Traduction de l'étude
Moment des repas des sous-types de consommation de macronutriments avec les maladies cardiovasculaires : NHANES, 2003 à 2016
Wanying Hou, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 106, Numéro 7, Juillet 2021, Pages e2480–e2490,
Le contexte
De nouvelles preuves suggèrent que non seulement la quantité mais aussi la qualité et les sources alimentaires de macronutriments jouent un rôle important dans les MCV. Cependant, des études limitées ont examiné l'association du moment des repas de différentes qualités de macronutriments avec le risque de MCV.
Objectif
Cette étude visait à examiner l'association des sous-types de consommation de macronutriments au dîner par rapport au petit-déjeuner avec les maladies cardiovasculaires (MCV).
Méthodes
Au total, 27 911 participants de l'Enquête nationale sur l'examen de la santé et de la nutrition (2003-2016) ont été inclus. Les différences de sous-types de macronutriments au dîner par rapport au petit-déjeuner (Δratio) ont été classées en quintiles. Des modèles de régression logistique multiples et des effets de substitution isocalorique des sous-types ont été réalisés.
Résultats
Après ajustement d'une variété de covariables, les participants du quintile le plus élevé du Δratio de glucides de faible qualité présentaient un risque plus élevé d'angine de poitrine (rapport de cotes [OR] = 1,63 ; IC à 95 % : 1,16-2,29 (tendance Pfor = 0,007) ) et une crise cardiaque (OR = 1,47 ; IC à 95 % : 1,13-1,93) (tendance Pfor = 0,068) par rapport au quintile inférieur. Le quintile le plus élevé du Δratio de protéines animales présentait un risque plus élevé de maladie coronarienne (OR = 1,44 ; IC à 95 %, 1,06-1,95) (Pfor tendance = 0,014) et d'angine (OR = 1,44 ; IC à 95 %, 1,01- 2,07) (P pour tendance = ,047).
Pour le ratio d'acides gras insaturés (USFA), le quintile le plus élevé du Δratio d'USFA était lié à un risque d'AVC plus faible (OR = 0,76 ; IC à 95 % : 0,58-0,99) (tendance Pfor = 0,049). La substitution isocalorique de glucides/protéines animales de mauvaise qualité par des glucides/protéines végétales de haute qualité au dîner a réduit le risque de MCV d'environ 10 %.
Conclusion
Cette étude a indiqué que la surconsommation de glucides et de protéines animale
s de mauvaise qualité au dîner plutôt qu'au petit-déjeuner était significativement associée à un risque de MCV plus élevé et la consommation d'USFA au dîner était liée à un risque de MCV plus faible chez les adultes américains. La substitution de glucides ou de protéines animales de mauvaise qualité par des glucides ou des protéines végétales de haute qualité au dîner pourrait réduire le risque de MCV.