Rôles santé de la vitamine C ?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre homocystéine et tension artérielle dans la NHANES 2003-2006 : le rôle médiateur de la vitamine C
Front Peng Wu. Nutr., 03 mai 2024

Contexte : L'augmentation annuelle de la prévalence de l'hypertension constitue un défi de santé publique notable. Adhérer à un régime alimentaire nutritif est crucial pour améliorer la qualité de vie des personnes souffrant d’hypertension. Cependant, la relation entre la vitamine C et l’hypertension, ainsi qu’avec l’homocystéine, reste floue.

Objectif : L'objectif principal de cette enquête était d'examiner le rôle médiateur potentiel de la vitamine C dans l'association entre les niveaux d'homocystéine et la tension artérielle, en utilisant les données extraites de la base de données de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES).

Méthodes : Au total, 7 327 participants de la NHANES 2003-2006 ont été inscrits à cette enquête transversale. Les principales informations ont été obtenues à l'aide de l'homocystéine, de la vitamine C, de la pression artérielle systolique (PAS) et de la pression artérielle diastolique (DBP). Une analyse de corrélation a été utilisée pour évaluer la corrélation entre l'homocystéine, la SBP, la DBP et la vitamine C. Une analyse de régression linéaire a été utilisée pour déterminer la valeur β (β) ainsi que ses intervalles de confiance (IC) à 95 %. Une analyse de médiation a été réalisée pour déterminer si la relation entre l'homocystéine et la pression artérielle était médiée par la vitamine C et pour quantifier dans quelle mesure la vitamine C contribuait à cette association.

Résultats : Les résultats ont montré que l'homocystéine était positivement associée à la SBP (r = 0,24, p < 0,001) et à la DBP (r = 0,03, p < 0,05), tandis qu'elle était négativement corrélée à la vitamine C (r = −0,008, p < 0,001). . La vitamine C s'est avérée négativement associée à la SBP (r = −0,03, p < 0,05) et à la DBP (r = 0,11, p < 0,001). L'analyse de l'effet de médiation a révélé qu'un rôle de médiation partielle (effet indirect : 0,0247 [0,0108–0,0455], p < 0,001) représentait 11,5 % de l'effet total, parmi l'homocystéine et la SBP. Cependant, l’effet médiateur de la vitamine C entre l’homocystéine et le DBP n’était pas statistiquement significatif.

Conclusion : Les patients hypertendus doivent faire attention aux niveaux d’homocystéine et de vitamine C. De plus, les patients hypertendus devraient formuler des interventions pour la supplémentation en vitamine C ainsi que des stratégies de réduction de l'homocystéine pour abaisser la tension artérielle.

[Nutrimuscle-Conseils]

An increasing proportion of the population is not covered by the current RDA for vitamin C – interrogation of EPIC-Norfolk and NHANES 2017/2018 cohorts
Anitra C. Carr Critical Reviews in Food Science and Nutrition 06 Jun 2024

With the rising prevalence of obesity globally, increasing proportions of the population may not be covered by current recommended daily allowances (RDAs) that are supposed to provide 97.5% of the population with a sufficient nutrient status but are typically based on a healthy young 70 kg male reference person. Using the EPIC-Norfolk (UK) and the NHANES (US) cohorts, we estimated the effect of body weight on the dose-concentration relationship to derive weight-based requirements to achieve an ‘adequate’ plasma concentration of vitamin C estimated to be 50 µmol/L. Inverse correlations between body weight and vitamin C were observed in both cohorts (p < 0.0001). Moreover, only about 2/3 of the cohorts achieved an adequate plasma vitamin C status by consuming the RDA or above, while only 1/3 to 1/2 of the cohorts achieved adequacy by an intake of the local RDA ± 10%. Using vitamin C as an example, the present data demonstrate that a considerable and expectedly increasing proportion of the world population is unable to achieve an adequate target plasma concentration with the current recommended daily intakes of vitamin C. This needs to be considered in future public health recommendations.

SIGNIFICANCE STATEMENT
In this paper, we highlight the inverse association between body weight and vitamin C status. Our study strongly suggests that a large proportion of the population is not covered by the current recommended intakes of vitamin C.

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Traduction de l'étude

Une proportion croissante de la population n’est pas couverte par les AJR actuels pour la vitamine C – interrogation des cohortes EPIC-Norfolk et NHANES 2017/2018
Anitra C. Carr Revues critiques en science alimentaire et nutrition 06 juin 2024

Avec la prévalence croissante de l'obésité à l'échelle mondiale, des proportions croissantes de la population pourraient ne pas être couvertes par les apports journaliers recommandés (AJR) actuels, censés fournir à 97,5 % de la population un état nutritionnel suffisant, mais qui sont généralement basés sur un jeune en bonne santé pesant 70 kg. personne de référence masculine. À l'aide des cohortes EPIC-Norfolk (Royaume-Uni) et NHANES (États-Unis), nous avons estimé l'effet du poids corporel sur la relation dose-concentration afin d'en déduire les besoins basés sur le poids pour atteindre une concentration plasmatique « adéquate » de vitamine C estimée à 50. µmol/L. Des corrélations inverses entre le poids corporel et la vitamine C ont été observées dans les deux cohortes (p < 0,0001). De plus, seulement environ 2/3 des cohortes ont atteint un statut plasmatique adéquat en vitamine C en consommant la RDA ou plus, tandis que seulement 1/3 à 1/2 des cohortes ont atteint un statut adéquat grâce à un apport de la RDA locale ± 10 %. En utilisant la vitamine C comme exemple, les données actuelles démontrent qu'une proportion considérable et probablement croissante de la population mondiale est incapable d'atteindre une concentration plasmatique cible adéquate avec les apports quotidiens actuellement recommandés en vitamine C. Ceci doit être pris en compte dans les futures mesures de santé publique. recommandations.

DÉCLARATION D'IMPORTANCE
Dans cet article, nous mettons en évidence l’association inverse entre le poids corporel et le statut en vitamine C. Notre étude suggère fortement qu’une grande partie de la population n’est pas couverte par les apports actuellement recommandés en vitamine C.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Relation of Serum Vitamin C Concentrations with Alzheimer’s Disease Mortality in a National Cohort of Community-Dwelling Elderly Adults
by Duke Appiah Nutrients 2024, 16(11), 1672;

The relation of vitamin C with Alzheimer’s disease (AD) is equivocal. The aim of this study was to assess the relation of serum vitamin C levels with AD-related mortality, and to evaluate the threshold beyond which the potential benefits of higher serum concentrations of vitamin C for AD mortality ceases. The cohort consisted of 4504 adults aged ≥60 years enrolled in the National Health and Nutrition Examination Survey who had serum measures of vitamin C and no cognitive impairment at baseline (1988–1994) and were followed-up for mortality until 2019. Vitamin C was assayed from fasting blood samples using isocratic high-performance liquid chromatography. At baseline, the mean age of participants was 70 years, with 42.7% being men. At the end of follow-up (median: 15 years), the AD mortality rate was 2.4 per 1000 person-years. In the Cox regression models, compared to participants in the lowest tertile of serum vitamin C (<0.56 mg/dL), those in the highest tertile (>0.98 mg/dL) had a lower risk of AD mortality (hazard ratio: 0.44, 95% confidence intervals: 0.25–0.77) after adjusting for sociodemographic factors, behavior/lifestyle factors, prevalent health conditions, and dietary vitamin C intake. In dose–response analysis using restricted cubic splines, vitamin C concentrations beyond 2.3 mg/dL were associated with the elevated risk of AD-related mortality.

The findings from this national sample of community-dwelling elderly adults suggest that higher levels of serum vitamin C are associated with slower AD disease progression, although levels beyond the normal reference values were associated with a higher risk of AD mortality.

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Traduction de l'étude

La relation entre les concentrations sériques de vitamine C et la mortalité due à la maladie d'Alzheimer dans une cohorte nationale de personnes âgées vivant dans la communauté
par Duke Appiah Nutrients 2024, 16(11), 1672 ;

La relation entre la vitamine C et la maladie d’Alzheimer (MA) est équivoque. Le but de cette étude était d'évaluer la relation entre les taux sériques de vitamine C et la mortalité liée à la MA, et d'évaluer le seuil au-delà duquel les bénéfices potentiels de concentrations sériques plus élevées de vitamine C pour la mortalité liée à la MA cessent. La cohorte était composée de 4 504 adultes âgés de ≥ 60 ans inscrits à l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition, qui présentaient des mesures sériques de vitamine C et n'avaient aucun déficit cognitif au départ (1988-1994) et qui ont été suivis pour la mortalité jusqu'en 2019. analysé à partir d’échantillons de sang à jeun par chromatographie liquide isocratique à haute performance. Au départ, l'âge moyen des participants était de 70 ans, dont 42,7 % étaient des hommes. À la fin du suivi (médiane : 15 ans), le taux de mortalité par MA était de 2,4 pour 1 000 années-personnes. Dans les modèles de régression de Cox, comparés aux participants du tertile le plus bas de vitamine C sérique (<0,56 mg/dL), ceux du tertile le plus élevé (>0,98 mg/dL) présentaient un risque plus faible de mortalité par MA (rapport de risque : 0,44, Intervalles de confiance à 95 % : 0,25 à 0,77) après ajustement pour tenir compte des facteurs sociodémographiques, des facteurs de comportement/mode de vie, des problèmes de santé courants et de l'apport alimentaire en vitamine C. Dans l’analyse dose-réponse utilisant des splines cubiques restreintes, les concentrations de vitamine C supérieures à 2,3 mg/dL étaient associées à un risque élevé de mortalité liée à la MA.

Les résultats de cet échantillon national d'adultes âgés vivant dans la communauté suggèrent que des taux sériques plus élevés de vitamine C sont associés à une progression plus lente de la maladie d'Alzheimer, bien que des niveaux supérieurs aux valeurs de référence normales soient associés à un risque plus élevé de mortalité par MA.

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Association between dietary vitamin C intake/blood level and risk of digestive system cancer: a systematic review and meta-analysis of prospective studies
Food & Function Issue 16, 2024 Jiamin Zhong

Experimental studies have shown that vitamin C has anti-cancer effects, but previous meta-analyses have indicated that the role of vitamin C in digestive system cancers (DSCs) is controversial. In this study, a systematic review and meta-analysis of the relationship between dietary intake/plasma concentration of vitamin C and the risk of DSC was conducted, evaluating 32 prospective studies with 1 664 498 participants. Dose–response and subgroup analyses were also performed. Systematic literature searches were performed in PubMed, EMBASE and Web of Science databases until 9th September 2023. Vitamin C intake significantly reduced DSCs risk (RR = 0.88, 95% confidence interval (CI) 0.83 to 0.93). The subgroup analyses showed the risks of oral, pharyngeal, and esophageal (OPE) cancers (0.81, 0.72 to 0.93), gastric cancer (0.81, 0.68 to 0.95), and colorectal cancer (0.89, 0.82 to 0.98) were negatively correlated with vitamin C intake, and the effect of vitamin C was different between colon cancer (0.87, 0.77 to 0.97) and rectal cancer (1.00, 0.84 to 1.19). However, plasma vitamin C concentration was only inversely associated with gastric cancer risk (0.74, 0.59 to 0.92). Dose–response analysis revealed that 250 and 65 mg day−1 vitamin C intakes had the strongest protective effect against OPE and gastric cancers respectively. These estimates suggest that vitamin C intake could significantly reduce gastrointestinal cancer incidence, including OPE, gastric, and colon cancers.

Plasma vitamin C has a significant reduction effect on the incidence of gastric cancer only, but additional large-scale clinical studies are needed to determine its impact on the incidence of DSCs.

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Association entre l'apport alimentaire en vitamine C/le taux sanguin et le risque de cancer du système digestif : revue systématique et méta-analyse d'études prospectives
Food & Function Numéro 16, 2024 Jiamin Zhong

Des études expérimentales ont montré que la vitamine C avait des effets anticancéreux, mais des méta-analyses antérieures ont indiqué que le rôle de la vitamine C dans les cancers du système digestif (CSD) est controversé. Dans cette étude, une revue systématique et une méta-analyse de la relation entre l'apport alimentaire/la concentration plasmatique de vitamine C et le risque de CSD ont été menées, évaluant 32 études prospectives avec 1 664 498 participants. Des analyses dose-réponse et des sous-groupes ont également été réalisées. Des recherches systématiques dans la littérature ont été effectuées dans les bases de données PubMed, EMBASE et Web of Science jusqu'au 9 septembre 2023. L'apport en vitamine C a réduit de manière significative le risque de CSD (RR = 0,88, intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,83 à 0,93). Français Les analyses de sous-groupes ont montré que les risques de cancer de la bouche, du pharynx et de l'œsophage (OPE) (0,81, 0,72 à 0,93), de cancer gastrique (0,81, 0,68 à 0,95) et de cancer colorectal (0,89, 0,82 à 0,98) étaient négativement corrélés à l'apport en vitamine C, et l'effet de la vitamine C était différent entre le cancer du côlon (0,87, 0,77 à 0,97) et le cancer rectal (1,00, 0,84 à 1,19). Cependant, la concentration plasmatique de vitamine C n'était inversement associée au risque de cancer gastrique (0,74, 0,59 à 0,92). L'analyse dose-réponse a révélé que les apports de 250 et 65 mg par jour−1 en vitamine C avaient l'effet protecteur le plus fort contre les OPE et les cancers gastriques respectivement. Ces estimations suggèrent que l'apport en vitamine C pourrait réduire considérablement l'incidence du cancer gastro-intestinal, notamment les cancers de l'estomac, du côlon et de l'intestin grêle.

La vitamine C plasmatique a un effet de réduction significatif sur l'incidence du cancer gastrique uniquement, mais des études cliniques supplémentaires à grande échelle sont nécessaires pour déterminer son impact sur l'incidence des DSC.

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Associations between dietary antioxidant vitamins and risk of glioma: an updated systematic review and meta-analysis of observational studies
Ya-Jun Ni Front. Nutr., 06 August 2024

Background: Epidemiological studies investigating the potential associations between antioxidant vitamins intake and risk of glioma have yielded inconsistent results. To address this, we carried out a systematic review and updated meta-analysis to explore the relationship between dietary antioxidant vitamins intake and risk of glioma.

Methods: We comprehensively searched electronic databases including PubMed, Web of Science, Embase, Scopus, China National Knowledge Infrastructure (CNKI) and Wan fang Data from their inception to March 2024. We employed fixed-effects or random-effects models to estimate the pooled relative risks (RRs) and 95% confidence intervals (CIs) for the associations between dietary antioxidant vitamins intake and risk of glioma. Publication bias was assessed through the visual inspection of the funnel plots and quantified by the Begg's and Egger's tests. Heterogeneity across studies was assessed using the Cochran's Q test and I-square (I2). Additionally, subgroup and sensitivity analyses were performed to explore potential sources of heterogeneity and evaluate the robustness of the results.

Results: Overall, a total of 15 articles involving 3,608 glioma cases and 771,930 participants were included in the final analysis. The pooled analyses revealed that the highest intake of vitamin C significantly reduced the risk of glioma (RR = 0.78; 95%CI: 0.63–0.96; P = 0.022), compared to the lowest intake. However, no significant associations were observed between vitamin A and vitamin E intake and the risk of glioma (P>0.05). Subgroup analyses revealed the inverse association between vitamin C intake and risk of glioma in the population-based case-control studies (RR = 0.82; 95%CI: 0.68–1.00, P = 0.049) and study quality <7(RR = 0.52, 95%CI: 0.29–0.92, P = 0.025).

Conclusion: Our findings show that higher intake of vitamin C is strongly associated with a reduced risk of glioma, although a dose-response relationship was not evident. Future large-scale prospective studies are warranted to confirm these findings.

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Traduction de l'étude

Associations entre vitamines antioxydantes alimentaires et risque de gliome : une revue systématique mise à jour et une méta-analyse d'études observationnelles
Ya-Jun Ni Front. Nutr., 06 août 2024

Contexte : Les études épidémiologiques examinant les associations potentielles entre l'apport en vitamines antioxydantes et le risque de gliome ont donné des résultats contradictoires. Pour remédier à cela, nous avons réalisé une revue systématique et une méta-analyse mise à jour pour explorer la relation entre l'apport en vitamines antioxydantes alimentaires et le risque de gliome.

Méthodes : Nous avons effectué une recherche exhaustive dans des bases de données électroniques, notamment PubMed, Web of Science, Embase, Scopus, China National Knowledge Infrastructure (CNKI) et Wan fang Data, depuis leur création jusqu'en mars 2024. Nous avons utilisé des modèles à effets fixes ou à effets aléatoires pour estimer les risques relatifs (RR) regroupés et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour les associations entre l'apport en vitamines antioxydantes alimentaires et le risque de gliome. Le biais de publication a été évalué par l'inspection visuelle des graphiques en entonnoir et quantifié par les tests de Begg et d'Egger. L'hétérogénéité entre les études a été évaluée à l'aide du test Q de Cochran et du test I-carré (I2). De plus, des analyses de sous-groupes et de sensibilité ont été réalisées pour explorer les sources potentielles d'hétérogénéité et évaluer la robustesse des résultats.

Résultats : Au total, 15 articles portant sur 3 608 cas de gliome et 771 930 participants ont été inclus dans l'analyse finale. Les analyses groupées ont révélé que l'apport le plus élevé en vitamine C réduisait significativement le risque de gliome (RR = 0,78 ; IC à 95 % : 0,63-0,96 ; P = 0,022), par rapport à l'apport le plus faible. Cependant, aucune association significative n'a été observée entre l'apport en vitamine A et en vitamine E et le risque de gliome (P>0,05). Les analyses de sous-groupes ont révélé une association inverse entre l'apport en vitamine C et le risque de gliome dans les études cas-témoins basées sur la population (RR = 0,82 ; IC à 95 % : 0,68-1,00, P = 0,049) et une qualité d'étude < 7 (RR = 0,52, IC à 95 % : 0,29-0,92, P = 0,025).

Conclusion : Nos résultats montrent qu'un apport plus élevé en vitamine C est fortement associé à un risque réduit de gliome, bien qu'une relation dose-réponse ne soit pas évidente. De futures études prospectives à grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

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Relationship between serum vitamin C and serum uric acid in people with different BMIs: results from the NHANES 2017–2018 and Mendelian randomization study
Jiajie Zhang Front. Nutr., 23 August 2024

Objective: To examine the association of overweight/obesity and serum vitamin C (serum VC) with serum uric acid (SUA) and to assess causality using Mendelian randomization (MR).

Methods: 4,772 participants from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES), 2017–2018 were included in this study. Multivariate linear regression, variance inflation factor and quantile regression were used to analyze the relationships between overweight/obesity and serum VC and SUA levels. Secondly, Mendelian randomization (MR) was utilized to mitigate bias and prevent reverse causality in the observational study. Genetic variants associated with obesity (N = 13,848), vitamin C levels (N = 64,979) and serum uric acid levels (N = 343,836) were sourced from the most extensive genome-wide association studies (GWAS). The primary analytical method employed was inverse variance weighted (IVW).

Results: Based on the observational study, BMI was positively associated with SUA (β = 0.06, 95% CI: 0.05 to 0.07, p < 0.001) and serum VC was negatively associated with SUA (β = −0.14, 95% CI: −0.23 to −0.04, p = 0.005). In individuals with overweight/obesity (BMI > =25), the negative effects of serum VC on SUA enhanced with increasing serum VC. High serum VC level (Q4 level, above 1.19 mg/dL) reduced SUA (β = −0.30, 95% CI: −0.47 to −0.14, p < 0.001) in individuals with overweight/obesity compared to low serum VC level (Q1 level, below 0.54 mg/dL). IVW-MR analysis revealed a significant association between SUA levels and genetically elevated levels of VC (β = −0.03, 95% CI: −0.06 to −0.00, p = 0.029) and obesity (β = 0.06, 95% CI: 0.04 to 0.07, p < 0.001).

Conclusion: Cross-sectional observational analysis revealed that BMI exhibited a positive correlation with SUA levels and that serum VC was negatively correlated with SUA levels; moreover, moderate serum VC can reduce SUA, especially in individuals with overweight/obesity. There was evidence indicating a causal effect of VC and obesity on SUA. It highlights the importance of VC in the management of SUA levels, particularly in overweight/obese individuals. The findings might be helpful for the management of high SUA levels.

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Traduction de l'étude

Relation entre la vitamine C sérique et l'acide urique sérique chez les personnes ayant différents IMC : résultats de l'étude NHANES 2017-2018 et de l'étude de randomisation mendélienne
Jiajie Zhang Front. Nutr., 23 août 2024

Objectif : Examiner l'association entre le surpoids/l'obésité et la vitamine C sérique (CV sérique) avec l'acide urique sérique (AUS) et évaluer la causalité à l'aide de la randomisation mendélienne (RM).

Méthodes : 4 772 participants de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES), 2017-2018, ont été inclus dans cette étude. La régression linéaire multivariée, le facteur d'inflation de la variance et la régression quantile ont été utilisés pour analyser les relations entre le surpoids/l'obésité et les niveaux de CV sérique et d'AUS. Deuxièmement, la randomisation mendélienne (RM) a été utilisée pour atténuer les biais et empêcher la causalité inverse dans l'étude observationnelle. Les variantes génétiques associées à l'obésité (N = 13 848), aux taux de vitamine C (N = 64 979) et aux taux d'acide urique sérique (N = 343 836) proviennent des études d'association pangénomique les plus complètes (GWAS). La principale méthode d'analyse utilisée était la pondération par la variance inverse (IVW).

Résultats : D'après l'étude observationnelle, l'IMC était positivement associé à l'AUS (β = 0,06, IC à 95 % : 0,05 à 0,07, p < 0,001) et la CV sérique était négativement associée à l'AUS (β = −0,14, IC à 95 % : −0,23 à −0,04, p = 0,005). Chez les personnes en surpoids/obèses (IMC > = 25), les effets négatifs de la VC sérique sur l'AUS augmentaient avec l'augmentation de la VC sérique. Un taux élevé de VC sérique (taux Q4, supérieur à 1,19 mg/dl) réduisait l'AUS (β = −0,30, IC à 95 % : −0,47 à −0,14, p < 0,001) chez les personnes en surpoids/obèses par rapport à un taux faible de VC sérique (taux Q1, inférieur à 0,54 mg/dl). L'analyse IVW-MR a révélé une association significative entre les niveaux de SUA et les niveaux génétiquement élevés de VC (β = −0,03, IC à 95 % : −0,06 à −0,00, p = 0,029) et d'obésité (β = 0,06, IC à 95 % : 0,04 à 0,07, p < 0,001).

Conclusion : L'analyse observationnelle transversale a révélé que l'IMC présentait une corrélation positive avec les niveaux de SUA et que la VC sérique était négativement corrélée avec les niveaux de SUA ; de plus, une VC sérique modérée peut réduire la SUA, en particulier chez les personnes en surpoids/obèses. Des preuves ont indiqué un effet causal de la VC et de l'obésité sur la SUA. Cela souligne l'importance de la VC dans la gestion des niveaux de SUA, en particulier chez les personnes en surpoids/obèses. Les résultats pourraient être utiles pour la gestion des niveaux élevés de SUA.