Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Conseils]

Processed foods and diet quality in pregnancy may affect child neurodevelopment disorders: a narrative review
Roberta Zupo Nutritional Neuroscience Volume 27, 2024 - Issue 4

Objective
To review the evidence on the association between maternal exposure to ultra-processed food (UPF) categories, UPF diet items, and overall diet quality, as assessed by recognized dietary indices, and neurodevelopmental outcomes in offspring.

Methods
PubMed, MEDLINE, EMBASE, Scopus, Ovid, and Scholar databases were searched for original articles on female gestational exposure to UPF categories, individual elements of the UPF diet, or indices of diet quality, in relation to outcomes regarding their offspring's neurocognitive development, according to neuropsychometric and behavioral scales, anthropometric/psychomotor indices, and symptoms/diagnosis of neurodevelopmental disorders (NDDs).

Results
Fourteen articles were selected and underwent the quantitative analysis. Six of these examined diet quality, and eight exposure to UPF categories or specific UPF foods. The maternal population was adult (18+). Child cognitive development was negatively impacted by a diet featuring many processed foods, saturated fats, and sugars. Conversely, a Med-diet led to better neurodevelopment, particularly verbal intelligence and executive functions, in middle childhood.

Discussion
A maternal diet with many UPFs, saturated fats, and total sugars (especially those added or hidden in packaged carbonated beverages) can adversely affect a child's cognitive development. Knowledge needs to be further extended and managed from a prevention perspective in light of the well-known negative effects of UPFs on human health in all age groups.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les aliments transformés et la qualité de l'alimentation pendant la grossesse peuvent affecter les troubles du développement neurologique de l'enfant : une revue narrative
Roberta Zupo Neuroscience Nutritionnelle Volume 27, 2024 - Numéro 4

Objectif
Examiner les preuves sur l'association entre l'exposition maternelle aux catégories d'aliments ultra-transformés (UPF), les éléments du régime UPF et la qualité globale de l'alimentation, telle qu'évaluée par des indices alimentaires reconnus, et les résultats neurodéveloppementaux de la progéniture.

Méthodes
Les bases de données PubMed, MEDLINE, EMBASE, Scopus, Ovid et Scholar ont été recherchées pour trouver des articles originaux sur l'exposition gestationnelle des femmes aux catégories UPF, des éléments individuels du régime UPF ou des indices de qualité du régime alimentaire, en relation avec les résultats concernant le développement neurocognitif de leur progéniture, selon aux échelles neuropsychométriques et comportementales, aux indices anthropométriques/psychomoteurs et aux symptômes/diagnostics des troubles neurodéveloppementaux (NDD).

Résultats
Quatorze articles ont été sélectionnés et ont fait l'objet d'une analyse quantitative. Six d'entre eux ont examiné la qualité de l'alimentation et huit l'exposition à des catégories UPF ou à des aliments UPF spécifiques. La population maternelle était adulte (18+). Le développement cognitif de l’enfant était affecté négativement par un régime alimentaire composé de nombreux aliments transformés, de graisses saturées et de sucres. À l’inverse, un régime médical a conduit à un meilleur développement neurologique, en particulier l’intelligence verbale et les fonctions exécutives, au milieu de l’enfance.

Discussion
Un régime maternel contenant de nombreux UPF, graisses saturées et sucres totaux (en particulier ceux ajoutés ou cachés dans les boissons gazeuses emballées) peut nuire au développement cognitif d'un enfant. Les connaissances doivent être approfondies et gérées dans une perspective de prévention, à la lumière des effets négatifs bien connus des FPU sur la santé humaine dans tous les groupes d'âge.

[Nutrimuscle-Conseils]

Time of day and glycaemic response in pregnant women: a gap in current guidelines?
Nicole A. Tan Clin Nutr March 25, 2024

Advice to monitor and distribute carbohydrate intake is a key recommendation for treatment of gestational diabetes, but fails to consider circadian regulation of glucose homeostasis. In the non-pregnant state, glucose responses to a meal at nighttime are significantly higher than during the day and are associated with an increased risk of developing Type 2 diabetes. However, the impact of nighttime eating on postprandial glucose in pregnancy is uncertain. Using a systematic approach we explored postprandial glucose responses to dietary intake at night compared to during the day in pregnant women.
Methods
Searches were conducted in four databases (Ovid MEDLINE, Ovid Embase, CINAHL plus and Scopus), in September 2022 (updated, June 2023). Eligible studies reported on postprandial glucose at a minimum of two times a day, after identical meals or an oral glucose tolerance test, in pregnant women with or without gestational diabetes. Publication bias was assessed using the ROBINS-I tool.
Results
Four eligible studies were retrieved. Two studies reported within group comparison of two timepoints, and observed reduced glucose tolerance in the afternoon compared to the morning in pregnant women, irrespective of diabetes status. The other two studies meeting inclusion criteria did not report time of day comparisons.
Conclusion
It is unclear as to whether the higher (and extended) postprandial glucose levels observed at night in non-pregnant populations are observed in pregnancy. Clinical studies are needed to explore the impact of circadian rhythmicity on glucose metabolism during pregnancy, and the implications of current dietary advice on when and what to eat for management of gestational diabetes.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Moment de la journée et réponse glycémique chez la femme enceinte : une lacune dans les lignes directrices actuelles ?
Nicole A. Tan Clin Nutr 25 mars 2024

Les conseils visant à surveiller et à répartir l'apport en glucides constituent une recommandation clé pour le traitement du diabète gestationnel, mais ne prennent pas en compte la régulation circadienne de l'homéostasie du glucose. En dehors de la grossesse, les réponses glycémiques à un repas le soir sont significativement plus élevées que pendant la journée et sont associées à un risque accru de développer un diabète de type 2. Cependant, l’impact de l’alimentation nocturne sur la glycémie postprandiale pendant la grossesse est incertain. En utilisant une approche systématique, nous avons exploré les réponses postprandiales du glucose à l'apport alimentaire nocturne par rapport au jour chez les femmes enceintes.
Méthodes
Des recherches ont été effectuées dans quatre bases de données (Ovid MEDLINE, Ovid Embase, CINAHL plus et Scopus), en septembre 2022 (mise à jour en juin 2023). Les études éligibles ont rapporté la glycémie postprandiale au minimum deux fois par jour, après des repas identiques ou un test oral de tolérance au glucose, chez les femmes enceintes avec ou sans diabète gestationnel. Le biais de publication a été évalué à l'aide de l'outil ROBINS-I.
Résultats
Quatre études éligibles ont été récupérées. Deux études ont rapporté une comparaison au sein d'un groupe de deux moments et ont observé une tolérance au glucose réduite l'après-midi par rapport au matin chez les femmes enceintes, quel que soit leur statut diabétique. Les deux autres études répondant aux critères d'inclusion n'ont pas rapporté de comparaisons d'heure de la journée.
Conclusion
Il n’est pas clair si les niveaux de glucose postprandiaux plus élevés (et prolongés) observés la nuit chez les populations non enceintes sont observés pendant la grossesse. Des études cliniques sont nécessaires pour explorer l'impact de la rythmicité circadienne sur le métabolisme du glucose pendant la grossesse, ainsi que les implications des conseils diététiques actuels sur quand et quoi manger pour la gestion du diabète gestationnel.

[Nutrimuscle-Conseils]

Microbiome and pregnancy: focus on microbial dysbiosis coupled with maternal obesity
Kalie F. Beckers International Journal of Obesity volume 48, pages439–448 (2024)

Obesity is becoming a worldwide pandemic with over one billion people affected. Of women in the United States, who are of childbearing age, two-thirds of them are considered overweight/obese. Offspring of women with obesity have a greater likelihood of developing cardiometabolic disease later in life, therefore making obesity a transgenerational issue. Emerging topics such as maternal microbial dysbiosis with altered levels of bacterial phyla and maternal obesity programming offspring cardiometabolic disease are a novel area of research discussed in this review. In the authors’ opinion, beneficial therapeutics will be developed from knowledge of bacterial-host interactions at the most specific level possible. Although there is an abundance of obesity-related microbiome research, it is not concise, readily available, nor easy to interpret at this time. This review details the current knowledge regarding the relationship between obesity and the gut microbiome, with an emphasis on maternal obesity.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between gut microbiota at 3.5 years of age and body mass index at 5 years: results from two French nationwide birth cohorts
Gaël Toubon, International Journal of Obesity volume 48, pages503–511 (2024)

Background/objectives
The relationship between gut microbiota and changes in body mass index (BMI) or pediatric overweight in early life remains unclear, and information regarding the preterm population is scarce. This study aimed to investigate how the gut microbiota at 3.5 years of age is associated with (1) later BMI at 5 years, and (2) BMI z-score variations between 2 and 5 years in children from two French nationwide birth cohorts.

Subjects/methods
Bacterial 16S rRNA gene sequencing was performed to profile the gut microbiota at 3.5 years of age in preterm children (n = 143, EPIPAGE 2 cohort) and late preterm/full-term children (n = 369, ELFE cohort). The predicted abundances of metabolic functions were computed using PICRUSt2. Anthropometric measurements were collected at 2 and 5 years of age during medical examinations or retrieved from children’s health records. Statistical analyses included multivariable linear and logistic regressions, random forest variable selection, and MiRKAT.

Results
The Firmicutes to Bacteroidetes (F/B) ratio at 3.5 years was positively associated with the BMI z-score at 5 years. Several genera were positively ([Eubacterium] hallii group, Fusicatenibacter, and [Eubacterium] ventriosum group) or negatively (Eggerthella, Colidextribacter, and Ruminococcaceae CAG-352) associated with the BMI z-scores at 5 years. Some genera were also associated with variations in the BMI z-scores between 2 and 5 years of age. Predicted metabolic functions, including steroid hormone biosynthesis, biotin metabolism, glycosaminoglycan degradation, and amino sugar and nucleotide sugar metabolism, were associated with lower BMI z-scores at 5 years. The unsaturated fatty acids biosynthesis pathway was associated with higher BMI z-scores.

Conclusions
These findings indicate that the gut microbiota at 3.5 years is associated with later BMI during childhood, independent of preterm or term birth, suggesting that changes in the gut microbiota that may predispose to adult obesity begin in early childhood.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre microbiote intestinal à 3,5 ans et indice de masse corporelle à 5 ans : résultats de deux cohortes de naissance françaises
Gaël Toubon, International Journal of Obesity volume 48, pages 503-511 (2024)

Contexte/objectifs
La relation entre le microbiote intestinal et les modifications de l’indice de masse corporelle (IMC) ou le surpoids pédiatrique au début de la vie reste floue, et les informations concernant la population prématurée sont rares. Cette étude visait à étudier comment le microbiote intestinal à l'âge de 3,5 ans est associé (1) à un IMC plus tardif à 5 ans et (2) aux variations du z-score de l'IMC entre 2 et 5 ans chez les enfants de deux cohortes de naissance nationales françaises.

Sujets/méthodes
Le séquençage du gène de l'ARNr bactérien 16S a été réalisé pour profiler le microbiote intestinal à l'âge de 3,5 ans chez les enfants prématurés (n = 143, cohorte EPIPAGE 2) et les enfants peu prématurés/à terme (n = 369, cohorte ELFE). Les abondances prévues des fonctions métaboliques ont été calculées à l'aide de PICRUSt2. Des mesures anthropométriques ont été collectées à 2 et 5 ans lors d’examens médicaux ou extraites des dossiers de santé des enfants. Les analyses statistiques comprenaient des régressions linéaires et logistiques multivariées, une sélection aléatoire de variables forestières et MiRKAT.

Résultats
Le rapport Firmicutes/Bacteroidetes (F/B) à 3,5 ans était positivement associé au z-score de l’IMC à 5 ans. Plusieurs genres étaient positivement (groupe [Eubacterium] hallii, Fusicatenibacter et groupe [Eubacterium] ventriosum) ou négativement (Eggerthella, Colidextribacter et Ruminococcaceae CAG-352) associés aux scores z de l'IMC à 5 ans. Certains genres étaient également associés à des variations des scores z de l'IMC entre 2 et 5 ans. Les fonctions métaboliques prévues, notamment la biosynthèse des hormones stéroïdes, le métabolisme de la biotine, la dégradation des glycosaminoglycanes et le métabolisme des sucres aminés et des sucres nucléotidiques, étaient associées à des scores z d'IMC plus faibles à 5 ans. La voie de biosynthèse des acides gras insaturés était associée à des scores z d’IMC plus élevés.

Conclusions
Ces résultats indiquent que le microbiote intestinal à 3,5 ans est associé à un IMC plus tardif au cours de l'enfance, indépendamment d'une naissance prématurée ou à terme, ce qui suggère que les changements dans le microbiote intestinal susceptibles de prédisposer à l'obésité chez l'adulte commencent dès la petite enfance.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary intake of different ratios of ARA/DHA in early stages and its impact on infant development
Lijiao Fan Food & Function Issue 7, 2024

Long-chain polyunsaturated fatty acids (LC-PUFAs), arachidonic acid (ARA, 20:4n-6) and docosahexaenoic acid (DHA, 22:6n-3) are essential in the development of infants. ARA and DHA from breast milk or infant formula are the main sources of access for infants to meet their physiological and metabolic needs. The ratio of ARA to DHA in breast milk varies among regions and different lactation stages. Different ratios of ARA and DHA mainly from algal oil, animal fat, fish oil, and microbial oil, are added to infant formula in different regions and infant age ranges.

Supplementing with appropriate ratios of ARA and DHA during infancy promotes brain, neural, visual, and other development aspects. In this review, we first introduced the current intake status of ARA and DHA in different locations, lactation stages, and age ranges in breast milk and infant formula. Finally, we discussed the effect of different ratios of ARA and DHA on infant development. This review provided a comprehensive research basis for the nutritional research of infants who consume different ratios of ARA and DHA.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of Maternal Eating Behaviors and Attitudes Towards the Feeding Process on Feeding Problems of Pre-School Age Children
M. Merve Tengilimoglu-Metin Clin Nutr April 02, 2024

Abstract
Background & Aims
Feeding problems in pre-school children are common and negative maternal feeding practices may even worsen the child's problematic eating behaviour. Therefore, investigating the effects of maternal eating behaviors and attitudes towards the feeding process on pre-school children’s feeding problems may be helpful for preventing feeding problems. This study sought to investigate the effects of maternal eating behaviors and attitudes towards the feeding process on feeding problems of pre-school children.
Methods
Mothers of 373 children aged 3-6 were included in this cross-sectional study and data was collected by an online questionnaire including the scales of three factor eating questionnaire (TFEQ), mother’s attitudes towards the feeding process (MATFPS) and behavioral pediatric feeding assessment (BPFAS), as well as demographics and anthropometric measures (height and weight). Spearman’s rho test was used to calculate correlation coefficients between the, TFEQ, MATFP and BPFA scales. In order to identify independent predictors of child feeding behaviors, a multiple linear regression model was used.
Results
Results showed that uncontrolled eating subscale was positively (r=0.160, p<0.001) and cognitive restriction subscale negatively (r=-0.126, p<0.05) correlated with MATFP. MATFP was also positively correlated with BPFA (r=0.368, p<0.001). Regression analysis indicated that BPFA was significantly predicted by MATFP which was the most important contributor of child feeding problems (β=0.24 t=4.88, p<0.001).
Conclusions
This study indicated that maternal eating behaviors were related to maternal attitudes towards the feeding process and, mothers’ attitudes were associated with feeding problems of their pre-school children.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet des comportements alimentaires et des attitudes maternelles à l'égard du processus d'alimentation sur les problèmes d'alimentation des enfants d'âge préscolaire
M. Merve Tengilimoglu-Metin Clin Nutr 02 avril 2024

Abstrait
Contexte et objectifs
Les problèmes d'alimentation chez les enfants d'âge préscolaire sont courants et les pratiques alimentaires maternelles négatives peuvent même aggraver le comportement alimentaire problématique de l'enfant. Par conséquent, étudier les effets des comportements alimentaires et des attitudes maternelles à l’égard du processus d’alimentation sur les problèmes d’alimentation des enfants d’âge préscolaire peut être utile pour prévenir les problèmes d’alimentation. Cette étude visait à étudier les effets des comportements alimentaires et des attitudes maternelles à l'égard du processus d'alimentation sur les problèmes d'alimentation des enfants d'âge préscolaire.
Méthodes
Les mères de 373 enfants âgés de 3 à 6 ans ont été incluses dans cette étude transversale et les données ont été collectées au moyen d'un questionnaire en ligne comprenant les échelles du questionnaire alimentaire à trois facteurs (TFEQ), les attitudes des mères à l'égard du processus d'alimentation (MATFPS) et l'évaluation comportementale de l'alimentation pédiatrique. (BPFAS), ainsi que des mesures démographiques et anthropométriques (taille et poids). Le test rho de Spearman a été utilisé pour calculer les coefficients de corrélation entre les échelles TFEQ, MATFP et BPFA. Afin d'identifier des prédicteurs indépendants des comportements alimentaires des enfants, un modèle de régression linéaire multiple a été utilisé.
Résultats
Les résultats ont montré que la sous-échelle d’alimentation incontrôlée était positivement (r = 0,160, p < 0,001) et la sous-échelle de restriction cognitive négativement (r = -0,126, p < 0,05) en corrélation avec le MATFP. MATFP était également positivement corrélé avec BPFA (r = 0,368, p <0,001). L'analyse de régression a indiqué que le BPFA était prédit de manière significative par le MATFP, qui était le contributeur le plus important aux problèmes d'alimentation des enfants (β = 0,24 t = 4,88, p <0,001).
Conclusions
Cette étude a indiqué que les comportements alimentaires des mères étaient liés aux attitudes des mères à l’égard du processus d’alimentation et que les attitudes des mères étaient associées aux problèmes d’alimentation de leurs enfants d’âge préscolaire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Inflammatory Dietary Potential Is Associated with Vitamin Depletion and Gut Microbial Dysbiosis in Early Pregnancy
by Suzanne A. Alvernaz Nutrients 2024, 16(7), 935;

Pregnancy alters many physiological systems, including the maternal gut microbiota. Diet is a key regulator of this system and can alter the host immune system to promote inflammation. Multiple perinatal disorders have been associated with inflammation, maternal metabolic alterations, and gut microbial dysbiosis, including gestational diabetes mellitus, pre-eclampsia, preterm birth, and mood disorders. However, the effects of high-inflammatory diets on the gut microbiota during pregnancy have yet to be fully explored. We aimed to address this gap using a system-based approach to characterize associations among dietary inflammatory potential, a measure of diet quality, and the gut microbiome during pregnancy.

Forty-seven pregnant persons were recruited prior to 16 weeks of gestation. Participants completed a food frequency questionnaire (FFQ) and provided fecal samples. Dietary inflammatory potential was assessed using the Dietary Inflammatory Index (DII) from the FFQ data. Fecal samples were analyzed using 16S rRNA amplicon sequencing. Differential taxon abundances with respect to the DII score were identified, and the microbial metabolic potential was predicted using PICRUSt2. Inflammatory diets were associated with decreased vitamin and mineral intake and a dysbiotic gut microbiota structure and predicted metabolism.

Gut microbial compositional differences revealed a decrease in short-chain fatty acid producers such as Faecalibacterium, and an increase in predicted vitamin B12 synthesis, methylglyoxal detoxification, galactose metabolism, and multidrug efflux systems in pregnant individuals with increased DII scores.

Dietary inflammatory potential was associated with a reduction in the consumption of vitamins and minerals and predicted gut microbiota metabolic dysregulation.

[Nutrimuscle-Conseils]

Contribution of Beef to Key Nutrient Intakes and Nutrient Adequacy in Pregnant and Lactating Women: NHANES 2011–2018 Analysis
by Sanjiv Agarwal Nutrients 2024, 16(7), 981;

Beef is an important source of high-quality protein and several micronutrients, including iron, zinc, and B-vitamins. The objective was to assess the association of beef intake with nutrient intake and adequacy among pregnant and lactating women using 24-h dietary recall data. Usual intakes from foods were determined with the National Cancer Institute (NCI) method and % population below Estimated Average Requirement (EAR) or above Adequate Intake (AI) were estimated.

A high proportion of pregnant and lactating women had inadequate intakes for vitamin D (94%), vitamin E (82%), vitamin C (52%), and vitamin A (50%), magnesium (35%), folate (31%), zinc (25%), and vitamin B6 (22%); only 4% and 35% met AI for choline and potassium, respectively. About 67% of pregnant and lactating women were beef consumers, consuming 49 g beef/day.

Beef consumers had higher intakes (p < 0.05) of energy, protein, calcium, iron, phosphorus, selenium, sodium, zinc, thiamin, riboflavin, and niacin, and a higher proportion (p < 0.05) met nutrient recommendations for protein, calcium, iron, zinc, thiamin, riboflavin, niacin, vitamin B6, and vitamin B12 compared to non-consumers. In conclusion, pregnant and lactating women generally have inadequate nutrient intakes from their diets. Beef consumers have higher intakes and adequacy for certain nutrients, many of which are inherently available in beef or in foods eaten with beef.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Human Gut and Dietary Salt: The Bacteroides/Prevotella Ratio as a Potential Marker of Sodium Intake and Beyond
by Omololu Fagunwa Nutrients 2024, 16(7), 942;

The gut microbiota is a dynamic ecosystem that plays a pivotal role in maintaining host health. The perturbation of these microbes has been linked to several health conditions. Hence, they have emerged as promising targets for understanding and promoting good health. Despite the growing body of research on the role of sodium in health, its effects on the human gut microbiome remain under-explored. Here, using nutrition and metagenomics methods, we investigate the influence of dietary sodium intake and alterations of the human gut microbiota.

We found that a high-sodium diet (HSD) altered the gut microbiota composition with a significant reduction in Bacteroides and inverse increase in Prevotella compared to a low-sodium diet (LSD). However, there is no clear distinction in the Firmicutes/Bacteroidetes (F/B) ratio between the two diet types. Metabolic pathway reconstruction revealed the presence of sodium reabsorption genes in the HSD, but not LSD. Since it is currently difficult in microbiome studies to confidently associate the F/B ratio with what is considered healthy (e.g., low sodium) or unhealthy (e.g., high sodium), we suggest that the use of a genus-based ratio such as the Bacteroides/Prevotella (B/P) ratio may be more beneficial for the application of microbiome studies in health.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L’intestin humain et le sel alimentaire : le rapport Bacteroides/Prevotella comme marqueur potentiel de l’apport en sodium et au-delà
par Omololu Fagunwa Nutrients 2024, 16(7), 942 ;

Le microbiote intestinal est un écosystème dynamique qui joue un rôle central dans le maintien de la santé de l’hôte. La perturbation de ces microbes a été liée à plusieurs problèmes de santé. Ils sont donc apparus comme des cibles prometteuses pour comprendre et promouvoir une bonne santé. Malgré le nombre croissant de recherches sur le rôle du sodium sur la santé, ses effets sur le microbiome intestinal humain restent sous-explorés. Ici, en utilisant des méthodes de nutrition et de métagénomique, nous étudions l’influence de l’apport alimentaire en sodium et les altérations du microbiote intestinal humain.

Nous avons constaté qu'un régime riche en sodium (HSD) modifiait la composition du microbiote intestinal avec une réduction significative des Bacteroides et une augmentation inverse des Prevotella par rapport à un régime pauvre en sodium (LSD). Cependant, il n’y a pas de distinction claire dans le rapport Firmicutes/Bacteroidetes (F/B) entre les deux types de régime. La reconstruction des voies métaboliques a révélé la présence de gènes de réabsorption du sodium dans le HSD, mais pas dans le LSD. Puisqu'il est actuellement difficile dans les études sur le microbiome d'associer avec confiance le rapport F/B à ce qui est considéré comme sain (par exemple, une faible teneur en sodium) ou malsain (par exemple, une teneur élevée en sodium), nous suggérons d'utiliser un rapport basé sur le genre, tel que le Le rapport Bacteroides/Prevotella (B/P) pourrait être plus bénéfique pour l’application des études sur le microbiome à la santé.

[Nutrimuscle-Conseils]

Low vitamin D during pregnancy is associated with infantile eczema by up-regulation of PI3K/AKT/mTOR signaling pathway and affecting FOXP3 expression: A bidirectional cohort study
The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 124, February 2024, 109516 Ya-Jie Ding

Vitamin D has received increasing attention because of its association with atopic disease development. Limited studies that have been done on the impact of maternal vitamin D levels during pregnancy on infantile eczema are still debatable. We wanted to discover the effect of maternal vitamin D on infantile eczema and explore whether regulatory T cells (Treg) play a role in this process. 219 pairs of mothers and children were enrolled. Maternal fasting venous blood was collected in pregnancy's second and third trimesters to determine vitamin D levels. Cord blood and placenta samples were collected during childbirth for detecting levels of genes, proteins and cytokines. Pediatricians followed up the prevalence of eczema in infants within 1 year.

The reported rate of vitamin D deficiency and insufficiency was 35.6% and 28.3%. Lower maternal 25(OH)D3 levels were related to a higher risk of infantile eczema. Foxp3 gene expression is lower in cord blood of infants with eczema compared to infants without eczema. There was a positive correlation between maternal 25(OH)D3 levels and the expression of FOXP3 gene in cord blood. Compared to vitamin D sufficiency women, vitamin D deficiency women's placental FOXP3 protein expression was decreased and PI3K/AKT/mTOR protein was up-regulated.

Our study demonstrates that low prenatal maternal vitamin D levels increased the risk of infantile eczema aged 0–1 year, which might be related to the downregulating of the FOXP3 gene expression in cord blood and decreased placental FOXP3 protein expression. Low placental FOXP3 protein was related with activating PI3K/AKT/mTOR signaling pathway.