Avantage et inconvénients santé des régimes végétariens?

[Nutrimuscle-Conseils]

Vegetarian diets and risk of nonalcoholic fatty liver disease: An observational study of National Health and Nutrition Examination Survey 2005–2018 using propensity score methods Journal of Human Nutrition and Dietetics, Vol. 37, No. 3, June 2024 Rui Li

Background
Studies on the association between vegetarian diets and nonalcoholic fatty liver disease (NAFLD) are limited and have inconsistent results. This study aims to explore the association between vegetarian diets and NAFLD and compare the stage of fibrosis between vegetarians and nonvegetarians in a US representative sample.

Methods
Cross-sectional data from 23,130 participants aged ≥20 years were obtained from the National Health and Nutrition Examination Survey, 2005–2018. Vegetarian status was classified based on two 24-h dietary recalls. We examined the association between vegetarian diets and the risk of NAFLD using the propensity score weighting method.

Results
Vegetarian diets were significantly associated with decreases in hepatic steatosis index (HSI), US fatty liver index and nonalcoholic fatty liver disease fibrosis score with mean differences of −2.70 (95% confidence interval [CI]: −3.69, −1.70), −3.03 (95% CI: −7.15, −0.91) and −0.12 (95% CI: −0.26, −0.01), respectively. While modelling the risk of NAFLD, we estimated that vegetarians were 53% less likely to have NAFLD assessed by HSI (odds ratios [OR]: 0.47; 95% CI: 0.34, 0.65). The effect of vegetarian diets was higher among individuals with lower waist circumferences (OR: 0.20) than among those with higher waist circumferences (OR: 0.53,
= 0.004). However, the association was largely attenuated after adjusting for body mass index and diabetes status. No significant association was identified between vegetarian diets and advanced fibrosis.

Conclusions
Vegetarian diets were associated with a lower prevalence of NAFLD among US adults, and the association appeared to be stronger in people with lower waist circumferences. Further studies are warranted to replicate our findings.

Key points
Vegetarians had low risks of nonalcoholic fatty liver disease (NAFLD) development.

A stronger association was observed among people with lower waist circumferences.

Vegetarians were observed to have lower degrees of fibrosis among people with NAFLD.

Future nutritional interventions may prioritise a low-inflammatory dietary plan.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Régimes végétariens et risque de stéatose hépatique non alcoolique : étude observationnelle de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition 2005-2018 utilisant les méthodes de score de propension Journal of Human Nutrition and Dietetics, Vol. 37, n° 3, juin 2024 Rui Li

Arrière-plan
Les études sur l’association entre les régimes végétariens et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) sont limitées et donnent des résultats incohérents. Cette étude vise à explorer l'association entre les régimes végétariens et la NAFLD et à comparer le stade de fibrose entre végétariens et non végétariens dans un échantillon représentatif des États-Unis.

Méthodes
Des données transversales provenant de 23 130 participants âgés de ≥ 20 ans ont été obtenues à partir de l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition, 2005-2018. Le statut végétarien a été classé sur la base de deux rappels alimentaires de 24 heures. Nous avons examiné l'association entre les régimes végétariens et le risque de NAFLD en utilisant la méthode de pondération du score de propension.

Résultats
Les régimes végétariens étaient significativement associés à une diminution de l'indice de stéatose hépatique (HSI), de l'indice américain de stéatose hépatique et du score de fibrose de la stéatose hépatique non alcoolique avec des différences moyennes de −2,70 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : −3,69, −1,70), −3,03. (IC à 95 % : −7,15, −0,91) et −0,12 (IC à 95 % : −0,26, −0,01), respectivement. En modélisant le risque de NAFLD, nous avons estimé que les végétariens étaient 53 % moins susceptibles d'avoir une NAFLD évaluée par HSI (rapports de cotes [OR] : 0,47 ; IC à 95 % : 0,34, 0,65). L’effet des régimes végétariens était plus élevé chez les individus ayant un tour de taille plus faible (OR : 0,20) que chez ceux ayant un tour de taille plus élevé (OR : 0,53,
= 0,004). Cependant, l’association a été largement atténuée après ajustement en fonction de l’indice de masse corporelle et du statut diabétique. Aucune association significative n’a été identifiée entre les régimes végétariens et la fibrose avancée.

Conclusions
Les régimes végétariens étaient associés à une prévalence plus faible de NAFLD chez les adultes américains, et l'association semblait être plus forte chez les personnes ayant un tour de taille plus faible. D'autres études sont nécessaires pour reproduire nos résultats.

Points clés
Les végétariens présentaient de faibles risques de développement de la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD).

Une association plus forte a été observée chez les personnes ayant un tour de taille inférieur.

On a observé que les végétariens présentaient des degrés de fibrose plus faibles chez les personnes atteintes de NAFLD.

Les futures interventions nutritionnelles pourraient donner la priorité à un régime alimentaire peu inflammatoire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Does Dietary Supplement Use Increase Micronutrient Intake Adequacy in Healthy Adults with Habitual Omnivorous, Vegetarian, Vegan, and Low-Carbohydrate High-Fat Diets?
by Nives Bogataj Jontez Nutrients 2024, 16(12), 1832;

Diets omitting whole food groups pose a risk for micronutrient insufficiencies, but there are no data as to whether those are suitably attenuated with dietary supplements (DS). Micronutrient intakes with food and DSs were analyzed in 130 healthy adults: 32 vegans, 37 vegetarians, 24 following low-carbohydrate high-fat diet (LCHF), and 37 omnivores. A total of 63% used DS (84% of vegans, 75% of LCHF, 54% of vegetarians, and 46% of omnivores); however, a DS did not always tackle dietary insufficiencies.

Vitamin B12 was often supplemented in vegans in doses substantially higher than recommended, but it was supplemented less often in vegetarians, despite the low prevalence of sufficient intake.

Only 43% of participants supplemented vitamin D in wintertime, 23% of them with an insufficient dose.

Supplementation of potassium, calcium, and iodine was rare, despite low intake adequacy with food alone in all groups.

Some micronutrients were supplemented unnecessarily, such as vitamin K, riboflavin, biotin, and iron. Multimicronutrient DSs were used often; they increased intake adequacy of group B vitamins but failed to sufficiently supplement vitamin D, potassium, calcium, and iodine. Although DS use increased micronutrient intake sufficiency when used properly, the knowledge on micronutrient inadequacy in all dietary patterns should be increased and the public should be educated on the proper use of DSs. Multimicronutrient DSs should be reformulated to tackle the insufficiencies.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'utilisation de compléments alimentaires augmente-t-elle l'adéquation de l'apport en micronutriments chez les adultes en bonne santé ayant des régimes omnivores habituels, végétariens, végétaliens et faibles en glucides et riches en graisses ?
par Nives Bogataj Jontez Nutrients 2024, 16(12), 1832 ;

Les régimes alimentaires omettant des groupes alimentaires entiers présentent un risque de carences en micronutriments, mais il n'existe aucune donnée permettant de savoir si celles-ci sont correctement atténuées par des compléments alimentaires (DS). Les apports en micronutriments avec la nourriture et les DS ont été analysés chez 130 adultes en bonne santé : 32 végétaliens, 37 végétariens, 24 suivant un régime pauvre en glucides et riche en graisses (LCHF) et 37 omnivores. Au total, 63 % ont utilisé du DS (84 % des végétaliens, 75 % des LCHF, 54 % des végétariens et 46 % des omnivores) ; cependant, un DS ne s’attaquait pas toujours aux insuffisances alimentaires.

La vitamine B12 était souvent complétée chez les végétaliens à des doses nettement supérieures à celles recommandées, mais elle était moins souvent complétée chez les végétariens, malgré la faible prévalence d'un apport suffisant.

Seuls 43 % des participants ont pris un supplément de vitamine D en hiver, dont 23 % avec une dose insuffisante.

La supplémentation en potassium, calcium et iode était rare, malgré une faible adéquation de l'apport alimentaire seul dans tous les groupes.

Certains micronutriments ont été complétés inutilement, comme la vitamine K, la riboflavine, la biotine et le fer. Les DS multimicronutriments étaient souvent utilisés ; ils ont augmenté l'apport adéquat en vitamines du groupe B mais n'ont pas réussi à compléter suffisamment la vitamine D, le potassium, le calcium et l'iode. Bien que les DS utilisent un apport suffisant en micronutriments lorsqu’ils sont utilisés correctement, les connaissances sur l’insuffisance en micronutriments dans tous les régimes alimentaires devraient être accrues et le public devrait être informé sur l’utilisation appropriée des DS. Les DS multimicronutriments devraient être reformulés pour remédier aux carences.

[Nutrimuscle-Conseils]

Exploring Vitamin B12 Supplementation in the Vegan Population: A Scoping Review of the Evidence
by Sávio Fernandes Nutrients 2024, 16(10), 1442;

With a significant portion of the population adopting veganism and conflicting views among nutrition professionals regarding the necessity of vitamin B12 supplementation, this review aims to explore existing studies evaluating interventions through food supplementation. It focuses on the impact of vitamin B12 deficiency across different demographics. The present study seeks to understand how research has addressed the relationship between the rise in veganism and vitamin B12 deficiency over the past decade. A scoping review was conducted following the PRISMA flow diagram. Studies from 2010 to 2023 were identified using Boolean operators and key terms in electronic databases such as PubMed/MEDLINE, Web of Science, and EBSCO (Library, Information Science & Technology Abstracts, and Academic Search Complete).

Out of 217 articles identified, 70 studies were included. The topical analysis categorized the studies into three groups: those associating vitamin B12 deficiency with diseases (n = 14), those analyzing the dietary habits of vegetarian individuals (vegan or not) without a specific focus on vitamin B12 (n = 49), and those addressing food guides and nutrition institution positions (n = 7).

The authors concluded that vitamin B12 deficiency is prevalent among vegans due to limited consumption of animal products. For vegetarians, supplementation is an efficient means of treating and preventing deficiency; a daily dose of 50 to 100 micrograms is advised. There are still significant gaps in the research, nevertheless, such as the absence of randomized controlled trials evaluating various forms or dosages of vitamin B12 among vegetarians and the requirement for more information and awareness of the vitamin’s significance in vegan diets.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Explorer la supplémentation en vitamine B12 dans la population végétalienne : un examen de la portée des données probantes
par Sávio Fernandes Nutrients 2024, 16(10), 1442 ;

Alors qu'une partie importante de la population adopte le véganisme et que les avis des professionnels de la nutrition sont contradictoires concernant la nécessité d'une supplémentation en vitamine B12, cette revue vise à explorer les études existantes évaluant les interventions par le biais de suppléments alimentaires. Il se concentre sur l’impact de la carence en vitamine B12 sur différents groupes démographiques. La présente étude cherche à comprendre comment la recherche a abordé la relation entre la montée du véganisme et la carence en vitamine B12 au cours de la dernière décennie. Un examen de la portée a été effectué selon l'organigramme PRISMA. Les études de 2010 à 2023 ont été identifiées à l’aide d’opérateurs booléens et de termes clés dans des bases de données électroniques telles que PubMed/MEDLINE, Web of Science et EBSCO (Bibliothèque, Information Science & Technology Abstracts et Academic Search Complete).

Sur 217 articles identifiés, 70 études ont été incluses. L'analyse thématique a classé les études en trois groupes : celles associant une carence en vitamine B12 à des maladies (n = 14), celles analysant les habitudes alimentaires des individus végétariens (végétaliens ou non) sans se concentrer spécifiquement sur la vitamine B12 (n = 49), et ceux traitant des guides alimentaires et des postes dans les institutions de nutrition (n = 7).

Les auteurs ont conclu que la carence en vitamine B12 est répandue chez les végétaliens en raison d’une consommation limitée de produits d’origine animale. Pour les végétariens, la supplémentation est un moyen efficace de traiter et de prévenir les carences ; une dose quotidienne de 50 à 100 microgrammes est conseillée. Il existe néanmoins encore des lacunes importantes dans la recherche, telles que l’absence d’essais contrôlés randomisés évaluant diverses formes ou dosages de vitamine B12 chez les végétariens et la nécessité de davantage d’informations et de sensibilisation à l’importance de cette vitamine dans les régimes végétaliens.

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin B12 Status and Supplementation in Plant-Based Diets
Luciana Hannibal Food and Nutrition Bulletin Volume 45, Issue 1_suppl

Plant-based diets are increasingly popular worldwide. A well-planned plant-based diet lowers the risk of cardiovascular disease, type 2 diabetes and certain cancers. In contrast, a poorly planned plant-based diet increases the risk of certain micronutrient deficiencies, chiefly, vitamin B12 (B12). Because B12 is not present in plants or in unfortified plant-based foodstuffs, the safest way to prevent its deficiency in plant-based diets is to take an oral B12 supplement. Studies determining the dose and frequency of B12 to be taken by healthy individuals on a plant-based diet to support an adequate B12 status are scarce. Here, we summarize the natural sources, metabolic requirements, biomarker findings with and without supplementation with B12, and current recommendations to help prevent vitamin B12 deficiency in healthy individuals adhering or transitioning to plant-based diets. This review focuses on the prevention of vitamin B12 deficiency in healthy individuals adhering to plant-based diets. The information covered in this review does not apply to individuals suffering from autoimmune-based malabsorption of vitamin B12 resulting from pernicious anemia due to atrophic gastritis, other acquired causes of B12 malabsorption or to those with genetic disorders that impair vitamin B12 absorption, transport and utilization.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Statut en vitamine B12 et supplémentation dans les régimes à base de plantes
Luciana Hannibal Food and Nutrition Bulletin Volume 45, numéro 1_suppl

Les régimes à base de plantes sont de plus en plus populaires dans le monde entier. Un régime à base de plantes bien planifié réduit le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et de certains cancers. En revanche, un régime à base de plantes mal planifié augmente le risque de carences en certains micronutriments, principalement en vitamine B12 (B12). La B12 n'étant pas présente dans les plantes ou dans les aliments à base de plantes non enrichis, le moyen le plus sûr de prévenir sa carence dans les régimes à base de plantes est de prendre un supplément oral de B12. Les études déterminant la dose et la fréquence de prise de B12 par des personnes en bonne santé suivant un régime à base de plantes pour maintenir un statut adéquat en B12 sont rares. Nous résumons ici les sources naturelles, les besoins métaboliques, les résultats des biomarqueurs avec et sans supplémentation en vitamine B12 et les recommandations actuelles pour aider à prévenir la carence en vitamine B12 chez les personnes en bonne santé qui adhèrent ou passent à un régime alimentaire à base de plantes. Cette revue se concentre sur la prévention de la carence en vitamine B12 chez les personnes en bonne santé qui adhèrent à un régime alimentaire à base de plantes. Les informations couvertes dans cette revue ne s'appliquent pas aux personnes souffrant de malabsorption auto-immune de la vitamine B12 résultant d'une anémie pernicieuse due à une gastrite atrophique, d'autres causes acquises de malabsorption de la vitamine B12 ou à celles atteintes de troubles génétiques qui altèrent l'absorption, le transport et l'utilisation de la vitamine B12.

[Nutrimuscle-Conseils]

Delayed Onset Muscle Soreness Following Acute Resistance Exercise in Untrained Females: A Comparative Study Between Vegans and Omnivores
Pressila Njeim Int J Sports Med 2024

This study aimed to assess the levels of delayed onset muscle soreness (DOMS) markers in individuals adhering to vegan and omnivore diets after engaging in acute resistance exercise. A total of 54 untrained young, healthy, normal-body-weight women (age: 26.8±4.1 years; body mass index: 22.5±2.7 kg/m2) participated in the study. Participants were categorized into two groups: vegans (n=27) and omnivores (n=27) based on their dietary preferences, with all subjects having adhered to their respective diets for a minimum of 2 years. DOMS was induced by a single eccentric resistance exercise session, comprising four exercises (leg press, chest press, leg curls, and arm curls), each consisting of four sets of 10 repetitions. Various measurements, including dietary factors, state of wellness, body composition, muscle circumferences, muscle pressure point thresholds (PPTs), and muscle strength, were recorded both before and 48 hours after the exercise session. The results showed that wellness and muscle circumferences remained unchanged or displayed similar changes between the vegan and omnivore groups following acute resistance exercise. However, notable differences were observed in PPTs in favor of vegans, specifically for the right biceps (95% CI: 1.4 to 10.2; p=0.01), the left vastus medialis (95% CI: 0.5 to 6.4; p=0.02), and the right vastus lateralis (95% CI: 3.2 to 12.1; p=0.001). Furthermore, significant differences in right grip strength were found in favor of vegans after the exercise session (95% CI: 3.1 to 26.2; p=0.01).

In conclusion, our findings suggest that vegans may experience more favorable changes in DOMS levels following acute resistance exercise in comparison to omnivores. This discrepancy in DOMS markers may indicate enhanced muscle recovery in vegans.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Douleurs musculaires à apparition retardée après un exercice de résistance aigu chez des femmes non entraînées : une étude comparative entre végétaliennes et omnivores
Pressila Njeim Int J Sports Med 2024

Cette étude visait à évaluer les niveaux de marqueurs de douleurs musculaires à apparition retardée (DOMS) chez des personnes adhérant à des régimes végétaliens et omnivores après avoir participé à un exercice de résistance aigu. Au total, 54 femmes jeunes, en bonne santé et de poids corporel normal (âge : 26,8 ± 4,1 ans ; indice de masse corporelle : 22,5 ± 2,7 kg/m2) non entraînées ont participé à l'étude. Les participants ont été classés en deux groupes : végétaliens (n = 27) et omnivores (n = 27) en fonction de leurs préférences alimentaires, tous les sujets ayant adhéré à leur régime alimentaire respectif pendant au moins 2 ans. Français Les DOMS ont été induites par une seule séance d'exercices de résistance excentrique, comprenant quatre exercices (presse à jambes, presse à poitrine, flexions des jambes et flexions des bras), chacun composé de quatre séries de 10 répétitions. Diverses mesures, notamment les facteurs alimentaires, l'état de bien-être, la composition corporelle, les circonférences musculaires, les seuils de points de pression musculaire (PPT) et la force musculaire, ont été enregistrées avant et 48 heures après la séance d'exercice. Les résultats ont montré que le bien-être et les circonférences musculaires sont restés inchangés ou ont affiché des changements similaires entre les groupes végétaliens et omnivores après un exercice de résistance aigu. Cependant, des différences notables ont été observées dans les PPT en faveur des végétaliens, spécifiquement pour le biceps droit (IC à 95 % : 1,4 à 10,2 ; p = 0,01), le vaste médial gauche (IC à 95 % : 0,5 à 6,4 ; p = 0,02) et le vaste latéral droit (IC à 95 % : 3,2 à 12,1 ; p = 0,001). De plus, des différences significatives dans la force de préhension droite ont été constatées en faveur des végétaliens après la séance d'exercice (IC à 95 % : 3,1 à 26,2 ; p = 0,01).

En conclusion, nos résultats suggèrent que les végétaliens peuvent connaître des changements plus favorables dans les niveaux de DOMS après un exercice de résistance aiguë par rapport aux omnivores. Cette différence dans les marqueurs de DOMS peut indiquer une meilleure récupération musculaire chez les végétaliens.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of healthy and unhealthy plant-based diets with telomere length
Clinical Nutrition Volume 43, Issue 8 , August 2024, Pages 1694-1701 Xiude Li

Background & aims
Previous studies have shown that plant-rich dietary patterns, such as the Mediterranean diet, are associated with longer telomeres. However, no association has been found between vegetarian diet and telomere length. We hypothesized that the quality of plant-based diets plays an important role in telomere length.

Methods
Data were obtained from the National Health and Nutrition Examination Survey 1999–2002. Diet was assessed using a 24-h recall method. Plant-based diet quality was assessed using the overall plant-based diet index (PDI), healthy PDI (hPDI), and unhealthy PDI (uPDI). Telomere length was measured using quantitative PCR. Linear and ordinal logistic regression models were used to assess the association of PDIs with log-transformed telomere length and ordinal quintiles of telomere length in descending order, respectively.

Results
In both regression models, the overall PDI was not associated with telomere length. The hPDI was associated with longer telomere length [percentage change = 2.34%, 95% confidence interval (CI): 0.42%, 4.31%, Ptrend = 0.016; odds ratio (OR) = 0.81, 95% CI: 0.69, 0.95, Ptrend = 0.013]. However, uPDI was associated with shorter telomere length (percentage change = −3.17%, 95% CI: −5.65%, −0.62%, Ptrend = 0.017; OR = 1.25, 95% CI:1.03, 1.53, Ptrend = 0.014) and this inverse association was stronger in the non-Hispanic white population (Pinteraction = 0.001 in both regression models).

Conclusions
A plant-based dietary pattern rich in healthy plant foods is associated with longer telomeres. However, plant-based dietary patterns rich in unhealthy plant-based foods are associated with shorter telomere lengths, especially in non-Hispanic white populations.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre régimes alimentaires sains et malsains à base de plantes et longueur des télomères
Nutrition clinique Volume 43, numéro 8, août 2024, pages 1694-1701 Xiude Li

Contexte et objectifs
Des études antérieures ont montré que les régimes alimentaires riches en plantes, comme le régime méditerranéen, sont associés à des télomères plus longs. Cependant, aucune association n'a été trouvée entre le régime végétarien et la longueur des télomères. Nous avons émis l'hypothèse que la qualité des régimes alimentaires à base de plantes joue un rôle important dans la longueur des télomères.

Méthodes
Les données ont été obtenues à partir de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition de 1999-2002. Le régime alimentaire a été évalué à l'aide d'une méthode de rappel de 24 heures. La qualité du régime alimentaire à base de plantes a été évaluée à l'aide de l'indice global de régime alimentaire à base de plantes (PDI), du PDI sain (hPDI) et du PDI malsain (uPDI). La longueur des télomères a été mesurée à l'aide de la PCR quantitative. Des modèles de régression logistique linéaire et ordinale ont été utilisés pour évaluer l'association des PDI avec la longueur des télomères transformée en logarithme et les quintiles ordinaux de la longueur des télomères par ordre décroissant, respectivement.

Résultats
Dans les deux modèles de régression, le PDI global n'était pas associé à la longueur des télomères. Le hPDI était associé à une longueur des télomères plus longue [pourcentage de changement = 2,34 %, intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,42 %, 4,31 %, Ptrend = 0,016 ; rapport de cotes (OR) = 0,81, IC à 95 % : 0,69, 0,95, Ptrend = 0,013]. Cependant, l'uPDI était associé à une longueur de télomère plus courte (pourcentage de changement = −3,17 %, IC à 95 % : −5,65 %, −0,62 %, Ptrend = 0,017 ; OR = 1,25, IC à 95 % : 1,03, 1,53, Ptrend = 0,014) et cette association inverse était plus forte dans la population blanche non hispanique (Pinteraction = 0,001 dans les deux modèles de régression).

Conclusions
Un régime alimentaire à base de plantes riche en aliments végétaux sains est associé à des télomères plus longs. Cependant, les régimes alimentaires à base de plantes riches en aliments végétaux malsains sont associés à des longueurs de télomères plus courtes, en particulier dans les populations blanches non hispaniques.

[Nutrimuscle-Conseils]

Impacts of dietary animal and plant protein on weight and glycemic control in health, obesity and type 2 diabetes: friend or foe?
Javad Anjom-Shoae Front. Endocrinol., 31 July 2024

It is well established that high-protein diets (i.e. ~25–30% of energy intake from protein) provide benefits for achieving weight loss, and subsequent weight maintenance, in individuals with obesity, and improve glycemic control in type 2 diabetes (T2D). These effects may be attributable to the superior satiating property of protein, at least in part, through stimulation of both gastrointestinal (GI) mechanisms by protein, involving GI hormone release and slowing of gastric emptying, as well as post-absorptive mechanisms facilitated by circulating amino acids. In contrast, there is evidence that the beneficial effects of greater protein intake on body weight and glycemia may only be sustained for 6–12 months. While both suboptimal dietary compliance and metabolic adaptation, as well as substantial limitations in the design of longer-term studies are all likely to contribute to this contradiction, the source of dietary protein (i.e. animal vs. plant) has received inappropriately little attention.

This issue has been highlighted by outcomes of recent epidemiological studies indicating that long-term consumption of animal-based protein may have adverse effects in relation to the development of obesity and T2D, while plant-based protein showed either protective or neutral effects. This review examines information relating to the effects of dietary protein on appetite, energy intake and postprandial glycemia, and the relevant GI functions, as reported in acute, intermediate- and long-term studies in humans. We also evaluate knowledge relating to the relevance of the dietary protein source, specifically animal or plant, to the prevention, and management, of obesity and T2D.

[Nutrimuscle-Conseils]

Health Benefits of Vegetarian Diets: An Insight into the Main Topics
by Luciana Baroni Foods 2024, 13(15), 2398;

Vegetarian diets are plant-based diets including all the edible foods from the Plant Kingdom, such as grains, legumes, vegetables, fruits, nuts, and seeds. Dairy and eggs can be added in small amounts in the lacto-ovo-vegetarian subtype, or not at all in the vegan subtype. The abundance of non-processed plant foods—typical of all well-planned diets, including vegetarian ones—can provide the body with numerous protective factors (fiber, phytocompounds), while limiting the intake of harmful nutrients like saturated fats, heme-iron, and cholesterol.

The beneficial effects on health of this balance have been reported for many main chronic diseases, in both observational and intervention studies. The scientific literature indicates that vegetarians have a lower risk of certain types of cancer, overall cancer, overweight-obesity, type 2 diabetes, dyslipidemia, hypertension, and vascular diseases. Since the trend of following a vegetarian diet is increasing among citizens of developed countries, the knowledge in the field will benefit from further studies confirming the consistency of these findings and clarifying the effects of vegetarian diets on other controversial topics.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Avantages pour la santé des régimes végétariens : un aperçu des principaux sujets
par Luciana Baroni Foods 2024, 13(15), 2398 ;

Les régimes végétariens sont des régimes à base de plantes comprenant tous les aliments comestibles du règne végétal, tels que les céréales, les légumineuses, les légumes, les fruits, les noix et les graines. Les produits laitiers et les œufs peuvent être ajoutés en petites quantités dans le sous-type lacto-ovo-végétarien, ou pas du tout dans le sous-type végétalien. L'abondance d'aliments végétaux non transformés, typique de tous les régimes bien planifiés, y compris les régimes végétariens, peut fournir à l'organisme de nombreux facteurs de protection (fibres, composés phytochimiques), tout en limitant l'apport de nutriments nocifs comme les graisses saturées, le fer hémique et le cholestérol.

Les effets bénéfiques de cet équilibre sur la santé ont été rapportés pour de nombreuses maladies chroniques majeures, dans des études d'observation et d'intervention. Les études scientifiques indiquent que les végétariens ont moins de risques de développer certains types de cancer, de développer un cancer en général, de souffrir de surpoids et d'obésité, de diabète de type 2, de dyslipidémie, d'hypertension et de maladies vasculaires. Étant donné que la tendance à suivre un régime végétarien est en augmentation parmi les citoyens des pays développés, les connaissances dans ce domaine bénéficieront d'études supplémentaires confirmant la cohérence de ces résultats et clarifiant les effets des régimes végétariens sur d'autres sujets controversés.