Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de la vitamine D dans différents trimestres avec l'hémoglobine pendant la grossesse
par Shuting Si Nutrients 2022, 14(12), 2455 ;

L'association entre la vitamine D et l'hémoglobine a été suggérée. La vitamine D peut affecter l'érythropoïèse en induisant la prolifération des cellules progénitrices érythroïdes et améliorer l'absorption du fer en régulant l'axe fer-hepcidine-ferroportine dans les monocytes. Cependant, cette relation chez les femmes enceintes est rare. Le but de cette étude était d'étudier l'association entre les taux plasmatiques de vitamine D et la concentration d'hémoglobine chez les femmes enceintes compte tenu de chaque trimestre et de la supplémentation en fer. Les données ont été obtenues auprès de la Zhoushan Pregnant Women Cohort, recueillies de 2011 à 2018. Le plasma 25(OH)D a été mesuré à chaque trimestre à l'aide de la chromatographie liquide et de la spectrométrie de masse en tandem. Des équations d'estimation généralisées et des régressions linéaires multiples ont été effectuées. Enfin, 2962 femmes enceintes et 4419 observations au cours du premier trimestre ont été incluses dans cette étude. Plasma 25(OH)D au premier trimestre (T1) (β = 0,06, p = 0,0177), au deuxième trimestre (T2) (β = 0,15, p < 0,0001) et au troisième trimestre (T3) (β = 0,12, p = 0,0006) étaient positivement associés à l'Hb. L'association entre les taux plasmatiques de 25(OH)D en T1 et la concentration d'Hb était positivement associée à l'âge gestationnel (β = 0,005, p = 0,0421). Les femmes enceintes avec déficit en VD en T1 (OR = 1,42, IC 95 % : 1,07–1,88) ou T2 (OR = 1,94, IC 95 % : 1,30–2,89) présentaient un risque accru d'anémie, par rapport aux femmes sans déficit en VD. De plus, la relation significative entre VD et Hb n'a été observée que chez les femmes ayant reçu une supplémentation en fer pendant la grossesse.

Les taux plasmatiques de 25(OH)D au cours de chaque trimestre étaient positivement associés à la concentration d'Hb. La supplémentation en fer pourrait être un facteur important affectant la relation entre VD et Hb.

[Nutrimuscle-Conseils]

Adult Stature and Protein Intake During Childhood and Adolescence From 3 Years Onward
Yifan Hua, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 107, Issue 7, July 2022, Pages e2833–e2842,

Context
Varying protein intake is known to influence human height growth. However, whether a habitually higher protein intake consistently above dietary recommendations during childhood and adolescence affects adult stature is not known.

Objective
To examine whether protein intake in excess of recommendations from childhood onward may exert an anabolic effect on adult stature.

Methods
We examined habitual protein intake based on 3-day weighed dietary records and 24-hour urinary biomarker excretions in a longitudinal cohort of 189 healthy individuals aged between 3 and 17 years (analyzing 11 diet recordings and 11 24-urine samples per child on average). Urinary urea nitrogen (uN) excretion was used as a biomarker for protein intake. Multilinear regressions were applied to examine the prospective associations of average total and average animal protein intake during growth with the outcome adult height (AH) after adjusting for parental heights, energy intake, dietary potential renal acid load (PRAL), and pubertal, early-life, and socioeconomic factors.

Results
Mean SD scores of total (P = .001) and animal (P < .0001) protein intake as well as uN (P = .01) were prospectively and independently related to adult height in girls, but not in boys. Also for girls only, the fully adjusted regression for renal biomarkers (R2total = 0.79) indicated an inverse relationship between AH and the urinary biomarker for dietary acidity PRAL (P = .06).

Conclusion
Our prospective, biomarker-confirmed findings on habitual protein intake during the pediatric period provide evidence that protein ingestion above dietary recommendation contributes to an enhanced AH in girls. This enhancement, in turn, may be weakened by an insufficient alkalizing potential through PRAL-raising fruit- and vegetable-poor nutrition.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Stature adulte et apport en protéines pendant l'enfance et l'adolescence à partir de 3 ans
Yifan Hua, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 107, Numéro 7, Juillet 2022, Pages e2833–e2842,

Le contexte
La variation de l'apport en protéines est connue pour influencer la croissance en taille humaine. Cependant, on ne sait pas si un apport en protéines habituellement plus élevé et constamment supérieur aux recommandations alimentaires pendant l'enfance et l'adolescence affecte la stature adulte.

Objectif
Examiner si un apport en protéines supérieur aux recommandations depuis l'enfance peut exercer un effet anabolisant sur la stature adulte.

Méthodes
Nous avons examiné l'apport habituel en protéines sur la base d'enregistrements alimentaires pesés sur 3 jours et d'excrétions de biomarqueurs urinaires sur 24 heures dans une cohorte longitudinale de 189 individus en bonne santé âgés de 3 à 17 ans (en analysant 11 enregistrements de régime et 11 échantillons d'urine sur 24 par enfant en moyenne) . L'excrétion urinaire d'azote uréique (uN) a été utilisée comme biomarqueur de l'apport en protéines. Des régressions multilinéaires ont été appliquées pour examiner les associations prospectives de l'apport moyen total et moyen en protéines animales pendant la croissance avec le résultat de la taille adulte (AH) après ajustement pour la taille des parents, l'apport énergétique, la charge acide rénale potentielle alimentaire (PRAL) et la puberté, la taille précoce. la vie et les facteurs socio-économiques.

Résultats
Les scores SD moyens de l'apport en protéines totales (P = .001) et animales (P < .0001) ainsi que de l'uN (P = .01) étaient prospectivement et indépendamment liés à la taille adulte chez les filles, mais pas chez les garçons. Également pour les filles uniquement, la régression entièrement ajustée pour les biomarqueurs rénaux (R2total = 0,79) a indiqué une relation inverse entre l'AH et le biomarqueur urinaire pour l'acidité alimentaire PRAL (P = 0,06).

Conclusion
Nos résultats prospectifs, confirmés par des biomarqueurs, sur l'apport habituel en protéines pendant la période pédiatrique fournissent des preuves que l'ingestion de protéines au-dessus des recommandations alimentaires contribue à une augmentation de l'AH chez les filles. Cette amélioration, à son tour, peut être affaiblie par un potentiel d'alcalinisation insuffisant par le biais d'une nutrition pauvre en fruits et légumes qui augmente le PRAL

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of vitamin D supplementation during pregnancy on offspring health at birth: A meta-analysis of randomized controlled trails
Yakun Liu Clin Nutr 41, ISSUE 7, P1532-1540, JULY 01, 2022

Background & aims
Vitamin D deficiency during pregnancy is common across the world. The effects of maternal vitamin D supplementation on offspring health were contradict from previous studies. This study was conducted to update the effects of vitamin D supplementation during pregnancy on offspring health with new evidence.
Methods
A systematic search of Medline, Embase, the Cochrane Database of Systematic Reviews, ClinicalTrials.gov and ChiCTR.org.cn through July 2021 were conducted. Studies were included if they reported randomized clinical trials comparing vitamin D supplementation with placebo, no supplementation (400 IU/day or less) during pregnancy, and included birth outcomes. Pooled analyses were performed using random-effects models.
Results
Forty-two RCTs recruiting 11,082 participants were included. Vitamin D supplementation during pregnancy was associated with a lower risk of intrauterine or neonatal death (RR, 0.69; 95% CI, 0.48–0.99) in 13 RCTs with 6238 participants. We also found prenatal vitamin D supplementation was associated with an increased offspring length at birth (MD, 0.27 cm; 95% CI, 0.02–0.51), increased neonatal vitamin D concentration (MD, 27.72 nmol/L; 95% CI, 20.51–34.92), and reduced risk of vitamin D insufficiency (RR of 0.51; 95% CI, 0.38–0.67), but not associated with birth weight (MD, 37.07 g; 95% CI, −9.67 to 83.80), head circumference (MD, 0.15 cm; 95% CI, −0.02 to 0.32), preterm birth (RR, 0.93; 95% CI, 0.79–1.09), or low birth weight (RR, 0.90; 95% CI, 0.66–1.24). Supplementation initiated before the 20th week of gestation was associated with a decreased risk of small for gestational age (RR, 0.46; 95% CI, 0.24–0.90).
Conclusions
Vitamin D supplementation during pregnancy was associated with improved offspring vitamin D sufficiency status, improved fetal linear growth, and reduced fetal or neonatal mortality. No effect was demonstrated for vitamin D supplementation on birth weight, risk of low birth weight, and risk of preterm birth.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la supplémentation en vitamine D pendant la grossesse sur la santé de la progéniture à la naissance : une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
Yakun Liu Clin Nutr 41, NUMÉRO 7, P1532-1540, 01 JUILLET 2022

Contexte et objectifs
La carence en vitamine D pendant la grossesse est courante dans le monde entier. Les effets de la supplémentation maternelle en vitamine D sur la santé de la progéniture étaient en contradiction avec les études précédentes. Cette étude a été menée pour mettre à jour les effets de la supplémentation en vitamine D pendant la grossesse sur la santé de la progéniture avec de nouvelles preuves.
Méthodes
Une recherche systématique dans Medline, Embase, la base de données Cochrane des revues systématiques, ClinicalTrials.gov et ChiCTR.org.cn jusqu'en juillet 2021 a été effectuée. Les études ont été incluses si elles faisaient état d'essais cliniques randomisés comparant la supplémentation en vitamine D à un placebo, l'absence de supplémentation (400 UI/jour ou moins) pendant la grossesse et incluaient des résultats à la naissance. Des analyses groupées ont été effectuées à l'aide de modèles à effets aléatoires.
Résultats
Quarante-deux ECR recrutant 11 082 participants ont été inclus. La supplémentation en vitamine D pendant la grossesse était associée à un risque plus faible de décès intra-utérin ou néonatal (RR, 0,69 ; IC à 95 %, 0,48-0,99) dans 13 ECR avec 6 238 participantes. Nous avons également constaté que la supplémentation prénatale en vitamine D était associée à une augmentation de la longueur de la progéniture à la naissance (DM, 0,27 cm ; IC à 95 %, 0,02-0,51), une augmentation de la concentration néonatale en vitamine D (DM, 27,72 nmol/L ; IC à 95 %, 20,51- 34,92), et un risque réduit d'insuffisance en vitamine D (RR de 0,51 ; IC à 95 %, 0,38 à 0,67), mais non associé au poids de naissance (DM, 37,07 g ; IC à 95 %, -9,67 à 83,80), au périmètre crânien (DM , 0,15 cm ; IC à 95 %, -0,02 à 0,32), naissance prématurée (RR, 0,93 ; IC à 95 %, 0,79–1,09) ou faible poids à la naissance (RR, 0,90 ; IC à 95 %, 0,66–1,24). La supplémentation initiée avant la 20e semaine de gestation était associée à une diminution du risque de petite taille pour l'âge gestationnel (RR, 0,46 ; IC à 95 %, 0,24-0,90).
conclusion
La supplémentation en vitamine D pendant la grossesse a été associée à une amélioration de la suffisance en vitamine D de la progéniture, à une croissance linéaire fœtale améliorée et à une mortalité fœtale ou néonatale réduite. Aucun effet n'a été démontré pour la supplémentation en vitamine D sur le poids à la naissance, le risque de faible poids à la naissance et le risque d'accouchement prématuré.

[Nutrimuscle-Conseils]

Intake of eggs, choline, lutein, zeaxanthin, and DHA during pregnancy and their relationship to fetal neurodevelopment
Danielle N. Christifano Nutritional Neuroscience 17 Jun 2022

Background
Maternal intake of eggs and nutrients contained within eggs during pregnancy have the potential to impact fetal neurodevelopment; however, this area is understudied. The purpose of this study was to determine whether maternal egg and choline intake and nutrient interactions between choline, lutein and zeaxanthin (L/Z), and DHA predict fetal neurodevelopment in a large cohort of pregnant women (n = 202). NCT02709239

Methods
Food frequency questionnaires were used to assess egg and nutrient intake during pregnancy. Fetal neurodevelopment was measured using fetal biomagnetometry at 32 and 36wks gestation, and fetal autonomic indices (SDNN, RMSSD) and brain maturation indices (fABAS) were calculated. Generalized linear models tested the relationships between choline intake, egg intake, and nutrient interactions with fetal neurodevelopment.

Results
Maternal egg intake predicted RMSSD at 32wks and fABAS at 36wks. The interaction between choline and L/Z intake predicted fABAS at 32wks and 36wks and the interaction between choline intake, L/Z intake, and DHA predicted fABAS at 36wks. At 36wks, SDNN was predicted by L/Z intake and interactions between choline and L/Z, L/Z and DHA, and choline, L/Z, and DHA.

Conclusion
Eggs and the nutrients contained within eggs showed synergistic associations with fetal neurodevelopment, and consumption should be encouraged among pregnant women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation d'œufs, de choline, de lutéine, de zéaxanthine et de DHA pendant la grossesse et leur relation avec le développement neurologique fœtal
Danielle N. Christifano Neuroscience nutritionnelle 17 juin 2022

Arrière plan
L'apport maternel d'œufs et de nutriments contenus dans les œufs pendant la grossesse peut avoir un impact sur le développement neurologique du fœtus ; cependant, ce domaine est sous-étudié. Le but de cette étude était de déterminer si l'apport maternel en ovules et en choline et les interactions nutritionnelles entre la choline, la lutéine et la zéaxanthine (L/Z) et le DHA prédisent le développement neurologique fœtal dans une grande cohorte de femmes enceintes (n = 202). NCT02709239

Méthodes
Des questionnaires de fréquence alimentaire ont été utilisés pour évaluer l'apport en œufs et en nutriments pendant la grossesse. Le développement neurologique fœtal a été mesuré à l'aide de la biomagnétométrie fœtale à 32 et 36 semaines de gestation, et les indices d'autonomie fœtale (SDNN, RMSSD) et les indices de maturation cérébrale (fABAS) ont été calculés. Des modèles linéaires généralisés ont testé les relations entre la consommation de choline, la consommation d'œufs et les interactions des nutriments avec le développement neurologique du fœtus.

Résultats
La consommation d'œufs par la mère a prédit le RMSSD à 32 semaines et le fABAS à 36 semaines. L'interaction entre l'apport de choline et de L/Z a prédit le fABAS à 32 semaines et à 36 semaines et l'interaction entre l'apport de choline, l'apport de L/Z et le DHA a prédit le fABAS à 36 semaines. À 36 semaines, le SDNN a été prédit par l'apport en L/Z et les interactions entre la choline et L/Z, L/Z et DHA, et la choline, L/Z et DHA.

Conclusion
Les œufs et les nutriments contenus dans les œufs ont montré des associations synergiques avec le développement neurologique du fœtus, et la consommation devrait être encouragée chez les femmes enceintes

[Nutrimuscle-Conseils]

[b]Individualized high dairy protein + walking program supports bone health in pregnancy: a randomized controlled trial [/b]
Maude Perreault, The American Journal of Clinical Nutrition, 27 June 2022

Background
Pregnancy induces bone mineral mobilization, which may be further compromised if diet and physical activity are sub-optimal.

Objectives
We aimed to determine the effects of a Nutrition + Exercise intervention during pregnancy on maternal calciotropic and bone biomarker profiles throughout pregnancy and the postpartum.

Design
In the Be Healthy in Pregnancy (BHIP) RCT, 203/225 participants who consented to the bone health sub-study were randomized (12–17 weeks gestation) and received either usual care (control) or a structured and monitored Nutrition + Exercise plan (intervention) providing individualized high dairy protein diet and a walking program throughout pregnancy. Maternal serum total procollagen type 1N-terminal propeptide (P1NP; bone formation), C-terminal telopeptide of type 1 collagen (CTX; bone resorption), and insulin-like growth factor-1 (IGF-1) were measured by ELISA, and vitamin D metabolites by ultra-performance liquid chromatography tandem mass spectrometry at early and late pregnancy, six months postpartum, and in cord blood.

Results
In 187 participants completing all measures, significantly higher intakes were observed in the intervention versus control group for total protein (P < 0.0001), protein intake from dairy foods (P < 0.0001) and calcium (P < 0.0001) while vitamin D intake was similar between treatment groups in both the second and third trimesters.

The intervention group had significantly lower serum CTX at end of pregnancy (mean (SD): 0.78 (0.31); n = 91 versus 0.89 (0.33) ng/mL; n = 96, P = 0.034) and in cord serum (0.58 (0.13); n = 31 versus 0.69 (0.18) ng/mL; n = 22, P < 0.025). Serum concentrations of P1NP rose significantly (P < 0.02) from early pregnancy to 6 months postpartum for the intervention group only. Serum 25(OH)D status was > 50 nmol/L for 97% of all participants.

Conclusion
Higher maternal dietary protein and calcium intakes compared to usual care in concert with normal vitamin D status minimized bone resorption and maintained bone formation and may protect bone health during pregnancy.

[Nutrimuscle-Conseils]

Who should consume high-dose folic acid supplements before and during early pregnancy for the prevention of neural tube defects?
BMJ 2022;377:e067728 Erin Rose Dwyer,

Guidelines recommend 0.4 mg of folic acid per day in the periconceptional period, and certain guidelines recommend high doses (4-5 mg/day) in women at higher risk for neural tube defects such as those with diabetes, body mass index ≥30, or taking antiepileptic medications or other folate antagonists
For those who had a previous pregnancy affected by neural tube defect, high quality evidence from a large randomised clinical trial supports using 4 mg per day of folic acid
We lack evidence to suggest that high doses have additional benefit in preventing neural tube defects in women with other risk factors
Discuss with your patient their preference considering risk factors and the lack of evidence on benefits or harms of high dose folic acid to choose an appropriate dose
Neural tube defects are fatal or disabling birth defects resulting from failure of the neural tube to close approximately 21-28 days after conception.1 Neural tube defects, which include spina bifida, anencephaly and encephalocele, are common congenital anomalies estimated to affect 18.6 per 10 000 live births worldwide; 50% of cases result in elective terminations or stillbirths.2 Folic acid supplementation and fortification of foods are established interventions for the prevention of neural tube defects.1

Guidelines in many countries recommend 0.4 mg (400 µg) of folic acid per day (standard dose) for all individuals of childbearing age capable of becoming pregnant, with supplementation started 2-3 months before the intended pregnancy until the 12th week of pregnancy.3456 High doses (4-5 mg per day of folic acid) are commonly recommended for those with certain underlying risk factors for neural tube defects.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Qui devrait consommer des suppléments d'acide folique à forte dose avant et pendant le début de la grossesse pour la prévention des anomalies du tube neural ?
BMJ 2022;377:e067728 Erin Rose Dwyer,

Les directives recommandent 0,4 mg d'acide folique par jour pendant la période périconceptionnelle, et certaines directives recommandent des doses élevées (4-5 mg/jour) chez les femmes à risque plus élevé d'anomalies du tube neural telles que celles atteintes de diabète, d'indice de masse corporelle ≥30, ou prendre des médicaments antiépileptiques ou d'autres antagonistes des folates
Pour celles qui ont eu une grossesse précédente affectée par une anomalie du tube neural, des preuves de haute qualité provenant d'un vaste essai clinique randomisé soutiennent l'utilisation de 4 mg par jour d'acide folique
Nous manquons de preuves pour suggérer que des doses élevées présentent un avantage supplémentaire dans la prévention des malformations du tube neural chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque
Discutez avec votre patient de sa préférence en tenant compte des facteurs de risque et du manque de preuves sur les avantages ou les inconvénients de l'acide folique à forte dose pour choisir une dose appropriée
Les malformations du tube neural sont des malformations congénitales mortelles ou invalidantes résultant de l'incapacité du tube neural à se fermer environ 21 à 28 jours après la conception. 000 naissances vivantes dans le monde ; 50 % des cas entraînent des interruptions volontaires de grossesse ou des mortinaissances.2 La supplémentation en acide folique et l'enrichissement des aliments sont des interventions établies pour la prévention des anomalies du tube neural.1

Les directives de nombreux pays recommandent 0,4 mg (400 µg) d'acide folique par jour (dose standard) pour toutes les personnes en âge de procréer capables de devenir enceintes, avec une supplémentation commencée 2 à 3 mois avant la grossesse prévue jusqu'à la 12e semaine de grossesse.3456 Des doses élevées (4-5 mg par jour d'acide folique) sont généralement recommandées pour les personnes présentant certains facteurs de risque sous-jacents d'anomalies du tube neural

[Nutrimuscle-Conseils]

Recreational physical activity before and during pregnancy and placental DNA methylation - an epigenome-wide association study
Sifang Kathy Zhao, The American Journal of Clinical Nutrition, 30 June 2022

Background
Physical activity (PA) prior to and during pregnancy may have inter-generational effects on offspring health through placental epigenetic modifications. We are unaware of epidemiological studies on longitudinal PA and placental DNA methylation (DNAm).

Objective
We evaluated the association between PA before and during pregnancy and placental DNAm.

Design
Placental tissues were obtained at delivery and methylation was measured using HumanMethylation450 Beadchips for participants in the Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development Fetal Growth Studies-Singletons among 298 participants. Using the Pregnancy PA Questionnaire, women recalled periconception PA (past 12 months) at 8-13 weeks gestation, and PA since last visit at four follow-up visits at 16-22, 24-29, 30-33, 34-37 weeks. We conducted linear regression for associations of PA at each visit with methylation controlling for false discovery rate (FDR). Top 100 CpGs were queried for enrichment of functional pathways using Ingenuity Pathway Analysis.

Results
Periconception PA was significantly associated with 1 CpG site. PA since last visit for visits 1-4 was associated with 2, 2, 8, 0 CpGs (log fold changes ranging from -0.0319 to 0.0080, after controlling for FDR). The largest change in methylation occurred at a site in TIMP2, which is known to encode a protein critical for vasodilation, placentation, and uterine expansion during pregnancy (log fold change: -0.05, 95% confidence interval: -0.06, -0.03 per metabolic equivalent of task [MET]-hours/week at 30-33 weeks). Most significantly enriched pathways include Cardiac Hypertrophy Signaling, B Cell Receptor Signaling, and Netrin Signaling. Significant CpGs and enriched pathways varied by visit.

Conclusions
Recreational PA in the year prior and during pregnancy was associated with placental DNAm. The associated CpG sites varied based on timing of PA. If replicated, the findings may inform the mechanisms underlying the impacts of PA on placenta health.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Activité physique récréative avant et pendant la grossesse et méthylation de l'ADN placentaire - une étude d'association à l'échelle de l'épigénome
Sifang Kathy Zhao, The American Journal of Clinical Nutrition, 30 juin 2022

Arrière plan
L'activité physique (AP) avant et pendant la grossesse peut avoir des effets intergénérationnels sur la santé de la progéniture par le biais de modifications épigénétiques placentaires. Nous n'avons pas connaissance d'études épidémiologiques sur l'AP longitudinal et la méthylation de l'ADN placentaire (ADNm).

Objectif
Nous avons évalué l'association entre l'AP avant et pendant la grossesse et l'ADNm placentaire.

Concevoir
Des tissus placentaires ont été obtenus à l'accouchement et la méthylation a été mesurée à l'aide de HumanMethylation450 Beadchips pour les participants à l'Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development Fetal Growth Studies-Singletons parmi 298 participants. À l'aide du questionnaire sur l'AP de la grossesse, les femmes ont rappelé l'AP périconceptionnelle (12 derniers mois) à 8-13 semaines de gestation, et l'AP depuis la dernière visite lors de quatre visites de suivi à 16-22, 24-29, 30-33, 34-37 semaines . Nous avons effectué une régression linéaire pour les associations de PA à chaque visite avec méthylation contrôlant le taux de fausse découverte (FDR). Les 100 principaux CpG ont été interrogés pour l'enrichissement des voies fonctionnelles à l'aide d'Ingenuity Pathway Analysis.

Résultats
L'AP périconceptionnelle était significativement associée à 1 site CpG. L'AP depuis la dernière visite pour les visites 1 à 4 était associée à 2, 2, 8, 0 CpG (changements logarithmiques allant de -0,0319 à 0,0080, après contrôle du FDR). Le plus grand changement de méthylation s'est produit sur un site de TIMP2, qui est connu pour coder une protéine essentielle à la vasodilatation, à la placentation et à l'expansion utérine pendant la grossesse (variation logarithmique : -0,05, intervalle de confiance à 95 % : -0,06, -0,03 par métabolisme équivalent de tâche [MET]-heures/semaine à 30-33 semaines). Les voies les plus significativement enrichies comprennent la signalisation de l'hypertrophie cardiaque, la signalisation des récepteurs des cellules B et la signalisation de la nétrine. Les CpG significatifs et les parcours enrichis variaient selon la visite.

conclusion
L'AP récréative au cours de l'année précédant et pendant la grossesse était associée à l'ADNm placentaire. Les sites CpG associés variaient en fonction du moment de l'AP. S'ils sont reproduits, les résultats peuvent éclairer les mécanismes sous-jacents aux impacts de l'AP sur la santé du placenta.

[Nutrimuscle-Conseils]

Inositol Nutritional Supplementation for the Prevention of Gestational Diabetes Mellitus: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials
by Jingshu Wei Nutrients 2022, 14(14), 2831;

This study was aimed at assessing the efficacy and safety of inositol nutritional supplementation during pregnancy for the prevention of GDM. PubMed, Embase, MEDLINE, and Cochrane library were systematically searched for randomized controlled trails (RCTs) in this field until May 2022. Primary outcomes were the incidence for GDM and plasma glucose levels by oral glucose tolerance test (OGTT). Pooled results were expressed as relative risk (RR) or mean difference (MD) with a 95% confidence interval (95% CI). Seven RCTs with 1321 participants were included in this study. Compared with the control group, 4 g myo-inositol (MI) supplementation per day significantly decreased the incidence of GDM (RR = 0.30, 95% CI (0.18, 0.49), p < 0.00001). It significantly decreased the plasma glucose levels of OGTT regarding fasting-glucose OGTT (MD = −4.20, 95% CI (−5.87, −2.54), p < 0.00001), 1-h OGTT (MD = −8.75, 95% CI (−12.42, −5.08), p < 0.00001), and 2-h OGTT (MD = −8.59, 95% CI (−11.81, −5.83), p < 0.00001). It also decreased the need of insulin treatment, and reduced the incidence of preterm delivery and neonatal hypoglycemia. However, no difference was observed between 1.1 g MI per day plus 27.6 mg D-chiro-inositol (DCI) per day and the control group regarding all evaluated results.

In conclusion, 4 g MI nutritional supplementation per day during early pregnancy may reduce GDM incidence and severity, therefore may be a practical and safe approach for the prevention of GDM.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Supplémentation nutritionnelle en inositol pour la prévention du diabète sucré gestationnel : examen systématique et méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
par Jingshu Wei Nutrients 2022, 14(14), 2831 ;

Cette étude visait à évaluer l'efficacité et l'innocuité de la supplémentation nutritionnelle en inositol pendant la grossesse pour la prévention du DG. PubMed, Embase, MEDLINE et la bibliothèque Cochrane ont été systématiquement recherchés pour des essais contrôlés randomisés (ECR) dans ce domaine jusqu'en mai 2022. Les principaux critères de jugement étaient l'incidence du DG et les taux de glucose plasmatique par test oral de tolérance au glucose (OGTT). Les résultats regroupés ont été exprimés sous forme de risque relatif (RR) ou de différence moyenne (DM) avec un intervalle de confiance à 95 % (IC à 95 %). Sept ECR avec 1321 participants ont été inclus dans cette étude. Comparativement au groupe témoin, une supplémentation de 4 g de myo-inositol (MI) par jour a significativement diminué l'incidence du DG (RR = 0,30, IC à 95 % (0,18, 0,49), p < 0,00001). Il a diminué de manière significative les niveaux de glucose plasmatique de l'OGTT concernant l'OGTT de glucose à jeun (DM = -4,20, IC à 95 % (-5,87, -2,54), p <0,00001), l'OGTT à 1 h (DM = -8,75, IC à 95 % ( −12,42, −5,08), p < 0,00001) et OGTT de 2 h (DM = −8,59, IC à 95 % (−11,81, −5,83), p < 0,00001). Il a également diminué le besoin de traitement à l'insuline et réduit l'incidence des accouchements prématurés et de l'hypoglycémie néonatale. Cependant, aucune différence n'a été observée entre 1,1 g MI par jour plus 27,6 mg de D-chiro-inositol (DCI) par jour et le groupe témoin en ce qui concerne tous les résultats évalués.

En conclusion, une supplémentation nutritionnelle de 4 g d'IM par jour au début de la grossesse peut réduire l'incidence et la gravité du DG et peut donc constituer une approche pratique et sûre pour la prévention du DG.

[Nutrimuscle-Conseils]

Nutrient intakes and telomere length of cell-free circulating DNA from amniotic fluid: findings from the Mamma & Bambino cohort
Roberta Magnano San Lio Scientific Reports volume 12, Article number: 11671 (2022)

Pregnancy represents a crucial period in which several exposures—and especially maternal diet—might shape children’s health. Thus, identifying how maternal dietary intakes early affect biological aging in children represents a public health mission. We aimed to assess the relationship between maternal intake of nutrients in early pregnancy and telomere length of cell-free circulating DNA (cfDNA) from amniotic fluid. We used data and samples from the ongoing prospective “Mamma & Bambino” study, which recruits mother–child pairs from Catania at the first prenatal visit. Maternal nutrient intakes were assessed using a Food Frequency Questionnaire, while relative telomere length of cfDNA was assessed by real-time polymerase chain reaction.

Our analysis included 174 mother–child pairs. The intakes of iron, vitamin B1, and magnesium were positively correlated with relative telomere length (p-values < 0.05). However, only the intake of magnesium was positively associated with relative telomere length, after applying a linear regression model (β = 0.002; SE = 0.001; p = 0.024). Magnesium deficiency was negatively associated with relative telomere length after adjusting for the same covariates (β = −0.467; SE = 0.176; p = 0.009).

To our knowledge, this is the first evidence of a positive relationship between maternal nutrient intake and telomere length of cfDNA. Further efforts are needed for deeply investigating the effect of maternal dietary intakes on telomere length, in order to develop effective public health strategies.