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Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 7 Fév 2024 18:32

Traduction de l'étude :wink:

Régime alimentaire en début de vie et risque de maladie inflammatoire de l'intestin : une étude groupée dans deux cohortes de naissance scandinaves
Annie Guo Gut 2024

Objectif Nous avons évalué si la qualité de l'alimentation en début de vie et la fréquence des prises alimentaires étaient associées à des MICI ultérieures.

Conception Des questionnaires enregistrés prospectivement sur 1 an et 3 ans chez les enfants de l'étude All Babies in Southeast Suède et de l'étude de cohorte norvégienne mère, père et enfant ont été utilisés pour évaluer la qualité de l'alimentation à l'aide d'un indice d'alimentation saine et de la fréquence de consommation des groupes alimentaires. Les MII ont été définies comme > 2 diagnostics dans les registres nationaux de patients. La régression de Cox a donné des HR ajustés (aHR) en fonction du sexe de l’enfant, de la MII parentale, de l’origine, du niveau d’éducation et des comorbidités maternelles. Les résultats spécifiques à la cohorte ont été regroupés à l'aide d'un modèle à effets aléatoires.

Résultats Au cours d'un suivi de 1 304 433 personnes-années, nous avons suivi 81 280 participants depuis la naissance jusqu'à l'enfance et l'adolescence, parmi lesquels 307 ont reçu un diagnostic de MII. Par rapport à une alimentation de faible qualité, une alimentation de qualité moyenne et élevée à l'âge de 1 an était associée à un risque réduit de MII (aHR groupé 0,75 (IC à 95 % = 0,58 à 0,98) et 0,75 (IC à 95 % = 0,56 à 1,00)). Le HRA groupé par augmentation de catégorie était de 0,86 (0,74 à 0,99). Le HRa regroupé pour les enfants de 1 an et plus ayant une consommation élevée ou faible de poisson était de 0,70 (IC à 95 % = 0,49 à 1,00) pour les MII et a montré une association avec un risque réduit de CU (HRA regroupé = 0,46 ; IC à 95 % = 0,21, 0,99). Une consommation plus élevée de légumes à 1 an était associée à une réduction du risque de MII. La consommation de boissons sucrées était associée à un risque accru de MII. La qualité du régime alimentaire à 3 ans n’était pas associée aux MII.

Conclusion Dans cette cohorte de naissance scandinave, une alimentation de qualité élevée et une consommation de poisson au début de la vie étaient associées à un risque réduit de MII.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 8 Fév 2024 12:59

Trace elements status in human breast milk of mothers from Île-de-France region
Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 80, December 2023, 127317 Djebrani-Oussedik Nouzha

Breastfeeding is the main source of nutrition during first months of life. Its composition varies according to parameters like mother’s diet and health, living area, number of pregnancies and lactation duration… Trace-elements concentration in breastmilk is then an important parameter that can affect infant’s health, growth or immune system and organ functions. Few data are available on this topic, and results are often very variable.

The aim of this work is to determine reference values of Copper (Cu), Zinc (Zn), Selenium (Se), Cobalt (Co), Iron (Fe) and Iodine (I) in human breastmilk according to lactation duration and to study influencing parameters on its elementary composition. Regional Human Milk Bank of Necker Enfants Malades Hospital provided samples that came from breastfeeding woman involved in voluntary milk donation and epidemiologic data. Two hundred thirty-two breastmilk were analysed. After nitric acid mineralization of milk samples, Cu, Zn, Se, Co and I were determined by Inductively Coupled Plasma Mass Spectrometry (ICP-MS) in a standard mode. Fe was measured by Inductively Coupled Plasma Optical Emission Spectroscopy (ICP-OES). Both assays were validated in terms of sensitivity, repeatability and accuracy.Studied breast milks came from mothers with an average age of 32 years and donation time ranged from one day after childbirth to 974 days (> 2.5 years); mean lactation duration is 59 days (> 8 weeks) while median duration is 29 days (around 4 weeks). In all studied samples, mean results and reference values are for Cu: 6.02 (1.71–13.23), Zn: 43.86 (7.3–107.0), Se: 0.12 (0.07–0.24), I: 0.29 (0.07–1.01) and Fe: 4.72 (1.25–11.49) µmol/L and for Co: 12.28 (5.27–25.82) nmol/L. Important number of studied milks allowed their distribution into seven classes of lactation durations. Samples were divided into four successive classes of fifteen days after childbirth, two other classes corresponding to the 3rd and 4th months and a last class for milks sampled after 4 months of lactation. Results were analysed in each class allowing study of evolution during lactation.

That was particularly interesting for Zn, that presented an important variability in the total population (4–132 µmol/L) explained by variation along lactation evolution decreasing from 48 to 17 µmol/L in first and last duration classes respectively. In addition, Cu and Fe concentrations were also significantly correlated with lactation duration while Se and I were in a lesser extent (p = 0.002).

In this study, we present reference values for studied trace elements at different lactation stages, allowing a fine interpretation of future breast milk samples results according to their sampling time. By continuing this study, we plan to increase number of samples in some of the classes and to study the influence of premature birth or twin pregnancy on breast milk elementary composition.

Conclusion
This study allowed the development and validation of a strategy for the determination of six essentials elements (Cu, Zn, Se, Fe, I and Co) in breast milk samples into a French population. This assay was applied to 232 human breast milk samples in order to obtain reference values. Overall, our results seem to coincide with those found in other studies. We found a significant decrease of milk elementary composition through lactation progress and an important influence of birth term on copper,
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 8 Fév 2024 18:58

Traduction de l'étude :wink:

Statut des oligo-éléments dans le lait maternel de mères d'Île-de-France
Journal des Oligoéléments en Médecine et Biologie Volume 80, Décembre 2023, 127317 Djebrani-Oussedik Nouzha

L'allaitement maternel est la principale source de nutrition pendant les premiers mois de la vie. Sa composition varie en fonction de paramètres comme l’alimentation et la santé de la mère, le lieu de vie, le nombre de grossesses et la durée de la lactation… La concentration en oligo-éléments dans le lait maternel est alors un paramètre important qui peut affecter la santé, la croissance ou encore le système immunitaire et le fonctionnement des organes du nourrisson. Peu de données sont disponibles sur ce sujet et les résultats sont souvent très variables.

L'objectif de ce travail est de déterminer les valeurs de référence du Cuivre (Cu), du Zinc (Zn), du Sélénium (Se), du Cobalt (Co), du Fer (Fe) et de l'Iode (I) dans le lait maternel humain en fonction de la durée de lactation et d'étudier influençant les paramètres sur sa composition élémentaire. La Banque Régionale de Lait Humain de l'Hôpital Necker Enfants Malades a fourni des échantillons provenant de femmes allaitantes impliquées dans un don volontaire de lait et des données épidémiologiques. Deux cent trente-deux laits maternels ont été analysés. Après minéralisation par l'acide nitrique des échantillons de lait, Cu, Zn, Se, Co et I ont été déterminés par spectrométrie de masse à plasma inductif (ICP-MS) en mode standard. Fe a été mesuré par spectroscopie d'émission optique à plasma à couplage inductif (ICP-OES). Les deux tests ont été validés en termes de sensibilité, de répétabilité et d'exactitude. Les laits maternels étudiés provenaient de mères âgées en moyenne de 32 ans et la durée du don variait d'un jour après l'accouchement à 974 jours (> 2,5 ans) ; la durée moyenne de lactation est de 59 jours (> 8 semaines) tandis que la durée médiane est de 29 jours (environ 4 semaines). Dans tous les échantillons étudiés, les résultats moyens et les valeurs de référence sont pour Cu : 6,02 (1,71-13,23), Zn : 43,86 (7,3-107,0), Se : 0,12 (0,07-0,24), I : 0,29 (0,07-1,01) et Fe : 4,72 (1,25-11,49) µmol/L et pour Co : 12,28 (5,27-25,82) nmol/L. Un nombre important de laits étudiés ont permis leur répartition en sept classes de durées de lactation. Les échantillons ont été répartis en quatre classes successives de quinze jours après l'accouchement, deux autres classes correspondant aux 3ème et 4ème mois et une dernière classe pour les laits prélevés après 4 mois de lactation. Les résultats ont été analysés dans chaque classe permettant d'étudier l'évolution au cours de la lactation.

Cela était particulièrement intéressant pour le Zn, qui présentait une variabilité importante dans la population totale (4 à 132 µmol/L) expliquée par une variation au cours de l'évolution de la lactation diminuant de 48 à 17 µmol/L respectivement dans les première et dernière classes de durée. De plus, les concentrations de Cu et Fe étaient également significativement corrélées à la durée de lactation, tandis que Se et I l'étaient dans une moindre mesure (p = 0,002).

Dans cette étude, nous présentons des valeurs de référence pour les oligo-éléments étudiés à différents stades de lactation, permettant une interprétation fine des futurs résultats d'échantillons de lait maternel en fonction de leur temps de prélèvement. En poursuivant cette étude, nous envisageons d'augmenter le nombre d'échantillons dans certaines classes et d'étudier l'influence d'un accouchement prématuré ou d'une grossesse gémellaire sur la composition élémentaire du lait maternel.

Conclusion
Cette étude a permis de développer et de valider une stratégie de détermination de six éléments essentiels (Cu, Zn, Se, Fe, I et Co) dans des échantillons de lait maternel auprès d'une population française. Ce test a été appliqué à 232 échantillons de lait maternel afin d'obtenir des valeurs de référence. Dans l’ensemble, nos résultats semblent coïncider avec ceux trouvés dans d’autres études. Nous avons constaté une diminution significative de la composition élémentaire du lait au fil de la progression de la lactation et une influence importante du terme de naissance sur le cuivre,
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 13 Fév 2024 12:46

Ultra-processed and fast food consumption, exposure to phthalates during pregnancy, and socioeconomic disparities in phthalate exposures
Brennan H. Baker Environment International Volume 183, January 2024, 108427

Highlights
• Consumption of ultra-processed foods and fast foods are associated with higher concentrations of phthalic acid, mono(2-ethylhexyl) phthalate (MEHP), mono(2-ethyl-5-oxohexyl) phthalate (MEOHP), mono(2-ethyl-5-hydroxyhexyl) phthalate (MEHHP), mono(2-ethyl-5-carboxypentyl) phthalate (MECPP), mono(2-carboxymethylhexyl) phthalate (MCMHP), and molar sum of di(2-ethylhexyl) phthalate (ΣDEHP) in a socioeconomically diverse population of pregnant women.
• Ultra-processed food consumption mediates associations of lower income and education levels with higher ΣDEHP.
• Diets high in vegetables, fruits, yogurt, fish, and nuts are associated with lower urinary ΣDEHP, MEHHP, MECPP, MCMHP, and mono-isononyl phthalate (MINP).

Background
Consuming ultra-processed foods may increase exposure to phthalates, a group of endocrine disruptors prevalent in food contact materials.

Objectives
Investigate associations between ultra-processed food intake and urinary phthalates during pregnancy, and evaluate whether ultra-processed foods mediate socioeconomic disparities in phthalate exposures.

Methods
In a socioeconomically diverse sample of 1031 pregnant women from the Conditions Affecting Neurocognitive Development and Learning in Early Childhood (CANDLE) Study in the urban South, the Block Food Frequency Questionnaire was administered and urinary phthalate metabolites were measured in the second trimester. Linear regressions modeled associations between phthalates and overall ultra-processed food consumption, individual ultra-processed foods, and exploratory factor analysis dietary patterns. Causal mediation analyses examined whether ultra-processed food intake mediates relationships between socioeconomic disparities and phthalate exposures.

Results
Ultra-processed foods constituted 9.8–59.0 % (mean = 38.6 %) of participants’ diets. 10 % higher dietary proportion of ultra-processed foods was associated with 13.1 % (95 %CI: 3.4 %–22.9 %) higher molar sum concentrations of di(2-ethylhexyl) phthalate metabolites (ΣDEHP). 10 % higher consumption of minimally-processed foods was associated with lower ΣDEHP (10.8 %: 3.4 %–22.9 %). Ultra- and minimally-processed food consumption were not associated with non-DEHP metabolites. Standard deviation higher consumptions of hamburger/cheeseburger, French fries, soda, and cake were associated with 10.5 % (4.2 %-17.1 %), 9.2 % (2.6 %-16.2 %), 7.4 % (1.4 %-13.6 %), and 6.0 % (0.0 %-12.4 %), respectively, higher ΣDEHP. Exploratory factor analysis corroborated positive associations of processed food with ΣDEHP, and uncovered a healthy dietary pattern associated with lower urinary ΣDEHP, mono(2-ethyl-5-hydroxyhexyl) (MEHHP), mono(2-ethyl-5-carboxypentyl) (MECPP), mono(2-carboxymethylhexyl) (MCMHP), and mono-isononyl (MINP) phthalates. Significant indirect effects indicated that lower income and education levels were associated with 1.9 % (0.2 %-4.2 %) and 1.4 % (0.1 %-3.3 %) higher ΣDEHP, respectively, mediated via increased ultra-processed food consumption.

Conclusions
Consumption of ultra-processed foods may increase exposure to phthalates. Policies to reduce dietary phthalate exposures from food packaging and processing are needed, as socioeconomic barriers can preclude dietary recommendations as a sole means to reduce phthalate exposures.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 13 Fév 2024 20:04

Traduction de l'étude :wink:

Consommation d'aliments ultra-transformés et de restauration rapide, exposition aux phtalates pendant la grossesse et disparités socio-économiques dans l'exposition aux phtalates
Brennan H. Baker Environment International Volume 183, janvier 2024, 108427

Points forts
• La consommation d'aliments ultra-transformés et de restauration rapide est associée à des concentrations plus élevées d'acide phtalique, de phtalate de mono(2-éthylhexyle) (MEHP), de phtalate de mono(2-éthyl-5-oxohexyle) (MEOHP), de mono(2-éthylhexyle). -5-hydroxyhexyl) phtalate (MEHHP), mono(2-éthyl-5-carboxypentyl) phtalate (MECPP), mono(2-carboxyméthylhexyl) phtalate (MCMHP) et somme molaire de di(2-éthylhexyl) phtalate (ΣDEHP) dans une population socio-économiquement diversifiée de femmes enceintes.
• La consommation d'aliments ultra-transformés médiatise les associations entre des niveaux de revenu et d'éducation plus faibles et un ΣDEHP plus élevé.
• Les régimes riches en légumes, fruits, yaourts, poisson et noix sont associés à une diminution du ΣDEHP, du MEHHP, du MECPP, du MCMHP et du phtalate de monoisononyle (MINP) dans les voies urinaires.

Arrière-plan
La consommation d'aliments ultra-transformés peut augmenter l'exposition aux phtalates, un groupe de perturbateurs endocriniens répandus dans les matériaux en contact avec les aliments.

Objectifs
Étudier les associations entre la consommation d'aliments ultra-transformés et les phtalates urinaires pendant la grossesse et évaluer si les aliments ultra-transformés atténuent les disparités socio-économiques dans l'exposition aux phtalates.

Méthodes
Dans un échantillon socio-économiquement diversifié de 1 031 femmes enceintes de l’étude CANDLE sur les conditions affectant le développement et l’apprentissage neurocognitifs dans la petite enfance (CANDLE) dans le sud urbain, le questionnaire sur la fréquence des aliments en bloc a été administré et les métabolites des phtalates urinaires ont été mesurés au cours du deuxième trimestre. Des régressions linéaires ont modélisé les associations entre les phtalates et la consommation globale d'aliments ultra-transformés, les aliments ultra-transformés individuels et les modèles alimentaires exploratoires par analyse factorielle. Les analyses de médiation causale ont examiné si la consommation d'aliments ultra-transformés influençait les relations entre les disparités socio-économiques et l'exposition aux phtalates.

Résultats
Les aliments ultra-transformés représentaient 9,8 à 59,0 % (moyenne = 38,6 %) du régime alimentaire des participants. Une proportion alimentaire supérieure de 10 % d'aliments ultra-transformés était associée à des concentrations molaires plus élevées de 13,1 % (IC à 95 % : 3,4 % à 22,9 %) de métabolites de phtalate de di(2-éthylhexyle) (ΣDEHP). Une consommation plus élevée de 10 % d’aliments peu transformés était associée à un ΣDEHP plus faible (10,8 % : 3,4 % – 22,9 %). La consommation d’aliments ultra et peu transformés n’était pas associée aux métabolites autres que le DEHP. Des consommations plus élevées d'écart type de hamburger/cheeseburger, de frites, de soda et de gâteaux étaient associées à 10,5 % (4,2 %-17,1 %), 9,2 % (2,6 %-16,2 %), 7,4 % (1,4 %-13,6 %) et 6,0 % (0,0 %-12,4 %), respectivement, un ΣDEHP plus élevé. L'analyse factorielle exploratoire a corroboré les associations positives des aliments transformés avec le ΣDEHP et a découvert un régime alimentaire sain associé au ΣDEHP urinaire inférieur, au mono(2-éthyl-5-hydroxyhexyl) (MEHHP), au mono(2-éthyl-5-carboxypentyl) (MECPP ), les phtalates de mono(2-carboxyméthylhexyle) (MCMHP) et de monoisononyle (MINP). Des effets indirects significatifs ont indiqué que des niveaux de revenu et d'éducation plus faibles étaient associés à un ΣDEHP 1,9 % (0,2 %-4,2 %) et 1,4 % (0,1 %-3,3 %) plus élevé, respectivement, induit par une consommation accrue d'aliments ultra-transformés.

Conclusions
La consommation d'aliments ultra-transformés peut augmenter l'exposition aux phtalates. Des politiques visant à réduire les expositions aux phtalates alimentaires provenant de l’emballage et de la transformation des aliments sont nécessaires, car les barrières socio-économiques peuvent empêcher les recommandations alimentaires comme seul moyen de réduire les expositions aux phtalates.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Fév 2024 13:46

The role and impact of abnormal vitamin levels in autism spectrum disorders
Jingjing Cui Food & Function Issue 3, 2024

The prevalence of autism spectrum disorder (ASD), a neurodevelopmental disorder with a predominance of social behavioral disorders, has increased dramatically in various countries in recent decades. The interplay between genetic and environmental factors is believed to underlie ASD pathogenesis. Recent analyses have shown that abnormal vitamin levels in early life are associated with an increased risk of autism. As essential substances for growth and development, vitamins have been shown to have significant benefits for the nervous and immune systems. However, it is unknown whether certain vitamin types influence the emergence or manifestation of ASD symptoms. Several studies have focused on vitamin levels in children with autism, and neurotypical children have provided different insights into the types of vitamins and their intake. Here, we review the mechanisms and significance of several vitamins (A, B, C, D, E, and K) that are closely associated with the development of ASD in order to prevent, mitigate, and treat ASD. Efforts have been made to discover and develop new indicators for nutritional assessment of children with ASD to play a greater role in the early detection of ASD and therapeutic remission after diagnosis.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 24 Fév 2024 14:11

Traduction de l'étude :wink:

Le rôle et l'impact des niveaux anormaux de vitamines dans les troubles du spectre autistique
Jingjing Cui Alimentation et Fonction Numéro 3, 2024

La prévalence des troubles du spectre autistique (TSA), un trouble neurodéveloppemental avec une prédominance de troubles du comportement social, a considérablement augmenté dans divers pays au cours des dernières décennies. On pense que l’interaction entre les facteurs génétiques et environnementaux est à la base de la pathogenèse des TSA. Des analyses récentes ont montré que des niveaux anormaux de vitamines au début de la vie sont associés à un risque accru d’autisme. En tant que substances essentielles à la croissance et au développement, il a été démontré que les vitamines présentent des avantages significatifs pour les systèmes nerveux et immunitaire. Cependant, on ne sait pas si certains types de vitamines influencent l’émergence ou la manifestation des symptômes des TSA. Plusieurs études se sont concentrées sur les niveaux de vitamines chez les enfants autistes, et les enfants neurotypiques ont fourni des informations différentes sur les types de vitamines et leur apport. Nous passons ici en revue les mécanismes et l’importance de plusieurs vitamines (A, B, C, D, E et K) qui sont étroitement associées au développement des TSA afin de prévenir, atténuer et traiter les TSA. Des efforts ont été déployés pour découvrir et développer de nouveaux indicateurs pour l'évaluation nutritionnelle des enfants atteints de TSA afin de jouer un rôle plus important dans la détection précoce des TSA et la rémission thérapeutique après le diagnostic.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 25 Fév 2024 07:33

Maternal use of acetaminophen during pregnancy and neurobehavioral problems in offspring at 3 years: A prospective cohort study
Kristin K. Sznajder plusone.2023

Background
Acetaminophen is one of the most commonly used drugs during pregnancy globally. Recent studies have reported associations between prenatal exposure to acetaminophen and neurobehavioral problems in children, including attention-deficit hyperactivity disorders. Little research has investigated these associations in preschool-age children or the potential confounding effects of prenatal stress. The purpose of this study was to examine associations between prenatal acetaminophen exposure and offspring neurobehavioral problems at the age of 3 years, with a focus on the potentially confounding effects of prenatal stress.

Methods
We used data from the First Baby Study, a prospective cohort study conducted in Pennsylvania, USA, with 2,423 mother-child pairs. Women reported medication use and completed a prenatal stress inventory during their third trimester. Child behavioral problems were measured at the age of 3 years, using the 7 syndrome scale scores from the Child Behavior Checklist (CBCL) for ages 1 ½ to 5.

Results
There were 1,011 women (41.7%) who reported using acetaminophen during pregnancy. Children who were exposed to acetaminophen during pregnancy scored significantly higher on 3 of the 7 CBCL syndrome scales: withdrawn, sleep problems and attention problems. Scores on all 7 of the CBCL syndrome scales were significantly associated with prenatal stress. After adjustment for prenatal stress and other confounders, 2 syndrome scales remained significantly higher in children exposed to acetaminophen: sleep problems (aOR = 1.23, 95% CI = 1.01–1.51) and attention problems (aOR = 1.21, 95% CI = 1.01–1.45).

Conclusions
These findings corroborate previous studies reporting associations between prenatal exposure to acetaminophen and attention problems in offspring and also show an association with sleep problems at age 3 years. Because use of acetaminophen during pregnancy is common, these results are of public health concern and suggest caution in the use of medications containing acetaminophen during pregnancy.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 25 Fév 2024 08:35

Traduction de l'étude :wink:

Utilisation maternelle d'acétaminophène pendant la grossesse et problèmes neurocomportementaux chez la progéniture à 3 ans : une étude de cohorte prospective
Kristin K. Sznajder plus un.2023

Arrière-plan
L'acétaminophène est l'un des médicaments les plus couramment utilisés pendant la grossesse dans le monde. Des études récentes ont signalé des associations entre l'exposition prénatale à l'acétaminophène et les problèmes neurocomportementaux chez les enfants, notamment les troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention. Peu de recherches ont étudié ces associations chez les enfants d'âge préscolaire ou les effets confondants potentiels du stress prénatal. Le but de cette étude était d'examiner les associations entre l'exposition prénatale à l'acétaminophène et les problèmes neurocomportementaux de la progéniture à l'âge de 3 ans, en mettant l'accent sur les effets potentiellement confondants du stress prénatal.

Méthodes
Nous avons utilisé les données de la First Baby Study, une étude de cohorte prospective menée en Pennsylvanie, aux États-Unis, auprès de 2 423 couples mère-enfant. Les femmes ont déclaré avoir utilisé des médicaments et complété un inventaire du stress prénatal au cours de leur troisième trimestre. Les problèmes de comportement des enfants ont été mesurés à l'âge de 3 ans, à l'aide des 7 scores de l'échelle de syndrome de la Child Behavior Checklist (CBCL) pour les âges 1 ½ à 5 ans.

Résultats
1 011 femmes (41,7 %) ont déclaré avoir utilisé de l’acétaminophène pendant la grossesse. Les enfants qui ont été exposés à l’acétaminophène pendant la grossesse ont obtenu des résultats significativement plus élevés sur 3 des 7 échelles du syndrome CBCL : retrait, problèmes de sommeil et problèmes d’attention. Les scores sur les 7 échelles du syndrome CBCL étaient significativement associés au stress prénatal. Après ajustement pour tenir compte du stress prénatal et d'autres facteurs de confusion, 2 échelles de syndrome sont restées significativement plus élevées chez les enfants exposés à l'acétaminophène : les problèmes de sommeil (aOR = 1,23, IC à 95 % = 1,01 à 1,51) et les problèmes d'attention (aOR = 1,21, IC à 95 % = 1,01 à 1,01). 1.45).

Conclusions
Ces résultats corroborent des études antérieures faisant état d'associations entre l'exposition prénatale à l'acétaminophène et les problèmes d'attention chez la progéniture et montrent également une association avec des problèmes de sommeil à l'âge de 3 ans. Étant donné que l'utilisation d'acétaminophène pendant la grossesse est courante, ces résultats sont préoccupants pour la santé publique et suggèrent la prudence dans l'utilisation de médicaments contenant de l'acétaminophène pendant la grossesse.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 10 Mar 2024 13:37

The Umbilical Cord Creatine Flux and Time Course of Human Milk Creatine across Lactation
by Walter Alexander Mihatsch Nutrients 2024, 16(3), 345;

(1) Background: The aim of the present paper was to study fetal and infant creatine (Cr) supply to improve nutrition and neuroprotection in term and especially in preterm infants. The primary outcomes were the placental Cr flux at the end of pregnancy and the time course of human milk (HM) Cr.

(2) Methods: The estimation of placental Cr flux was based on umbilical arterial and venous cord blood Cr in 10 term infants after elective caesarian section. HM Cr, creatinine (Crn), and macronutrients were measured longitudinally in 10 mothers across the first 6 months of breastfeeding.

(3) Results: At the end of pregnancy, the mean fetal Cr flux was negative (−2.07 mmol/min). HM Cr was highest in colostrum, decreased significantly within the first 2 weeks of breastfeeding (p < 0.05), and did not change significantly thereafter. HM Cr was not correlated with HM Crn or macronutrient composition.

(4) Conclusions: The present data suggest that fetal endogenous Cr synthesis covers the needs at the end of pregnancy. However, high colostrum Cr and HM Cr levels, independent of macronutrient composition, suggest that there may be a critical Cr demand immediately after birth that needs to be covered by enteral supply.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 11 Mar 2024 09:55

Traduction de l'étude :wink:

Le flux de créatine du cordon ombilical et l'évolution temporelle de la créatine du lait maternel tout au long de la lactation
par Walter Alexander Mihatsch Nutrients 2024, 16(3), 345 ;

(1) Contexte : Le but du présent article était d'étudier l'apport de créatine (Cr) fœtale et infantile pour améliorer la nutrition et la neuroprotection des nourrissons à terme et en particulier chez les nourrissons prématurés. Les principaux critères de jugement étaient le flux placentaire de Cr à la fin de la grossesse et l'évolution temporelle du lait maternel (HM) Cr.

(2) Méthodes : L'estimation du flux de Cr placentaire était basée sur la Cr du sang de cordon artériel et veineux ombilical chez 10 nourrissons à terme après une césarienne élective. La HM Cr, la créatinine (Crn) et les macronutriments ont été mesurés longitudinalement chez 10 mères au cours des 6 premiers mois d'allaitement.

(3) Résultats : En fin de grossesse, le flux moyen de Cr fœtal était négatif (−2,07 mmol/min). La HM Cr était la plus élevée dans le colostrum, a diminué de manière significative au cours des 2 premières semaines d'allaitement (p < 0,05) et n'a pas changé de manière significative par la suite. HM Cr n'était pas corrélé à HM Crn ou à la composition en macronutriments.

(4) Conclusions : Les données actuelles suggèrent que la synthèse endogène fœtale de Cr couvre les besoins en fin de grossesse. Cependant, des niveaux élevés de Cr dans le colostrum et de HM Cr, indépendamment de la composition en macronutriments, suggèrent qu'il pourrait y avoir une demande critique en Cr immédiatement après la naissance qui doit être couverte par un apport entérale.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 13 Mar 2024 11:06

Pregnant women may exercise both abdominal and pelvic floor muscles during pregnancy without increasing the diastasis recti abdominis: a randomised trial
Nina-Margrethe Theodorsen Journal of Physiotherapy 11 March 2024

Question
What is the effect of a 12-week abdominal and pelvic floor muscle exercise program during pregnancy on the inter-recti distance (IRD) in women with diastasis recti abdominis immediately after the 12-week intervention period and at follow-up 6 weeks postpartum?

Design
An exploratory, parallel-group, randomised controlled trial with concealed allocation, assessor blinding and intention-to-treat analysis.

Participants
Ninety-six pregnant women aged ≥ 18 years, either primigravida or multigravida, in gestation week 24 with an IRD of ≥ 28 mm measured at rest and/or a protrusion on initial assessment.

Intervention
The experimental group participated in a 12-week abdominal and pelvic floor muscle exercise program during pregnancy. The control group received no intervention.

Outcome measures
Change (mm) in IRD 2 cm above and below the umbilicus at rest from pre-intervention to immediately post-intervention and to 6 weeks follow-up measured with ultrasonography.

Results
The IRD increased for both groups from baseline to immediately after the intervention and decreased from after the intervention to the follow-up at 6 weeks postpartum. The IRD was smallest for both groups at the follow-up. At 2 cm above the umbilicus, the intervention effect was 2 mm (95% CI –2 to 7) immediately after the intervention and –1 mm (95% CI –4 to 3) at follow-up. At 2 cm below the umbilicus, the intervention effect was –5 mm (95% CI –10 to 0) immediately after the intervention and 0 mm (95% CI –4 to 4) at follow-up.

Conclusion
Abdominal and pelvic floor muscle training during pregnancy have a negligible effect on the IRD immediately after 12 weeks of intervention and at 6 weeks post-partum.

To date, pregnant women are advised against strengthening exercises involving the recti abdominis muscle, as it is thought that these exercises may further increase the IRD.9 However, recent short-term cross-sectional studies indicate that exercises involving the obliques and recti abdominis muscles may reduce the IRD in pregnant women with DRA, and that pelvic floor muscle contractions increase the IRD in the same population.

Hence, pregnant women may safely exercise both abdominal and pelvic floor muscles during pregnancy, as they do not have any lasting clinically important effect on the diastasis recti abdominis.

On the contrary, we argue that there is no reason to avoid either abdominal or pelvic floor strengthening exercises throughout pregnancy because pelvic floor muscle training during pregnancy is effective in preventing urinary incontinence in late pregnancy and up to 3 to 6 months postpartum.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 13 Mar 2024 13:41

Traduction de l'étude :wink:

Les femmes enceintes peuvent exercer à la fois les muscles abdominaux et pelviens pendant la grossesse sans augmenter le diastasis recti abdominis : un essai randomisé
Nina-Margrethe Theodorsen Journal de physiothérapie 11 mars 2024

Question
Quel est l'effet d'un programme d'exercices musculaires du plancher abdominal et pelvien de 12 semaines pendant la grossesse sur la distance inter-recti (IRD) chez les femmes atteintes de diastase des grands droits immédiatement après la période d'intervention de 12 semaines et lors du suivi 6 semaines post-partum ?

Conception
Un essai contrôlé randomisé exploratoire, en groupes parallèles, avec allocation dissimulée, mise en aveugle de l'évaluateur et analyse en intention de traiter.

Participants
Quatre-vingt-seize femmes enceintes âgées de ≥ 18 ans, primigestes ou multigestes, à la 24e semaine de gestation avec une DRI ≥ 28 mm mesurée au repos et/ou une protrusion lors de l'évaluation initiale.

Intervention
Le groupe expérimental a participé à un programme d’exercices musculaires du plancher abdominal et pelvien de 12 semaines pendant la grossesse. Le groupe témoin n’a reçu aucune intervention.

Mesures des résultats
Modification (mm) de l'IRD 2 cm au-dessus et en dessous de l'ombilic au repos entre la pré-intervention et immédiatement après l'intervention et jusqu'à 6 semaines de suivi mesuré par échographie.

Résultats
L'IRD a augmenté pour les deux groupes depuis le début jusqu'à immédiatement après l'intervention et a diminué entre après l'intervention et le suivi à 6 semaines post-partum. L'IRD était le plus faible pour les deux groupes lors du suivi. À 2 cm au-dessus de l'ombilic, l'effet de l'intervention était de 2 mm (IC à 95 % –2 à 7) immédiatement après l'intervention et de –1 mm (IC à 95 % –4 à 3) au suivi. À 2 cm sous l'ombilic, l'effet de l'intervention était de –5 mm (IC à 95 % –10 à 0) immédiatement après l'intervention et de 0 mm (IC à 95 % –4 à 4) au suivi.

Conclusion
L'entraînement des muscles abdominaux et du plancher pelvien pendant la grossesse a un effet négligeable sur l'IRD immédiatement après 12 semaines d'intervention et 6 semaines après l'accouchement.

À ce jour, il est déconseillé aux femmes enceintes d'effectuer des exercices de renforcement impliquant le muscle droit de l'abdomen, car on pense que ces exercices pourraient augmenter davantage l'IRD.9 Cependant, des études transversales récentes à court terme indiquent que les exercices impliquant les muscles obliques et droits de l'abdomen peut réduire l'IRD chez les femmes enceintes atteintes de DRA, et que les contractions des muscles du plancher pelvien augmentent l'IRD dans la même population.

Par conséquent, les femmes enceintes peuvent exercer en toute sécurité les muscles abdominaux et pelviens pendant la grossesse, car ils n’ont aucun effet cliniquement important durable sur la diastase des grands droits de l’abdomen.

Au contraire, nous soutenons qu’il n’y a aucune raison d’éviter les exercices de renforcement abdominal ou pelvien tout au long de la grossesse, car l’entraînement des muscles du plancher pelvien pendant la grossesse est efficace pour prévenir l’incontinence urinaire en fin de grossesse et jusqu’à 3 à 6 mois après l’accouchement.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 18 Mar 2024 14:05

The Maternal Omega-3 Long-Chain Polyunsaturated Fatty Acid Concentration in Early Pregnancy and Infant Neurodevelopment: The ECLIPSES Study
by Behnaz Shahabi Nutrients 2024, 16(5), 687

Omega-3 Long-Chain Polyunsaturated Fatty Acids (n-3 LCPUFAs) play a key role in early neurodevelopment, but evidence from observational and clinical studies remains inconsistent. This study investigates the association between maternal n-3 LCPUFA, Docosahexaenoic Acid (DHA), and eicosapentaenoic acid (EPA) concentrations during pregnancy and infant development functioning at 40 days. This study includes 348 mother–infant pairs. Maternal serum concentrations were assessed in the first and third trimesters alongside sociodemographic, clinical, nutritional, psychological, and obstetrical data. At 40 days, the Bayley Scales of Infant and Toddler Development, Third Edition (BSID-III) was administered.

An adjusted analysis revealed that lower first-trimester n-3 LCPUFA and DHA concentrations are associated with better infant motor development.

These results underscore the potential significance of the maternal n-3 LCPUFA status in early pregnancy for influencing fetal neurodevelopment. However, the complexity of these associations necessitates further investigation, emphasizing the urgent need for additional studies to comprehensively elucidate the nuanced interplay between the maternal n-3 LCPUFA status and infant neurodevelopment.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 18 Mar 2024 16:15

Traduction de l'étude :wink:

La concentration maternelle d'acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga-3 en début de grossesse et dans le développement neurologique du nourrisson : l'étude ECLIPSES
par Behnaz Shahabi Nutrients 2024, 16(5), 687

Les acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga-3 (AGPILC n-3) jouent un rôle clé dans le développement neurologique précoce, mais les preuves issues des études observationnelles et cliniques restent incohérentes. Cette étude examine l'association entre les AGPILC n-3 maternels, l'acide docosahexaénoïque (DHA) et les concentrations d'acide eicosapentaénoïque (EPA) pendant la grossesse et le développement du nourrisson fonctionnant à 40 jours. Cette étude inclut 348 couples mère-enfant. Les concentrations sériques maternelles ont été évaluées au cours des premier et troisième trimestres parallèlement aux données sociodémographiques, cliniques, nutritionnelles, psychologiques et obstétricales. Au bout de 40 jours, l'échelle Bayley de développement du nourrisson et du tout-petit, troisième édition (BSID-III) a été administrée.

Une analyse ajustée a révélé que des concentrations plus faibles d’AGPILC n-3 et de DHA au premier trimestre sont associées à un meilleur développement moteur du nourrisson.

Ces résultats soulignent l’importance potentielle du statut maternel en AGPILC n-3 en début de grossesse pour influencer le développement neurologique du fœtus. Cependant, la complexité de ces associations nécessite des recherches plus approfondies, soulignant le besoin urgent d'études supplémentaires pour élucider de manière exhaustive l'interaction nuancée entre le statut maternel en AGPILC n-3 et le développement neurologique du nourrisson.
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