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La nutrition/supplémentation contre le COVID?

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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 15 Aoû 2022 21:24

Traduction de l'étude :wink:

Alimentation à long terme et risque d'infection par le SRAS -CoV-2 et de gravité de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19)
Yiyang Yue, The American Journal of Clinical Nutrition, 09 août 2022

Arrière plan
Le rôle de l'alimentation sur le COVID-19 est en train d'émerger.

Méthodes
Nous avons inclus 42 935 participants âgés de 55 à 99 ans dans deux études de cohorte en cours, Nurses' Health Study II et Health Professionals Follow-up Study, qui ont répondu à une série d'enquêtes sur la COVID-19 en 2020 et 2021. En utilisant les données des questionnaires de fréquence alimentaire avant COVID-19, nous avons évalué la qualité de l'alimentation à l'aide de l'Alternative Healthy Eating Index (AHEI)-2010, du score Alternative Mediterranean Diet (AMED), d'un Empirical Dietary Index for Hyperinsulinemia (EDIH) et d'un Empirical Dietary Inflammatory Pattern (EDIP). Nous avons calculé les rapports de cotes (OR) ajustés multivariables et les intervalles de confiance à 95 % (IC à 95 %) pour l'infection par le SRAS-CoV-2 et la gravité de la COVID-19 après avoir contrôlé les facteurs démographiques, médicaux et liés au mode de vie.

Résultats
Parmi 19 754 participants testés pour le SRAS-CoV-2, 1 941 participants ont signalé un résultat positif. Parmi ceux-ci, 1 327 ont signalé des symptômes nécessitant une assistance et 109 autres ont été hospitalisés. Une alimentation plus saine, représentée par des scores AHEI-2010 et AMED plus élevés et des scores EDIH et EDIP plus faibles, était associée à une probabilité plus faible d'infection par le SRAS-CoV-2 (OR Q (quartile) 4 vs Q1 (95 % IC) étaient de 0,80 (0,69 , 0,92) pour AHEI-2010 ; 0,78 (0,67, 0,92) pour AMED ; 1,36 (1,16, 1,57) pour EDIH ; et 1,13 (0,99, 1,30) pour EDIP ; tous p pour tendance ≤ 0,01). Dans l'analyse de la gravité du COVID-19, les participants ayant une alimentation plus saine avaient une probabilité plus faible d'infection grave et étaient moins susceptibles d'être hospitalisés en raison du COVID-19. Cependant, les associations n'étaient plus significatives après contrôle de l'IMC et des conditions médicales préexistantes.

Conclusion
Le régime alimentaire peut être un facteur de risque modifiable important pour l'infection par le SRAS-CoV-2, ainsi que pour la gravité du COVID-19. Cette association est partiellement médiée par l'IMC et les conditions médicales préexistantes.
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 19 Oct 2022 10:27

Nutritional risk, not obesity, is associated with mortality in critically ill COVID-19 patients
Ana Carolina Palermo dos Santos Obesity Research & Clinical Practice Volume 16, Issue 5, September–October 2022, Pages 379-385

Highlights
• High nutritional risk was highly prevalent among critically ill COVID-19 patients.
• Obesity was not associated with the risk of death in the population.
• High nutritional risk increased the risk of death, regardless of obesity.

Background
Despite the identification of obesity as a risk factor for higher rates of hospital and Intensive Care Unit (ICU) admissions and complications due to COVID-19, the association between obesity and mortality in critically ill COVID-19 patients remains controversial, and the nutritional risk is little considered. Hence, our study sought to evaluate the association between obesity, nutritional risk, and mortality in critically ill patients diagnosed with COVID-19.

Methods
Retrospective study were condutcted including adult critically ill COVID-19 patients admitted to an ICU between April 2020 and March 2021. Clinical and laboratory data were collected from electronic medical records. Obesity was classified by body mass index ≥ 30 kg/m2. A mNUTRIC score of ≥ 5 indicated high nutritional risk. Multiple Cox Regression was used to estimate the association between mNUTRIC, obesity, and mortality.

Results
From 71 patients aged 59 (± 15) years, 71.8 % were male. The frequencies of obesity (58.7 %) and death (49.3 %) were high, but obesity was not associated with mortality. Based on mNUTRIC, 85.9 % of patients were at high nutritional risk, presenting a higher frequency of mortality than patients at low nutritional risk (50.8 % vs 40.0 %; p = 0.014). Multiple Cox Regression showed that for each unit increase in mNUTRIC score the probability of death almost doubled, regardless of the presence of obesity (HR = 1.74; p < 0.001).

Conclusions
A higher nutritional risk was positively associated with mortality in critically ill COVID-19 patients, regardless of obesity, showing the importance of early identification of nutritional risk for appropriate nutritional interventions in this population.
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 19 Oct 2022 10:29

Nutritional risk was assessed by the modified NUTRIC score (mNUTRIC), which consists of the NUTRIC score minus the interleukin-6 values, thus comprising five variables: age, number of comorbidities, days from hospital admission to ICU admission, APACHE II score, and SOFA score. Patients with mNUTRIC scores ≤ 4 at their ICU admission were considered as low nutritional risk, and ≥ 5 scores as high nutritional risk [21].
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 19 Oct 2022 14:39

Traduction de l'étude :wink:

Le risque nutritionnel, et non l'obésité, est associé à la mortalité chez les patients COVID-19 gravement malades
Ana Carolina Palermo dos Santos Obesity Research & Clinical Practice Volume 16, Numéro 5, Septembre-Octobre 2022, Pages 379-385

Points forts
• Le risque nutritionnel élevé était très répandu chez les patients COVID-19 gravement malades.
• L'obésité n'était pas associée au risque de décès dans la population.
• Un risque nutritionnel élevé augmente le risque de décès, indépendamment de l'obésité.

Arrière plan
Malgré l'identification de l'obésité comme un facteur de risque pour des taux plus élevés d'hospitalisations et d'admissions en unité de soins intensifs (USI) et de complications dues au COVID-19, l'association entre l'obésité et la mortalité chez les patients COVID-19 gravement malades reste controversée, et le risque nutritionnel est peu considéré. Par conséquent, notre étude a cherché à évaluer l'association entre l'obésité, le risque nutritionnel et la mortalité chez les patients gravement malades diagnostiqués avec COVID-19.

Méthodes
Une étude rétrospective a été menée auprès de patients adultes gravement malades atteints de COVID-19 admis dans une unité de soins intensifs entre avril 2020 et mars 2021. Des données cliniques et de laboratoire ont été recueillies à partir de dossiers médicaux électroniques. L'obésité a été classée par un indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2. Un score mNUTRIC ≥ 5 indique un risque nutritionnel élevé. La régression multiple de Cox a été utilisée pour estimer l'association entre mNUTRIC, l'obésité et la mortalité.

Résultats
Sur 71 patients âgés de 59 (± 15) ans, 71,8 % étaient des hommes. Les fréquences d'obésité (58,7 %) et de décès (49,3 %) étaient élevées, mais l'obésité n'était pas associée à la mortalité. Selon mNUTRIC, 85,9 % des patients étaient à haut risque nutritionnel, présentant une fréquence de mortalité plus élevée que les patients à faible risque nutritionnel (50,8 % vs 40,0 % ; p = 0,014). La régression multiple de Cox a montré que pour chaque augmentation unitaire du score mNUTRIC, la probabilité de décès a presque doublé, indépendamment de la présence d'obésité (HR = 1,74 ; p < 0,001).

conclusion
Un risque nutritionnel plus élevé était positivement associé à la mortalité chez les patients COVID-19 gravement malades, indépendamment de l'obésité, ce qui montre l'importance d'une identification précoce du risque nutritionnel pour des interventions nutritionnelles appropriées dans cette population.

Le risque nutritionnel a été évalué par le score NUTRIC modifié (mNUTRIC), qui consiste en le score NUTRIC moins les valeurs d'interleukine-6, comprenant ainsi cinq variables : l'âge, le nombre de comorbidités, les jours entre l'hospitalisation et l'admission en réanimation, le score APACHE II et Score SOFA. Les patients avec des scores mNUTRIC ≤ 4 à leur admission en USI étaient considérés comme à faible risque nutritionnel, et ≥ 5 scores comme à haut risque nutritionnel [21]
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 3 Nov 2022 12:06

The association between dairy products and the risk of COVID-19
Mina Darand, European Journal of Clinical Nutrition volume 76, pages1583–1589 (2022)

Background
The fast spread of the coronavirus disease 2019 (COVID-19) epidemic and its high mortality were quickly noticed by the health community. Dairy products have been recognized as part of a healthy diet that helps strengthen body immunity and prevent infections. The present study can provide a comprehensive picture of the associations between dairy products consumption and COVID-19 incidence.

Methods
This study was undertaken on 8801 adults participants of Yazd Health Study (YaHS) and Taghzieh Mardom-e-Yazd (TAMIZ) study aged 20 to 70 years. Data on dietary intakes were obtained using a validated food frequency questionnaire (FFQ). Multivariable logistic regression analysis was used to assess the association between dairy consumption and COVID-19.

Result
Our finding indicated that moderate intake of total dairy (OR: 0.63, 95% CI 0.46–0.87, P-trend = 0.97) could reduce the odds of COVID-19 and higher intake of low-fat dairy products (OR: 0.51 CI: 0.37–0.69, p-trend < 0.001) and low-fat milk (OR: 0.47 CI: 0.35–0.64, p-trend < 0.001) had a protective effect on COVID-19 after adjusting for confounders. However, higher intake of high-fat-dairy-product (OR: 1.40 CI: 1.09–1.92, p-trend = 0.03), high-fat milk (OR: 1.54 CI: 1.20–1.97, p-trend < 0.001), total yogurt (OR: 1.40 CI: 1.04–1.89, p-trend = 0.01), cheese (OR: 1.80 CI: 1.27–2.56, p-trend = 0.001), and butter (OR: 1.80 CI: 1.04–3.11, p-trend = 0.02) were related to increase the odds of COVID-19.

Conclusions
Moderate intake of total dairy could reduce odds of COVID-19 by 37% and, a higher intake of low-fat dairy products had a protective role on COVID-19. Although our study has promising results, stronger clinical studies are needed.
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 3 Nov 2022 18:04

Traduction de l'étude :wink:

L'association entre les produits laitiers et le risque de COVID-19
Mina Darand, Journal européen de nutrition clinique volume 76, pages 1583-1589 (2022)

Arrière plan
La propagation rapide de l'épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et sa forte mortalité ont été rapidement remarquées par la communauté sanitaire. Les produits laitiers ont été reconnus comme faisant partie d'une alimentation saine qui aide à renforcer l'immunité du corps et à prévenir les infections. La présente étude peut fournir une image complète des associations entre la consommation de produits laitiers et l'incidence du COVID-19.

Méthodes
Cette étude a été menée sur 8801 adultes participants à l'étude Yazd Health Study (YaHS) et Taghzieh Mardom-e-Yazd (TAMIZ) âgés de 20 à 70 ans. Les données sur les apports alimentaires ont été obtenues à l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire validé (FFQ). Une analyse de régression logistique multivariable a été utilisée pour évaluer l'association entre la consommation de produits laitiers et le COVID-19.

Résultat
Nos résultats ont indiqué qu'une consommation modérée de produits laitiers totaux (OR : 0,63, IC à 95 % 0,46-0,87, tendance P = 0,97) pourrait réduire les risques de COVID-19 et une consommation plus élevée de produits laitiers faibles en gras (OR : 0,51 IC : 0,37–0,69, tendance p < 0,001) et le lait faible en gras (OR : 0,47 IC : 0,35–0,64, tendance p < 0,001) ont eu un effet protecteur sur le COVID-19 après ajustement pour les facteurs de confusion. Cependant, une consommation plus élevée de produits laitiers riches en matières grasses (OR : 1,40 IC : 1,09-1,92, tendance p = 0,03), de lait riche en matières grasses (OR : 1,54 IC : 1,20-1,97, tendance p < 0,001), yaourt total (OR : 1,40 IC : 1,04–1,89, p-tendance = 0,01), fromage (OR : 1,80 IC : 1,27–2,56, p-tendance = 0,001) et beurre (OR : 1,80 IC : 1,04–3,11, p -trend = 0,02) étaient liés à l'augmentation du risque de COVID-19.

conclusion
Une consommation modérée de produits laitiers totaux pourrait réduire les risques de COVID-19 de 37 % et une consommation plus élevée de produits laitiers à faible teneur en matières grasses avait un rôle protecteur sur la COVID-19. Bien que notre étude ait des résultats prometteurs, des études cliniques plus approfondies sont nécessaires.
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 16 Fév 2023 11:18

Impact of ultra-processed food intake on the risk of COVID-19: a prospective cohort study
Lihui Zhou, European Journal of Nutrition volume 62, pages275–287 (2023)

Purpose
Nutrition plays a key role in supporting the human immune system and reducing the risk of infections. However, there is limited evidence exploring the relationship between diet and the risk of COVID-19. This study aimed to assess the associations between consumption of ultra-processed foods (UPF) and COVID-19 risk.

Methods
In total, 41,012 participants from the UK Biobank study with at least 2 of up to 5 times 24-h dietary assessments were included in this study. Dietary intakes were collected using an online 24-h dietary recall questionnaire and food items were categorized according to their degree of processing by the NOVA classification. COVID-19 infection was defined as individuals tested COVID-19 positive or dead of COVID-19. Association between average UPF consumption (% daily gram intake) and COVID-19 infection was assessed by multivariable logistic regression adjusted for potential confounders.

Results
Compared to participants in the lowest quartile of UPF proportion (% daily gram intake) in the diet, participants in the 2nd, 3rd, and highest quartiles were associated with a higher risk of COVID-19 with the odds ratio (OR) value of 1.03 (95% CI: 0.94–1.13), 1.24 (95% CI: 1.13–1.36), and 1.22 (95% CI: 1.12–1.34), respectively (P for trend < 0.001), after adjusting for potential confounders. The results were robust in a series of sensitivity analyses. No interaction effect was identified between the UPF proportions and age groups, education level, body mass index, and comorbidity status. BMI mediated 13.2% of this association.

Conclusion
Higher consumption of UPF was associated with an increased risk of COVID-19 infection. Further studies are needed to better understand the underlying mechanisms in such association.
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 16 Fév 2023 11:27

Adherence to Healthy Lifestyle Prior to Infection and Risk of Post–COVID-19 Condition
Siwen Wang, JAMA Intern Med. Published online February 6, 2023.

Key Points
Question Is a healthy lifestyle (healthy body mass index, never smoking, high-quality diet, moderate alcohol intake, regular exercise, and adequate sleep) prior to SARS-CoV-2 infection protective of post–COVID-19 condition (PCC)?

Findings In this prospective cohort study of 1981 women who reported a positive SARS-CoV-2 test from April 2020 to November 2021, adherence to a healthy lifestyle prior to infection was inversely associated with risk of PCC in a dose-dependent manner. Compared with those who did not have any healthy lifestyle factors, those with 5 or 6 had half the risk of PCC.

Meaning Preinfection healthy lifestyle was associated with a substantially decreased risk of PCC.

Importance Few modifiable risk factors for post–COVID-19 condition (PCC) have been identified.

Objective To investigate the association between healthy lifestyle factors prior to SARS-CoV-2 infection and risk of PCC.

Design, Setting, and Participants In this prospective cohort study, 32 249 women in the Nurses’ Health Study II cohort reported preinfection lifestyle habits in 2015 and 2017. Healthy lifestyle factors included healthy body mass index (BMI, 18.5-24.9; calculated as weight in kilograms divided by height in meters squared), never smoking, at least 150 minutes per week of moderate to vigorous physical activity, moderate alcohol intake (5 to 15 g/d), high diet quality (upper 40% of Alternate Healthy Eating Index–2010 score), and adequate sleep (7 to 9 h/d).

Main Outcomes and Measures SARS-CoV-2 infection (confirmed by test) and PCC (at least 4 weeks of symptoms) were self-reported on 7 periodic surveys administered from April 2020 to November 2021. Among participants with SARS-CoV-2 infection, the relative risk (RR) of PCC in association with the number of healthy lifestyle factors (0 to 6) was estimated using Poisson regression and adjusting for demographic factors and comorbidities.

Results A total of 1981 women with a positive SARS-CoV-2 test over 19 months of follow-up were documented. Among those participants, mean age was 64.7 years (SD, 4.6; range, 55-75); 97.4% (n = 1929) were White; and 42.8% (n = 848) were active health care workers. Among these, 871 (44.0%) developed PCC. Healthy lifestyle was associated with lower risk of PCC in a dose-dependent manner. Compared with women without any healthy lifestyle factors, those with 5 to 6 had 49% lower risk (RR, 0.51; 95% CI, 0.33-0.78) of PCC. In a model mutually adjusted for all lifestyle factors, BMI and sleep were independently associated with risk of PCC (BMI, 18.5-24.9 vs others, RR, 0.85; 95% CI, 0.73-1.00, P = .046; sleep, 7-9 h/d vs others, RR, 0.83; 95% CI, 0.72-0.95, P = .008). If these associations were causal, 36.0% of PCC cases would have been prevented if all participants had 5 to 6 healthy lifestyle factors (population attributable risk percentage, 36.0%; 95% CI, 14.1%-52.7%). Results were comparable when PCC was defined as symptoms of at least 2-month duration or having ongoing symptoms at the time of PCC assessment.

Conclusions and Relevance In this prospective cohort study, pre-infection healthy lifestyle was associated with a substantially lower risk of PCC. Future research should investigate whether lifestyle interventions may reduce risk of developing PCC or mitigate symptoms among individuals with PCC or possibly other postinfection syndromes.
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Re: La nutrition/supplémentation contre le COVID?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 16 Fév 2023 16:05

Traduction de l'étude :wink:

Adhésion à un mode de vie sain avant l'infection et risque de maladie post-COVID-19
Siwen Wang, stagiaire en médecine JAMA. Publié en ligne le 6 février 2023.

Points clés
Question Un mode de vie sain (indice de masse corporelle sain, ne jamais fumer, alimentation de haute qualité, consommation modérée d'alcool, exercice régulier et sommeil suffisant) avant l'infection par le SRAS-CoV-2 protège-t-il de la condition post-COVID-19 (PCC) ?

Résultats Dans cette étude de cohorte prospective de 1981 femmes qui ont signalé un test SARS-CoV-2 positif d'avril 2020 à novembre 2021, l'adhésion à un mode de vie sain avant l'infection était inversement associée au risque de PCC de manière dose-dépendante. Par rapport à ceux qui n'avaient aucun facteur de mode de vie sain, ceux qui en avaient 5 ou 6 avaient la moitié du risque de PCC.

Ce qui signifie qu'un mode de vie sain avant l'infection était associé à un risque considérablement réduit de PCC.

Importance Peu de facteurs de risque modifiables pour la condition post-COVID-19 (PCC) ont été identifiés.

Objectif Étudier l'association entre les facteurs de mode de vie sain avant l'infection par le SRAS-CoV-2 et le risque de PCC.

Conception, cadre et participants Dans cette étude de cohorte prospective, 32 249 femmes de la cohorte Nurses' Health Study II ont signalé des habitudes de vie avant l'infection en 2015 et 2017. Les facteurs liés au mode de vie sain comprenaient un indice de masse corporelle sain (IMC, en kilogrammes divisé par la taille en mètres carrés), ne jamais fumer, au moins 150 minutes par semaine d'activité physique modérée à vigoureuse, consommation modérée d'alcool (5 à 15 g/j), alimentation de qualité (40 % supérieurs de l'Alternate Healthy Eating Index –score 2010), et un sommeil suffisant (7 à 9 h/j).

Principaux résultats et mesures L'infection par le SARS-CoV-2 (confirmée par un test) et le PCC (au moins 4 semaines de symptômes) ont été autodéclarés lors de 7 enquêtes périodiques administrées d'avril 2020 à novembre 2021. Parmi les participants infectés par le SARS-CoV-2 , le risque relatif (RR) de PCC en association avec le nombre de facteurs de mode de vie sain (0 à 6) a été estimé à l'aide de la régression de Poisson et en ajustant les facteurs démographiques et les comorbidités.

Résultats Un total de 1981 femmes avec un test SARS-CoV-2 positif sur 19 mois de suivi ont été documentées. Parmi ces participants, l'âge moyen était de 64,7 ans (ET, 4,6 ; intervalle, 55-75) ; 97,4 % (n = 1 929) étaient blancs ; et 42,8 % (n = 848) étaient des travailleurs de la santé actifs. Parmi ceux-ci, 871 (44,0 %) ont développé un PCC. Un mode de vie sain était associé à un risque plus faible de PCC de manière dose-dépendante. Comparativement aux femmes sans aucun facteur de style de vie sain, celles avec 5 à 6 avaient un risque 49 % plus faible (RR, 0,51 ; IC 95 %, 0,33-0,78) de PCC. Dans un modèle mutuellement ajusté pour tous les facteurs liés au mode de vie, l'IMC et le sommeil étaient indépendamment associés au risque de PCC (IMC, 18,5-24,9 vs autres, RR, 0,85 ; IC à 95 %, 0,73-1,00, P = .046 ; sommeil, 7- 9 h/j vs autres, RR, 0,83 ; IC à 95 %, 0,72-0,95, P = 0,008). Si ces associations étaient causales, 36,0 % des cas de PCC auraient été évités si tous les participants avaient 5 à 6 facteurs liés à un mode de vie sain (pourcentage de risque attribuable à la population, 36,0 % ; IC à 95 %, 14,1 % à 52,7 %). Les résultats étaient comparables lorsque le PCC était défini comme des symptômes d'une durée d'au moins 2 mois ou des symptômes persistants au moment de l'évaluation du PCC.

Conclusions et pertinence Dans cette étude de cohorte prospective, un mode de vie sain avant l'infection était associé à un risque sensiblement plus faible de CCP. Les recherches futures devraient déterminer si les interventions sur le mode de vie peuvent réduire le risque de développer un PCC ou atténuer les symptômes chez les personnes atteintes de PCC ou éventuellement d'autres syndromes post-infectieux.
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