue n'a été imposée dans la recherche documentaire. De plus, une recherche dans la littérature grise a été effectuée en recherchant les références des articles de synthèse identifiés pour trouver des articles plus potentiellement pertinents.

Résultats
Dans l'ordre, la durée de l'intervention et la posologie du supplément d'acides gras oméga-3 des études incluses variaient de 12 à 42 semaines et de 1 000 à 2 880 mg/jour. Les résultats regroupés du modèle à effets aléatoires ont indiqué que la fréquence des crises suite à la supplémentation en acides gras oméga-3 diminuait de manière significative (DMP : -6,15, IC à 95 % : -7,78, -4,53, P < 0,001). De plus, les résultats de l'analyse des sous-groupes ont révélé que la fréquence des crises était plus atténuée dans les études qui utilisaient une dose quotidienne de 1500 mg ou moins d'acides gras oméga-3 ainsi que dans les études qui avaient une durée d'intervention de plus de 16 semaines. Plus important encore, nos résultats ont également montré que l'effet de l'intervention en oméga-3 était plus important chez les adultes que chez les enfants épileptiques.

Conclusion
La méta-analyse actuelle sur les essais disponibles a suggéré que la supplémentation en oméga-3 a entraîné des effets bénéfiques sur la fréquence des crises chez les adultes et les enfants atteints d'épilepsie.

[Nutrimuscle-Conseils]

Which components of the Mediterranean diet are associated with dementia? A UK Biobank cohort study
Ivelina Dobreva, GeroScience volume 44, pages2541–2554 (2022)

Cohort studies suggest that the Mediterranean diet is associated with better global cognition in older adults, slower cognitive decline and lower risk of dementia. However, little is known about the relative contribution of each component of the Mediterranean diet to dementia risk or whether the diet’s effects are due to one or more specific food components. We aimed to examine whether Mediterranean diet components are associated with all-cause dementia risk in the UK BioBank cohort. Participants joined the UK Biobank study from 2006 to 2010 and were followed until December 2020. 249,511 participants, who were at least 55 years old, without dementia at baseline were included. We used self-reported consumption of food groups, considered part of the Mediterranean diet including fruit, vegetables, processed meat, unprocessed red meat and unprocessed poultry, fish, cheese, wholegrains. Incident dementia was ascertained through electronic linkage to primary care records, hospital and mortality records or self-report. In this study with a total follow-up of 2,868,824 person-years (median 11.4), after adjusting for all covariates and other food groups, moderate fish consumption of between 2.0 and 3.9 times a week was associated with decreased risk of dementia (HR 0.84, 95%CI 0.71–0.98) compared to no consumption. Additionally, fruit consumption of between 1.0 and 1.9 servings a day was associated with reduced dementia risk (HR 0.85, 95%CI 0.74–0.99) compared to no consumption. No other Mediterranean diet components were associated with dementia risk suggesting that fish consumption may drive the beneficial effects seen from the Mediterranean diet. Further study of potential mechanisms and diet-based intervention trials are needed to establish this.

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Traduction de l'étude

Quels composants du régime méditerranéen sont associés à la démence ? Une étude de cohorte de la biobanque britannique
Ivelina Dobreva, GeroScience volume 44, pages2541–2554 (2022)

Des études de cohorte suggèrent que le régime méditerranéen est associé à une meilleure cognition globale chez les personnes âgées, à un déclin cognitif plus lent et à un risque de démence plus faible. Cependant, on sait peu de choses sur la contribution relative de chaque composant du régime méditerranéen au risque de démence ou si les effets du régime sont dus à un ou plusieurs composants alimentaires spécifiques. Nous avons cherché à examiner si les composants du régime méditerranéen sont associés au risque de démence toutes causes confondues dans la cohorte UK BioBank. Les participants ont rejoint l'étude UK Biobank de 2006 à 2010 et ont été suivis jusqu'en décembre 2020. 249 511 participants, âgés d'au moins 55 ans, sans démence au départ, ont été inclus. Nous avons utilisé la consommation autodéclarée de groupes d'aliments considérés comme faisant partie du régime méditerranéen, notamment les fruits, les légumes, la viande transformée, la viande rouge non transformée et la volaille non transformée, le poisson, le fromage et les céréales complètes. La démence incidente a été déterminée par couplage électronique aux dossiers de soins primaires, aux dossiers hospitaliers et de mortalité ou à l'auto-déclaration. Dans cette étude avec un suivi total de 2 868 824 personnes-années (médiane 11,4), après ajustement pour toutes les covariables et autres groupes d'aliments, une consommation modérée de poisson entre 2,0 et 3,9 fois par semaine était associée à une diminution du risque de démence (HR 0,84 , IC à 95 % 0,71 à 0,98) par rapport à l'absence de consommation. De plus, la consommation de fruits entre 1,0 et 1,9 portion par jour était associée à un risque réduit de démence (HR 0,85, IC à 95 % 0,74–0,99) par rapport à l'absence de consommation. Aucun autre composant du régime méditerranéen n'a été associé au risque de démence, ce qui suggère que la consommation de poisson pourrait entraîner les effets bénéfiques du régime méditerranéen. Une étude plus approfondie des mécanismes potentiels et des essais d'intervention basés sur l'alimentation sont nécessaires pour établir cela.

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Effects of Fish-Oil Consumption on Psychological Function Outcomes in Psychosis: A Systematic Review and Dose–Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials
Mohsen Montazer Advances in Nutrition, Volume 13, Issue 6, November 2022, Pages 2149–2164,

Research on the effects of fish oil on clinical symptoms and psychosocial functioning in people with psychosis has been inconsistent. We conducted this systematic review and meta-analysis to summarize the available data on the effects of oral intake of fish oil on psychological functioning in patients with psychosis. Three online databases including PubMed, Scopus, and Web of Science were searched to identify relevant studies published by April 2021. The exposure was oral fish-oil supplementation. The Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS), the Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS), and the Global Assessment of Functioning (GAF) were our outcome measures. Seventeen randomized clinical trials involving 1390 patients were included. No change in PANSS was observed following oral fish-oil intake [weighted mean difference (WMD): −0.87; 95% CI: −16.99, 15.26; P = 0.92]. In a nonlinear dose–response analysis, a significant inverse association was observed between <10 wk of fish-oil supplementation and PANSS (WMD: −10; P-nonlinearity = 0.02). Although analysis of 4 studies showed a nonsignificant reduction in BPRS after fish-oil intake (WMD: −2.990; 95% CI: −6.42, 0.44; P = 0.08), a nonlinear dose–response analysis revealed significant inverse associations between dose (>2200 mg/d) and duration of fish-oil supplementation (<15 wk) with BPRS score (WMD: −8; P-nonlinearity = 0.04). Combined effect sizes from 6 randomized clinical trials showed significant increases in GAF after oral administration of fish oil (WMD: 6.66; 95% CI: 3.39, 9.93; P < 0.001).

In conclusion, we did not find any significant changes in PANSS and BPRS scores following fish-oil supplementation. Nevertheless, oral fish-oil intake significantly contributed to improvement in GAF scores. This is the first meta-analysis to examine the effects of fish oil on the psychological functioning scores of PANSS, BPRS, and GAF simultaneously.

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Traduction de l'étude

Effets de la consommation d'huile de poisson sur les résultats de la fonction psychologique dans la psychose : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'essais contrôlés randomisés
Mohsen Montazer Advances in Nutrition, Volume 13, Numéro 6, Novembre 2022, Pages 2149–2164,

La recherche sur les effets de l'huile de poisson sur les symptômes cliniques et le fonctionnement psychosocial chez les personnes atteintes de psychose a été incohérente. Nous avons effectué cette revue systématique et cette méta-analyse pour résumer les données disponibles sur les effets de la consommation orale d'huile de poisson sur le fonctionnement psychologique chez les patients atteints de psychose. Trois bases de données en ligne, dont PubMed, Scopus et Web of Science, ont été consultées pour identifier les études pertinentes publiées en avril 2021. L'exposition était une supplémentation orale en huile de poisson. L'échelle de syndrome positif et négatif (PANSS), l'échelle d'évaluation psychiatrique brève (BPRS) et l'évaluation globale du fonctionnement (GAF) étaient nos mesures de résultats. Dix-sept essais cliniques randomisés portant sur 1390 patients ont été inclus. Aucun changement dans le PANSS n'a été observé après la prise orale d'huile de poisson [différence moyenne pondérée (DMP) : -0,87 ; IC à 95 % : -16,99, 15,26 ; P = 0,92]. Dans une analyse dose-réponse non linéaire, une association inverse significative a été observée entre <10 semaines de supplémentation en huile de poisson et PANSS (WMD : -10 ; P-non-linéarité = 0,02). Bien que l'analyse de 4 études ait montré une réduction non significative de la BPRS après l'ingestion d'huile de poisson (WMD : -2,990 ; IC à 95 % : -6,42, 0,44 ; P = 0,08), une analyse dose-réponse non linéaire a révélé des associations inverses significatives entre la dose (> 2200 mg/j) et durée de la supplémentation en huile de poisson (<15 semaines) avec score BPRS (WMD : -8 ; P-non-linéarité = 0,04). Les tailles d'effet combinées de 6 essais cliniques randomisés ont montré des augmentations significatives du GAF après l'administration orale d'huile de poisson (DMP : 6,66 ; IC à 95 % : 3,39, 9,93 ; P < 0,001).

En conclusion, nous n'avons trouvé aucun changement significatif dans les scores PANSS et BPRS suite à la supplémentation en huile de poisson. Néanmoins, la consommation orale d'huile de poisson a contribué de manière significative à l'amélioration des scores GAF. Il s'agit de la première méta-analyse à examiner simultanément les effets de l'huile de poisson sur les scores de fonctionnement psychologique du PANSS, du BPRS et du GAF.

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Effects of long-chain omega-3 polyunsaturated fatty acids on reducing anxiety and/or depression in adults; A systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials
Christos F. Kelaiditis Prostaglandins, Leukotrienes and Essential Fatty Acids April 02, 2023

Highlights
• Systematic review and meta-analysis of EPA DHA and DPAn3 in anxiety and depression.
• Significant reduction in severity of depression with high EPA interventions.
• EPA most effective at proportions ≥60%, of total EPA + DHA, and doses 1 to 2 g/day.
• No studies investigating DPAn-3 identified.
• Special consideration given to methodological aspects of omega-3 PUFA research.

The omega-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) eicosapentaenoic- (EPA), docosahexaenoic- (DHA) and docosapentaenoic acid (DPAn-3) are promising therapeutic options in reducing the severity of anxious and depressive symptoms. However, meta-analyses of randomised controlled trials (RCTs) yield mixed findings. This systematic review and meta-analysis reviewed the evidence and assessed the efficacy of EPA, DHA and DPAn-3 in reducing the severity of anxiety and depression with specific consideration to methodological complications unique to the field e.g., dose and ratio of omega-3 PUFAs and placebo composition. Random-effects meta-analysis of ten RCTs comprising 1426 participants revealed statistically significant reduction in depression severity with EPA-enriched interventions at proportions ≥ 60% of total EPA + DHA (SMD: -0.36; 95% CI: -0.68, -0.05; p = 0.02) (I2 = 86%) and EPA doses between ≥ 1 g/day and < 2 g/day (SMD: -0.43; 95% CI: -0.79, -0.07; p = 0.02) (I2 = 88%); however, EPA doses ≥ 2 g/day were not associated with significant therapeutic effects (SMD: -0.20; 95% CI: -0.48, 0.07; p = 0.14). Only one study reported significant reduction in anxiety severity with 2.1 g/day EPA (85.6% of total EPA + DHA), therefore meta-analysis was not possible. No trials administering DPAn-3 were identified. Visual examination of the funnel plot revealed asymmetry, suggesting publication bias and heterogeneity among the trials.

These results support the therapeutic potential of EPA in depression at proportions ≥ 60% of total EPA + DHA and doses ≥ 1 g/day and < 2 g/day. The observed publication bias and heterogeneity among the trials reflect the need for more high-quality trials in this area with consideration to the unique nature of omega-3 PUFAs research, to more fully elucidate the therapeutic potential of EPA, DHA and DPAn-3.

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Traduction de l'étude

Effets des acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne sur la réduction de l'anxiété et/ou de la dépression chez les adultes ; Une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
Christos F. Kelaiditis Prostaglandines, leucotriènes et acides gras essentiels 02 avril 2023

Points forts
• Revue systématique et méta-analyse de l'EPA DHA et du DPAn3 dans l'anxiété et la dépression.
• Réduction significative de la sévérité de la dépression avec des interventions à haute teneur en EPA.
• EPA le plus efficace à des proportions ≥60%, du total EPA+DHA, et des doses de 1 à 2 g/jour.
• Aucune étude portant sur le DPAn-3 n'a été identifiée.
• Une attention particulière accordée aux aspects méthodologiques de la recherche sur les AGPI oméga-3.

Les acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI) eicosapentaénoïque (EPA), docosahexaénoïque (DHA) et docosapentaénoïque (DPAn-3) sont des options thérapeutiques prometteuses pour réduire la sévérité des symptômes anxieux et dépressifs. Cependant, les méta-analyses d'essais contrôlés randomisés (ECR) donnent des résultats mitigés. Cette revue systématique et cette méta-analyse ont examiné les preuves et évalué l'efficacité de l'EPA, du DHA et du DPAn-3 pour réduire la gravité de l'anxiété et de la dépression en tenant compte spécifiquement des complications méthodologiques propres au domaine, par exemple la dose et le rapport des AGPI oméga-3. et la composition du placebo. Une méta-analyse à effets aléatoires de dix ECR comprenant 1 426 participants a révélé une réduction statistiquement significative de la gravité de la dépression avec des interventions enrichies en EPA à des proportions ≥ 60 % de l'EPA+DHA total (DMS : -0,36 ; IC à 95 % : -0,68, -0,05 ; p=0,02) (I2=86%) et doses d'EPA entre ≥ 1 g/jour et < 2 g/jour (DMS : -0,43 ; IC 95% : -0,79, -0,07 ; p=0,02) (I2=88% ); cependant, les doses d'EPA ≥ 2 g/jour n'étaient pas associées à des effets thérapeutiques significatifs (DMS : -0,20 ; IC à 95 % : -0,48, 0,07 ; p = 0,14). Une seule étude a rapporté une réduction significative de la sévérité de l'anxiété avec 2,1 g/jour d'EPA (85,6 % du total EPA+DHA), par conséquent une méta-analyse n'a pas été possible. Aucun essai administrant DPAn-3 n'a été identifié. L'examen visuel du graphique en entonnoir a révélé une asymétrie, suggérant un biais de publication et une hétérogénéité entre les essais.

Ces résultats confirment le potentiel thérapeutique de l'EPA dans la dépression à des proportions ≥ 60 % de l'EPA+DHA total et à des doses ≥ 1 g/jour et < 2 g/jour. Le biais de publication observé et l'hétérogénéité parmi les essais reflètent la nécessité d'un plus grand nombre d'essais de haute qualité dans ce domaine, compte tenu de la nature unique de la recherche sur les AGPI oméga-3, afin d'élucider plus complètement le potentiel thérapeutique de l'EPA, du DHA et du DPAn-3.

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Integrating Nutrient Biomarkers, Cognitive Function, and Structural MRI Data to Build Multivariate Phenotypes of Healthy Aging
Tanveer Talukdar The Journal of Nutrition Volume 153, Issue 5, May 2023, Pages 1338-1346

Background
Research in the emerging field of nutritional cognitive neuroscience demonstrates that many aspects of nutrition—from entire diets to specific nutrients—affect cognitive performance and brain health.

Objectives
Although previous research has primarily examined the bivariate relationship between nutrition and cognition or nutrition and brain health, this study sought to investigate the joint relationship between these essential and interactive elements of human health.

Methods
We applied a state-of-the-art data fusion method, coupled matrix tensor factorization, to characterize the joint association between measures of nutrition (52 nutrient biomarkers), cognition (Wechsler Abbreviated Test of Intelligence and Wechsler Memory Scale), and brain health (high-resolution MRI measures of structural brain volume) within a cross-sectional sample of 111 healthy older adults, with an average age of 69.1 y, 62% being female, and an average body mass index of 26.0 kg/m2.

Results
Data fusion uncovered latent factors that capture the joint association between specific nutrient profiles, cognitive measures, and cortical volumes, demonstrating the respects in which these health domains are coupled. A hierarchical cluster analysis further revealed systematic differences between a subset of variables contributing to the underlying latent factors, providing evidence for multivariate phenotypes that represent high and low levels of performance across multiple health domains. The primary features that distinguish between each phenotype were as follows: 1) nutrient biomarkers for monounsaturated and polyunsaturated fatty acids; 2) cognitive measures of immediate, auditory, and delayed memory; and 3) brain volumes within frontal, temporal, and parietal cortexes.

Conclusions
By incorporating innovations in nutritional epidemiology (nutrient biomarker analysis), cognitive neuroscience (high-resolution structural brain imaging), and statistics (data fusion), this study provides an interdisciplinary synthesis of methods that elucidate how nutrition, cognition, and brain health are integrated through lifestyle choices that affect healthy aging.

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Traduction de l'étude

Intégration de biomarqueurs de nutriments, de fonctions cognitives et de données d'IRM structurelles pour créer des phénotypes multivariés du vieillissement en bonne santé
Tanveer Talukdar Le Journal de la Nutrition Volume 153, Numéro 5, Mai 2023, Pages 1338-1346

Arrière-plan
La recherche dans le domaine émergent des neurosciences cognitives nutritionnelles démontre que de nombreux aspects de la nutrition, des régimes alimentaires complets aux nutriments spécifiques, affectent les performances cognitives et la santé du cerveau.

Objectifs
Bien que des recherches antérieures aient principalement examiné la relation bivariée entre la nutrition et la cognition ou la nutrition et la santé du cerveau, cette étude visait à étudier la relation conjointe entre ces éléments essentiels et interactifs de la santé humaine.

Méthodes
Nous avons appliqué une méthode de fusion de données de pointe, la factorisation du tenseur matriciel couplé, pour caractériser l'association conjointe entre les mesures de la nutrition (52 biomarqueurs de nutriments), la cognition (Wechsler Abbreviated Test of Intelligence et Wechsler Memory Scale) et la santé du cerveau (mesures IRM haute résolution du volume cérébral structurel) au sein d'un échantillon transversal de 111 personnes âgées en bonne santé, avec un âge moyen de 69,1 ans, 62 % étant des femmes et un indice de masse corporelle moyen de 26,0 kg/m2.

Résultats
La fusion de données a révélé des facteurs latents qui capturent l'association conjointe entre des profils nutritionnels spécifiques, des mesures cognitives et des volumes corticaux, démontrant à quel point ces domaines de la santé sont couplés. Une analyse de cluster hiérarchique a en outre révélé des différences systématiques entre un sous-ensemble de variables contribuant aux facteurs latents sous-jacents, fournissant des preuves de phénotypes multivariés qui représentent des niveaux de performance élevés et faibles dans plusieurs domaines de la santé. Les principales caractéristiques qui distinguent chaque phénotype étaient les suivantes : 1) biomarqueurs nutritifs pour les acides gras monoinsaturés et polyinsaturés ; 2) mesures cognitives de la mémoire immédiate, auditive et différée ; et 3) volumes cérébraux dans les cortex frontal, temporal et pariétal.

conclusion
En incorporant des innovations en épidémiologie nutritionnelle (analyse des biomarqueurs de nutriments), en neurosciences cognitives (imagerie cérébrale structurelle à haute résolution) et en statistiques (fusion de données), cette étude fournit une synthèse interdisciplinaire de méthodes qui expliquent comment la nutrition, la cognition et la santé cérébrale sont intégrées. à travers des choix de vie qui affectent le vieillissement en bonne santé.

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Changes in serum brain-derived neurotrophic factor following supplementation of omega 3 fatty acids: A Systematic Review and Meta‐Regression Analysis
Mohammad Hassan Sohouli Clin Nutr June 07, 2023

Background & aims
This study aimed to comprehensively investigate the effects of omega 3 supplementation on BDNF.
Methods
Original databases were searched using standard keywords to identify all controlled trials that investigating the BDNF effects of omega 3 supplementation. Pooled weighted mean difference and 95% confidence intervals were achieved by random-effects model analysis for the best estimation of outcomes.
Results
According to the results of a random-effects meta-analysis, omega 3 supplementation significantly raised BDNF levels compared to the control group (pooled WMD of 1.01 μmol/L; 95% confidence interval [CI] 0.35 to 1.67; P =0.003) and this increase was even more pronounced for interventions > 10 weeks and doses ≤ 1500 mg/day. Additionally, in individuals under 50 years of age, a greater increase in the effects of omega-3 supplements on this brain factor was observed.
Conclusions
The present comprehensive review and meta-regression analysis generally showed that omega-3 supplementation can statistically significantly increase BDNF levels.