Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Conseils]

The effects of physical activity on arterial stiffness during pregnancy: an observational study
Authors: Brittany A. Matenchuk, Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism • 4 November 2021

The objective of the present study was to investigate the relationship between moderate-to-vigorous physical activity (MVPA) and arterial stiffness in pregnancy. Thirty-nine women participated in this study, resulting in 68 measurements in non-pregnant (NP; n = 21), first (TM1; n = , second (TM2; n = 20), and third trimesters (TM3; n = 19). Compliance, distensibility, elasticity, β-stiffness, and carotid to femoral (central) and carotid to finger (peripheral) pulse wave velocity (PWV) were assessed. MVPA was measured using accelerometry. Multilevel linear regressions adjusted for multiple tests per participant using random effects to generate β coefficients and 95% confidence intervals (CIs) were performed. Distensibility, elasticity, β-stiffness, and central- and peripheral-PWV did not differ between pregnant and non-pregnant assessments. Carotid artery compliance was higher in TM2 compared with NP. Central PWV (β coefficient: –0.14, 95% CI: –0.27, –0.02) decreased from early to mid-pregnancy and increased in late pregnancy. Meeting the MVPA guidelines was significantly associated with central-PWV (adjusted β coefficient: –0.34, 95% CI: –0.62, −0.06, p = 0.016), peripheral-PWV (adjusted β coefficient: –0.54, 95% CI: –0.91, –0.16, p = 0.005), and distensibility (adjusted β coefficient: –0.001, 95% CI: –0.002, –0.0001, p = 0.018), in pregnancy.

These results suggest that MVPA may be associated with improved (i.e., reduced) arterial stiffness in pregnancy.

Novelty:
• Central PWV, distensibility, compliance, elasticity, and β-stiffness, but not peripheral PWV, exhibited curvilinear relationships with gestational age
• Central and peripheral PWV were lower in pregnant women who met the physical activity guidelines of 150 minutes of moderate-to-vigorous physical activity per week

Résumé
L’objectif de la présente étude était d’examiner la relation entre l’activité physique modérée à vigoureuse (« MVPA ») et la rigidité artérielle pendant la grossesse. Trente-neuf femmes ont participé à cette étude, ce qui a donné lieu à 68 mesures de femmes non enceintes (« NP »; n = 21) et de femmes au premier (« TM1 »; n = , au deuxième (« TM2 »; n = 20) et au troisième trimestre (« TM3 »; n = 19). La compliance, l’extensibilité, l’élasticité, la rigidité β et la vitesse d’onde de pouls (« PWV ») de la carotide au fémur (central) et de la carotide au doigt (périphérique) ont été évaluées. La MVPA a été mesurée par accélérométrie. Des régressions linéaires multiniveaux ajustées pour plusieurs tests par participante utilisant des effets aléatoires pour générer des coefficients β et des intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été effectuées. La distensibilité, l’élasticité, la rigidité β, la PWV centrale et périphérique ne différaient pas entre les évaluations des femmes enceintes et non enceintes. La compliance de l’artère carotide était plus élevée dans TM2 par rapport à NP. La PWV centrale (coefficient β: –0,14, IC à 95 % : –0,27, –0,02) a diminué du début à la mi-grossesse et a augmenté en fin de grossesse. Le respect des directives MVPA était significativement associé à la PWV centrale (coefficient β ajusté : –0,34, IC à 95 % : –0,62, –0,06, p = 0,016), à la PWV périphérique (coefficient β ajusté : –0,54, IC à 95 % : –0,91, –0,16, p = 0,005) et à la distensibilité (coefficient β ajusté: −0,001, IC à 95 % : –0,002, –0,0001, p = 0,018) pendant la grossesse. Ces résultats suggèrent que la MVPA peut être associée à une rigidité artérielle améliorée (c’est-à-dire réduite) pendant la grossesse.

Les nouveautés :
• La PWV centrale, la distensibilité, la compliance, l’élasticité et la rigidité β, mais pas la PWV périphérique, présentaient des relations curvilignes avec l’âge gestationnel.
• La PWV centrale et périphérique était plus faible chez les femmes enceintes qui respectaient les directives d’activité physique de 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets de l'activité physique sur la raideur artérielle pendant la grossesse : une étude observationnelle
Auteurs : Brittany A. Matenchuk, Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme • 4 novembre 2021

L'objectif de la présente étude était d'étudier la relation entre l'activité physique modérée à vigoureuse (MVPA) et la rigidité artérielle pendant la grossesse. Trente-neuf femmes ont participé à cette étude, résultant en 68 mesures en dehors de la grossesse (NP ; n = 21), premier (TM1 ; n = 8 ), deuxième (TM2 ; n = 20) et troisième trimestres (TM3 ; n = 19). La compliance, la distensibilité, l'élasticité, la rigidité β et la vitesse de l'onde de pouls carotide-fémorale (centrale) et carotide-doigt (périphérique) ont été évaluées. La MVPA a été mesurée par accélérométrie. Des régressions linéaires à plusieurs niveaux ajustées pour plusieurs tests par participant en utilisant des effets aléatoires pour générer des coefficients β et des intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été effectuées. La distensibilité, l'élasticité, la rigidité β et la PWV centrale et périphérique ne différaient pas entre les évaluations des femmes enceintes et non enceintes. La compliance de l'artère carotide était plus élevée dans TM2 que dans NP. La VOP centrale (coefficient β : -0,14, IC à 95 % : -0,27, -0,02) a diminué du début au milieu de la grossesse et a augmenté en fin de grossesse. Le respect des directives de la MVPA était significativement associé à la PWV centrale (coefficient β ajusté : -0,34, IC à 95 % : -0,62, -0,06, p = 0,016), à la PWV périphérique (coefficient β ajusté : -0,54, IC à 95 % : - 0,91, –0,16, p = 0,005) et extensibilité (coefficient β ajusté : –0,001, IC 95 % : –0,002, –0,0001, p = 0,018 ), pendant la grossesse.

Ces résultats suggèrent que l'APMV peut être associée à une rigidité artérielle améliorée (c'est-à-dire réduite) pendant la grossesse.

Nouveauté:
• La PWV centrale, la distensibilité, la compliance, l'élasticité et la rigidité β, mais pas la PWV périphérique, présentaient des relations curvilignes avec l'âge gestationnel
• Les PWV centrales et périphériques étaient plus faibles chez les femmes enceintes qui respectaient les directives d'activité physique de 150 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse par semaine

Continuer
L'objectif de la présente étude était d'examiner la relation entre l'activité physique modérée à contrôlée ("MVPA") et la rigidité artérielle pendant la grossesse. Trente-neuf femmes ont participé à cette étude, ce qui a donné lieu à 68 mesures de femmes non enceintes (« NP »; n = 21) et de femmes au premier (« TM1 »; n = , au deuxième (« TM2 » ; n = 20) et au troisième trimestre (« TM3 » ; n = 19). La compliance, l’extensibilité, l’élasticité, la rigidité β et la vitesse d’onde de pouls (« PWV ») de la carotide au fémur (central) et de la carotide au doigt (périphérique) ont été requises. La MVPA a été mesurée par accélérométrie. Des régressions linéaires multiniveaux ajustées pour plusieurs tests par participant utilisant des effets aléatoires pour générer des coefficients β et des intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été effectuées. La distensibilité, l'élasticité, la rigidité β, la PWV centrale et périphérique ne différaient pas entre les évaluations des femmes enceintes et non enceintes. La compliance de l'artère carotide était plus élevée dans TM2 par rapport à NP. La PWV centrale (coefficient β : –0,14, IC à 95 % : –0,27, –0,02) a diminué du début à la mi-grossesse et a augmenté en fin de grossesse. Le respect des directives MVPA était significativement associé à la PWV centrale (coefficient β ajusté : –0,34, IC à 95 % : –0,62, –0,06, p = 0,016), à la PWV périphérique (coefficient β ajusté : –0,54, IC à 95 % : –0,91, –0,16, p = 0,005) et à la distensibilité (coefficient β ajusté : −0,001, IC à 95 % : –0,002, –0,0001, p = 0,018) pendant la grossesse. Ces résultats résultent que la MVPA peut être associée à une rigidité artérielle améliorée (c'est-à-dire réduite) pendant la grossesse.

Les nouveautés :
• La PWV centrale, la distensibilité, la compliance, l'élasticité et la rigidité β, mais pas la PWV périphérique, présentaient des relations curvilignes avec l'âge gestationnel.
• La PWV centrale et périphérique était plus faible chez les femmes enceintes qui respectaient les directives d'activité physique de 150 minutes d'activité physique modérée à vigoureusement par semaine.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Influence of Nutritional Supplementation for Iron Deficiency Anemia on Pregnancies Associated with SARS-CoV-2 Infection
by Mihaela Uta Nutrients 2022, 14(4), 836;

Anemia is a very common occurrence during pregnancy, with important variations during each trimester. Anemia was also considered as a risk factor for severity and negative outcomes in patients with SARS-CoV-2 infection. As the COVID-19 pandemic poses a significant threat for pregnant women in terms of infection risk and access to care, we developed a study to determine the impact of nutritional supplementation for iron deficiency anemia in correlation with the status of SARS-CoV-2 infection.

In a case-control design, we identified 446 pregnancies that matched our inclusion criteria from the hospital database. The cases and controls were stratified by SARS-CoV-2 infection history to observe the association between exposure and outcomes in both the mother and the newborn. A total of 95 pregnant women were diagnosed with COVID-19, having a significantly higher proportion of iron deficiency anemia. Low birth weight, prematurity, and lower APGAR scores were statistically more often occurring in the COVID-19 group. Birth weight showed a wide variation by nutritional supplementation during pregnancy. A daily combination of iron and folate was the optimal choice to normalize the weight at birth. The complete blood count and laboratory studies for iron deficiency showed significantly decreased levels in association with SARS-CoV-2 exposure. Puerperal infection, emergency c-section, and small for gestational age were strongly associated with anemia in patients with COVID-19. It is imperative to screen for iron and folate deficiency in pregnancies at risk for complications, and it is recommended to supplement the nutritional intake of these two to promote the normal development and growth of the newborn and avoid multiple complications during pregnancy in the COVID-19 pandemic setting.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'influence de la supplémentation nutritionnelle pour l'anémie ferriprive sur les grossesses associées à l'infection par le SRAS-CoV-2
par Mihaela Uta Nutrients 2022, 14(4), 836 ;

L'anémie est un phénomène très fréquent pendant la grossesse, avec des variations importantes au cours de chaque trimestre. L'anémie a également été considérée comme un facteur de risque de gravité et de résultats négatifs chez les patients infectés par le SRAS-CoV-2. Comme la pandémie de COVID-19 représente une menace importante pour les femmes enceintes en termes de risque d'infection et d'accès aux soins, nous avons développé une étude pour déterminer l'impact de la supplémentation nutritionnelle pour l'anémie ferriprive en corrélation avec le statut de l'infection par le SRAS-CoV-2 .

Dans une conception cas-témoins, nous avons identifié 446 grossesses qui correspondaient à nos critères d'inclusion à partir de la base de données hospitalière. Les cas et les témoins ont été stratifiés en fonction des antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2 pour observer l'association entre l'exposition et les résultats chez la mère et le nouveau-né. Au total, 95 femmes enceintes ont reçu un diagnostic de COVID-19, présentant une proportion significativement plus élevée d'anémie ferriprive. Le faible poids à la naissance, la prématurité et les scores APGAR inférieurs se produisaient statistiquement plus souvent dans le groupe COVID-19. Le poids à la naissance a montré une grande variation par supplémentation nutritionnelle pendant la grossesse. Une combinaison quotidienne de fer et de folate était le choix optimal pour normaliser le poids à la naissance. La numération globulaire complète et les études de laboratoire sur la carence en fer ont montré des niveaux significativement diminués en association avec l'exposition au SRAS-CoV-2. L'infection puerpérale, la césarienne d'urgence et la petite taille pour l'âge gestationnel étaient fortement associées à l'anémie chez les patients atteints de COVID-19. Il est impératif de dépister les carences en fer et en folate dans les grossesses à risque de complications, et il est recommandé de compléter les apports nutritionnels de ces deux derniers pour favoriser le développement et la croissance normaux du nouveau-né et éviter de multiples complications pendant la grossesse dans le cadre du COVID-19 cadre pandémique.

[Nutrimuscle-Conseils]

Imbalanced Folate and Vitamin B12 in the Third Trimester of Pregnancy and its Association with Birthweight and Child Growth up to 2 Years
Rima Obeid MOL NUTR FOOD RES 25 November 2021

Scope
Folic acid supplementation during pregnancy may lead to an imbalance when vitamin B12 intake is low (folate trap) and may affect child's growth.

Methods
The authors study the association between third trimester maternal intakes of folate and B12 and birthweight and postnatal growth of 2632 infants from the KOALA Birth Cohort Study. Plasma vitamin biomarkers are measured in 1219 women.

Results
Imbalanced total intakes (folate > 430 µg day−1 combined with B12 < 5.5 µg day−1) are not associated with birthweight [β adj (95% CI) = –14.87 (–68.87, 39.13)] compared with high intakes of both. Imbalanced intake is associated with a lower z score of weight at 1–2 years [β adj = –0.14 (–0.25, –0.03)]. Having red blood cell folate > 745 nmol L−1 and plasma B12 < 172 pmol L−1 is not associated with birthweight [β adj = –7.10 (–97.90, 83.71) g]. Maternal dietary B12 intake [β adj = –9.5 (–15.6, –3.3)] and plasma methylmalonic acid [β adj = 234 (43, 426)] are associated with birthweight.

Conclusion
Low maternal dietary B12 intake and elevated methylmalonic acid rather than imbalanced vitamins are associated with higher birthweight, suggesting that low maternal B12 can predispose the infants for later obesity.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Folate et vitamine B12 déséquilibrés au cours du troisième trimestre de la grossesse et son association avec le poids à la naissance et la croissance de l'enfant jusqu'à 2 ans
Rima Obeid MOL NUTR FOOD RES 25 novembre 2021

Portée
La supplémentation en acide folique pendant la grossesse peut entraîner un déséquilibre lorsque l'apport en vitamine B12 est faible (piège à folates) et peut affecter la croissance de l'enfant.

Méthodes
Les auteurs étudient l'association entre les apports maternels de folate et de B12 au troisième trimestre et le poids à la naissance et la croissance postnatale de 2632 nourrissons de l'étude de cohorte de naissance KOALA. Les biomarqueurs plasmatiques des vitamines sont mesurés chez 1219 femmes.

Résultats
Des apports totaux déséquilibrés (folates > 430 µg jour−1 combinés à B12 < 5,5 µg jour−1) ne sont pas associés au poids de naissance [β adj (IC 95 %) = –14,87 (–68,87 ; 39,13)] par rapport à des apports élevés des deux . Un apport déséquilibré est associé à un score z inférieur du poids à 1–2 ans [β adj = –0,14 (–0,25, –0,03)]. Avoir des folates érythrocytaires > 745 nmol L−1 et B12 plasmatique < 172 pmol L−1 n'est pas associé au poids de naissance [β adj = –7,10 (–97,90, 83,71) g]. L'apport alimentaire maternel en B12 [β adj = –9,5 (–15,6, –3,3)] et l'acide méthylmalonique plasmatique [β adj = 234 (43, 426)] sont associés au poids de naissance.

Conclusion
Un faible apport alimentaire maternel en B12 et une élévation de l'acide méthylmalonique plutôt que des vitamines déséquilibrées sont associés à un poids de naissance plus élevé, ce qui suggère qu'un faible apport maternel en B12 peut prédisposer les nourrissons à une obésité ultérieure.

[Nutrimuscle-Conseils]

Relationship of maternal obesity and vitamin D concentrations with fetal growth in early pregnancy
Qianqian Zhang, European Journal of Nutrition volume 61, pages915–924 (2022)

Purpose
To evaluate the effects of the association between first trimester vitamin D (VitD) concentrations and increased prepregnancy body mass index (BMI) on early fetal growth restriction (FGR).

Methods
This retrospective cohort study included 15,651 women with singleton pregnancy who delivered at the International Peace Maternity and Child Health Hospital between January 2015 and November 2016. Women were classified in two groups based on their serum 25(OH)D vitamin levels status: VitD sufficient (SUFF) group and VitD insufficient or deficient (INSUFF/DEF). The cut-off point for VitD concentration was 50.00 nmol/L. Comparisons were made between women with normal prepregnancy body weight (BMI 18.5–23.9 kg/m2) and overweight and obese (OWO) women (BMI > 24.0 kg/m2). Early FGR was defined as first-trimester gestational age-adjusted crown-rump length (CRL) in the lowest 20th centile of the population. Multivariate logistic regression was used to evaluate the association between maternal serum 25(OH)D levels and prepregnancy BMI with first trimester CRL and early FGR.

Results
In VitD INSUFF/DEF group, the first trimester CRL was decreased (P = 0.005), and the risk of early FGR was increased by 13% (95% CI 1.04–1.24, P = 0.004) compared to the VitD SUFF group. In OWO group, the first trimester CRL was also significantly decreased (P < 0.0001), and the risk of early FGR was significantly increased by 58% (95% CI 1.40–1.78, P < 0.001) compared with normal weight group. Furthermore, there was a significant combined effect of maternal VitD concentrations and OWO on CRL (P for interaction = 0.02) and the risk of early FGR (P for interaction = 0.07).

Conclusion
Sufficient first trimester serum 25(OH)D concentration was a protective factor for early fetal growth, especially among OWO mothers.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Relation entre l'obésité maternelle et les concentrations de vitamine D avec la croissance fœtale en début de grossesse
Qianqian Zhang, Journal européen de la nutrition volume 61, pages 915–924 (2022)

But
Évaluer les effets de l'association entre les concentrations de vitamine D (VitD) au premier trimestre et l'augmentation de l'indice de masse corporelle (IMC) avant la grossesse sur le retard de croissance fœtal précoce (RCF).

Méthodes
Cette étude de cohorte rétrospective a inclus 15 651 femmes avec une grossesse unique qui ont accouché à l'International Peace Maternity and Child Health Hospital entre janvier 2015 et novembre 2016. Les femmes ont été classées en deux groupes en fonction de leur taux sérique de vitamine 25(OH)D : VitD suffisant ( groupe SUFF) et VitD insuffisante ou déficiente (INSUFF/DEF). Le seuil de concentration de VitD était de 50,00 nmol/L. Des comparaisons ont été faites entre les femmes ayant un poids corporel normal avant la grossesse (IMC de 18,5 à 23,9 kg/m2) et les femmes en surpoids et obèses (OWO) (IMC > 24,0 kg/m2). Le FGR précoce a été défini comme la longueur couronne-croupe (LCR) ajustée en fonction de l'âge gestationnel au premier trimestre dans le 20e centile le plus bas de la population. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour évaluer l'association entre les taux sériques maternels de 25(OH)D et l'IMC avant la grossesse avec la CRL du premier trimestre et le FGR précoce.

Résultats
Dans le groupe VitD INSUFF/DEF, le CRL du premier trimestre a diminué (P = 0,005) et le risque de RGF précoce a augmenté de 13 % (IC à 95 % 1,04–1,24, P = 0,004) par rapport au groupe VitD SUFF. Dans le groupe OWO, le CRL du premier trimestre a également été significativement diminué (P < 0,0001) et le risque de RGF précoce a été significativement augmenté de 58 % (IC à 95 % 1,40-1,78, P < 0,001) par rapport au groupe de poids normal. De plus, il y avait un effet combiné significatif des concentrations maternelles de VitD et de l'OWO sur la CRL (P pour l'interaction = 0,02) et le risque de FGR précoce (P pour l'interaction = 0,07).

Conclusion
Une concentration sérique suffisante de 25(OH)D au premier trimestre était un facteur de protection pour la croissance fœtale précoce, en particulier chez les mères OWO.

[Nutrimuscle-Conseils]

Prenatal choline supplementation improves child sustained attention: A 7-year follow-up of a randomized controlled feeding trial
Charlotte L. Bahnfleth The FASEB Journal 28 December 2021

Numerous rodent studies demonstrate developmental programming of offspring cognition by maternal choline intake, with prenatal choline deprivation causing lasting adverse effects and supplemental choline producing lasting benefits. Few human studies have evaluated the effect of maternal choline supplementation on offspring cognition, with none following children to school age. Here, we report results from a controlled feeding study in which pregnant women were randomized to consume 480 mg choline/d (approximately the Adequate Intake [AI]) or 930 mg choline/d during the 3rd trimester. Sustained attention was assessed in the offspring at age 7 years (n = 20) using a signal detection task that showed benefits of maternal choline supplementation in a murine model. Children in the 930 mg/d group showed superior performance (vs. 480 mg/d group) on the primary endpoint (SAT score, p = .02) and a superior ability to maintain correct signal detections (hits) across the 12-min session (p = .02), indicative of improved sustained attention. This group difference in vigilance decrement varied by signal duration (p = .04). For the briefest (17 ms) signals, the 480 mg/d group showed a 22.9% decline in hits across the session compared to a 1.5% increase in hits for the 930 mg/d group (p = .04). The groups did not differ in vigilance decrement for 29 or 50 ms signals. This pattern suggests an enhanced ability to sustain perceptual amplification of a brief low-contrast visual signal by children in the 930 mg/d group. This inference of improved sustained attention by the 930 mg/d group is strengthened by the absence of group differences for false alarms, omissions, and off-task behaviors.

This pattern of results indicates that maternal 3rd trimester consumption of the choline AI for pregnancy (vs. double the AI) produces offspring with a poorer ability to sustain attention—reinforcing concerns that, on average, choline consumption by pregnant women is approximately 70% of the AI.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La supplémentation prénatale en choline améliore l'attention soutenue de l'enfant : un suivi de 7 ans d'un essai d'alimentation contrôlé randomisé
Charlotte L. Bahnfleth Le FASEB Journal 28 décembre 2021

De nombreuses études sur les rongeurs démontrent la programmation développementale de la cognition de la progéniture par l'apport maternel de choline, la privation prénatale de choline provoquant des effets indésirables durables et la choline supplémentaire produisant des avantages durables. Peu d'études humaines ont évalué l'effet de la supplémentation maternelle en choline sur la cognition de la progéniture, aucune n'ayant suivi les enfants jusqu'à l'âge scolaire. Nous rapportons ici les résultats d'une étude d'alimentation contrôlée dans laquelle des femmes enceintes ont été randomisées pour consommer 480 mg de choline/j (environ l'apport suffisant [AI]) ou 930 mg de choline/j au cours du 3e trimestre. L'attention soutenue a été évaluée chez la progéniture à l'âge de 7 ans (n ​​= 20) à l'aide d'une tâche de détection de signal qui a montré les avantages de la supplémentation maternelle en choline dans un modèle murin. Les enfants du groupe 930 mg/j ont montré des performances supérieures (vs le groupe 480 mg/j) sur le critère d'évaluation principal (score SAT, p = 0,02) et une capacité supérieure à maintenir des détections de signal correctes (coups) pendant les 12 minutes séance (p = 0,02), indiquant une amélioration de l'attention soutenue. Cette différence de groupe dans la diminution de la vigilance variait selon la durée du signal (p = 0,04). Pour les signaux les plus brefs (17 ms), le groupe 480 mg/j a montré une baisse de 22,9 % des accès au cours de la session par rapport à une augmentation de 1,5 % des accès pour le groupe 930 mg/j (p = 0,04). Les groupes ne différaient pas dans le décrément de vigilance pour les signaux de 29 ou 50 ms. Ce schéma suggère une capacité accrue à maintenir l'amplification perceptive d'un bref signal visuel à faible contraste chez les enfants du groupe 930 mg/j. Cette inférence d'une attention soutenue améliorée par le groupe 930 mg/j est renforcée par l'absence de différences entre les groupes pour les fausses alarmes, les omissions et les comportements hors tâche.

Ce modèle de résultats indique que la consommation maternelle de l'IA de choline au cours de la grossesse (contre le double de l'IA) produit une progéniture avec une capacité plus faible à maintenir l'attention, ce qui renforce les inquiétudes selon lesquelles, en moyenne, la consommation de choline par les femmes enceintes est d'environ 70 % de l'IA.

[Nutrimuscle-Conseils]

Substantial Vitamin D Supplementation Is Required during the Prenatal Period to Improve Birth Outcomes
by Bruce W. Hollis Nutrients 2022, 14(4), 899;

Vitamin D supplementation during pregnancy has been studied since the early 1980′s and, while many clinical trials have been performed, we remain at a crossroads in our conclusions about vitamin D’s effects during pregnancy and the optimal dose and timing of supplementation. The importance of vitamin D during pregnancy surrounds its immunological functions rather than its endocrine role in the regulation of calcium, although that role is certainly not to be minimized.

Initial findings from vitamin D research showed that vitamin D was required to normalize calcium homeostasis. We are not saying that this finding was not of utmost importance; rather, what we are saying is that this initial finding “blinded” researchers for decades with respect to the other essential intracrine and paracrine functions of vitamin D, including cancer prevention and treatment, immune regulation, as well as many other skeletal functions [1]. On the very top of this list would be vitamin D’s ability to greatly improve birth outcomes. This claim is largely based on research conducted in our laboratory [2,3,4,5,6].

What is vastly underappreciated about vitamin D during pregnancy is the unrivaled metabolic changes of the vitamin that take place, and which remain unexplained. First, massive amounts of 1,25(OH)2D begin to be produced and released into the maternal circulation as soon as placental implantation occurs [2]. The concentrations of 1,25(OH)2D circulating during pregnancy are superphysiologic, sometimes reaching 300 pg/mL [2]. This amount of circulating 1,25(OH)2D in a nonpregnant human would result in potentially fatal hypercalcemia. In our own experience, hypercalcemia due to excessive circulating 1,25(OH)2D in conditions outside of pregnancy can occur as levels reach only 80 pg/mL.

During pregnancy, where is this excessive amount of 1,25(OH)2D being produced? There are three possibilities: maternal kidney, fetal kidney, or placenta. All three organs can produce 1,25(OH)2D; however, it is unlikely coming from fetal kidneys or placenta, especially early on following conception, as fetal kidneys do not yet exist, and the placenta is miniscule with only layers of cells growing out from the blastocyst to form connections with the expanding lining of the uterus beginning around week 4-to-5 of gestation. Further, an earlier in vivo study points to maternal kidney production [7]. In this study, a woman became pregnant who did not have functioning kidneys to produce 1,25(OH)2D and was thus given 100,000 IU/day of vitamin D to maintain a normal circulating calcium levels [7]. During her pregnancy, she failed to elevate her circulating 1,25(OH)2D concentration, even though she had a normal functioning placenta, and her fetus had normally functioning kidneys (as evidenced by a normal amniotic fluid volume throughout pregnancy and normal kidney function after delivery). What was not functioning normally was her renal Cyp27b1, and thus, she could not produce or increase her circulating level of 1,25(OH)2D [7]. It is likely that this woman’s circulating 25(OH)D concentrations were at least 500 ng/mL and were being substituted for 1,25(OH)2D in cellular processes, thus affording her better health and immune protection.

[Nutrimuscle-Conseils]

DHA supplementation attenuates inflammation-associated gene expression in the mammary gland of lactating mothers who deliver preterm
Joselyn M Adams, The Journal of Nutrition, 24 February 2022

Background
In a randomized trial of docosahexaenoic acid (DHA) supplementation to lactating mothers who delivered preterm, there were significant increases in DHA status in the mother and her infant.

Objectives
Our objective here is to characterize the mammary gland transcriptomes from the above study. We hypothesized that pro-inflammatory gene expression would be attenuated in the increased DHA group versus the standard DHA group.

Design
In the original trial, mothers delivering at <29 weeks gestation at the University of Cincinnati Medical Center and intending to express their milk were randomly assigned to supplementation with 200 mg/d DHA (STD) or 1000 mg/d DHA (EXP) within 7 days of delivery. Here, we conducted RNA-seq transcriptome analysis of n = 5 EXP and n = 4 STD extracellular mammary mRNA samples extracted from the fat layer of milk samples obtained 4 weeks post-enrollment. Transcripts were assessed for differential expression (false discovery rate adjusted p-value <0.05) and clustering between EXP versus STD groups. Ontological analysis of all differentially expressed genes (DEGs) was performed with Toppcluster.

Results
There were 409 DEGs. We observed 5 main groups of biological processes that were upregulated, including those associated with improved immune regulation and management of oxidative stress; and 3 main groups of biological processes that were downregulated, including one associated with immune dysregulation. For example, we observed up-regulation of inflammation-inhibiting genes including NFKBIA (Fold-change, adjusted p-value, 1.70; p = 0.007) and IL18BP (2.2, adjusted p = 0.02); and down-regulation of pro-inflammatory genes including IL7R (-1.9, adjusted p = 0.02) and IL1RL1 (-13.0, adjusted p = 0.02).

Conclusion
Increased DHA supplementation during lactation can modulate the expression of inflammation-related genes within the mammary gland. This may translate to milk composition with a more optimal inflammasome profile. Future research with a larger clinical trial and greater interrogation of clinical outcomes is warranted.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary fatty acids, omega-6/omega-3 ratio and cholesterol intake associated with depressive symptoms in low-risk pregnancy
Taciana Maia de Sousa Nutritional Neuroscience An International Journal on Nutrition, Diet and Nervous System Volume 25, 2022 - Issue 3

Objective: This cross-sectional study aimed to evaluate the association of dietary fatty acids, cholesterol and omega-6/omega-3 ratio to depressive symptoms in a sample of low-risk pregnant women.

Methods: Pregnant women (n = 60) within 20–40 years of age and with 22–24 gestational weeks were evaluated. Food intake was assessed by two 24-h recalls and depressive symptoms according to the Edinburgh Postnatal Depression Scale.

Results: The prevalence of depressive symptoms was 18.3%. The Prevalence Ratio (PR) adjusted by per capita income, history of depression and pregnancy intention, showed a higher prevalence of depressive symptoms among pregnant women with excessive total fatty acid intake (PR: 5.80; CI95% 1.20–27.7) and omega-6/omega-3 ratio above 10:1 (PR: 3.63; CI95% 1.20–10.94).

Discussion: Our results indicated a higher risk of depressive symptoms among pregnant women with total fatty acids intake and omega-6/omega-3 ratio above recommendation, but further studies are required to elucidate the mechanism of dietary fatty acids in the onset of maternal depression.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Acides gras alimentaires, rapport oméga-6/oméga-3 et apport en cholestérol associés à des symptômes dépressifs lors d'une grossesse à faible risque
Taciana Maia de Sousa Nutritional Neuroscience Une revue internationale sur la nutrition, l'alimentation et le système nerveux Volume 25, 2022 - Numéro 3

Objectif : Cette étude transversale visait à évaluer l'association des acides gras alimentaires, du cholestérol et du rapport oméga-6/oméga-3 aux symptômes dépressifs chez un échantillon de femmes enceintes à faible risque.

Méthodes : Les femmes enceintes (n = 60) âgées de 20 à 40 ans et ayant 22 à 24 semaines de gestation ont été évaluées. L'apport alimentaire a été évalué par deux rappels de 24 h et les symptômes dépressifs selon l'échelle de dépression postnatale d'Édimbourg.

Résultats : La prévalence des symptômes dépressifs était de 18,3 %. Le rapport de prévalence (RP) ajusté en fonction du revenu par habitant, des antécédents de dépression et de l'intention de grossesse, a montré une prévalence plus élevée de symptômes dépressifs chez les femmes enceintes ayant un apport total excessif en acides gras (RP : 5,80 ; IC95 % 1,20-27,7) et des oméga-6. /rapport oméga-3 supérieur à 10:1 (PR : 3,63 ; IC95 % 1,20–10,94).

Discussion : Nos résultats ont indiqué un risque plus élevé de symptômes dépressifs chez les femmes enceintes ayant un apport total en acides gras et un rapport oméga-6/oméga-3 supérieur aux recommandations, mais d'autres études sont nécessaires pour élucider le mécanisme des acides gras alimentaires dans l'apparition de la dépression maternelle.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal Zinc, Copper, and Selenium Intakes during Pregnancy and Congenital Heart Defects
by Jiaomei Yang Nutrients 2022, 14(5), 1055;

The effects of zinc, copper, and selenium on human congenital heart defects (CHDs) remain unclear. This study aimed to investigate the associations of the maternal total, dietary, and supplemental intakes of zinc, copper, and selenium during pregnancy with CHDs. A hospital-based case-control study was performed, including 474 cases and 948 controls in Northwest China. Eligible participants waiting for delivery were interviewed to report their diets and characteristics in pregnancy. Mixed logistic regression was adopted to examine associations and interactions between maternal intakes and CHDs. Higher total intakes of zinc, selenium, zinc to copper ratio, and selenium to copper ratio during pregnancy were associated with lower risks of total CHDs and the subtypes, and the tests for trend were significant (all p < 0.05). The significantly inverse associations with CHDs were also observed for dietary intakes of zinc, selenium, zinc to copper ratio, selenium to copper ratio, and zinc and selenium supplements use during pregnancy and in the first trimester. Moreover, high zinc and high selenium, even with low or high copper, showed a significantly reduced risk of total CHDs. Efforts to promote zinc and selenium intakes during pregnancy need to be strengthened to reduce the incidence of CHDs in the Chinese population.