Impacts de l'alimentation/sport sur la dépression ?

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Traduction de l'étude

Une consommation élevée de boissons gazeuses est un facteur de risque d'incidence de dépression dans la cohorte brésilienne : 6 ans de suivi
Obesity Reviews Volume 25, Numéro S1 Résumés du Congrès international sur l'obésité, juin 2024 P090 Isabella Mendes

INTRODUCTION : La dépression est l'une des maladies les plus invalidantes chez les adultes, et plus de 300 millions de personnes, de tous âges, souffrent de ce trouble. La consommation d'aliments et de boissons ultra-transformés (UPF) a été associée à l'apparition de dépression, tandis que des études précliniques ont montré la capacité de certains composants des UPF à perturber le complexe amygdale-hippocampe.

MATÉRIELS ET MÉTHODES : Cette étude longitudinale a évalué 3 492 participants d'une cohorte multicentrique brésilienne, qui ont rempli des questionnaires de base et ont été suivis pendant 6 ans. Les participants ont déclaré eux-mêmes s'ils avaient reçu un diagnostic de dépression d'un médecin (question validée dans le sous-échantillon des cohortes). Un questionnaire de fréquence portant sur 144 aliments, également validé dans cette population, a été utilisé pour estimer la consommation quotidienne de boissons gazeuses, qui a été évaluée par quintiles. L'association entre la consommation de boissons gazeuses et l'incidence de la dépression a été analysée à l'aide du modèle à risques proportionnels de Cox, ajusté en fonction du sexe, de l'âge, de l'IMC, du statut tabagique, de l'activité physique, du diabète sucré de type 2, de l'apport énergétique total et de la consommation totale d'alcool. Cette étude a été financée par des fondations de soutien à la recherche, approuvées par le Comité d'éthique de la recherche humaine, et tous les participants ont signé le formulaire de consentement libre et éclairé.

RÉSULTATS : L'échantillon était composé de 62,7 % de femmes, d'âge moyen de 35,5 ± 8,7 ans, et de 18,5 % de participants ayant une consommation plus élevée de boissons gazeuses (quintile supérieur, 134,1 ml/jour). Sur 6 ans, 387 cas incidents (11,3 %) de dépression ont été identifiés. Comparés aux participants qui buvaient moins de boissons gazeuses (quintile inférieur), ceux inclus dans le quintile supérieur avaient un risque 66 % plus élevé de développer une dépression (HR : 1,66, IC à 95 % = 1,22 - 2,27).

CONCLUSION : La consommation élevée de boissons gazeuses est considérée comme un facteur de risque d'incidence de dépression dans une cohorte brésilienne. Une alimentation saine et équilibrée, ainsi qu’une éducation nutritionnelle, peuvent apporter d’importants bénéfices à la santé mentale et prévenir l’émergence de nouveaux cas de cette maladie.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Relationship between Diet, Depression, and Alzheimer's Disease: A Narrative Review
Hilal Salim Said Al Shamsi Molecular Nutrition & Food Research 07 July 2024

Purpose of Review
This narrative review evaluates the role of diet in the relationship between depression and Alzheimer's disease (AD).

Recent Findings
AD and depression are often comorbid, and depression appears to independently increase the future risk of AD. Evidence suggests diet influences the risk of both conditions directly and indirectly. Diet impacts neurochemical and biological processes that may affect the development and progression of depression and cognitive dysfunction. The dietary components offering the greatest protection against depression and AD are yet to be determined. Current evidence highlights the importance of polyphenolic compounds, folate, B vitamins, and polyunsaturated fatty acids, along with adherence to dietary patterns like the Mediterranean diet, which includes multiple beneficial dietary factors.

Summary
The investigation of dietary factors in the prevention of depression and AD is a comparatively young field of research. Comprehensive highly characterised longitudinal datasets and advanced analytical approaches are required to further examine the complex relationship between diet, depression, and AD. There is a critical need for more research in this area to develop effective preventive strategies aimed at maintaining mental and physical health with advancing age.

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Traduction de l'étude

La relation entre l'alimentation, la dépression et la maladie d'Alzheimer : une revue narrative
Hilal Salim Said Al Shamsi Nutrition moléculaire et recherche alimentaire 07 juillet 2024

Objectif de l'examen
Cette revue narrative évalue le rôle de l'alimentation dans la relation entre la dépression et la maladie d'Alzheimer (MA).

Résultats récents
La MA et la dépression sont souvent comorbides, et la dépression semble augmenter indépendamment le risque futur de MA. Les données suggèrent que le régime alimentaire influence directement et indirectement le risque de ces deux affections. Le régime alimentaire a un impact sur les processus neurochimiques et biologiques qui peuvent affecter le développement et la progression de la dépression et du dysfonctionnement cognitif. Les composants alimentaires offrant la plus grande protection contre la dépression et la MA restent à déterminer. Les preuves actuelles mettent en évidence l’importance des composés polyphénoliques, du folate, des vitamines B et des acides gras polyinsaturés, ainsi que le respect de régimes alimentaires comme le régime méditerranéen, qui comprend de multiples facteurs alimentaires bénéfiques.

Résumé
L'étude des facteurs alimentaires dans la prévention de la dépression et de la MA est un domaine de recherche relativement jeune. Des ensembles de données longitudinales complètes et hautement caractérisées et des approches analytiques avancées sont nécessaires pour examiner plus en détail la relation complexe entre l'alimentation, la dépression et la MA. Il existe un besoin crucial de recherches supplémentaires dans ce domaine afin de développer des stratégies préventives efficaces visant à maintenir la santé mentale et physique à mesure que l’on avance en âge.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of sugary drinks, carbonated beverages, vegetable and fruit juices, sweetened and black coffee, and green tea with subsequent depression: A five-year cohort study
Clinical Nutrition Volume 43, Issue 6 , June 2024, Pages 1395-1404 Zui Narita

Background & aims
Evidence on the impact of beverage consumption on depression is limited in the Asian population. Specifically, there is little information available on vegetable and fruit juices, while whole vegetables and fruits are reportedly protective against depression. Furthermore, evidence is scarce in differentiating the impacts of sweetened and black coffee. We aimed to examine the association of the consumption of total sugary drinks, carbonated beverages, vegetable and fruit juices, sweetened and black coffee, and green tea with subsequent depression in a general population sample.

Methods
We studied individuals without a history of cancer, myocardial infarction, stroke, diabetes, or depression at baseline in 2011–2016, with a five-year follow-up. We used Poisson regression models and the g-formula, thereby calculating the risk difference (RD) for depression. Multiple sensitivity analyses were conducted. Missing data were handled using random forest imputation. We also examined effect heterogeneity based on sex, age, and body mass index by analyzing the relative excess risk due to interaction and the ratio of risk ratios.

Results
In total, 94,873 individuals were evaluated, and 80,497 completed the five-year follow-up survey for depression. Of these, 18,172 showed depression. When comparing the high consumption group with the no consumption group, the fully adjusted RD (95% CI) was 3.6% (2.8% to 4.3%) for total sugary drinks, 3.5% (2.1% to 4.7%) for carbonated beverages, 2.3% (1.3% to 3.4%) for vegetable juice, 2.4% (1.1% to 3.6%) for 100% fruit juice, and 2.6% (1.9% to 3.5%) for sweetened coffee. In contrast, the fully adjusted RD (95% CI) was −1.7% (−2.6% to −0.7%) for black coffee. The fully adjusted RD for green tea did not reach statistical significance. The results were robust in multiple sensitivity analyses. We did not find substantial effect heterogeneity based on sex, age, and body mass index.

Conclusions
Total sugary drinks, carbonated beverages, vegetable and fruit juices, and sweetened coffee may increase the risk of depression, whereas black coffee may decrease it.

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Association entre les boissons sucrées, les boissons gazeuses, les jus de légumes et de fruits, le café sucré et noir et le thé vert et la dépression ultérieure : une étude de cohorte sur cinq ans
Clinical Nutrition Volume 43, numéro 6, juin 2024, pages 1395-1404 Zui Narita

Contexte et objectifs
Les preuves de l'impact de la consommation de boissons sur la dépression sont limitées dans la population asiatique. Plus précisément, il existe peu d'informations disponibles sur les jus de légumes et de fruits, alors que les légumes et les fruits entiers seraient censés protéger contre la dépression. De plus, les preuves sont rares pour différencier les impacts du café sucré et du café noir. Nous avons cherché à examiner l'association entre la consommation totale de boissons sucrées, de boissons gazeuses, de jus de légumes et de fruits, de café sucré et noir et de thé vert et la dépression ultérieure dans un échantillon de population générale.

Méthodes
Nous avons étudié des personnes sans antécédents de cancer, d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral, de diabète ou de dépression au départ en 2011-2016, avec un suivi de cinq ans. Nous avons utilisé des modèles de régression de Poisson et la formule g, calculant ainsi la différence de risque (DR) pour la dépression. Des analyses de sensibilité multiples ont été réalisées. Les données manquantes ont été traitées à l'aide d'une imputation aléatoire par forêt. Nous avons également examiné l'hétérogénéité des effets en fonction du sexe, de l'âge et de l'indice de masse corporelle en analysant l'excès de risque relatif dû à l'interaction et le rapport des ratios de risque.

Résultats
Au total, 94 873 personnes ont été évaluées et 80 497 ont répondu à l'enquête de suivi de cinq ans pour la dépression. Parmi elles, 18 172 ont présenté une dépression. En comparant le groupe de consommation élevée avec le groupe de non-consommation, la DR entièrement ajustée (IC à 95 %) était de 3,6 % (2,8 % à 4,3 %) pour les boissons sucrées totales, de 3,5 % (2,1 % à 4,7 %) pour les boissons gazeuses, de 2,3 % (1,3 % à 3,4 %) pour les jus de légumes, de 2,4 % (1,1 % à 3,6 %) pour les jus de fruits purs et de 2,6 % (1,9 % à 3,5 %) pour le café sucré. En revanche, la DR entièrement ajustée (IC à 95 %) était de −1,7 % (−2,6 % à −0,7 %) pour le café noir. La DR entièrement ajustée pour le thé vert n'a pas atteint la signification statistique. Les résultats étaient robustes dans les analyses de sensibilité multiples. Nous n'avons pas trouvé d'hétérogénéité d'effet substantielle en fonction du sexe, de l'âge et de l'indice de masse corporelle.

Conclusions
Les boissons sucrées totales, les boissons gazeuses, les jus de légumes et de fruits et le café sucré peuvent augmenter le risque de dépression, tandis que le café noir peut le diminuer.

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Independent and combined effect of serum copper and folate on depression: cross-sectional data from the NHANES 2011–2016
Mengqing Liu Front. Nutr., 09 August 2024

Background and objective: Depression is a widespread mental health condition that can impact both mental and physical well-being. Prior research has shown that high levels of copper in the blood and low levels of folate are linked to depression. This study aimed to explore whether serum folate levels, independently or in combination with serum copper levels, associated with the risk of depression.

Methods: Data from participants aged 18–80 years in the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) from 2011 to 2016 were analyzed to examine the role of trace elements. Depression was assessed using the nine-item Patient Health Questionnaire (PHQ-9). Logistic regression analyses were employed to evaluate the main effect of serum copper and folate levels on depression. Three indices, including the relative excess risk of interaction (RERI), attributable proportion of interaction (API), and synergy index (SI), were used to analyze the interaction effect.

Results: Among the 4,847 participants selected for this study, 429 (8.9%) had PHQ-9 scores above 10, which we defined as having depressive symptoms. After adjusting for all confounding factors, higher serum copper levels [≥15.5 vs. <15.5 μmol/L, odds ratio (OR): 1.54; 95% confidence intervals (CI): 1.18–2.11] and folate deficiency (folate ≥53.7 vs. <53.7 μmol/L, OR: 1.44; 95% CI: 1.21–2.10) were associated with an increased risk of depression. Patients with both higher serum copper levels and folate deficiency (OR: 2.11; 95% CI: 1.43–3.14) had the highest risk of depression than other levels. High copper levels and low folate levels are associated with the occurrence of depression symptoms, and there may be a synergistic effect between them (SI: 1.65; 95% CI: 1.49–4.76), with this interaction accounting for 19% of depression cases (API: 0.19; 95% CI: 0.01–0.54).

Conclusion: There may be a synergistic interaction between high copper levels and low folate levels associated with increasing risk of depression. Further population-based interventional studies are needed to confirm whether folic acid supplementation is effective in preventing depression in individuals with high blood copper levels.

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Traduction de l'étude

Effet indépendant et combiné du cuivre et de l’acide folique sériques sur la dépression : données transversales de l’enquête NHANES 2011-2016
Mengqing Liu Front. Nutr., 09 août 2024

Contexte et objectif : La dépression est un trouble de santé mentale répandu qui peut avoir un impact sur le bien-être mental et physique. Des recherches antérieures ont montré que des taux élevés de cuivre dans le sang et de faibles taux d’acide folique sont liés à la dépression. Cette étude visait à déterminer si les taux d’acide folique sérique, indépendamment ou en combinaison avec les taux de cuivre sérique, étaient associés au risque de dépression.

Méthodes : Les données des participants âgés de 18 à 80 ans à l’enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2011 à 2016 ont été analysées pour examiner le rôle des oligo-éléments. La dépression a été évaluée à l’aide du questionnaire de santé du patient en neuf points (PHQ-9). Des analyses de régression logistique ont été utilisées pour évaluer l’effet principal des taux de cuivre et d’acide folique sériques sur la dépression. Trois indices, dont le risque relatif excédentaire d'interaction (RERI), la proportion attribuable d'interaction (API) et l'indice de synergie (SI), ont été utilisés pour analyser l'effet d'interaction.

Résultats : Parmi les 4 847 participants sélectionnés pour cette étude, 429 (8,9 %) avaient des scores PHQ-9 supérieurs à 10, ce que nous avons défini comme présentant des symptômes dépressifs. Après ajustement pour tous les facteurs de confusion, des taux sériques de cuivre plus élevés [≥ 15,5 contre < 15,5 μmol/L, rapport de cotes (RC) : 1,54 ; intervalles de confiance (IC) à 95 % : 1,18-2,11] et une carence en folate (folate ≥ 53,7 contre < 53,7 μmol/L, RC : 1,44 ; IC à 95 % : 1,21-2,10) étaient associés à un risque accru de dépression. Les patients présentant à la fois des taux sériques de cuivre élevés et une carence en folate (OR : 2,11 ; IC à 95 % : 1,43-3,14) présentaient le risque de dépression le plus élevé par rapport aux autres taux. Des taux élevés de cuivre et de faibles taux de folate sont associés à l'apparition de symptômes de dépression, et il peut y avoir un effet synergique entre eux (SI : 1,65 ; IC à 95 % : 1,49-4,76), cette interaction représentant 19 % des cas de dépression (API : 0,19 ; IC à 95 % : 0,01-0,54).

Conclusion : Il peut y avoir une interaction synergique entre des taux élevés de cuivre et de faibles taux de folate associés à un risque accru de dépression. D'autres études interventionnelles basées sur la population sont nécessaires pour confirmer si la supplémentation en acide folique est efficace pour prévenir la dépression chez les personnes présentant des taux élevés de cuivre dans le sang.

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Association of dietary antioxidant intake with depression risk and all-cause mortality in people with prediabetes
Cao Peng Scientific Reports volume 14, Article number: 20009 (2024)

People with diabetes has an elevated risk of depression, and depression contributes to a worse prognosis for people with diabetes. Dietary antioxidants have been shown to reduce the risk of depression in the general population. Therefore, we hypothesized that dietary antioxidants would also help to reduce the risk of depression and all-cause mortality in people with prediabetes. A total of 8789 participants aged 20 years and older from the 2005–2018 National Health and Nutrition Examination Surveys who met the diagnostic criteria for prediabetes were included in our study. The associations between six dietary antioxidant intakes and the composite dietary antioxidant index (CDAI) with depression risk and all-cause mortality were assessed using weighted logistic and Cox regression. Possible nonlinear associations were further explored using restricted cubic spline. To ensure the reliability of the findings, the multiple imputations by chained equation were applied to missing covariates to avoid potential bias.

Our study found that moderate dietary antioxidant intake prevents depression and improves prognosis in people with prediabetes. Moreover, a CDAI score near three allows for maximum benefit. Our findings could provide clues for early intervention in people with diabetes.

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Traduction de l'étude

Association entre l'apport alimentaire en antioxydants et le risque de dépression et la mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes de prédiabète
Cao Peng Scientific Reports volume 14, Numéro d'article : 20009 (2024)

Les personnes atteintes de diabète présentent un risque élevé de dépression, et la dépression contribue à un pronostic plus sombre pour les personnes atteintes de diabète. Il a été démontré que les antioxydants alimentaires réduisent le risque de dépression dans la population générale. Par conséquent, nous avons émis l'hypothèse que les antioxydants alimentaires contribueraient également à réduire le risque de dépression et de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes de prédiabète. Au total, 8 789 participants âgés de 20 ans et plus issus des enquêtes nationales sur la santé et la nutrition de 2005 à 2018 qui répondaient aux critères diagnostiques du prédiabète ont été inclus dans notre étude. Les associations entre six apports alimentaires en antioxydants et l'indice composite d'antioxydants alimentaires (CDAI) avec le risque de dépression et la mortalité toutes causes confondues ont été évaluées à l'aide d'une régression logistique pondérée et de Cox. Les associations non linéaires possibles ont été explorées plus en détail à l'aide d'une spline cubique restreinte. Pour garantir la fiabilité des résultats, les imputations multiples par équation enchaînée ont été appliquées aux covariables manquantes afin d'éviter un biais potentiel.

Notre étude a révélé qu'un apport alimentaire modéré en antioxydants prévient la dépression et améliore le pronostic chez les personnes atteintes de prédiabète. De plus, un score CDAI proche de trois permet d'obtenir un bénéfice maximal. Nos résultats pourraient fournir des indices pour une intervention précoce chez les personnes atteintes de diabète.

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Dietary counseling plus omega-3 supplementation in the treatment of generalized anxiety disorder: results of a randomized wait-list controlled pilot trial (the ‘EASe-GAD Trial’) Nutritional Neuroscience 24 Sep 2024 Monique Aucoin

Objectives
Clinical evidence suggests that nutrition interventions can significantly improve symptoms of major depressive disorder; however, the effect on clinical anxiety symptoms in individuals with anxiety disorders has not been studied. The primary objective of the present study was to assess the feasibility and acceptability of a nutrition intervention. The secondary objectives included assessing changes in anxiety symptom severity, diet quality, self-efficacy, mindful eating, quality of life, and biomarkers.

Methods
This study was a randomized, wait-list controlled pilot trial delivering a 12-week, biweekly dietary counseling intervention and omega-3 supplementation to 50 adult women with generalized anxiety disorder. Questionnaires and blood work were completed at baseline, after the waiting period, and after the intervention.

Results
443 individuals expressed interest within eight months; 50 met the criteria for enrollment. The mean number of sessions attended was 6.4. Final questionnaires were completed by 46 participants. Eighty-four percent of participants strongly agreed with the statement ‘My experience during this study was positive’. The mean anxiety symptom severity score in the intervention group was 26.2 (95% CI 22.94–29.48) at baseline and 11.0 (95% CI 8.05–13.87) at week 12. The mean diet quality score was 7.2 (95% CI 6.32–8.10) and 10.5 (95% CI 9.55–11.49) at baseline and week 12, respectively. Among the waitlist participants, the mean baseline anxiety score was 29.3 (95% CI 24.73–33.91) and 26.8 (95% CI 22.09–31.56) at week 12.

Discussion
This study was feasible and acceptable. Participation in the intervention was associated with a decrease in anxiety symptoms. These findings lay the foundation for large-scale studies.

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Traduction de l'étude

Conseils diététiques et supplémentation en oméga-3 dans le traitement du trouble d'anxiété généralisée : résultats d'un essai pilote contrôlé randomisé sur liste d'attente (l'essai « EASe-GAD ») Nutritional Neuroscience 24 Sep 2024 Monique Aucoin

Objectifs
Les preuves cliniques suggèrent que les interventions nutritionnelles peuvent améliorer considérablement les symptômes du trouble dépressif majeur ; cependant, l'effet sur les symptômes d'anxiété clinique chez les personnes atteintes de troubles anxieux n'a pas été étudié. L'objectif principal de la présente étude était d'évaluer la faisabilité et l'acceptabilité d'une intervention nutritionnelle. Les objectifs secondaires comprenaient l'évaluation des changements dans la gravité des symptômes d'anxiété, la qualité de l'alimentation, l'auto-efficacité, l'alimentation consciente, la qualité de vie et les biomarqueurs.

Méthodes
Cette étude était un essai pilote contrôlé randomisé sur liste d'attente offrant une intervention de conseil diététique de 12 semaines, toutes les deux semaines, et une supplémentation en oméga-3 à 50 femmes adultes atteintes de trouble d'anxiété généralisée. Des questionnaires et des analyses sanguines ont été remplis au départ, après la période d'attente et après l'intervention.

Résultats
443 ​​personnes ont manifesté leur intérêt dans les huit mois qui ont suivi l’étude ; 50 d’entre elles répondaient aux critères d’inscription. Le nombre moyen de séances suivies était de 6,4. Les questionnaires finaux ont été remplis par 46 participants. Quatre-vingt-quatre pour cent des participants étaient tout à fait d’accord avec l’affirmation « Mon expérience au cours de cette étude a été positive ». Le score moyen de gravité des symptômes d’anxiété dans le groupe d’intervention était de 26,2 (IC à 95 % 22,94-29,48) au départ et de 11,0 (IC à 95 % 8,05-13,87) à la semaine 12. Le score moyen de qualité de l’alimentation était de 7,2 (IC à 95 % 6,32-8,10) et de 10,5 (IC à 95 % 9,55-11,49) au départ et à la semaine 12, respectivement. Parmi les participants inscrits sur la liste d’attente, le score d’anxiété moyen de base était de 29,3 (IC à 95 % 24,73–33,91) et de 26,8 (IC à 95 % 22,09–31,56) à la semaine 12.

Discussion
Cette étude était réalisable et acceptable. La participation à l’intervention a été associée à une diminution des symptômes d’anxiété. Ces résultats jettent les bases d’études à grande échelle.

[Nutrimuscle-Conseils]

N-3 PUFA supplementation alleviates anxiety symptoms by manipulating erythrocyte fatty acid levels in depression
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2271–2279, (2024) Lu Wang

Purpose
Major depressive disorder (MDD) is frequently accompanied by the symptoms of clinical anxiety. Since our previous research has found that n-3 PUFA supplementation alleviates anxiety in MDD, this study was aimed to further explore whether n-3 PUFA supplementation improves anxiety symptoms in depression by directly manipulating fatty acid levels.

Methods
A secondary analysis of biomarker data (erythrocyte fatty acid composition) collected as part of the randomized clinical trial which investigated the adjunctive effect of n-3 PUFAs was conducted on 72 venlafaxine-treated outpatients with first-diagnosed, drug-naïve depression. All participants with longitudinal biomarker data were included in the association analysis to determine how n-3 PUFA supplementation influences fatty acid composition and alleviates anxiety symptoms in depression.

Results
Decreases of the C20:3n6 were found in all participants at both follow-up time points (χ2 = 96.36, p = 0.000). The n-3 index (χ2 = 10.59, p = 0.001), EPA (χ2 = 24.31, p = 0.000), and C22:5n3/C20:5n3 ratio (χ2 = 10.71, p = 0.001) were increased, while C22:4n6 (χ2 = 7.703, p = 0.006) was decreased in n-3 PUFA group compared to the placebo group. The improvement in anxiety symptoms positively correlates with the extent of reduction of C16:0, C18:0, and total fatty acid levels as well as D5 desaturase activity (p < 0.05).

Conclusion
These data suggest that the anxiolytic effect exerted by n-3 PUFAs in first-diagnosed, drug-naïve depression is manipulated by erythrocyte fatty acid levels. Saturated fatty acid levels have an important role in predicting the severity of anxiety symptoms.

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Traduction de l'étude

La supplémentation en AGPI N-3 atténue les symptômes d'anxiété en manipulant les taux d'acides gras érythrocytaires dans la dépression
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2271–2279, (2024) Lu Wang

Objectif
Le trouble dépressif majeur (TDM) s'accompagne fréquemment de symptômes d'anxiété clinique. Étant donné que nos recherches précédentes ont montré que la supplémentation en AGPI N-3 atténue l'anxiété dans le TDM, cette étude visait à explorer plus en détail si la supplémentation en AGPI N-3 améliore les symptômes d'anxiété dans la dépression en manipulant directement les taux d'acides gras.

Méthodes
Une analyse secondaire des données de biomarqueurs (composition en acides gras érythrocytaires) recueillies dans le cadre de l'essai clinique randomisé qui a étudié l'effet adjuvant des AGPI N-3 a été menée sur 72 patients externes traités par venlafaxine et souffrant d'une dépression diagnostiquée pour la première fois et naïve au médicament. Tous les participants disposant de données de biomarqueurs longitudinaux ont été inclus dans l'analyse d'association pour déterminer comment la supplémentation en PUFA n-3 influence la composition en acides gras et atténue les symptômes d'anxiété dans la dépression.

Résultats
Une diminution du C20:3n6 a été constatée chez tous les participants aux deux points de suivi (χ2 = 96,36, p = 0,000). L'indice n-3 (χ2 = 10,59, p = 0,001), l'EPA (χ2 = 24,31, p = 0,000) et le rapport C22:5n3/C20:5n3 (χ2 = 10,71, p = 0,001) ont augmenté, tandis que le C22:4n6 (χ2 = 7,703, p = 0,006) a diminué dans le groupe PUFA n-3 par rapport au groupe placebo. L'amélioration des symptômes d'anxiété est positivement corrélée à l'ampleur de la réduction des niveaux de C16:0, C18:0 et d'acides gras totaux ainsi qu'à l'activité de la désaturase D5 (p < 0,05).

Conclusion
Ces données suggèrent que l’effet anxiolytique exercé par les acides gras polyinsaturés n-3 dans la dépression diagnostiquée pour la première fois et naïve au traitement est manipulé par les taux d’acides gras érythrocytaires. Les taux d’acides gras saturés jouent un rôle important dans la prédiction de la gravité des symptômes d’anxiété.

[Nutrimuscle-Conseils]

A clinical trial of the effects of cocoa rich chocolate on depression and sleep quality in menopausal women
Elham Abdoli, Scientific Reports volume 14, Article number: 23971 (2024)

In this triple-blind, randomized clinical trial, 60 menopausal women between the ages of 45 and 65 were randomized to receive 78% dark chocolate (12 g/day) or milk chocolate (12 g/day) for eight weeks. The primary outcome was depression scores. Secondary outcomes included sleep quality and anthropometric indices. ANCOVA with baseline adjustment showed that the mean depression score after the intervention in the group receiving dark chocolate was significantly reduced compared to the milk chocolate group (mean difference: -2.3; 95% confidence interval: -3.9 to -0.8; p = 0.003; Cohen’s d = -0.54). However, no statistically significant difference in the overall sleep quality score and its subdomains was observed between the two groups after the intervention (p > 0.05). Furthermore, after the intervention, there was no statistically significant difference between the two groups in terms of anthropometric indices, including weight (p = 0.075), BMI (p = 0.137), waist circumference (p = 0.463), and hip circumference (p = 0.114). The study suggests that consuming 78% dark chocolate for eight weeks may contribute to improvements in depression scores, but it does not appear to improve sleep quality or anthropometric indices.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Essai clinique des effets du chocolat riche en cacao sur la dépression et la qualité du sommeil chez les femmes ménopausées
Elham Abdoli, Scientific Reports volume 14, Numéro d’article : 23971 (2024)

Dans cet essai clinique randomisé en triple aveugle, 60 femmes ménopausées âgées de 45 à 65 ans ont été randomisées pour recevoir du chocolat noir à 78 % (12 g/jour) ou du chocolat au lait (12 g/jour) pendant huit semaines. Le critère d’évaluation principal était le score de dépression. Les critères d’évaluation secondaires comprenaient la qualité du sommeil et les indices anthropométriques. L’ANCOVA avec ajustement de base a montré que le score moyen de dépression après l’intervention dans le groupe recevant du chocolat noir était significativement réduit par rapport au groupe recevant du chocolat au lait (différence moyenne : -2,3 ; intervalle de confiance à 95 % : -3,9 à -0,8 ; p = 0,003 ; d de Cohen = -0,54). Cependant, aucune différence statistiquement significative dans le score global de qualité du sommeil et ses sous-domaines n'a été observée entre les deux groupes après l'intervention (p > 0,05). De plus, après l'intervention, il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes en termes d'indices anthropométriques, notamment le poids (p = 0,075), l'IMC (p = 0,137), le tour de taille (p = 0,463) et le tour de hanches (p = 0,114). L'étude suggère que la consommation de chocolat noir à 78 % pendant huit semaines peut contribuer à l'amélioration des scores de dépression, mais elle ne semble pas améliorer la qualité du sommeil ou les indices anthropométriques.