Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Conseils]

Diet, Sun, Physical Activity and Vitamin D Status in Children with Inflammatory Bowel Disease
by Karolina Śledzińska Nutrients 2022, 14(5), 1029;

In the course of inflammatory bowel disease (IBD) malabsorption may lead to a vitamin D deficiency and calcium–phosphate misbalance. However, the reports on the vitamin D status in children with IBD are few and ambiguous. Here, we are presenting complex analyses of multiple factors influencing 25OHD levels in IBD children (N = 62; Crohn’s disease n = 34, ulcerative colitis n = 28, mean age 14.4 ± 3.01 years, F/M 23/39) and controls (n = 47, mean age 13.97 ± 2.57, F/M 23/24). Additionally, calcium–phosphate balance parameters and inflammatory markers were obtained. In children with IBD disease, activity and location were defined. Information about therapy, presence of fractures and abdominal surgery were obtained from medical records. All subjects were surveyed on the frequency and extent of exposure to sunlight (forearms, partially legs for at least 30 min a day), physical activity (at least 30 min a day) and diet (3 days diary was analyzed with the program DIETA 5). The mean 25OHD level was higher in IBD patients compared to controls (18.1 ng/mL vs. 15.5 ng/mL; p = 0.03). Only 9.7% of IBD patients and 4.25% of controls had the optimal vitamin D level (30–50 ng/mL). Despite the higher level of 25OHD, young IBD patients showed lower calcium levels in comparison to healthy controls. There was no correlation between the vitamin D level and disease activity or location of gastrointestinal tract lesions. Steroid therapy didn’t have much influence on the vitamin D level while vitamin D was supplemented. Regular sun exposure was significantly more common in the control group compared to the IBD group. We found the highest concentration of vitamin D (24.55 ng/mL) with daily sun exposure. There was no significant correlation between the vitamin D level and frequency of physical activity.

The analysis of dietary diaries showed low daily intake of vitamin D in both the IBD and the control group (79.63 vs. 85.14 IU/day). Pediatric patients, both IBD and healthy individuals, require regular monitoring of serum vitamin D level and its adequate supplementation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Alimentation, soleil, activité physique et statut en vitamine D chez les enfants atteints d'une maladie inflammatoire de l'intestin
par Karolina Śledzińska Nutrients 2022, 14(5), 1029 ;

Au cours de la maladie inflammatoire de l'intestin (MII), la malabsorption peut entraîner une carence en vitamine D et un déséquilibre calcium-phosphate. Cependant, les rapports sur le statut en vitamine D chez les enfants atteints de MICI sont peu nombreux et ambigus. Nous présentons ici des analyses complexes de multiples facteurs influençant les niveaux de 25OHD chez les enfants atteints de MII (N = 62 ; maladie de Crohn n = 34, rectocolite hémorragique n = 28, âge moyen 14,4 ± 3,01 ans, F/H 23/39) et témoins ( n = 47, âge moyen 13,97 ± 2,57, F/H 23/24). De plus, des paramètres d'équilibre calcium-phosphate et des marqueurs inflammatoires ont été obtenus. Chez les enfants atteints de MII, l'activité et la localisation ont été définies. Les informations sur le traitement, la présence de fractures et la chirurgie abdominale ont été obtenues à partir des dossiers médicaux. Tous les sujets ont été interrogés sur la fréquence et l'étendue de l'exposition au soleil (avant-bras, jambes partielles pendant au moins 30 min par jour), l'activité physique (au moins 30 min par jour) et l'alimentation (le journal de 3 jours a été analysé avec le programme DIETA 5 ). Le niveau moyen de 25OHD était plus élevé chez les patients atteints de MICI que chez les témoins (18,1 ng/mL contre 15,5 ng/mL ; p = 0,03). Seuls 9,7 % des patients atteints de MICI et 4,25 % des témoins avaient le taux optimal de vitamine D (30 à 50 ng/mL). Malgré le niveau plus élevé de 25OHD, les jeunes patients atteints de MII présentaient des taux de calcium inférieurs à ceux des témoins sains. Il n'y avait aucune corrélation entre le taux de vitamine D et l'activité de la maladie ou la localisation des lésions du tractus gastro-intestinal. La corticothérapie n'a pas eu beaucoup d'influence sur le niveau de vitamine D alors que la vitamine D était complétée. L'exposition régulière au soleil était significativement plus fréquente dans le groupe témoin que dans le groupe MICI. Nous avons trouvé la concentration la plus élevée de vitamine D (24,55 ng/mL) avec une exposition quotidienne au soleil. Il n'y avait pas de corrélation significative entre le niveau de vitamine D et la fréquence de l'activité physique.

L'analyse des journaux alimentaires a montré un faible apport quotidien en vitamine D à la fois dans le groupe MII et dans le groupe témoin (79,63 contre 85,14 UI/jour). Les patients pédiatriques, à la fois les MICI et les individus en bonne santé, nécessitent une surveillance régulière du taux sérique de vitamine D et sa supplémentation adéquate.

[Nutrimuscle-Conseils]

Low vegetable intake in pregnancy and associated maternal factors: A scoping review
Kira Simmons Nutrition Research Volume 99, March 2022, Pages 78-97

Healthy eating is identified as a priority in pregnancy. Vegetables are low-energy, nutrient-dense foods that support health. Needs of populations differ by demographics; as such, there is a need to investigate vegetable intake in pregnant women of lower socioeconomic status (SES). The aim of this scoping review was (1) to describe vegetable intake during pregnancy in servings or grams and compare vegetable intake to recommendations and (2) to explore the relationship between vegetable intake during pregnancy and maternal SES characteristics. Using Arksey and O'Malley's framework and the Preferred Reporting Items for Systematic reviews and Meta-Analyses extension for Scoping Reviews, studies were identified in a search of electronic databases (MEDLINE, Web of Science, Global Health, and Scopus) published up to July 2021. All observational studies assessing vegetable intake in pregnancy, written in English, and conducted in an energy-replete context worldwide were included for review. Forty-seven publications met inclusion criteria. Although vegetable intake of pregnant women varies across populations, vegetable intake falls below recommendations worldwide.

Studies investigating older age (n =9), higher education (n =7), higher income (n =4), and vegetable intake consistently found a positive association, whereas a negative association with food insecurity (n =4) was identified. Other variables explored that may influence vegetable intake was limited and too fragmented to generalize. Inconsistencies and possible inaccuracies in reporting vegetable intake may be related to the considerable variation in tools used for assessing vegetable intake.

In conclusion, low vegetable intake in pregnancy needs to be addressed, with a particular focus on women of lower SES because of greater vulnerability to low vegetable intake.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Faible consommation de légumes pendant la grossesse et facteurs maternels associés : un examen de la portée
Kira Simmons Nutrition Research Volume 99, mars 2022, pages 78-97

Une alimentation saine est identifiée comme une priorité pendant la grossesse. Les légumes sont des aliments à faible teneur en énergie et riches en nutriments qui favorisent la santé. Les besoins des populations diffèrent selon la démographie; en tant que tel, il est nécessaire d'étudier la consommation de légumes chez les femmes enceintes de statut socio-économique (SSE) inférieur. L'objectif de cet examen de la portée était (1) de décrire la consommation de légumes pendant la grossesse en portions ou en grammes et de comparer la consommation de légumes aux recommandations et (2) d'explorer la relation entre la consommation de légumes pendant la grossesse et les caractéristiques SSE maternelles. En utilisant le cadre d'Arksey et O'Malley et l'extension Preferred Reporting Items for Systematic reviews and Meta-Analyses for Scoping Reviews, des études ont été identifiées dans une recherche de bases de données électroniques (MEDLINE, Web of Science, Global Health et Scopus) publiées jusqu'en juillet 2021. Toutes les études observationnelles évaluant l'apport de légumes pendant la grossesse, rédigées en anglais et menées dans un contexte énergétique complet dans le monde entier ont été incluses pour examen. Quarante-sept publications répondaient aux critères d'inclusion. Bien que la consommation de légumes des femmes enceintes varie selon les populations, la consommation de légumes est inférieure aux recommandations dans le monde.

Les études portant sur l'âge avancé (n = 9), l'éducation supérieure (n = 7), les revenus plus élevés (n = 4) et la consommation de légumes ont systématiquement trouvé une association positive, tandis qu'une association négative avec l'insécurité alimentaire (n = 4) a été identifiée. Les autres variables explorées susceptibles d'influencer la consommation de légumes étaient limitées et trop fragmentées pour être généralisées. Les incohérences et les éventuelles inexactitudes dans la déclaration de la consommation de légumes peuvent être liées à la variation considérable des outils utilisés pour évaluer la consommation de légumes.

En conclusion, la faible consommation de légumes pendant la grossesse doit être abordée, en mettant particulièrement l'accent sur les femmes de SSE inférieur en raison d'une plus grande vulnérabilité à une faible consommation de légumes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Placental Iron Content Is Lower than Previously Estimated and Is Associated with Maternal Iron Status in Women at Greater Risk of Gestational Iron Deficiency and Anemia
Alexa Barad, The Journal of Nutrition, Volume 152, Issue 3, March 2022, Pages 737–746,

Background
Based on limited data, it is estimated that the placenta retains 90 mg of iron. Little is known about determinants of placental iron content. Animal data indicate that the placenta prioritizes iron for its own needs, but this hypothesis has not been evaluated in humans.

Objectives
To characterize placental iron content and placental iron concentration (p[Fe]) in pregnant women at risk of iron insufficiency and identify determinants of p[Fe].

Methods
Placentas were collected from 132 neonates born to teens carrying singletons (≤18 y) and 101 neonates born to 48 women carrying multiples (20–46 y). Maternal and neonatal iron status indicators [hemoglobin, serum ferritin (SF), soluble transferrin receptor (sTfR), serum iron, total body iron (TBI)] and hormones (erythropoietin, hepcidin) were measured. p[Fe] was measured using inductively coupled plasma–mass spectrometry. Correlation analyses and mixed-effects models were constructed to identify determinants of p[Fe].

Results
Mean placental iron content was 23 mg per placenta (95% CI: 15, 33 mg) in the multiples and 40 mg (95% CI: 31, 51 mg) in the teens (P = 0.03). Mean p[Fe] did not differ between the cohorts. p[Fe] was higher in anemic (175 μg/g; 95% CI: 120, 254 μg/g) compared with nonanemic (46 μg/g; 95% CI: 26, 82 μg/g) women carrying multiples (P = 0.009), but did not differ between anemic (62 μg/g; 95% CI: 40, 102 μg/g) and nonanemic (73 μg/g; 95% CI: 56, 97 μg/g) teens. In women carrying multiples, low maternal iron status [lower SF (P = 0.002) and lower TBI (P = 0.01)] was associated with higher p[Fe], whereas in teens, improved iron status [lower sTfR (P = 0.03) and higher TBI (P = 0.03)] was associated with higher p[Fe].

Conclusions
Placental iron content was ∼50% lower than previously estimated. p[Fe] is significantly associated with maternal iron status. In women carrying multiples, poor maternal iron status was associated with higher p[Fe], whereas in teens, improved iron status was associated with higher p[Fe]. More data are needed to understand determinants of p[Fe] and the variable iron partitioning in teens compared with mature women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La teneur en fer placentaire est inférieure aux estimations précédentes et est associée au statut maternel en fer chez les femmes à risque accru de carence en fer et d'anémie gestationnelles
Alexa Barad, The Journal of Nutrition, volume 152, numéro 3, mars 2022, pages 737–746,

Contexte
Sur la base de données limitées, on estime que le placenta retient 90 mg de fer. On sait peu de choses sur les déterminants de la teneur en fer placentaire. Les données animales indiquent que le placenta privilégie le fer pour ses propres besoins, mais cette hypothèse n'a pas été évaluée chez l'homme.

Objectifs
Caractériser la teneur en fer placentaire et la concentration en fer placentaire (p[Fe]) chez les femmes enceintes à risque d'insuffisance en fer et identifier les déterminants de p[Fe].

Méthodes
Des placentas ont été prélevés chez 132 nouveau-nés nés d'adolescentes porteuses de singletons (≤18 ans) et 101 nouveau-nés nés de 48 femmes porteuses de multiples (20–46 ans). Les indicateurs du statut en fer maternel et néonatal [hémoglobine, ferritine sérique (SF), récepteur soluble de la transferrine (sTfR), fer sérique, fer corporel total (TBI)] et les hormones (érythropoïétine, hepcidine) ont été mesurés. p[Fe] a été mesuré à l'aide de la spectrométrie de masse plasma à couplage inductif. Des analyses de corrélation et des modèles à effets mixtes ont été construits pour identifier les déterminants de p[Fe].

Résultats
La teneur moyenne en fer placentaire était de 23 mg par placenta (IC à 95 % : 15, 33 mg) chez les multiples et de 40 mg (IC à 95 % : 31, 51 mg) chez les adolescentes (P = 0,03). Le p[Fe] moyen ne différait pas entre les cohortes. p[Fe] était plus élevé chez les femmes anémiques (175 μg/g ; IC à 95 % : 120, 254 μg/g) que chez les femmes non anémiques (46 μg/g ; IC à 95 % : 26, 82 μg/g) porteuses de multiples (P = 0,009), mais ne différaient pas entre les adolescents anémiques (62 μg/g ; IC à 95 % : 40, 102 μg/g) et non anémiques (73 μg/g ; IC à 95 % : 56, 97 μg/g). Chez les femmes porteuses de multiples, un faible statut en fer maternel [SF inférieur (P = 0,002) et TBI inférieur (P = 0,01)] était associé à un p[Fe] plus élevé, tandis que chez les adolescentes, un statut en fer amélioré [sTfR inférieur (P = 0,03) et un TBI plus élevé (P = 0,03)] était associé à un p[Fe] plus élevé.

conclusion
La teneur en fer placentaire était d'environ 50 % inférieure à celle précédemment estimée. p[Fe] est significativement associé au statut en fer de la mère. Chez les femmes porteuses de multiples, un mauvais statut en fer maternel était associé à un p[Fe] plus élevé, tandis que chez les adolescentes, un meilleur statut en fer était associé à un p[Fe] plus élevé. Davantage de données sont nécessaires pour comprendre les déterminants de p[Fe] et la répartition variable du fer chez les adolescentes par rapport aux femmes matures.

[Nutrimuscle-Conseils]

Efficacy of iron-folic acid treatment for reducing anemia prevalence and improving iron status in women of reproductive age: A one-year longitudinal study
Ravindranadh Palika Clin Nutr March 23, 2022

Anemia control has hitherto been through prophylaxis with weekly iron folic acid (IFA) in Indian women of reproductive age (WRA). Recently, a more precise approach has been proposed, that uses a ‘screen and treat with IFA’ approach for anemic WRA, combined with continued prophylactic IFA in non-anemic WRA. The efficacy of this approach was assessed in Indian WRA, along with changes in iron status biomarkers.
Methods
Young WRA (n=470), aged 17-21y, were screened for their venous blood hemoglobin (Hb) and treated with IFA for 90 days according to their grade of anemia, or if non-anemic, administered prophylactic IFA, per Indian policy guidelines, and then followed-up for an additional 9-months. Their Hb, plasma ferritin (PF), transferrin receptor, hepcidin and C-reactive protein concentrations were measured at baseline, during treatment and further follow-up. Anemia was diagnosed using Hb (<12 g/dL) and iron deficiency (ID) using PF (<15 μg/L) cut-offs after adjustment for inflammation. Co-existence of anemia and ID was labelled iron deficiency anemia (IDA).
Results
At baseline, in the whole group anemia, ID and IDA prevalence was 69.6%, 68.7% and 62.4%, respectively. At 90 days, IFA treatment or prophylaxis significantly reduced anemia by 40 percentage points (pp), from 69.6% at baseline to 29.8%; ID by 42.3 pp, and IDA by 48 pp. Moreover, significant treatment effects persisted at 365 days of follow-up.
Conclusion
The ‘screen and treat with IFA’ approach is efficacious in reducing the prevalence of anemia in general among WRA, with persistent and significant effects after 9 months of follow-up.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Efficacité du traitement fer-acide folique pour réduire la prévalence de l'anémie et améliorer le statut en fer chez les femmes en âge de procréer : une étude longitudinale d'un an
Ravindranadh Palika Clin Nutr 23 mars 2022

Le contrôle de l'anémie se faisait jusqu'à présent par une prophylaxie avec de l'acide folique de fer (IFA) hebdomadaire chez les femmes indiennes en âge de procréer (WRA). Récemment, une approche plus précise a été proposée, qui utilise une approche «dépister et traiter avec IFA» pour les WRA anémiques, combinée à une IFA prophylactique continue dans les WRA non anémiques. L'efficacité de cette approche a été évaluée dans la WRA indienne, ainsi que les changements dans les biomarqueurs du statut en fer.
Méthodes
Les jeunes WRA (n = 470), âgés de 17 à 21 ans, ont été dépistés pour leur hémoglobine sanguine veineuse (Hb) et traités avec IFA pendant 90 jours en fonction de leur degré d'anémie, ou s'ils ne sont pas anémiques, administrés IFA prophylactique, conformément à la politique indienne directives, puis suivi pendant 9 mois supplémentaires. Leurs concentrations d'Hb, de ferritine plasmatique (PF), de récepteur de transferrine, d'hepcidine et de protéine C-réactive ont été mesurées au départ, pendant le traitement et le suivi ultérieur. L'anémie a été diagnostiquée en utilisant l'Hb (<12 g/dL) et la carence en fer (ID) en utilisant les seuils de PF (<15 μg/L) après ajustement pour l'inflammation. La coexistence de l'anémie et de l'ID a été appelée anémie ferriprive (IDA).
Résultats
Au départ, dans l'ensemble du groupe, la prévalence de l'anémie, de la DI et de l'IDA était de 69,6 %, 68,7 % et 62,4 %, respectivement. À 90 jours, le traitement ou la prophylaxie par l'IFA a significativement réduit l'anémie de 40 points de pourcentage (pp), passant de 69,6 % au départ à 29,8 % ; ID de 42,3 pp et IDA de 48 pp. De plus, des effets significatifs du traitement ont persisté à 365 jours de suivi.
Conclusion
L'approche « dépister et traiter avec IFA » est efficace pour réduire la prévalence de l'anémie en général chez les FAP, avec des effets persistants et significatifs après 9 mois de suivi.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal Vitamin D Status Correlates to Leukocyte Antigenic Responses in Breastfeeding Infants
by Danforth A. Newton Nutrients 2022, 14(6), 1266;

It is unknown if vitamin D (vitD) sufficiency in breastfeeding mothers can lead to physiological outcomes for their children that are discernible from infant vitD sufficiency per se. In a 3-month, randomized vitD supplementation study of mothers and their exclusively breastfeeding infants, the effects of maternal vitD sufficiency were determined on infant plasma concentrations of 25-hydroxyvitamin D (i.e., vitD status) and 11 cytokines. An inverse correlation was seen between maternal vitD status and infant plasma TNF concentration (r = −0.27; p < 0.05). Infant whole blood was also subjected to in vitro antigenic stimulation. TNF, IFNγ, IL-4, IL-13, and TGFβ1 responses by infant leukocytes were significantly higher if mothers were vitD sufficient but were not as closely correlated to infants’ own vitD status. Conversely, IL-10 and IL-12 responses after antigenic challenge were more correlated to infant vitD status.

These data are consistent with vitD-mediated changes in breast milk composition providing immunological signaling to breastfeeding infants and indicate differential physiological effects of direct-infant versus maternal vitD supplementation. Thus, consistent with many previous studies that focused on the importance of vitD sufficiency during pregnancy, maintenance of maternal sufficiency likely continues to affect the health of breastfed infants.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le statut maternel en vitamine D est corrélé aux réponses antigéniques des leucocytes chez les nourrissons allaités
par Danforth A. Newton Nutrients 2022, 14(6), 1266 ;

On ne sait pas si la suffisance en vitamine D (vitD) chez les mères qui allaitent peut entraîner des résultats physiologiques pour leurs enfants qui sont discernables à partir de la suffisance en vitD du nourrisson en soi. Dans une étude randomisée de 3 mois sur la supplémentation en vitD de mères et de leurs nourrissons exclusivement allaités, les effets de la suffisance maternelle en vitD ont été déterminés sur les concentrations plasmatiques infantiles de 25-hydroxyvitamine D (c'est-à-dire le statut vitD) et de 11 cytokines. Une corrélation inverse a été observée entre le statut vitD maternel et la concentration plasmatique de TNF chez le nourrisson (r = −0,27 ; p < 0,05). Le sang total du nourrisson a également été soumis à une stimulation antigénique in vitro. Les réponses TNF, IFNγ, IL-4, IL-13 et TGFβ1 par les leucocytes infantiles étaient significativement plus élevées si les mères étaient suffisamment vitD, mais n'étaient pas aussi étroitement corrélées au propre statut vitD des nourrissons. Inversement, les réponses IL-10 et IL-12 après provocation antigénique étaient plus corrélées au statut vitD du nourrisson.

Ces données sont cohérentes avec les changements induits par la vitD dans la composition du lait maternel fournissant une signalisation immunologique aux nourrissons allaités et indiquent des effets physiologiques différentiels de la supplémentation directe en vitD par rapport à la mère. Ainsi, conformément à de nombreuses études antérieures axées sur l'importance de la suffisance en vitD pendant la grossesse, le maintien de la suffisance maternelle continue probablement d'affecter la santé des nourrissons allaités.

[Nutrimuscle-Conseils]

Selenium protects against the likelihood of fetal neural tube defects partly via the arginine metabolic pathway
Tian Tian Clin Nutr VOLUME 41, ISSUE 4, P838-846, APRIL 01, 2022

Background and aims
Neural tube defects (NTDs) are severe congenital malformations and have a complex etiology. This study aimed to explore the association between selected essential trace elements (ETEs) and metabolic pathway markers in the serum of women and the likelihood of NTDs.
Methods
The study included 99 mothers of offspring with and 114 mothers of offspring without NTDs. Five ETEs (iron, zinc, selenium [Se], cobalt, and molybdenum) and 106 metabolic pathway markers in maternal serum were quantified. The associations between ETEs and metabolic pathway markers and the chance of NTDs were examined. Mediating effects of the metabolic pathway markers on the association between Se and the likelihood of NTDs were evaluated.
Results
Compared to a Se concentration below the median, a concentration above the median was associated with a decreased chance of NTDs with an odds ratio of 0.29 (95% confidence interval: 0.11–0.66). The concentrations of 32 metabolic pathway markers differed between mothers of offspring with and without NTDs; five of these (asymmetric dimethylarginine, ornithine, glutamate, proline, and phenylalanine) were associated with increased chances of NTDs, with adjusted odds ratios of 3.01 (1.31–7.31), 2.79 (1.18–6.86), 2.38 (1.03–5.75), 2.41 (1.05–5.75), and 2.27 (1.09–5.40), respectively, for the higher interquartile of concentration compared to the lower one. Three arginine pathway metabolic markers (i.e., dimethylarginine, ornithine, and proline) mediated the association between Se and the occurrence of NTDs.
Conclusion
This study suggests an association between Se and a reduced chance of NTDs. The arginine pathway may play a role in mediating this association.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le sélénium protège contre la probabilité d'anomalies du tube neural fœtal en partie via la voie métabolique de l'arginine
Tian Tian Clin Nutr VOLUME 41, NUMÉRO 4, P838-846, 01 AVRIL 2022

Contexte et objectifs
Les anomalies du tube neural (ATN) sont des malformations congénitales graves et ont une étiologie complexe. Cette étude visait à explorer l'association entre certains oligo-éléments essentiels (ETE) et les marqueurs des voies métaboliques dans le sérum des femmes et la probabilité d'ATN.
Méthodes
L'étude a inclus 99 mères de progéniture avec et 114 mères de progéniture sans MTN. Cinq ETE (fer, zinc, sélénium [Se], cobalt et molybdène) et 106 marqueurs des voies métaboliques dans le sérum maternel ont été quantifiés. Les associations entre les ETE et les marqueurs des voies métaboliques et le risque d'ATN ont été examinées. Les effets médiateurs des marqueurs des voies métaboliques sur l'association entre Se et la probabilité d'ATN ont été évalués.
Résultats
Par rapport à une concentration de Se inférieure à la médiane, une concentration supérieure à la médiane était associée à une diminution du risque d'ATN avec un rapport de cotes de 0,29 (intervalle de confiance à 95 % : 0,11 à 0,66). Les concentrations de 32 marqueurs des voies métaboliques différaient entre les mères de progéniture avec et sans MTN ; cinq d'entre eux (diméthylarginine asymétrique, ornithine, glutamate, proline et phénylalanine) étaient associés à des risques accrus d'ATN, avec des rapports de cotes ajustés de 3,01 (1,31–7,31), 2,79 (1,18–6,86), 2,38 (1,03–5,75), 2,41 (1,05–5,75) et 2,27 (1,09–5,40), respectivement, pour l'interquartile supérieur de concentration par rapport à celui inférieur. Trois marqueurs métaboliques de la voie de l'arginine (c'est-à-dire la diméthylarginine, l'ornithine et la proline) ont médié l'association entre Se et la survenue d'ATN.
Conclusion
Cette étude suggère une association entre Se et un risque réduit d'ATN. La voie de l'arginine pourrait jouer un rôle dans la médiation de cette association

[Nutrimuscle-Conseils]

A validated screening tool correctly identifies the majority of pregnant women at high risk of vitamin D deficiency
Linnea Bärebring Clin Nutr April 05, 2022

Highlights
• The screening tool correctly identifies 92% of the women with vitamin D deficiency.
• The screening tool can predict vitamin D deficiency with high (99%) accuracy.
• With only five variables, this screening tool identifies vitamin D deficiency with reasonable validity.

Background & aim
The objective was to develop and validate a non-invasive screening tool to identify pregnant women at high risk of vitamin D deficiency.
Methods
Data from the Swedish prospective cohort GraviD, 2125 pregnant women, were randomly split in halves; one for developing the screening tool, and one for validation. Risk factors of vitamin D deficiency (serum 25-hydroxyvitamin D <30 nmol/L) were identified using logistic regression analyses and odds ratios were translated into scores. Cut offs to indicate high risk of vitamin D deficiency were evaluated by receiver operator characteristics.
Results
Five variables (season, clothing, eye color, fortified milk intake and vitamin D supplement use) were included in the screening tool. The possible total score was 0-42. Mean (95% CI) area under the curve for classification of vitamin D deficiency was 0.921 (0.893-0.948) (p<0.001). A score of ≥15 points had 92% sensitivity and 76% specificity to identify women with 25OHD <30 nmol/L. This cut off had a positive predictive value of 31% and a negative predictive value of 99%.
Conclusion
This short non-invasive screening tool is valid as it correctly identified the majority of the vitamin D deficient pregnant women, who may benefit from further investigation for definite diagnosis and subsequent treatment.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Effect of Maternal Vitamin D Supplementation on Vitamin D Status of Exclusively Breastfeeding Mothers and Their Nursing Infants: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Clinical Trials
Elham Kazemain Advances in Nutrition, Volume 13, Issue 2, March 2022, Pages 568–585,

The optimal vitamin D supplementation plan during lactation is unclear. We investigated the effect of maternal vitamin D supplementation on mother-infant dyads' vitamin D status during lactation. All controlled trials that compared vitamin D supplements to placebo or low doses of vitamin D in breastfeeding mothers were included. Pooled effect size and the associated 95% CI for each outcome were estimated using random-effects models. A 1-stage random-effect dose-response model was used to estimate the dose-response relation across different vitamin D dosages and serum 25-hydroxy vitamin D [25(OH)D] concentrations.

We identified 19 clinical trials with 27 separate comparison groups (n = 3337 breastfeeding mothers). Maternal vitamin D supplement dosages were associated with circulating 25(OH)D concentrations in breastfeeding women in a nonlinear fashion. Supplementation with 1000 IU of vitamin D/d increased serum 25(OH)D concentrations by 7.8 ng/mL, whereas there was a lower increase in concentrations at vitamin D doses of >2000 IU/d (3.07 and 2.05 ng/mL increases between 2000–3000 and 3000–4000 IU/d, respectively). A linear relation was observed between maternal vitamin D supplementation dosage and the infants’ circulating 25(OH)D concentrations. Each additional 1000 IU of maternal vitamin D intake was accompanied by a 2.7 ng/mL increase in serum 25(OH)D concentration in their nursing infants.

The subgroup analysis showed that maternal vitamin D supplementation was accompanied by a statistically significant increase in infants’ 25(OH)D concentration in the trials with a duration of >20 wk, vitamin D supplementation >1000 IU/d, East Indian participants, maternal BMI <25 kg/m2, and studies with an overall low risk of bias. Long-term maternal supplementation with vitamin D at a high dose (>6000 IU/d) effectively corrected vitamin D deficiency in both mothers and infants. Nevertheless, infants with 25(OH)D concentrations over 20 ng/mL may require a relatively low maternal dose to maintain vitamin D sufficiency.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'effet de la supplémentation maternelle en vitamine D sur le statut en vitamine D des mères qui allaitent exclusivement et de leurs nourrissons : examen systématique et méta-analyse d'essais cliniques randomisés
Elham Kazemain Advances in Nutrition, volume 13, numéro 2, mars 2022, pages 568–585,

Le plan optimal de supplémentation en vitamine D pendant l'allaitement n'est pas clair. Nous avons étudié l'effet de la supplémentation maternelle en vitamine D sur le statut en vitamine D des dyades mère-nourrisson pendant l'allaitement. Tous les essais contrôlés comparant des suppléments de vitamine D à un placebo ou à de faibles doses de vitamine D chez les mères allaitantes ont été inclus. La taille de l'effet groupé et l'IC à 95 % associé pour chaque résultat ont été estimés à l'aide de modèles à effets aléatoires. Un modèle dose-réponse à effet aléatoire en une étape a été utilisé pour estimer la relation dose-réponse entre différentes doses de vitamine D et concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D].

Nous avons identifié 19 essais cliniques avec 27 groupes de comparaison distincts (n = 3337 mères allaitantes). Les doses maternelles de suppléments de vitamine D ont été associées aux concentrations circulantes de 25(OH)D chez les femmes qui allaitent de manière non linéaire. La supplémentation avec 1 000 UI de vitamine D/d a augmenté les concentrations sériques de 25(OH)D de 7,8 ng/mL, alors qu'il y avait une augmentation plus faible des concentrations à des doses de vitamine D > 2 000 UI/j (augmentations de 3,07 et 2,05 ng/mL entre 2000–3000 et 3000–4000 UI/j, respectivement). Une relation linéaire a été observée entre la dose de supplémentation maternelle en vitamine D et les concentrations circulantes de 25(OH)D chez les nourrissons. Chaque 1000 UI supplémentaires d'apport maternel en vitamine D s'accompagnait d'une augmentation de 2,7 ng/mL de la concentration sérique de 25(OH)D chez leurs nourrissons.

L'analyse des sous-groupes a montré que la supplémentation maternelle en vitamine D s'accompagnait d'une augmentation statistiquement significative de la concentration de 25(OH)D chez les nourrissons dans les essais d'une durée > 20 semaines, la supplémentation en vitamine D > 1 000 UI/j, les participants indiens de l'Est, les mères IMC < 25 kg/m2 et études présentant un faible risque global de biais. La supplémentation maternelle à long terme en vitamine D à haute dose (> 6000 UI/j) corrige efficacement la carence en vitamine D chez les mères et les nourrissons. Néanmoins, les nourrissons présentant des concentrations de 25(OH)D supérieures à 20 ng/mL peuvent nécessiter une dose maternelle relativement faible pour maintenir une suffisance en vitamine D.