Traduction de l'étude
Association entre l'apport alimentaire en magnésium et la maladie inflammatoire pelvienne chez les femmes américaines : une étude transversale de la NHANES
Zeru Chen Front. Nutr., 07 août 2024
Contexte : La maladie inflammatoire pelvienne (MIP) est une affection gynécologique courante associée à une morbidité et à des coûts de santé importants. De nouvelles preuves suggèrent que des facteurs alimentaires, tels que l'apport en magnésium, peuvent jouer un rôle dans le risque de MIP. Cependant, la relation entre l'apport alimentaire en magnésium et le risque de MIP reste incertaine. Cette étude transversale visait à étudier l'association entre l'apport alimentaire en magnésium et le risque de MIP.
Méthodes : Cette étude transversale comprenait des données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) 2015-2018. Une régression logistique multivariée pondérée a été utilisée pour examiner l'association entre l'apport alimentaire en magnésium et la MIP. Une analyse par spline cubique restreinte (RCS) a été réalisée pour évaluer les associations linéaires et non linéaires. Des analyses de sous-groupes ont été réalisées sur la base des caractéristiques de base.
Résultats : Au total, 3 034 femmes âgées de 20 à 59 ans ont été incluses dans l’étude. L’apport en magnésium a montré une association significative avec un risque plus faible de PID dans la régression logistique multivariée pondérée. Les rapports de cotes (RC) ajustés pour l’apport alimentaire en magnésium dans les quartiles Q2 (133,12-214,93 mg/jour), Q3 (214,93-287,19 mg/jour) et Q4 (supérieur à 287,19 mg/jour) par rapport à Q1 (inférieur à 133,12 mg/jour) étaient respectivement de 0,48 (IC à 95 % : 0,28-0,82), 0,64 (IC à 95 % : 0,32-1,27) et 0,40 (IC à 95 % : 0,18-0,88). Les analyses stratifiées ont montré une association significative entre l'apport alimentaire en magnésium et les PID dans le sous-groupe des personnes âgées, mais pas dans le sous-groupe des plus jeunes. De plus, les analyses RCS ont systématiquement révélé une corrélation négative linéaire entre l'apport alimentaire en magnésium et le risque de PID.
Conclusion : Cette étude révèle une corrélation négative significative entre l'apport alimentaire en magnésium et le risque de PID, en particulier chez les personnes âgées. Ces résultats soulignent l'importance des facteurs alimentaires dans la santé gynécologique et mettent en évidence le rôle potentiel de la supplémentation en magnésium dans les stratégies de prévention des PID.