Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal vitamin B3 and C intake in pregnancy influence birth weight at term
Rafaela Cristina Vieira e Souza Nutrition Volumes 91–92, November–December 2021, 111444

Highlights
• We used a high number of foods to measure maternal consumption at pregnancy.
• Maternal intake of vitamins B3 and C positively influence birth weight.
• Other maternal factors, like prepregnancy body mass index, gestational weight gain, parity, and male babies, contributed to the same outcome.

Objectives
The objective of this study was to examine the influence of maternal nutrient intake during pregnancy on the baby's birth weight at term.

Methods
A cross-sectional study design was used to evaluate a sample of women aged 18 to 44 y in the postpartum period in a public maternity department (2018–2019), with dietary intake collected by a validated food frequency questionnaire (n = 626 mother–offspring pairs). A multivariable linear regression model was used to identify the influence of nutrient intake during pregnancy on the baby's birth weight at term. The model was adjusted for maternal energy intake, education level, gestational age, physical activity, and supplementation during pregnancy.

Results
Maternal intake of vitamins B3 and C was associated with an increase in birth weight (respectively, β = 0.01; 95% confidence interval [CI], 0.01–0.02; P = 0.01; and β = 0.01; 95% CI, 0.01–0.02; P = 0.02). Prepregnancy body mass index (β = 0.01; 95% CI, 0.01–0.02; P = 0.001), gestational weight gain (β = 0.02; 95% CI, 0.01–0.02; P < 0.001), parity (β = 0.05; 95% CI, 0.02–0.09; P = 0.001), and male babies (β = 0.08; 95% CI, 0.01–0.02; P = 0.02) also contributed to increase birth weight. These variables explained about 27% of the variation of this outcome (adjusted R2 = 0.27, P < 0.001).

Conclusions
Our findings provide evidence that maternal intake of vitamins B3 and C influences increased birth weight. In addition, prepregnancy body mass index, gestational weight gain, parity, and male babies contribute to the same outcome.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Nutrition Volumes 91-92, novembre-décembre 2021, 111444

L'apport maternel en vitamines B3 et C pendant la grossesse influence le poids de naissance à terme
Rafaela Cristina Vieira et Souza

Points forts
• Nous avons utilisé un grand nombre d'aliments pour mesurer la consommation maternelle pendant la grossesse.
• L'apport maternel en vitamines B3 et C influence positivement le poids à la naissance.
• D'autres facteurs maternels, comme l'indice de masse corporelle avant la grossesse, le gain de poids gestationnel, la parité et les bébés de sexe masculin, ont contribué au même résultat.

Objectifs
L'objectif de cette étude était d'examiner l'influence de l'apport nutritionnel maternel pendant la grossesse sur le poids de naissance du bébé à terme.

Méthodes
Un plan d'étude transversal a été utilisé pour évaluer un échantillon de femmes âgées de 18 à 44 ans en période post-partum dans une maternité publique (2018-2019), avec des apports alimentaires collectés par un questionnaire validé de fréquence alimentaire (n = 626 mère– paires de descendants). Un modèle de régression linéaire multivariable a été utilisé pour identifier l'influence de l'apport nutritionnel pendant la grossesse sur le poids de naissance du bébé à terme. Le modèle a été ajusté en fonction de l'apport énergétique maternel, du niveau d'éducation, de l'âge gestationnel, de l'activité physique et de la supplémentation pendant la grossesse.

Résultats
L'apport maternel en vitamines B3 et C a été associé à une augmentation du poids à la naissance (respectivement, β = 0,01 ; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 0,01 à 0,02 ; P = 0,01 ; et β = 0,01 ; IC à 95 %, 0,01 à 0,02 ; p = 0,02). Indice de masse corporelle avant la grossesse (β = 0,01 ; IC à 95 %, 0,01 à 0,02 ; P = 0,001), gain de poids gestationnel (β = 0,02 ; IC à 95 %, 0,01 à 0,02 ; P < 0,001), parité (β = 0,05 ; 95 IC en %, 0,02–0,09 ; P = 0,001), et les bébés de sexe masculin (β = 0,08 ; IC à 95 %, 0,01–0,02 ; P = 0,02) ont également contribué à l'augmentation du poids à la naissance. Ces variables expliquaient environ 27 % de la variation de ce résultat (R2 ajusté = 0,27, P < 0,001).

Conclusion
Nos résultats fournissent des preuves que l'apport maternel en vitamines B3 et C influence l'augmentation du poids à la naissance. De plus, l'indice de masse corporelle avant la grossesse, le gain de poids gestationnel, la parité et les bébés de sexe masculin contribuent au même résultat.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of prenatal oral L-arginine on birth outcomes: a meta-analysis
Eita Goto Scientific Reports volume 11, Article number: 22748 (2021)

Adverse birth outcomes are associated with elevated mortality and morbidity rates throughout life. This meta-analysis of randomised controlled trials examined whether prenatal oral L-arginine has effects on birth outcomes. A total of 45 overall good quality studies were extracted from 10 finally eligible articles.

In comparison to controls, providing oral L-arginine to women with a history of poor pregnancy outcomes significantly reduced risks of intrauterine growth retardation neonates, pre-term birth and respiratory distress syndrome (n = 7, 3 and 3, respectively) and significantly increased birthweight and gestational age (n = 8 and 5, respectively) L-Arginine significantly increased Apgar score in women at high risk of pre-eclampsia or with pre-eclampsia or gestational or mild chronic hypertension in comparison to controls (n = 4). L-Arginine showed no significant effect on any other outcome examined (n = 2). The quality of evidence was at least medium or high.

Consequently, oral L-arginine may be at least moderately recommended for women with a history of poor pregnancy outcomes and at high risk of pre-eclampsia or with pre-eclampsia or gestational or mild chronic hypertension. However, further studies are required to provide stronger conclusions, partly due to small study effects.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la L-arginine orale prénatale sur l'issue de la grossesse : une méta-analyse
Eita Goto Rapports scientifiques volume 11, Numéro d'article : 22748 (2021)

Les issues défavorables à la naissance sont associées à des taux de mortalité et de morbidité élevés tout au long de la vie. Cette méta-analyse d'essais contrôlés randomisés a examiné si la L-arginine orale prénatale avait des effets sur l'issue de la grossesse. Au total, 45 études globales de bonne qualité ont été extraites de 10 articles finalement éligibles.

Par rapport aux témoins, l'administration de L-arginine par voie orale aux femmes ayant des antécédents de grossesse médiocre a considérablement réduit les risques de retard de croissance intra-utérin, d'accouchement prématuré et de syndrome de détresse respiratoire (n = 7, 3 et 3, respectivement) et a augmenté de manière significative poids de naissance et âge gestationnel (n = 8 et 5, respectivement) La L-Arginine a augmenté significativement le score d'Apgar chez les femmes à haut risque de pré-éclampsie ou avec une pré-éclampsie ou une hypertension gestationnelle ou chronique légère par rapport aux témoins (n = 4). La L-Arginine n'a montré aucun effet significatif sur les autres résultats examinés (n = 2). La qualité des preuves était au moins moyenne ou élevée.

Par conséquent, la L-arginine orale peut être au moins modérément recommandée pour les femmes ayant des antécédents de grossesse défavorable et présentant un risque élevé de pré-éclampsie ou de pré-éclampsie ou d'hypertension gestationnelle ou chronique légère. Cependant, d'autres études sont nécessaires pour fournir des conclusions plus solides, en partie en raison des effets des petites études.

[Nutrimuscle-Conseils]

Higher-Dose DHA Supplementation Modulates Immune Responses in Pregnancy and Is Associated with Decreased Preterm Birth
by Christina J. Valentine Nutrients 2021, 13(12), 4248;

Pregnancy and parturition involve extensive changes in the maternal immune system. In our randomized, multi-site, double-blind superiority trial using a Bayesian adaptive design, we demonstrated that 1000 mg/day of docosahexaenoic acid (DHA) was superior to 200 mg/day in preventing both early preterm birth (less than 34 weeks’ gestation) and preterm birth (less than 37 weeks’ gestation). The goal of this secondary study is to compare the effects of 1000 mg/day versus 200 mg/day on maternal inflammation, a possible mechanism by which DHA may prevent preterm birth. Maternal blood samples were collected at enrollment (12–20 weeks’ gestation) and at delivery. Red blood cell DHA levels were measured by gas chromatography, and plasma concentrations of sRAGE, IL-6, IL-1β, TNFα, and INFγ were measured by ELISA. Data were analyzed for associations with the DHA dose, gestational age at birth, and preterm birth (<37 weeks). Higher baseline and lower delivery levels of maternal sRAGE were associated with a greater probability of longer gestation and delivery at term gestation. Higher-dose DHA supplementation increased the probability of a smaller decrease in delivery sRAGE levels. Higher IL-6 concentrations at delivery were associated with the probability of delivering after 37 weeks, and higher-dose DHA supplementation increased the probability of greater increases in IL-6 concentrations between enrollment and delivery.

These data provide a proposed mechanistic explanation of how a higher dose of DHA during pregnancy provides immunomodulatory regulation in the initiation of parturition by influencing sRAGE and IL-6 levels, which may explain its ability to reduce the risk of preterm birth.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une supplémentation en DHA à dose plus élevée module les réponses immunitaires pendant la grossesse et est associée à une diminution des naissances prématurées
par Christina J. Valentine Nutrients 2021, 13(12), 4248;

La grossesse et la parturition impliquent des changements importants dans le système immunitaire maternel. Dans notre essai de supériorité randomisé, multi-sites et en double aveugle utilisant une conception adaptative bayésienne, nous avons démontré que 1000 mg/jour d'acide docosahexaénoïque (DHA) étaient supérieurs à 200 mg/jour pour prévenir à la fois l'accouchement prématuré (moins de 34 semaines) ' gestation) et l'accouchement prématuré (moins de 37 semaines de gestation). L'objectif de cette étude secondaire est de comparer les effets de 1000 mg/jour versus 200 mg/jour sur l'inflammation maternelle, un mécanisme possible par lequel le DHA peut prévenir l'accouchement prématuré. Des échantillons de sang maternel ont été prélevés lors de l'enrôlement (de 12 à 20 semaines de gestation) et à l'accouchement. Les taux de DHA dans les globules rouges ont été mesurés par chromatographie en phase gazeuse et les concentrations plasmatiques de sRAGE, IL-6, IL-1β, TNFα et INFγ ont été mesurées par ELISA. Les données ont été analysées pour les associations avec la dose de DHA, l'âge gestationnel à la naissance et la naissance prématurée (<37 semaines). Des niveaux de base plus élevés et des niveaux d'accouchement plus bas de sRAGE maternel étaient associés à une plus grande probabilité de gestation plus longue et d'accouchement à terme. Une supplémentation en DHA à dose plus élevée a augmenté la probabilité d'une diminution plus faible des niveaux de sRAGE d'administration. Des concentrations plus élevées d'IL-6 à l'accouchement étaient associées à la probabilité d'accouchement après 37 semaines, et une supplémentation en DHA à dose plus élevée augmentait la probabilité d'augmentations plus importantes des concentrations d'IL-6 entre le recrutement et l'accouchement.

Ces données fournissent une explication mécaniste proposée de la façon dont une dose plus élevée de DHA pendant la grossesse fournit une régulation immunomodulatrice dans le début de la parturition en influençant les niveaux de sRAGE et d'IL-6, ce qui peut expliquer sa capacité à réduire le risque d'accouchement prématuré.

[Nutrimuscle-Conseils]

Belgian Consensus Recommendations to Prevent Vitamin K Deficiency Bleeding in the Term and Preterm Infant
by Simon Fiesack Nutrients 2021, 13(11), 4109;

Neonatal vitamin K prophylaxis is essential to prevent vitamin K deficiency bleeding (VKDB) with a clear benefit compared to placebo. Various routes (intramuscular (IM), oral, intravenous (IV)) and dosing regimens were explored. A literature review was conducted to compare vitamin K regimens on VKDB incidence. Simultaneously, information on practices was collected from Belgian pediatric and neonatal departments. Based on the review and these practices, a consensus was developed and voted on by all co-authors and heads of pediatric departments.

Today, practices vary. In line with literature, the advised prophylactic regimen is 1 or 2 mg IM vitamin K once at birth. In the case of parental refusal, healthcare providers should inform parents of the slightly inferior alternative (2 mg oral vitamin K at birth, followed by 1 or 2 mg oral weekly for 3 months when breastfed). We recommend 1 mg IM in preterm <32 weeks, and the same alternative in the case of parental refusal. When IM is perceived impossible in preterm <32 weeks, 0.5 mg IV once is recommended, with a single additional IM 1 mg dose when IV lipids are discontinued. This recommendation is a step towards harmonizing vitamin K prophylaxis in all newborns.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Recommandations du consensus belge pour prévenir les saignements par carence en vitamine K chez le nourrisson né à terme et prématuré
par Simon Fiesack Nutriments 2021, 13(11), 4109 ;

La prophylaxie néonatale à la vitamine K est essentielle pour prévenir les saignements par carence en vitamine K (VKDB) avec un bénéfice évident par rapport au placebo. Diverses voies (intramusculaire (IM), orale, intraveineuse (IV)) et posologiques ont été explorées. Une revue de la littérature a été menée pour comparer les régimes de vitamine K sur l'incidence de la VKDB. Parallèlement, des informations sur les pratiques ont été recueillies auprès des services de pédiatrie et de néonatalogie belges. Sur la base de la revue et de ces pratiques, un consensus a été développé et voté par tous les co-auteurs et chefs de service de pédiatrie.

Aujourd'hui, les pratiques varient. Conformément à la littérature, le schéma prophylactique conseillé est de 1 ou 2 mg IM de vitamine K une fois à la naissance. En cas de refus parental, les prestataires de soins doivent informer les parents de l'alternative légèrement inférieure (2 mg de vitamine K par voie orale à la naissance, suivis de 1 ou 2 mg par voie orale par semaine pendant 3 mois en cas d'allaitement). Nous recommandons 1 mg IM chez les prématurés < 32 semaines, et la même alternative en cas de refus parental. Lorsque l'IM est perçue comme impossible chez les prématurés de moins de 32 semaines, 0,5 mg IV est recommandé une fois, avec une seule dose IM supplémentaire de 1 mg lorsque les lipides IV sont arrêtés. Cette recommandation est une étape vers l'harmonisation de la prophylaxie à la vitamine K chez tous les nouveau-nés.

[Nutrimuscle-Conseils]

Influence of ω3 fatty acids on maternal behavior and brain oxytocin in the murine perinatal period
Akiko Harauma Prostaglandins, Leukotrienes and Essential Fatty Acids December 3, 2021

Highlights
• Some retrieval test parameters were significantly higher in ω3-deficient mice dams.
• Oxytocin levels in the paraventricular nucleus were lower in ω3-deficient females.
• The maternal behavior of ω3-deficient dams is delayed and easily interrupted.
• Omega-3 fatty acids may normalize maternal behavior.

Introduction:
Perinatal women often experience mood disorders and postpartum depression due to the physical load and the rapid changes in hormone levels caused by pregnancy, childbirth, and nursing. When the mother's emotions become unstable, their parental behavior (maternal behavior) may decline, the child's attachment may weaken, and the formation of mother–child bonding can become hindered. As a result, the growth of the child may be adversely affected. The objective of this study was to investigate the effect of ω3 fatty acid deficiency in the perinatal period on maternal behavior and the oxytocin concentration and fatty acid composition in brain tissue.
Materials and methods
: Virgin female C57BL/6J mice fed a ω3 fatty acid-deficient (ω3-Def) or adequate (ω3-Adq) diet were mated for use in this study. To assess maternal behavior, nest shape was evaluated at a fixed time from gestational day (GD) 15 to postpartum day (PD) 13, and a retrieval test was conducted on PD 3. For neurochemical measurement, brains were removed from PD 1–6 dams and hippocampal fatty acids and hypothalamic oxytocin concentrations were assessed.
Results
: Peripartum nest shape scores were similar to those reported previously (Harauma et al., 2016); nests in the ω3-Def group were small and of poor quality whereas those in the ω3-Adq group were large and elaborate. The inferiority of nest shape in the ω3-Def group continued from PD 0–7. In the retrieval test performed on PD 3, dams in the ω3-Def group took longer on several parameters compared with those in the ω3-Adq group, including time to make contact with pups (sniffing time), time to start retrieving the next pup (interval time), and time to retrieve the last pup to the nest (grouping time). Hypothalamic oxytocin concentrations on PD 1–6 were lower in the ω3-Def group than in the ω3-Adq group.
Discussion
: Our data show that ω3 fatty acid deficiency reduces maternal behavior, a state that continued during pup rearing. This was supported by the observed decrease in hypothalamic oxytocin concentration in the ω3-Def group. These results suggest that ω3 fatty acid supplementation during the perinatal period is not only effective in delivering ω3 fatty acids to infants but is also necessary to activate high-quality parental behavior in mothers.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of selenium, zinc and copper concentrations during pregnancy with birth weight: A systematic review and meta-analysis
Mohammad Amin Atazadegan Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 69, January 2022, 126903

Background
Normal fetal growth is associated with maternal nutrition. Trace elements play important roles in fetus growth. This review aims to provide a summary of the literature evaluating the relation between selenium, zinc and copper levels during pregnancy with birth weight.

Method
A systematic literature search was conducted in Medline database (PubMed), Scopus, Web of science and Google scholar up to September 2020. Fifty observational studies were included in the final analyses. The desired pooled effect size was considered as standardized mean differences with 95 % CI or correlation. Cochran's Q statistic was used to test the heterogeneity between the included studies (I2).

Result
A significant differences were found between pooled standardized mean differences (SMD) of umbilical cord blood copper levels in small-for-gestational age birth weight (SGA) and appropriate-for-gestational age birth weight (AGA) (SMD: 0.34 μg/L, 95 % CI: 0.13 to 0.56). There was a significant pooled correlation between umbilical cord blood selenium concentrations and birth weight (r: 0.08, 95 % CI: 0.01 to 0.16). A significant pooled correlation was found between umbilical cord blood zinc concentrations and birth weight (r: 0.09, 95 % CI: 0.04 to 0.15), with significant heterogeneity (I2 % = 0.63). There was significant positive association between maternal blood zinc concentrations and birth weight.

Conclusion
Findings showed the association of trace elements including selenium, zinc and copper during pregnancy with birth weight. There was significant correlation between umbilical cord and maternal blood selenium and zinc levels with birth weight. The umbilical cord blood copper levels in SGA birth weight was higher than copper levels in AGA birth weight.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association des concentrations de sélénium, de zinc et de cuivre pendant la grossesse avec le poids de naissance : une revue systématique et une méta-analyse
Mohammad Amin Atazadegan Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 69, janvier 2022, 126903

Fond
La croissance fœtale normale est associée à la nutrition maternelle. Les oligo-éléments jouent un rôle important dans la croissance du fœtus. Cette revue vise à fournir un résumé de la littérature évaluant la relation entre les niveaux de sélénium, de zinc et de cuivre pendant la grossesse avec le poids de naissance.

Méthode
Une recherche documentaire systématique a été menée dans la base de données Medline (PubMed), Scopus, Web of science et Google Scholar jusqu'en septembre 2020. Cinquante études observationnelles ont été incluses dans les analyses finales. La taille d'effet combinée souhaitée a été considérée comme des différences moyennes standardisées avec un IC à 95 % ou une corrélation. La statistique Q de Cochran a été utilisée pour tester l'hétérogénéité entre les études incluses (I2).

Résultat
Des différences significatives ont été trouvées entre les différences moyennes standardisées (SMD) regroupées des niveaux de cuivre dans le sang du cordon ombilical dans le poids de naissance petit pour l'âge gestationnel (SGA) et le poids de naissance approprié pour l'âge gestationnel (AGA) (SMD : 0,34  μg/L , IC à 95 % : 0,13 à 0,56). Il y avait une corrélation globale significative entre les concentrations de sélénium dans le sang du cordon ombilical et le poids de naissance (r : 0,08, IC à 95 % : 0,01 à 0,16). Une corrélation globale significative a été trouvée entre les concentrations de zinc dans le sang du cordon ombilical et le poids de naissance (r : 0,09, IC à 95 % : 0,04 à 0,15), avec une hétérogénéité significative (I2 % = 0,63). Il y avait une association positive significative entre les concentrations de zinc dans le sang maternel et le poids à la naissance.

Conclusion
Les résultats ont montré l'association d'oligo-éléments dont le sélénium, le zinc et le cuivre pendant la grossesse avec le poids de naissance. Il y avait une corrélation significative entre le cordon ombilical et les taux sanguins de sélénium et de zinc maternels avec le poids de naissance. Les niveaux de cuivre dans le sang du cordon ombilical dans le poids de naissance SGA étaient plus élevés que les niveaux de cuivre dans le poids de naissance AGA.

[Nutrimuscle-Conseils]

We Pose Some Uncertainties in the Analysis of National Trends in Iron Intake and Risk of Deficiency, but Support the Need for Addressing Iron Deficiency among Vulnerable Groups in the United States
Reina Engle-Stone, The Journal of Nutrition, 04 December 2021

Iron deficiency is a common nutritional concern worldwide. While nutrient deficiencies generally receive less attention in the United States compared to other nutrition priorities, they remain common among subpopulations who may be at risk due to increased physiological requirements or social, economic, and environmental risk factors (1, 2).

For example, the prevalence of iron deficiency [assessed based on estimated total body iron (TBI)] was 10.4% among nonpregnant US women 15–49 years old in NHANES 2007–2010 and 16.3% among pregnant females 12–49 years old in NHANES 1999–2010; both estimates were greater among non-Hispanic Black (nonpregnant, 15.7%; pregnant, 27.8%) and Mexican American (nonpregnant, 14.4%; pregnant, 20.7%) women compared to non-Hispanic White women (nonpregnant, 8.3%; pregnant, 12.1%) (3). In a recent publication, Sun and Weaver (4) suggest that the problem may be more widespread, concluding that “increased iron-deficiency anemia and related mortality rates in the US...

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Nous posons quelques incertitudes dans l'analyse des tendances nationales de l'apport en fer et du risque de carence, mais soutenons la nécessité de remédier à la carence en fer parmi les groupes vulnérables aux États-Unis
Reina Engle-Stone, The Journal of Nutrition, 04 décembre 2021

La carence en fer est une préoccupation nutritionnelle courante dans le monde. Alors que les carences nutritionnelles reçoivent généralement moins d'attention aux États-Unis par rapport aux autres priorités nutritionnelles, elles restent courantes parmi les sous-populations qui peuvent être à risque en raison d'exigences physiologiques accrues ou de facteurs de risque sociaux, économiques et environnementaux (1, 2).

Par exemple, la prévalence de la carence en fer [évaluée sur la base d'une estimation du fer corporel total (TBI)] était de 10,4 % chez les femmes américaines non enceintes de 15 à 49 ans dans la NHANES 2007-2010 et de 16,3 % chez les femmes enceintes de 12 à 49 ans dans la NHANES 1999-2010 ; les deux estimations étaient plus élevées chez les femmes noires non hispaniques (non enceintes, 15,7 % ; enceintes, 27,8 %) et mexicaines (non enceintes, 14,4 % ; enceintes, 20,7 %) par rapport aux femmes blanches non hispaniques (non enceintes, 8,3 % ; enceintes, 12,1%) (3). Dans une publication récente, Sun et Weaver (4) suggèrent que le problème pourrait être plus répandu, concluant que « l'augmentation de l'anémie ferriprive et des taux de mortalité associés aux États-Unis...

[Nutrimuscle-Conseils]

Factors associated with longitudinal changes in B-vitamin and choline concentrations of human milk
Mônica A Batalha, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 114, Issue 4, October 2021, Pages 1560–1573,

Background
Little is known regarding the associations between maternal factors and B-vitamin and choline concentrations in early milk and the trajectories of these vitamins during lactation.

Objectives
In this hypothesis-generating study, we modeled the association between maternal and offspring factors and longitudinal changes in milk B-vitamin and choline concentrations throughout lactation.

Methods
A hundred women were studied in a prospective birth cohort and milk samples from 52 women were collected at 2–8 d, 76 women at 28–50 d, and 42 women at 88–119 d postpartum. Maternal dietary intake during pregnancy and lactation was assessed by an FFQ. Linear mixed-effects models with interaction terms were used to evaluate changes in milk B-vitamin and choline concentrations over time based on maternal factors and the early postpartum concentrations of these micronutrients.

Results
The women with higher early postpartum milk concentrations of niacin (βinteraction = −0.02; SE = 0.00; P < 0.001), pantothenic acid (βinteraction = −0.10; SE = 2.56; P < 0.001), vitamin B-12 (βinteraction= −0.10; SE = 0.03; P < 0.001), and choline (βinteraction= −0.90; SE = 0.18; P < 0.001) exhibited a decrease in their concentrations throughout lactation. The participants with overweight and obesity prepregnancy experienced an increase in milk vitamin B-12 concentrations over time (βinteraction = 0.04; SE = 0.02; P = 0.06). In contrast, a decrease in vitamin B-12 concentration was observed among women with vitamin B-12 intake below the RDA during pregnancy (βinteraction= −0.08; SE = 0.05; P = 0.07). The women with niacin intake below the RDA during lactation experienced an increase in milk concentrations over time (βinteraction = 0.01; SE = 0.01; P = 0.03). A gestational age at birth >40 wk was associated with an increase in milk choline concentration throughout lactation (βinteraction = 0.54; SE = 0.16; P< 0.01).

Conclusions
Changes in B-vitamin and choline concentrations in human milk over time may be associated with the early concentrations of these micronutrients in milk, maternal prepregnancy BMI, dietary intake, and gestational age at delivery.

[Nutrimuscle-Conseils]

The importance of maternal pregnancy vitamin D for offspring bone health: learnings from the MAVIDOS trial
Rebecca J. Moon, Therapeutic Advances in Musculoskeletal Disease April 8, 2021

Optimisation of skeletal mineralisation in childhood is important to reduce childhood fracture and the long-term risk of osteoporosis and fracture in later life. One approach to achieving this is antenatal vitamin D supplementation. The Maternal Vitamin D Osteoporosis Study is a randomised placebo-controlled trial, the aim of which was to assess the effect of antenatal vitamin D supplementation (1000 IU/day cholecalciferol) on offspring bone mass at birth.

The study has since extended the follow up into childhood and diversified to assess demographic, lifestyle and genetic factors that determine the biochemical response to antenatal vitamin D supplementation, and to understand the mechanisms underpinning the effects of vitamin D supplementation on offspring bone development, including epigenetics. The demonstration of positive effects of maternal pregnancy vitamin D supplementation on offspring bone development and the delineation of underlying biological mechanisms inform clinical care and future public-health policies.