Impacts de l'alimentation/sport sur la dépression ?

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Traduction de l'étude

Associations entre le score de déplétion du magnésium et la dépression chez les personnes âgées de 20 à 60 ans
Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 86, décembre 2024, 127543 Zongao Cai

Points forts
• Cette étude clarifie la nouvelle association dose-réponse positive entre le score de déplétion du magnésium (MDS) et la dépression.
• Le MDS est un instrument d'évaluation pratique utilisé pour évaluer l'état de carence en magnésium.
• Un MDS élevé reflète une plus grande gravité de la carence en magnésium.

Résumé
Contexte
Le magnésium est étroitement associé à la dépression. L'étude vise à explorer la relation entre le score de déplétion du magnésium (MDS), utilisé pour évaluer l'état de carence en magnésium de l'organisme, et la dépression.
Méthodes
Cette étude transversale basée sur la population a utilisé les données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition de 2005 à 2018 et a inclus des adultes âgés de 20 à 60 ans. La dépression a été déterminée à l'aide du Patient Health Questionnaire-9 (PHQ-9). Le SMD était un instrument d'évaluation pratique utilisé pour évaluer l'état de carence en magnésium. Des modèles logistiques multivariables et des modèles de splines cubiques restreints ont été utilisés pour évaluer les associations entre le SMD et la dépression.
Résultats
Parmi les 18 247 adultes, 1 753 participants ont reçu un diagnostic de dépression. L'analyse de régression logistique multivariée a indiqué que lorsque le SMD était traité comme une variable continue, chaque augmentation d'une unité du SMD était associée à un rapport de cotes (RC) pour la dépression de 1,15 (1,04, 1,26). Lorsque le SMD était considéré comme une variable catégorielle, par rapport aux participants ayant un SMD de 0, les RC pour la dépression pour ceux ayant un SMD de 1, 2 et ≥ 3 étaient respectivement de 1,03 (0,87, 1,21), 1,41 (1,12, 1,78) et 1,58 (1,06, 2,35). L'analyse par splines cubiques restreintes a montré qu'il n'y avait pas de relation non linéaire entre les SMD et la prévalence de la dépression. Les analyses de sous-groupes ont indiqué que les associations positives entre les SMD et la dépression étaient généralement similaires dans différentes populations.
Conclusions
Les SMD peuvent être positivement associés à la prévalence de la dépression. À l'avenir, des études longitudinales supplémentaires sont nécessaires pour valider nos résultats et étudier les mécanismes potentiels.

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Types of Insomnia Mediate the Bidirectional Relation Between Anxiety and Depressive Symptoms Longitudinally in Older Adults
Courtney J. Bolstad The International Journal of Aging and Human Development December 4, 2024

The current study examined onset and maintenance insomnia as mediators of the bidirectional relation between anxiety and depressive symptoms over a three-year period. The sample included 3,415 US community-dwelling Medicare beneficiaries aged 66–103. Participants completed measures of types of insomnia, anxiety symptoms, and depressive symptoms at four time points. Analyses included two double mediation models adjusted for baseline depressive or anxiety symptoms, chronic health problem burden, use of sleep medications, age, and sex. Both covariate-adjusted models showed significant direct relations between anxiety and depressive symptoms, and these relations were modestly partially mediated by onset and maintenance insomnia.

In older adults, onset and maintenance insomnia are distinct outcomes of both anxiety and depressive symptoms and also predictors of each symptom cluster. Further research testing these models is warranted and, if supported, may support prevention and treatment studies focused on primary and secondary prevention of these problems in older adults.

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Traduction de l'étude

Les types d'insomnie médient la relation bidirectionnelle entre l'anxiété et les symptômes dépressifs longitudinalement chez les personnes âgées
Courtney J. Bolstad The International Journal of Aging and Human Development 4 décembre 2024

L'étude actuelle a examiné l'insomnie d'apparition et de maintien comme médiateurs de la relation bidirectionnelle entre l'anxiété et les symptômes dépressifs sur une période de trois ans. L'échantillon comprenait 3 415 bénéficiaires de Medicare vivant dans la communauté aux États-Unis âgés de 66 à 103 ans. Les participants ont rempli des mesures des types d'insomnie, des symptômes d'anxiété et des symptômes dépressifs à quatre moments précis. Les analyses comprenaient deux modèles de double médiation ajustés pour les symptômes dépressifs ou anxieux de base, le fardeau des problèmes de santé chroniques, l'utilisation de somnifères, l'âge et le sexe. Les deux modèles ajustés aux covariables ont montré des relations directes significatives entre l'anxiété et les symptômes dépressifs, et ces relations étaient modérément partiellement médiées par l'insomnie d'apparition et de maintien.

Chez les personnes âgées, l’apparition et le maintien de l’insomnie sont des résultats distincts des symptômes anxieux et dépressifs et sont également des prédicteurs de chaque groupe de symptômes. Des recherches supplémentaires testant ces modèles sont nécessaires et, si elles sont confirmées, pourraient soutenir les études de prévention et de traitement axées sur la prévention primaire et secondaire de ces problèmes chez les personnes âgées.

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Association of different types of milk with depression and anxiety: a prospective cohort study and Mendelian randomization analysis
Chunying Wu Front. Nutr., 05 December 2024

Background: The relationship between different types of milk and depression and anxiety remains unclear, with limited evidence from prospective cohort studies. This study aims to evaluate this relationship using data from the UK Biobank cohort and to explore its potential causality through Mendelian randomization (MR) analysis.

Methods: Cox proportional hazards models were used to assess the association between different milk types and the risk of depression and anxiety among 357,568 UK Biobank participants free of these conditions at baseline. To further explore causality, a 2-sample MR analysis was conducted using data from the FinnGen study.

Results: During a median follow-up period of 13.5 years (interquartile range, 12.6–14.2 years), among 357,568 participants (mean [SD] age, 56.83 [8.06] years, 171,246 male individuals [47.9%]), a total of 13,065 and 13,339 participants were diagnosed with depression and anxiety, respectively. In the fully adjusted model (adjusted for sociodemographics characteristics, lifestyle behaviors and health indicators), full cream milk was related to a lower risk of anxiety (HR = 0.84, 95% CI: 0.75–0.94). Semi-skimmed milk had a lower risk of depression (HR = 0.88, 95% CI: 0.80–0.96) and anxiety (HR = 0.90, 95% CI: 0.82–0.98). No significant relationships were found between skimmed milk and depression/anxiety. Other types were related to an increased risk of depression (HR = 1.14, 95% CI: 1.02–1.28). After Bonferroni correction, the 2-sample MR analysis revealed a potential protective causal relationship between semi-skimmed milk and depression (OR = 0.83, 95% CI: 0.73–0.95, p = 0.006) and anxiety (OR = 0.71, 95% CI: 0.59–0.85, p < 0.001).

Conclusion: These findings indicate that semi-skimmed milk consumption may be linked to a lower risk of depression and anxiety, potentially highlighting its role in dietary strategies to promote mental health.

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Association de différents types de lait avec la dépression et l'anxiété : une étude de cohorte prospective et une analyse de randomisation mendélienne
Chunying Wu Front. Nutr., 05 décembre 2024

Contexte : La relation entre les différents types de lait et la dépression et l'anxiété reste floue, les preuves issues d'études de cohorte prospectives étant limitées. Cette étude vise à évaluer cette relation à l'aide des données de la cohorte UK Biobank et à explorer sa causalité potentielle grâce à une analyse de randomisation mendélienne (RM).

Méthodes : Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour évaluer l'association entre les différents types de lait et le risque de dépression et d'anxiété chez 357 568 participants UK Biobank exempts de ces conditions au départ. Pour explorer davantage la causalité, une analyse RM à 2 échantillons a été réalisée à l'aide des données de l'étude FinnGen.

Résultats : Au cours d'une période de suivi médiane de 13,5 ans (écart interquartile, 12,6-14,2 ans), parmi 357 568 participants (âge moyen [ET], 56,83 [8,06] ans, 171 246 hommes [47,9 %]), un total de 13 065 et 13 339 participants ont reçu un diagnostic de dépression et d'anxiété, respectivement. Dans le modèle entièrement ajusté (ajusté pour les caractéristiques sociodémographiques, les comportements de style de vie et les indicateurs de santé), le lait entier était associé à un risque plus faible d'anxiété (HR = 0,84, IC à 95 % : 0,75-0,94). Le lait demi-écrémé présentait un risque plus faible de dépression (HR = 0,88, IC à 95 % : 0,80-0,96) et d'anxiété (HR = 0,90, IC à 95 % : 0,82-0,98). Aucune relation significative n’a été trouvée entre le lait écrémé et la dépression/anxiété. D’autres types de lait étaient liés à un risque accru de dépression (HR = 1,14, IC à 95 % : 1,02–1,28). Après correction de Bonferroni, l’analyse RM à 2 échantillons a révélé une relation causale protectrice potentielle entre le lait demi-écrémé et la dépression (OR = 0,83, IC à 95 % : 0,73–0,95, p = 0,006) et l’anxiété (OR = 0,71, IC à 95 % : 0,59–0,85, p < 0,001).

Conclusion : Ces résultats indiquent que la consommation de lait demi-écrémé peut être liée à un risque plus faible de dépression et d’anxiété, soulignant potentiellement son rôle dans les stratégies alimentaires visant à promouvoir la santé mentale.

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Daily Step Count and Depression in Adults
A Systematic Review and Meta-Analysis
Bruno Bizzozero-Peroni JAMA Netw Open. 2024;7(12):e2451208.

Key Points
Question Are objectively measured daily steps associated with depression in adulthood?

Findings In this systematic review and meta-analysis of 33 observational studies involving 96 173 adults, higher daily step counts were associated with fewer depressive symptoms in the general adult population. Compared with fewer than 5000 steps/d, achieving 5000 or more was associated with reduced depressive symptoms in cross-sectional studies, whereas a daily step count of 7000 or higher was associated with lower risk of depression in prospective studies.

Meaning These findings suggest that an inclusive, comprehensive public health approach could contribute to preventing depression in adults.

Abstract
Importance Recent evidence syntheses have supported the protective role of daily steps in decreasing the risk of cardiovascular disease and all-cause mortality. However, step count–based recommendations should cover additional health outcomes.

Objective To synthesize the associations between objectively measured daily step counts and depression in the general adult population.

Data Sources In this systematic review and meta-analysis, a systematic search of the PubMed, PsycINFO, Scopus, SPORTDiscus, and Web of Science databases was conducted from inception until May 18, 2024, to identify observational studies using search terms related to physical activity, measures of daily steps, and depression, among others. Supplementary search methods were also applied.

Study Selection All identified studies were uploaded to an online review system and were considered without restrictions on publication date or language. Included studies had objectively measured daily step counts and depression data.

Data Extraction and Synthesis This systematic review and meta-analysis followed the Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-analyses and Meta-analysis of Observational Studies in Epidemiology reporting guidelines. Two independent reviewers extracted the published data.

Main Outcomes and Measures Pooled effect sizes (correlation coefficient, standardized mean difference [SMD], and risk ratio [RR]) with 95% CIs were estimated using the Sidik-Jonkman random-effects method.

Results Thirty-three studies (27 cross-sectional and 6 longitudinal [3 panel and 3 prospective cohort]) involving 96 173 adults aged 18 years or older (range of mean [SD] ages: 18.6 [0.6] to 91.2 [1.6] years) were included. Daily steps were inversely correlated with depressive symptoms in both cross-sectional and panel studies. Compared with fewer than 5000 steps/d, pooled SMDs from cross-sectional studies revealed that 10 000 or more steps/d (SMD, −0.26; 95% CI, −0.38 to −0.14), 7500 to 9999 steps/d (SMD, −0.27; 95% CI, −0.43 to −0.11), and 5000 to 7499 steps/d (SMD, −0.17; 95% CI, −0.30 to −0.04) were significantly associated with fewer depressive symptoms. Pooled estimates from prospective cohort studies indicated that participants with 7000 or more steps/d had reduced risk of depression compared with their counterparts with fewer than 7000 steps/d (RR, 0.69; 95% CI, 0.62-0.77). An increase of 1000 steps/d was associated with a lower risk of depression (RR, 0.91; 95% CI, 0.87-0.94).

Conclusions and Relevance In this systematic review and meta-analysis of 33 observational studies involving 96 173 adults, higher daily step counts were associated with fewer depressive symptoms in cross-sectional and longitudinal studies in the general adult population. Further prospective cohort studies are needed to clarify the potential protective role of daily steps in mitigating the risk of depression during adulthood.

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Traduction de l'étude

Nombre de pas quotidiens et dépression chez les adultes
Une revue systématique et une méta-analyse
Bruno Bizzozero-Peroni JAMA Netw Open. 2024;7(12):e2451208.

Points clés
Question Les pas quotidiens mesurés objectivement sont-ils associés à la dépression à l'âge adulte ?

Résultats Dans cette revue systématique et méta-analyse de 33 études observationnelles portant sur 96 173 adultes, un nombre de pas quotidien plus élevé était associé à moins de symptômes dépressifs dans la population adulte générale. Comparé à moins de 5 000 pas/j, atteindre 5 000 ou plus était associé à une réduction des symptômes dépressifs dans les études transversales, tandis qu'un nombre de pas quotidien de 7 000 ou plus était associé à un risque plus faible de dépression dans les études prospectives.

Signification Ces résultats suggèrent qu'une approche de santé publique inclusive et globale pourrait contribuer à prévenir la dépression chez les adultes.

Résumé
Importance Des synthèses de données probantes récentes ont soutenu le rôle protecteur des pas quotidiens dans la diminution du risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité toutes causes confondues. Cependant, les recommandations basées sur le nombre de pas devraient couvrir des résultats de santé supplémentaires.

Objectif Synthétiser les associations entre le nombre de pas quotidiens mesuré objectivement et la dépression dans la population adulte générale.

Sources de données Dans cette revue systématique et méta-analyse, une recherche systématique des bases de données PubMed, PsycINFO, Scopus, SPORTDiscus et Web of Science a été menée depuis sa création jusqu'au 18 mai 2024, afin d'identifier les études observationnelles à l'aide de termes de recherche liés à l'activité physique, aux mesures des pas quotidiens et à la dépression, entre autres. Des méthodes de recherche supplémentaires ont également été appliquées.

Sélection des études Toutes les études identifiées ont été téléchargées dans un système d'examen en ligne et ont été prises en compte sans restriction de date de publication ou de langue. Les études incluses avaient des données objectivement mesurées sur le nombre de pas quotidiens et la dépression.

Extraction et synthèse des données Cette revue systématique et méta-analyse a suivi les lignes directrices de rapport Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-analyses et Meta-analysis of Observational Studies in Epidemiology. Deux examinateurs indépendants ont extrait les données publiées.

Principaux résultats et mesures Les tailles d'effet regroupées (coefficient de corrélation, différence moyenne standardisée [DMS] et risque relatif [RR]) avec des IC à 95 % ont été estimées à l'aide de la méthode des effets aléatoires de Sidik-Jonkman.

Résultats Trente-trois études (27 transversales et 6 longitudinales [3 études de panel et 3 études de cohorte prospectives]) portant sur 96 173 adultes âgés de 18 ans ou plus (fourchette d'âge moyen [ET] : 18,6 [0,6] à 91,2 [1,6] ans) ont été incluses. Les pas quotidiens étaient inversement corrélés aux symptômes dépressifs dans les études transversales et de panel. Français Comparés à moins de 5 000 pas/jour, les DMS regroupés provenant d'études transversales ont révélé que 10 000 pas ou plus/jour (DMS, −0,26 ; IC à 95 %, −0,38 à −0,14), 7 500 à 9 999 pas/jour (DMS, −0,27 ; IC à 95 %, −0,43 à −0,11) et 5 000 à 7 499 pas/jour (DMS, −0,17 ; IC à 95 %, −0,30 à −0,04) étaient significativement associés à moins de symptômes dépressifs. Les estimations groupées issues d'études de cohorte prospectives ont indiqué que les participants ayant effectué 7 000 pas ou plus par jour présentaient un risque réduit de dépression par rapport à leurs homologues ayant effectué moins de 7 000 pas par jour (RR, 0,69 ; IC à 95 %, 0,62-0,77). Une augmentation de 1 000 pas par jour était associée à un risque plus faible de dépression (RR, 0,91 ; IC à 95 %, 0,87-0,94).

Conclusions et pertinence Dans cette revue systématique et méta-analyse de 33 études observationnelles portant sur 96 173 adultes, un nombre de pas quotidien plus élevé était associé à moins de symptômes dépressifs dans les études transversales et longitudinales menées dans la population adulte générale. D'autres études de cohorte prospectives sont nécessaires pour clarifier le rôle protecteur potentiel des pas quotidiens dans l'atténuation du risque de dépression à l'âge adulte.

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Association of dietary inflammatory index and systemic inflammatory markers with mortality risk in depressed adults: a mediation analysis of NHANES data
Ming Tang Front. Nutr., 11 December 2024

Background: Previous research has linked systemic inflammatory markers and the Dietary Inflammatory Index (DII) with depression. However, the relationship between DII and these markers, and their impact on mortality risk among depressed adults, remains underexplored. This study aims to explore the association between DII and systemic inflammatory markers and their mediating effect on mortality risk in adults with depression.

Methods: This study analyzed data from 4,981 adults with depression in the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). This study quantified dietary inflammatory potential with the DII and systemic inflammation with the Systemic Immune-Inflammation Index (SII) and Systemic Inflammation Response Index (SIRI). Cox proportional hazards regression and inverse probability weighting evaluated the impact of DII, SII, and SIRI on mortality risk in depressed adults, as well as their mediating effects. Multiple linear regression analyzed the associations between DII and SII/SIRI. Restricted cubic spline analysis explored the non-linear relationship between DII and mortality risk.

Results: In adjusted regression models, DII, SII, and SIRI were significantly associated with all-cause mortality risk in depressed adults, with hazard ratios (HRs) (95% CIs) from 1.333 to 1.497 (1.051–1.233, 1.689–1.832). DII was linearly related to SII, with βs (95% CIs) from 0.001 to 0.121 (0.001–0.017, 0.001–0.224). SII significantly mediated the DII-mortality risk link, especially in males (8.07%). The DII-mortality relationship was linear (Pnon-linear = 0.174), with a beneficial threshold at 1.62.

Conclusion: DII and SII are associated with increased all-cause mortality risk in depressed adults. The DII-related mortality risk in depression can be partially mediated by SII, with a more pronounced effect in males.

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Traduction de l'étude

Association de l'indice inflammatoire alimentaire et des marqueurs inflammatoires systémiques avec le risque de mortalité chez les adultes déprimés : une analyse de médiation des données NHANES
Ming Tang Front. Nutr., 11 décembre 2024

Contexte : Des recherches antérieures ont établi un lien entre les marqueurs inflammatoires systémiques et l'indice inflammatoire alimentaire (DII) et la dépression. Cependant, la relation entre le DII et ces marqueurs, ainsi que leur impact sur le risque de mortalité chez les adultes déprimés, reste sous-explorée. Cette étude vise à explorer l'association entre le DII et les marqueurs inflammatoires systémiques et leur effet médiateur sur le risque de mortalité chez les adultes souffrant de dépression.

Méthodes : Cette étude a analysé les données de 4 981 adultes souffrant de dépression dans le cadre de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES). Cette étude a quantifié le potentiel inflammatoire alimentaire avec le DII et l'inflammation systémique avec l'indice d'inflammation immunitaire systémique (SII) et l'indice de réponse à l'inflammation systémique (SIRI). La régression des risques proportionnels de Cox et la pondération de probabilité inverse ont évalué l'impact de DII, SII et SIRI sur le risque de mortalité chez les adultes déprimés, ainsi que leurs effets médiateurs. La régression linéaire multiple a analysé les associations entre DII et SII/SIRI. Une analyse par spline cubique restreinte a exploré la relation non linéaire entre DII et risque de mortalité.

Résultats : Dans les modèles de régression ajustés, DII, SII et SIRI étaient significativement associés au risque de mortalité toutes causes confondues chez les adultes déprimés, avec des rapports de risque (HR) (IC à 95 %) de 1,333 à 1,497 (1,051-1,233, 1,689-1,832). DII était linéairement lié à SII, avec des β (IC à 95 %) de 0,001 à 0,121 (0,001-0,017, 0,001-0,224). Le SII a significativement médié le lien entre le risque de mortalité et le DII, en particulier chez les hommes (8,07 %). La relation entre le DII et la mortalité était linéaire (Pnon linéaire = 0,174), avec un seuil bénéfique à 1,62.

Conclusion : le DII et le SII sont associés à un risque accru de mortalité toutes causes confondues chez les adultes déprimés. Le risque de mortalité lié au DII dans la dépression peut être partiellement médié par le SII, avec un effet plus prononcé chez les hommes.

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The Association of Intake of Omega-3-Fatty Acid Sources with Psychological Distress and Binge Eating Disorder Among Female College Students in Saudi Arabia
Rana Mosli Nutrition and Metabolic Insights December 19, 2024

University students are often exposed to various stressors related to academic demands, which increases their susceptibility to psychological distress. Intake of omega-3 fatty acid (N-3 FA) has been found to be negatively correlated with both depression and eating disorder symptoms in non-Saudi individuals. The objective of this study was to evaluate the following among female undergraduate students in Jeddah, Saudi Arabia: (1) prevalence of psychological distress and binge eating disorder (BED); (2) Association between intake of N-3 FA sources and psychological distress; (3) Association between intake of N-3 FA sources and BED. This is a cross-sectional study including 149 female students enrolled in King Abdulaziz University. Participants completed an online questionnaire consisting of previously validated questions that evaluate psychological distress (Kessler 10), BED (Eating Disorders Diagnostic Scale), and N-3 FA intake. Descriptive statistics and logistic regression analysis were performed to analyze the data. The prevalence of mild, moderate, and severe psychological distress was 21.5%, 28.9%, and 28.20%, respectively. The prevalence of BED was 3.40%. Participants who consumed fish at least once per week for 6 months had significantly lower odds of moderate or severe psychological distress (odds ratio (OR): 0.34, 95% confidence interval (CI): 0.13, 0.86, P-value: .02). We did not detect significant associations between intake of N-3 FA sources and BED. Prevalence of psychological distress was higher what has been previously reported in other studies. However, prevalence of BED in our Saudi sample was lower than what has been previously found in other samples. Intake of N-3 FA from fish sources might be associated with lower odds of psychological distress but not with BED. Future studies are needed in order to further establish the need for developing educational programs to enhance N-3 FA intake for promoting mental wellbeing particularly among female young adults.

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Traduction de l'étude

Association entre la consommation de sources d'acides gras oméga-3 et la détresse psychologique et l'hyperphagie chez les étudiantes en Arabie saoudite
Rana Mosli Nutrition and Metabolic Insights 19 décembre 2024

Les étudiants universitaires sont souvent exposés à divers facteurs de stress liés aux exigences académiques, ce qui augmente leur susceptibilité à la détresse psychologique. Il a été constaté que la consommation d'acides gras oméga-3 (AG N-3) est corrélée négativement avec les symptômes de dépression et de troubles de l'alimentation chez les personnes non saoudiennes. L'objectif de cette étude était d'évaluer les éléments suivants chez les étudiantes de premier cycle à Djeddah, en Arabie saoudite : (1) prévalence de la détresse psychologique et de l'hyperphagie (BED) ; (2) association entre la consommation de sources d'AG N-3 et la détresse psychologique ; (3) association entre la consommation de sources d'AG N-3 et l'hyperphagie. Il s'agit d'une étude transversale portant sur 149 étudiantes inscrites à l'Université King Abdulaziz. Français Les participants ont rempli un questionnaire en ligne composé de questions préalablement validées qui évaluent la détresse psychologique (Kessler 10), l'hyperphagie (échelle de diagnostic des troubles de l'alimentation) et la consommation d'AG N-3. Des statistiques descriptives et une analyse de régression logistique ont été réalisées pour analyser les données. La prévalence de la détresse psychologique légère, modérée et sévère était respectivement de 21,5 %, 28,9 % et 28,20 %. La prévalence de l'hyperphagie était de 3,40 %. Les participants qui ont consommé du poisson au moins une fois par semaine pendant 6 mois avaient des risques significativement plus faibles de détresse psychologique modérée ou sévère (rapport de cotes (RC) : 0,34, intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,13, 0,86, valeur P : 0,02). Nous n'avons pas détecté d'associations significatives entre la consommation de sources d'AG N-3 et l'hyperphagie. La prévalence de la détresse psychologique était plus élevée que ce qui avait été rapporté précédemment dans d'autres études. Cependant, la prévalence de l'hyperphagie dans notre échantillon saoudien était inférieure à ce qui avait été trouvé précédemment dans d'autres échantillons. L’apport d’acides gras N-3 provenant de poissons pourrait être associé à une diminution des risques de détresse psychologique, mais pas à l’hyperphagie boulimique. Des études ultérieures sont nécessaires pour établir davantage la nécessité de développer des programmes éducatifs visant à améliorer l’apport d’acides gras N-3 afin de promouvoir le bien-être mental, en particulier chez les jeunes femmes adultes.