Bénéfices santé du Magnésium ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Cross-sectional and longitudinal associations of magnesium intake and cognition in the Healthy Aging Longitudinal Study in Taiwan
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 3061–3073, (2024) Meng-Hua Tao

Purpose
Previous cross-sectional studies have shown that higher magnesium intake is associated with better cognitive function, particularly in individuals with sufficient vitamin D status. The aim of this study was to evaluate the longitudinal associations between magnesium intake and cognitive impairment in a community-based cohort study in Taiwan.

Methods
The study population included 5663 community-dwelling adults aged ≥ 55 years old recruited from 2009 to 2013 and followed up from 2013 to 2020. Magnesium intake was evaluated from a validated food frequency questionnaire at baseline. Cognitive performance was measured at baseline and follow-up for participants’ Mini-Mental Status Examination (MMSE), Digit Symbol Substitution Test (DSST), and Clock-Drawing Test (CDT), and impairment was defined as MMSE < 24, DSST < 21, and CDT < 3, respectively. Multivariate logistic regression models were used to examine the associations and were stratified by sex and plasma vitamin D levels (≥ 50 or < 50 nmol/L).

Results
Higher baseline magnesium intake was associated with lower odds of a poor performance on the MMSE in both men and women (4th vs. 1st. quartile: OR = 0.43, 95% CI = 0.23–0.82, ptrend < 0.01 in men and OR = 0.53, 95% CI = 0.29–0.97, ptrend = 0.12 in women) and on the DSST in men (OR = 0.23, 95% CI = 0.09–0.61, ptrend < 0.01) at follow-up. Inverse associations between baseline magnesium intake and a poor performance on the MMSE or DSST were observed in men regardless of vitamin D status.

Conclusion
Our study suggested that higher magnesium intake was associated with the development of cognitive impairment in men in a median follow-up period of 6 years.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations transversales et longitudinales entre l'apport en magnésium et la cognition dans l'étude longitudinale sur le vieillissement en bonne santé à Taïwan
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 3061–3073, (2024) Meng-Hua Tao

Objectif
Des études transversales antérieures ont montré qu'un apport plus élevé en magnésium est associé à une meilleure fonction cognitive, en particulier chez les personnes ayant un statut suffisant en vitamine D. L'objectif de cette étude était d'évaluer les associations longitudinales entre l'apport en magnésium et les troubles cognitifs dans une étude de cohorte communautaire à Taïwan.

Méthodes
La population étudiée comprenait 5663 adultes vivant dans la communauté âgés de ≥ 55 ans recrutés de 2009 à 2013 et suivis de 2013 à 2020. L'apport en magnésium a été évalué à partir d'un questionnaire de fréquence alimentaire validé au départ. Les performances cognitives ont été mesurées au départ et au suivi par le biais du Mini-Mental Status Examination (MMSE), du Digit Symbol Substitution Test (DSST) et du Clock-Drawing Test (CDT) des participants. La déficience a été définie comme MMSE < 24, DSST < 21 et CDT < 3, respectivement. Des modèles de régression logistique multivariée ont été utilisés pour examiner les associations et ont été stratifiés par sexe et taux plasmatiques de vitamine D (≥ 50 ou < 50 nmol/L).

Résultats
Un apport initial plus élevé en magnésium était associé à une probabilité plus faible de mauvaise performance au MMSE chez les hommes et les femmes (4e vs 1er quartile : OR = 0,43, IC à 95 % = 0,23-0,82, ptrend < 0,01 chez les hommes et OR = 0,53, IC à 95 % = 0,29-0,97, ptrend = 0,12 chez les femmes) et au DSST chez les hommes (OR = 0,23, IC à 95 % = 0,09-0,61, ptrend < 0,01) au suivi. Des associations inverses entre l'apport initial en magnésium et une mauvaise performance au MMSE ou au DSST ont été observées chez les hommes, quel que soit leur statut en vitamine D.

Conclusion
Notre étude suggère qu’un apport plus élevé en magnésium était associé au développement de troubles cognitifs chez les hommes sur une période de suivi médiane de 6 ans.