Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Supplémentation prénatale en vitamine D pour prévenir l'asthme infantile : résultats sur 15 ans de l'essai sur la réduction de l'asthme prénatal en vitamine D (VDAART)
Scott T. Weiss Journal d'allergie et d'immunologie clinique 16 octobre 2023

Cet article donne un aperçu des résultats obtenus dans le cadre de l’essai VDAART (Vitamin D Antenatal Asthma Reduction Trial) s’étalant sur une période de 15 ans. L’analyse couvre divers aspects, notamment la justification de l’essai, la conception de l’étude et les analyses initiales en intention de traiter, ainsi qu’une explication des raisons pour lesquelles ces analyses n’ont pas atteint une signification statistique. De plus, l'article se penche sur les résultats post hoc obtenus à partir d'analyses stratifiées en intention de traiter basées sur les niveaux de base de vitamine D maternelle et d'analyses stratifiées par génotype. Ces résultats démontrent une réduction statistiquement significative de l'asthme chez les enfants âgés de 3 et 6 ans lorsqu'on compare la supplémentation en vitamine D (4 400 UI/j) à la multivitamine prénatale standard contenant de la vitamine D (400 UI/j). En outre, ces analyses post-hoc ont révélé que la supplémentation en vitamine D entraînait une diminution des taux sériques totaux d'IgE et une amélioration de la fonction pulmonaire chez les enfants par rapport à ceux dont les mères avaient reçu un placebo en plus de la multivitamine prénatale standard contenant de la vitamine D. Enfin, l'article se termine par des recommandations. concernant le dosage optimal de vitamine D pour les femmes enceintes afin de prévenir l'asthme infantile ainsi que des suggestions pour de futurs essais dans ce domaine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal methyl donor supplementation: A potential therapy for metabolic disorder in offspring
Yaolin Ren The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 124, February 2024, 109533

The prevalences of diabetes mellitus and obesity are increasing yearly and has become a serious social burden. In addition to genetic factors, environmental factors in early life development are critical in influencing the prevalence of metabolic disorders in offspring. A growing body of evidence suggests the critical role of early methyl donor intervention in offspring health. Emerging studies have shown that methyl donors can influence offspring metabolism through epigenetic modifications and changing metabolism-related genes.

In this review, we focus on the role of folic acid, betaine, vitamin B12, methionine, and choline in protecting against metabolic disorders in offspring. To address the current evidence on the potential role of maternal methyl donors, we summarize clinical studies as well as experimental animal models that support the impact of maternal methyl donors on offspring metabolism and discuss the mechanisms of action that may bring about these positive effects. Given the worldwide prevalence of metabolic disorders, these findings could be utilized in clinical practice, in which methyl donor supplementation in the early life years may reverse metabolic disorders in offspring and block the harmful intergenerational effect.

[Nutrimuscle-Conseils]

The association of preconceptional folic acid supplementation with gestational age and preterm birth risk in twin pregnancies: a prospective cohort study in China
European Journal of NutritionVolume 63, pages 107–119, (2024)

Purpose
This study aims to explore the association of maternal preconceptional folic acid (FA) supplementation with gestational age and preterm birth in twin pregnancies, and whether the association varies by chorionicity or conception mode.

Methods
From November 2018 to December 2021, the information of FA supplementation and pregnancy outcomes were collected in twin pregnant women. The linear regression models and the logistic regression were used to test the association of preconceptional FA supplementation with gestational age at delivery and preterm birth and premature rupture of membranes (PROM).

Results
A total of 416 twin pregnancies were included. Compared with no use in twins, maternal preconceptional FA use was associated with a 0.385-week longer gestational age (95% CI 0.019–0.751) and lower risk of preterm birth < 36 weeks (adjusted OR 0.519; 95% CI 0.301–0.895) and PROM (adjusted OR 0.426; 95% CI 0.215–0.845). The protective effect on preterm birth < 36 weeks and PROM is similar whether taking FA supplements alone or multivitamins. However, the associations varied by chorionicity and conception mode of twins or compliance with supplementation. The positive associations between preconceptional FA use and gestational age only remained significant among twins via assisted reproductive technology or dichorionic diamniotic twins. Significant protective effects on preterm birth < 36 weeks and PROM were only found among women who took FA at least 4 times a week before conception.

Conclusion
Maternal preconceptional FA supplementation was associated with longer gestation duration and lower risk of preterm birth < 36 weeks and PROM in twin pregnancies. To improve the success of their pregnancies, reproductive women should start taking FA supplements well before conception and with good compliance.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'association de la supplémentation préconceptionnelle en acide folique avec l'âge gestationnel et le risque de naissance prématurée dans les grossesses gémellaires : une étude de cohorte prospective en Chine
Journal européen de nutritionVolume 63, pages 107-119, (2024)

But
Cette étude vise à explorer l'association de la supplémentation maternelle en acide folique (AF) préconceptionnel avec l'âge gestationnel et la naissance prématurée dans les grossesses gémellaires, et si l'association varie selon la chorionicité ou le mode de conception.

Méthodes
De novembre 2018 à décembre 2021, les informations sur la supplémentation en AF et les issues de grossesse ont été collectées chez des femmes enceintes gémellaires. Les modèles de régression linéaire et la régression logistique ont été utilisés pour tester l'association de la supplémentation préconceptionnelle en AF avec l'âge gestationnel à l'accouchement et l'accouchement prématuré et la rupture prématurée des membranes (PROM).

Résultats
Au total, 416 grossesses gémellaires ont été incluses. Par rapport à l'absence d'utilisation chez les jumeaux, l'utilisation maternelle d'AF avant la conception était associée à un âge gestationnel plus long de 0,385 semaine (IC à 95 % 0,019-0,751) et à un risque plus faible d'accouchement prématuré  < 36 semaines (RC ajusté 0,519 ; IC à 95 % 0,301-0,895). et PROM (OR ajusté 0,426 ; IC à 95 % 0,215–0,845). L'effet protecteur sur l'accouchement prématuré < 36 semaines et la PROM est similaire, que l'on prenne des suppléments d'AF seuls ou des multivitamines. Cependant, les associations variaient selon la chorionicité et le mode de conception des jumeaux ou l'observance de la supplémentation. Les associations positives entre l’utilisation préconceptionnelle d’AF et l’âge gestationnel ne sont restées significatives que chez les jumeaux via la technologie de procréation assistée ou les jumeaux diamniotiques dichorioniques. Des effets protecteurs significatifs sur l'accouchement prématuré < 36 semaines et la PROM n'ont été constatés que chez les femmes qui prenaient de l'AF au moins 4 fois par semaine avant la conception.

Conclusion
La supplémentation maternelle en AF préconceptionnelle était associée à une durée de gestation plus longue et à un risque plus faible d'accouchement prématuré < 36 semaines et de PROM dans les grossesses gémellaires. Pour améliorer le succès de leur grossesse, les femmes reproductrices devraient commencer à prendre des suppléments d’AF bien avant la conception et avec une bonne observance.

[Nutrimuscle-Conseils]

Folic acid supplements and perinatal mortality in China
Xiaojing Liu Front. Nutr., 08 January 2024

Introduction: Periconceptional use of multivitamins containing folic acid prevents external major birth defects, especially neural tube defects. We aimed to explore the effects of maternal folic acid supplementation alone on perinatal mortality with or without external major birth defects plus neural tube defects.

Methods: From the China-US Collaborative Project for Neural Tube Defects Prevention, we identified 222, 303 singleton pregnancies with detailed information on periconceptional folic acid use, defined as folic acid supplementary before the last menstrual date until to the end of the first trimester. Perinatal mortality included stillbirths after 20 weeks’ gestation and early neonatal deaths within 7 days of delivery.

Results: Among the fetuses or infants of women who did not take folic acid, the rate of perinatal mortality was 2.99% and 1.62% at least 20 weeks’ gestation in the northern and southern regions. Among the fetuses or infants of the women with periconceptional use of folic acid, the rates were 1.85% and 1.39% in the northern and southern region. The estimated relative risk for perinatal mortality [adjusted risk ratio (RR), 0.72; 95% confidence interval (CI), 0.61- 0.85], stillbirth (adjusted RR, 0.78; 95% CI, 0.64-0.96), early neonatal mortality (adjusted RR, 0.61; 95% CI, 0.45-0.82), and neonatal death (adjusted RR, 0.64; 95% CI, 0.49-0.83) in northern China was significantly decreased in association with periconceptional folic acid supplementation. Compared with northern, there was a lesser effect in southern China.

Conclusion: Periconceptional intake of 400μg folic acid daily reduces the overall risk perinatal mortality, as well as the risk from external major birth defects and neural tube defects, especially in northern China.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Suppléments d'acide folique et mortalité périnatale en Chine
Front Xiaojing Liu. Nutr., 08 janvier 2024

Introduction : L'utilisation périconceptionnelle de multivitamines contenant de l'acide folique prévient les anomalies congénitales externes majeures, en particulier les anomalies du tube neural. Notre objectif était d'explorer les effets de la supplémentation maternelle en acide folique seule sur la mortalité périnatale avec ou sans anomalies congénitales majeures externes et anomalies du tube neural.

Méthodes : Dans le cadre du projet collaboratif sino-américain pour la prévention des anomalies du tube neural, nous avons identifié 222 303 grossesses uniques avec des informations détaillées sur l'utilisation périconceptionnelle d'acide folique, définie comme un supplément d'acide folique avant la dernière date menstruelle jusqu'à la fin du premier trimestre. La mortalité périnatale comprenait les mortinaissances après 20 semaines de gestation et les décès néonatals précoces dans les 7 jours suivant l’accouchement.

Résultats : Parmi les fœtus ou nourrissons de femmes n'ayant pas pris d'acide folique, le taux de mortalité périnatale était de 2,99% et de 1,62% à au moins 20 semaines de gestation dans les régions du Nord et du Sud. Parmi les fœtus ou nourrissons des femmes ayant utilisé de l'acide folique pendant la période périconceptionnelle, les taux étaient de 1,85 % et 1,39 % dans la région nord et sud. Le risque relatif estimé de mortalité périnatale [risque relatif (RR) ajusté, 0,72 ; Intervalle de confiance (IC) à 95 %, 0,61 à 0,85], mortinaissance (RR ajusté, 0,78 ; IC à 95 %, 0,64 à 0,96), mortalité néonatale précoce (RR ajusté, 0,61 ; IC à 95 %, 0,45 à 0,82) et décès néonatal. (RR ajusté, 0,64 ; IC à 95 %, 0,49-0,83) dans le nord de la Chine était significativement diminué en association avec une supplémentation périconceptionnelle en acide folique. Par rapport au nord, l’effet a été moindre dans le sud de la Chine.

Conclusion : La consommation périconceptionnelle de 400 μg d'acide folique par jour réduit le risque global de mortalité périnatale, ainsi que le risque de malformations congénitales externes majeures et d'anomalies du tube neural, en particulier dans le nord de la Chine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Sleep disorders during pregnancy: an underestimated risk factor for gestational diabetes mellitus
Endocrine Volume 83, pages 41–50, (2024) Danai Eleftheriou

Sleep disorders are highly prevalent during pregnancy and significantly affect women’s health and quality of life. Gestational diabetes mellitus (GDM) is one of the most common metabolic complications during pregnancy and constitutes a significant risk factor for both mother and fetus in the short and the long term. While the association between sleep disorders and type 2 diabetes mellitus (T2DM) is indisputable, it is not clear whether there is a link between sleep disorders and GDM. The aim of this article was to investigate the association between sleep disorders and GDM and whether the treatment of sleep disorders may prevent GDM development. Insomnia, obstructive sleep apnea (OSA), restless legs syndrome (RLS), and narcolepsy were the most common sleep disorders identified during pregnancy and were related to poor sleep quality and short or prolonged sleep duration. They were all associated with an increased risk of GDM. The ideal sleep duration for pregnant women was determined at 8–9 h daily.

In conclusion, sleep disorders constitute a risk factor for GDM. It is imperative that prospective studies be conducted to evaluate the effect of the early management of sleep disorders on GDM manifestation and control. Healthcare providers should highlight the importance of sufficient sleep to reinforce pregnancy outcomes.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Troubles du sommeil pendant la grossesse : un facteur de risque sous-estimé du diabète sucré gestationnel
Endocrinien Volume 83, pages 41 à 50, (2024) Danai Eleftheriou

Les troubles du sommeil sont très répandus pendant la grossesse et affectent considérablement la santé et la qualité de vie des femmes. Le diabète sucré gestationnel (DG) est l'une des complications métaboliques les plus courantes pendant la grossesse et constitue un facteur de risque important tant pour la mère que pour le fœtus à court et à long terme. Bien que l’association entre les troubles du sommeil et le diabète sucré de type 2 (DT2) soit incontestable, il n’est pas clair s’il existe un lien entre les troubles du sommeil et le DG. Le but de cet article était d'étudier l'association entre les troubles du sommeil et le DG et de déterminer si le traitement des troubles du sommeil pouvait prévenir le développement du DG. L'insomnie, l'apnée obstructive du sommeil (AOS), le syndrome des jambes sans repos (SJSR) et la narcolepsie étaient les troubles du sommeil les plus fréquemment identifiés pendant la grossesse et étaient liés à une mauvaise qualité du sommeil et à une durée de sommeil courte ou prolongée. Ils étaient tous associés à un risque accru de DG. La durée de sommeil idéale pour les femmes enceintes a été déterminée entre 8 et 9 heures par jour.

En conclusion, les troubles du sommeil constituent un facteur de risque de DG. Il est impératif que des études prospectives soient menées pour évaluer l'effet de la prise en charge précoce des troubles du sommeil sur la manifestation et le contrôle du DG. Les prestataires de soins de santé doivent souligner l’importance d’un sommeil suffisant pour renforcer l’issue de la grossesse.

[Nutrimuscle-Conseils]

Habitual carbohydrate intake is not correlated with circulating β-hydroxybutyrate levels in pregnant women with overweight and obesity at 28 weeks' gestation
Diabetologia Volume 67, pages 346–355, (2024) Helen L. Tanner

Aims/hypothesis
Pregnant women are advised to consume a minimum of 175 g per day of carbohydrate to meet maternal and fetal brain glucose requirements. This recommendation comes from a theoretical calculation of carbohydrate requirements in pregnancy, rather than from clinical data. This study aimed to determine whether fasting maternal ketone levels are associated with habitual carbohydrate intake in a subset of participants of the Study of PRobiotics IN Gestational diabetes (SPRING) randomised controlled trial.

Methods
Food frequency questionnaires on dietary intake during pregnancy were completed by pregnant women with overweight or obesity at 28 weeks’ gestation (considering their intake from the beginning of pregnancy). Dietary intake from early pregnancy through to 28 weeks was analysed for macronutrient intake. At the same time, overnight fasting serum samples were obtained and analysed for metabolic parameters including serum β-hydroxybutyrate, OGTTs, insulin and C-peptide.

Results
Fasting serum β-hydroxybutyrate levels amongst 108 women (mean BMI 34.7 ± 6.3 kg/m2) ranged from 22.2 to 296.5 μmol/l. Median fasting β-hydroxybutyrate levels were not different between women with high (median [IQR] 68.4 [49.1–109.2 μmol/l]) and low (65.4 [43.6–138.0 μmol/l]) carbohydrate intake in pregnancy. Fasting β-hydroxybutyrate levels were not correlated with habitual carbohydrate intake (median 155 [126–189] g/day). The only metabolic parameter with which fasting β-hydroxybutyrate levels were correlated was 1 h venous plasma glucose (ρ=0.23, p=0.03) during a 75 g OGTT.

Conclusions/interpretation
Fasting serum β-hydroxybutyrate levels are not associated with habitual carbohydrate intake at 28 weeks’ gestation in pregnant women with overweight and obesity.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'apport habituel en glucides n'est pas corrélé aux taux circulants de β-hydroxybutyrate chez les femmes enceintes en surpoids et obèses à 28 semaines de gestation.
Diabetologia Volume 67, pages 346-355, (2024) Helen L. Tanner

Objectifs/hypothèse
Il est conseillé aux femmes enceintes de consommer au moins 175 g de glucides par jour pour répondre aux besoins en glucose du cerveau maternel et fœtal. Cette recommandation provient d'un calcul théorique des besoins en glucides pendant la grossesse, plutôt que de données cliniques. Cette étude visait à déterminer si les niveaux de cétones maternelles à jeun sont associés à l'apport habituel en glucides chez un sous-ensemble de participants à l'essai contrôlé randomisé Study of PRobiotics IN Gestational Diabète (SPRING).

Méthodes
Des questionnaires de fréquence alimentaire sur les apports alimentaires pendant la grossesse ont été complétés par des femmes enceintes en surpoids ou obèses à 28 semaines de gestation (en tenant compte de leur apport depuis le début de la grossesse). L'apport alimentaire depuis le début de la grossesse jusqu'à 28 semaines a été analysé pour l'apport en macronutriments. Dans le même temps, des échantillons de sérum à jeun pendant la nuit ont été obtenus et analysés pour déterminer les paramètres métaboliques, notamment le β-hydroxybutyrate sérique, les OGTT, l'insuline et le peptide C.

Résultats
Les taux sériques de β-hydroxybutyrate à jeun chez 108 femmes (IMC moyen 34,7 ± 6,3 kg/m2) variaient entre 22,2 et 296,5 μmol/l. Les taux médians de β-hydroxybutyrate à jeun n'étaient pas différents entre les femmes ayant un apport élevé (médiane [IQR] 68,4 [49,1–109,2 μmol/l]) et faible (65,4 [43,6–138,0 μmol/l]) de glucides pendant la grossesse. Les taux de β-hydroxybutyrate à jeun n’étaient pas corrélés à l’apport habituel en glucides (médiane 155 [126–189] g/jour). Le seul paramètre métabolique avec lequel les taux de β-hydroxybutyrate à jeun étaient corrélés était le glucose plasmatique veineux d'une heure (ρ = 0,23, p = 0,03) au cours d'une OGTT de 75 g.

Conclusions/interprétation
Les taux sériques de β-hydroxybutyrate à jeun ne sont pas associés à l’apport habituel en glucides à 28 semaines de gestation chez les femmes enceintes en surpoids et obèses.

[Nutrimuscle-Conseils]

Adherence to different forms of plant-based diets and pregnancy outcomes in the Danish National Birth Cohort: A prospective observational study
Signe Hedegaard 24 January 2024

Introduction
The number of people adhering to plant-based diets has been increasing dramatically in recent years, fueled by both environmental and animal welfare concerns. Beneficial or possible adverse consequences of such diets, particularly the most restrictive forms during pregnancy, have been minimally explored. The aim of this prospective observational study was to examine associations between different forms of plant-based diets during pregnancy with birth outcomes and pregnancy complications.

Material and methods
The Danish National Birth Cohort included 100 413 pregnancies to 91 381 women in 1996–2002. The population consisted of 66 738 pregnancies, about which sufficient dietary data were available and included in the study. Dietary and supplemental intake was assessed by Food Frequency Questionnaire in gestational week 25 and women were characterized as fish/poultry-vegetarians, lacto/ovo-vegetarians, vegans or omnivorous, based on their self-report in gestational week 30. Main outcome measures were pregnancy and birth complications, birth weight and small for gestational age.

Results
A total of 98.7% (n = 65 872) of participants were defined as omnivorous, whereas 1.0% (n = 666), 0.3% (n = 183) and 0.03% (n = 18) identified themselves as fish/poultry vegetarians, lacto/ovo-vegetarians or vegans, respectively.

Protein intake was lower among lacto/ovo-vegetarians (13.3%) and vegans (10.4%) than among omnivorous participants (15.4%). Intake of micronutrients was also considerably lower among vegans, but when dietary supplements were taken into consideration, no major differences were observed. Compared with omnivorous mothers, vegans had a higher prevalence of preeclampsia and their offspring had on average −240 g (95% confidence interval −450 to −30) lower birth weight.

Conclusions
The women reporting that they adhered to vegan diets during pregnancy had offspring with lower mean birth weight and higher risk of preeclampsia compared with omnivorous mothers. Low protein intake might be one plausible explanation for the observed association with birth weight.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Adhésion à différentes formes de régimes à base de plantes et issues de la grossesse dans la cohorte nationale danoise de naissance : une étude observationnelle prospective
Signe Hedegaard 24 janvier 2024

Introduction
Le nombre de personnes adhérant à un régime alimentaire à base de plantes a augmenté considérablement ces dernières années, alimenté par des préoccupations à la fois environnementales et en matière de bien-être animal. Les conséquences bénéfiques ou potentiellement néfastes de tels régimes, en particulier les formes les plus restrictives pendant la grossesse, ont été peu explorées. Le but de cette étude observationnelle prospective était d'examiner les associations entre différentes formes de régimes à base de plantes pendant la grossesse avec l'issue de la naissance et les complications de la grossesse.

matériel et méthodes
La cohorte nationale danoise de naissance comprenait 100 413 grossesses pour 91 381 femmes en 1996-2002. La population comprenait 66 738 grossesses, pour lesquelles des données alimentaires suffisantes étaient disponibles et incluses dans l'étude. L'apport alimentaire et complémentaire a été évalué par un questionnaire sur la fréquence des aliments au cours de la 25e semaine de gestation et les femmes ont été caractérisées comme étant végétariennes à base de poisson/volaille, lacto/ovo-végétariennes, végétaliennes ou omnivores, sur la base de leur auto-évaluation au cours de la 30e semaine de gestation. complications de la grossesse et de l'accouchement, poids à la naissance et petit pour l'âge gestationnel.

Résultats
Un total de 98,7 % (n = 65 872) des participants ont été définis comme omnivores, tandis que 1,0 % (n = 666), 0,3 % (n = 183) et 0,03 % (n = 18) se sont identifiés comme végétariens à base de poisson/volaille, respectivement lacto/ovo-végétariens ou végétaliens.

L'apport en protéines était plus faible chez les lacto/ovo-végétariens (13,3 %) et les végétaliens (10,4 %) que chez les participants omnivores (15,4 %). L’apport en micronutriments était également considérablement plus faible chez les végétaliens, mais lorsque les compléments alimentaires étaient pris en compte, aucune différence majeure n’était observée. Par rapport aux mères omnivores, les végétaliens présentaient une prévalence plus élevée de prééclampsie et leur progéniture avait en moyenne un poids de naissance inférieur de -240  g (intervalle de confiance à 95 % -450 à -30).

Conclusions
Les femmes déclarant avoir suivi un régime végétalien pendant leur grossesse avaient une progéniture avec un poids moyen à la naissance plus faible et un risque plus élevé de prééclampsie que les mères omnivores. Un faible apport en protéines pourrait être une explication plausible de l’association observée avec le poids à la naissance.

[Nutrimuscle-Conseils]

A nutritional supplement during preconception and pregnancy increases human milk vitamin D but not B-vitamin concentrations
Soo Min Han Clinical Nutrition Volume 42, Issue 12, December 2023, Pages 2443-2456

Background & aims
Optimal maternal vitamin status during pregnancy and lactation is essential to support maternal and infant health. For instance, vitamin D3 is involved in infant bone development, and B-vitamins are involved in various metabolic processes, including energy production. Through a double-blind randomised controlled trial, we investigated the effects of maternal supplementation from preconception throughout pregnancy until birth on human milk (HM) concentrations of vitamin D3 and B-vitamins. In addition, we aimed to characterise longitudinal changes in milk concentrations of these vitamins.

Methods
Both control and intervention supplements contained calcium, iodine, iron, β-carotene, and folic acid, while the intervention also contained zinc, vitamins B2, B6, B12, and D3, probiotics, and myo-inositol. HM samples were collected across 4 time points from 1 week to 3 months post-delivery from 158 mothers in Singapore, and 7 time points from 1 week to 12 months from 180 mothers in New Zealand. HM vitamin D was quantified using supercritical fluid chromatography and B-vitamins with mass spectrometry. Potential intervention effects on HM vitamins D3, B2, B6, and B9, as well as other B-vitamin (B1 and B3) concentrations were assessed using linear mixed models with a repeated measures design.

Results
Over the first 3 months of lactation, HM 25-hydroxyvitamin D3 concentrations were 20% (95% CI 8%, 33%, P = 0.001) higher in the intervention group, with more marked effects in New Zealand. There were no observed intervention effects on HM concentrations of vitamins B1, B2, B3, B6, and B9. In New Zealand mothers, longitudinally, vitamin D3 concentrations gradually increased from early lactation up to 12 months, while vitamins B1 and B2 peaked at 6 weeks, B3 at 3 weeks, and B6 and B9 at 3 months.

Conclusions
Maternal supplementation during preconception and pregnancy increased HM vitamin D, but not B-vitamin concentrations in lactation. Further studies are required to examine the discrete benefits of vitamin D supplementation starting preconception vs during pregnancy, and to further characterise the effects of supplementation on later offspring health outcomes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal Western diet programs cardiometabolic dysfunction and hypothalamic inflammation via epigenetic mechanisms predominantly in the male offspring
Mona Elgazzaz Molecular Metabolism Volume 80, February 2024, 101864

Highlights
• Maternal HCD results in cardiometabolic dysfunction specifically in male offspring.
• Males exposed to HCD in peri and postnatal life are more glucose tolerant.
• Maternal HCD programs hypothalamic glial differentiation via methylation.
• TGFβ signaling is implicated in hypothalamic inflammation in obesity.

Objective
Maternal exposure during pregnancy is a strong determinant of offspring health outcomes. Such exposure induces changes in the offspring epigenome resulting in gene expression and functional changes. In this study, we investigated the effect of maternal Western hypercaloric diet (HCD) programming during the perinatal period on neuronal plasticity and cardiometabolic health in adult offspring.

Methods
C57BL/6J dams were fed HCD for 1 month prior to mating with regular diet (RD) sires and kept on the same diet throughout pregnancy and lactation. At weaning, offspring were maintained on either HCD or RD for 3 months resulting in 4 treatment groups that underwent cardiometabolic assessments. DNA and RNA were extracted from the hypothalamus to perform whole genome methylation, mRNA, and miRNA sequencing followed by bioinformatic analyses.

Results
Maternal programming resulted in male-specific hypertension and hyperglycemia, with both males and females showing increased sympathetic tone to the vasculature. Surprisingly, programmed male offspring fed HCD in adulthood exhibited lower glucose levels, less insulin resistance, and leptin levels compared to non-programmed HCD-fed male mice. Hypothalamic genes involved in inflammation and type 2 diabetes were targeted by differentially expressed miRNA, while genes involved in glial and astrocytic differentiation were differentially methylated in programmed male offspring. These data were supported by our findings of astrogliosis, microgliosis and increased microglial activation in programmed males in the paraventricular nucleus (PVN). Programming induced a protective effect in male mice fed HCD in adulthood, resulting in lower protein levels of hypothalamic TGFβ2, NF-κB2, NF-κBp65, Ser-pIRS1, and GLP1R compared to non-programmed HCD-fed males. Although TGFβ2 was upregulated in male mice exposed to HCD pre- or post-natally, only blockade of the brain TGFβ receptor in RD-HCD mice improved glucose tolerance and a trend to weight loss.

Conclusions
Our study shows that maternal HCD programs neuronal plasticity in the offspring and results in male-specific hypertension and hyperglycemia associated with hypothalamic inflammation in mechanisms and pathways distinct from post-natal HCD exposure. Together, our data unmask a compensatory role of HCD programming, likely via priming of metabolic pathways to handle excess nutrients in a more efficient way.

[Nutrimuscle-Conseils]

Early-life diet and risk of inflammatory bowel disease: a pooled study in two Scandinavian birth cohorts
Annie Guo Gut 2024

Objective We assessed whether early-life diet quality and food intake frequencies were associated with subsequent IBD.

Design Prospectively recorded 1-year and 3-year questionnaires in children from the All Babies in Southeast Sweden and The Norwegian Mother, Father and Child Cohort Study were used to assess diet quality using a Healthy Eating Index and intake frequency of food groups. IBD was defined as >2 diagnoses in national patient registers. Cox regression yielded HRs adjusted (aHRs) for child’s sex, parental IBD, origin, education level and maternal comorbidities. Cohort-specific results were pooled using a random-effects model.

Results During 1 304 433 person-years of follow-up, we followed 81 280 participants from birth through childhood and adolescence, whereof 307 were diagnosed with IBD. Compared with low diet quality, medium and high diet quality at 1 year of age were associated with a reduced risk of IBD (pooled aHR 0.75 (95% CI=0.58 to 0.98) and 0.75 (95% CI=0.56 to 1.00)). The pooled aHR per increase of category was 0.86 (0.74 to 0.99). Pooled aHR for children 1 year old with high versus low fish intake was 0.70 (95% CI=0.49 to 1.00) for IBD, and showed association with reduced risk of UC (pooled aHR=0.46; 95% CI=0.21, 0.99). Higher vegetable intake at 1 year was associated with a risk reduction in IBD. Intake of sugar-sweetened beverages was associated with an increased risk of IBD. Diet quality at 3 years was not associated with IBD.

Conclusion In this Scandinavian birth cohort, high diet quality and fish intake in early life were associated with a reduced risk of IBD.