Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of maternal vitamin D status on risk of adverse birth outcomes: a systematic review and dose–response meta-analysis of observational studies
Rui Zhao, European Journal of Nutrition volume 61, pages2881–2907 (2022)

Purpose
Accumulating evidence suggests that vitamin D deficiency increases the risk of adverse perinatal outcomes. However, the dose–response relationship between maternal vitamin D status and adverse birth outcomes remains unclear. Focusing on prospective observational studies, we aimed to explore the dose–response relationship of vitamin D status with the risk of low birth weight (LBW), macrosomia (MA), preterm birth (PTB), small for gestational age (SGA), and intrauterine growth restriction (IUGR).

Methods
Databases including PubMed, Embase, Scopus, and Web of Science were used up to 19 January 2021 to search for observational studies that fulfilled criteria as follows: cohort studies, case–cohort studies, or nested case–control studies. Random-effects models were used to pool relative risks (RRs) and 95% confidence intervals (CIs) in the observational studies.

Results
A total of 72 publications were included in this systematic review and 71 in the meta-analysis. Maternal 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) concentrations were inversely associated with the risk of LBW (RR: 0.65; 95% CI 0.48–0.86), PTB (RR: 0.67; 95% CI 0.57–0.79), and SGA (RR: 0.61; 95% CI 0.49–0.76) in the highest versus lowest meta-analysis, but not associated with MA and IUGR. Linear dose–response analysis showed that each 25 nmol/L increase in 25(OH)D was associated with a 6% and 10% reduction in the risk of PTB (RR: 0.94; 95% CI 0.90–0.98) and SGA (RR: 0.90; 95% CI 0.84–0.97), respectively.

Conclusion
Our study suggests that a sufficient vitamin D status during pregnancy is protective against the risk of LBW, PTB, and SGA.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet du statut maternel en vitamine D sur le risque d'issues défavorables à la naissance : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'études observationnelles
Rui Zhao, Journal européen de la nutrition volume 61, pages2881–2907 (2022)

Objectif
De plus en plus de preuves suggèrent que la carence en vitamine D augmente le risque d'issues périnatales indésirables. Cependant, la relation dose-réponse entre le statut maternel en vitamine D et les résultats indésirables à la naissance reste incertaine. En nous concentrant sur des études observationnelles prospectives, nous avons cherché à explorer la relation dose-réponse du statut en vitamine D avec le risque de faible poids à la naissance (LBW), de macrosomie (MA), de naissance prématurée (PTB), de petite taille pour l'âge gestationnel (SGA) et restriction de croissance intra-utérine (IUGR).

Méthodes
Des bases de données telles que PubMed, Embase, Scopus et Web of Science ont été utilisées jusqu'au 19 janvier 2021 pour rechercher des études observationnelles remplissant les critères suivants : études de cohorte, études cas-cohorte ou études cas-témoins emboîtées. Des modèles à effets aléatoires ont été utilisés pour regrouper les risques relatifs (RR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % dans les études observationnelles.

Résultats
Au total, 72 publications ont été incluses dans cette revue systématique et 71 dans la méta-analyse. Les concentrations maternelles de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) étaient inversement associées au risque d'IPN (RR : 0,65 ; IC à 95 % 0,48-0,86), de PTB (RR : 0,67 ; IC à 95 % 0,57-0,79) et de SGA (RR : 0,61 ; IC à 95 % : 0,49 à 0,76) dans la méta-analyse la plus élevée par rapport à la plus faible, mais non associée à l'AM et au RCIU. L'analyse dose-réponse linéaire a montré que chaque augmentation de 25 nmol/L de 25(OH)D était associée à une réduction de 6 % et 10 % du risque de PTB (RR : 0,94 ; IC à 95 % 0,90-0,98) et de SGA (RR : 0,90 ; IC à 95 % 0,84–0,97), respectivement.

Conclusion
Notre étude suggère qu'un statut suffisant en vitamine D pendant la grossesse protège contre le risque d'IPN, de PTB et de SGA.

[Nutrimuscle-Conseils]

Choline metabolome response to prenatal choline supplementation across pregnancy: A randomized controlled trial
Siraphat Taesuwan FASEB J 25 November 2021

Pregnancy places a unique stress upon choline metabolism, requiring adaptations to support both maternal and fetal requirements. The impact of pregnancy and prenatal choline supplementation on choline and its metabolome in free-living, healthy adults is relatively uncharacterized. This study investigated the effect of prenatal choline supplementation on maternal and fetal biomarkers of choline metabolism among free-living pregnant persons consuming self-selected diets. Participants were randomized to supplemental choline (as choline chloride) intakes of 550 mg/d (500 mg/d d0-choline + 50 mg/d methyl-d9-choline; intervention) or 25 mg/d d9-choline (control) from gestational week (GW) 12–16 until Delivery. Fasting blood and 24-h urine samples were obtained at study Visit 1 (GW 12–16), Visit 2 (GW 20–24), and Visit 3 (GW 28–32). At Delivery, maternal and cord blood and placental tissue samples were collected.

Participants randomized to 550 (vs. 25) mg supplemental choline/d achieved higher (p < .05) plasma concentrations of free choline, betaine, dimethylglycine, phosphatidylcholine (PC), and sphingomyelin at one or more study timepoint. Betaine was most responsive to prenatal choline supplementation with increases (p ≤ .001) in maternal plasma observed at Visit 2-Delivery (relative to Visit 1 and control), as well as in the placenta and cord plasma. Notably, greater plasma enrichments of d3-PC and LDL-C were observed in the intervention (vs. control) group, indicating enhanced PC synthesis through the de novo phosphatidylethanolamine N-methyltransferase pathway and lipid export.

Overall, these data show that prenatal choline supplementation profoundly alters the choline metabolome, supporting pregnancy-related metabolic adaptations and revealing biomarkers for use in nutritional assessment and monitoring during pregnancy.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Réponse du métabolome de la choline à la supplémentation prénatale en choline tout au long de la grossesse : un essai contrôlé randomisé
Siraphat Taesuwan FASEB J 25 novembre 2021

La grossesse exerce un stress unique sur le métabolisme de la choline, nécessitant des adaptations pour répondre aux besoins maternels et fœtaux. L'impact de la grossesse et de la supplémentation prénatale en choline sur la choline et son métabolome chez les adultes en bonne santé et vivant librement est relativement peu caractérisé. Cette étude a examiné l'effet de la supplémentation prénatale en choline sur les biomarqueurs maternels et fœtaux du métabolisme de la choline chez les femmes enceintes vivant en liberté et consommant des régimes alimentaires choisis par elles-mêmes. Les participants ont été randomisés pour recevoir des apports supplémentaires en choline (sous forme de chlorure de choline) de 550 mg/j (500 mg/j de d0-choline + 50 mg/j de méthyl-d9-choline ; intervention) ou 25 mg/j de d9-choline (contrôle) de semaine de gestation (GW) 12–16 jusqu'à l'accouchement. Des échantillons de sang à jeun et d'urine de 24 h ont été obtenus lors de la visite 1 de l'étude (GW 12–16), de la visite 2 (GW 20–24) et de la visite 3 (GW 28–32). À l'accouchement, des échantillons de sang maternel et de cordon ombilical et de tissu placentaire ont été prélevés.

Les participants randomisés pour recevoir 550 (contre 25) mg de choline supplémentaire/j ont atteint des concentrations plasmatiques plus élevées (p < 0,05) de choline libre, de bétaïne, de diméthylglycine, de phosphatidylcholine (PC) et de sphingomyéline à un ou plusieurs moments de l'étude. La bétaïne a été la plus sensible à la supplémentation prénatale en choline avec des augmentations (p ≤ 0,001) du plasma maternel observé lors de la visite 2-accouchement (par rapport à la visite 1 et au contrôle), ainsi que du placenta et du plasma du cordon. Notamment, des enrichissements plasmatiques plus importants en d3-PC et en LDL-C ont été observés dans le groupe d'intervention (par rapport au groupe témoin), indiquant une synthèse accrue de PC par la voie de novo de la phosphatidyléthanolamine N-méthyltransférase et l'exportation des lipides.

Dans l'ensemble, ces données montrent que la supplémentation prénatale en choline modifie profondément le métabolome de la choline, soutenant les adaptations métaboliques liées à la grossesse et révélant des biomarqueurs à utiliser dans l'évaluation et le suivi nutritionnels pendant la grossesse.

[Nutrimuscle-Conseils]

Relationship between maternal caffeine and coffee intake and pregnancy loss: A grading of recommendations assessment, development, and evaluation-assessed, dose-response meta-analysis of observational studies
Alireza Jafar Front. Nutr., 09 August 2022

Background: Numerous studies report an association between coffee or caffeine consumption and pregnancy loss; however, the nature and strength of this relationship have not been clearly established. Based on recent studies, our meta-analysis aimed to test whether a dose–response relationship between coffee or caffeine consumption and pregnancy loss exists.

Methods: We searched for articles in PubMed, Web of Science, and Scopus published until May 2022. Two independent reviewers extracted data and rated the quality of the evidence using the GRADE approach. We applied a random-effects, one-stage dose–response meta-analysis.

Results: A total of 34 articles (18 cohort studies and 16 case-control studies) were included in this review. Results showed a significantly higher risk of pregnancy loss for coffee consumption before (Pooled ES: 1.21; 95% CI: 1.01–1.43) and during pregnancy (Pooled ES: 1.26; 95% CI: 1.04–1.57), and for coffee consumption during pregnancy in case-control studies (Pooled ES: 1.20; 95% CI: 1.19–6.41). Findings from this meta-analysis demonstrated that caffeine intake during pregnancy was associated with a significantly higher risk of pregnancy loss in cohort (Pooled ES: 1.58; 95% CI: 1.23–2.01) and case-control studies (Pooled ES: 2.39; 95% CI: 1.69–3.37, P < 0.001), respectively. A dose–response analysis suggested that an increase of a cup of coffee per day during pregnancy was associated with 3% increased risk of pregnancy loss; 100 mg of caffeine per day during pregnancy was also associated with 14 and 26% increased risk of pregnancy loss in cohort and case-control studies, respectively. A non-linear dose–response association was observed between coffee intake and the risk of pregnancy loss.

Conclusion: This study confirms that coffee or caffeine consumption raises the risk of pregnancy loss. Researchers are encouraged to conduct more studies to explore the underlying mechanisms and active compounds in coffee and caffeine.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Relation entre la consommation maternelle de caféine et de café et la perte de grossesse : un classement des recommandations d'évaluation, de développement et d'évaluation, de méta-analyse dose-réponse d'études observationnelles
Front Alireza Jafar. Nutr., 09 août 2022

Contexte : De nombreuses études rapportent une association entre la consommation de café ou de caféine et la perte de grossesse ; cependant, la nature et la force de cette relation n'ont pas été clairement établies. Sur la base d'études récentes, notre méta-analyse visait à tester s'il existe une relation dose-réponse entre la consommation de café ou de caféine et la perte de grossesse.

Méthodes : Nous avons recherché des articles dans PubMed, Web of Science et Scopus publiés jusqu'en mai 2022. Deux examinateurs indépendants ont extrait les données et évalué la qualité des preuves à l'aide de l'approche GRADE. Nous avons appliqué une méta-analyse dose-réponse à effets aléatoires en une étape.

Résultats : Au total, 34 articles (18 études de cohorte et 16 études cas-témoins) ont été inclus dans cette revue. Les résultats ont montré un risque significativement plus élevé de fausse couche pour la consommation de café avant (ES groupé : 1,21 ; IC à 95 % : 1,01-1,43) et pendant la grossesse (ES groupé : 1,26 ; IC à 95 % : 1,04-1,57) et pour la consommation de café pendant grossesse dans les études cas-témoins (ES groupé : 1,20 ; IC à 95 % : 1,19–6,41). Les résultats de cette méta-analyse ont démontré que la consommation de caféine pendant la grossesse était associée à un risque significativement plus élevé de perte de grossesse dans les études de cohorte (ES groupé : 1,58 ; IC à 95 % : 1,23-2,01) et les études cas-témoins (ES groupé : 2,39 ; 95 % IC : 1,69–3,37, P < 0,001), respectivement. Une analyse dose-réponse a suggéré qu'une augmentation d'une tasse de café par jour pendant la grossesse était associée à un risque accru de fausse couche de 3 % ; 100 mg de caféine par jour pendant la grossesse étaient également associés à un risque accru de fausse couche de 14 et 26 % dans les études de cohorte et cas-témoins, respectivement. Une association dose-réponse non linéaire a été observée entre la consommation de café et le risque de perte de grossesse.

Conclusion : Cette étude confirme que la consommation de café ou de caféine augmente le risque de perte de grossesse. Les chercheurs sont encouragés à mener davantage d'études pour explorer les mécanismes sous-jacents et les composés actifs du café et de la caféine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Folic Acid and the Prevention of Birth Defects: 30 Years of Opportunity and Controversies
Annual Review of Nutrition Vol. 42:423-452 (Volume publication date August 2022) Krista S. Crider,

For three decades, the US Public Health Service has recommended that all persons capable of becoming pregnant consume 400 μg/day of folic acid (FA) to prevent neural tube defects (NTDs). The neural tube forms by 28 days after conception. Fortification can be an effective NTD prevention strategy in populations with limited access to folic acid foods and/or supplements. This review describes the status of mandatory FA fortification among countries that fortify (n = 71) and the research describing the impact of those programs on NTD rates (up to 78% reduction), blood folate concentrations [red blood cell folate concentrations increased ∼1.47-fold (95% CI, 1.27, 1.70) following fortification], and other health outcomes. Across settings, high-quality studies such as those with randomized exposures (e.g., randomized controlled trials, Mendelian randomization studies) are needed to elucidate interactions of FA with vitamin B12 as well as expanded biomarker testing.

[Nutrimuscle-Conseils]

Adequate Dietary Intake and Vitamin D Supplementation: A Study of Their Relative Importance in Determining Serum Vitamin D and Ferritin Concentrations during Pregnancy
by Rosa S. Wong Nutrients 2022, 14(15), 3083;

Vitamin D is essential for human health. However, it is not clear if vitamin D supplementation is necessary for all pregnant women. This study examines the relative importance of dietary patterns and vitamin D supplementation frequency in determining serum 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) and ferritin concentrations among pregnant women in Hong Kong, China. A total of 572 healthy women were recruited from antenatal clinics at 25–35 weeks pregnant. Participants completed an electronic version of the food frequency questionnaire and a web questionnaire on supplement use. Their blood samples were tested for serum 25(OH)D and ferritin. The associations of dietary patterns and vitamin D supplementation frequency with serum 25(OH)D and ferritin concentrations were analyzed using moderated hierarchical regression. Two dietary patterns were identified. The adequate dietary intake was characterized by the high probability of meeting recommended daily food group servings, whereas the inadequate dietary intake was characterized by inadequate consumption of vegetables, fruits, meat, fish, and eggs, or alternatives. The association between adequate dietary intake and serum ferritin concentrations was independent of vitamin D supplementation frequency (β = 0.05, p = 0.035), but dietary patterns interacted with vitamin D supplementation frequency to determine serum 25(OH)D concentrations (β = −13.22, p = 0.014). The current study presents evidence on the relative importance of dietary patterns and vitamin D supplementation in maintaining sufficient vitamin D and iron in pregnancy. Antenatal nutrition counselling services should be provided to pregnant women who show signs of inadequate dietary intake.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport alimentaire adéquat et supplémentation en vitamine D : une étude de leur importance relative dans la détermination des concentrations sériques de vitamine D et de ferritine pendant la grossesse
par Rosa S. Wong Nutrients 2022, 14(15), 3083;

La vitamine D est essentielle à la santé humaine. Cependant, il n'est pas clair si la supplémentation en vitamine D est nécessaire pour toutes les femmes enceintes. Cette étude examine l'importance relative des habitudes alimentaires et de la fréquence de supplémentation en vitamine D dans la détermination des concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) et de ferritine chez les femmes enceintes à Hong Kong, Chine. Au total, 572 femmes en bonne santé ont été recrutées dans des cliniques prénatales à 25-35 semaines de grossesse. Les participants ont rempli une version électronique du questionnaire sur la fréquence des aliments et un questionnaire en ligne sur l'utilisation des suppléments. Leurs échantillons de sang ont été testés pour le sérum 25(OH)D et la ferritine. Les associations entre les habitudes alimentaires et la fréquence de supplémentation en vitamine D avec les concentrations sériques de 25(OH)D et de ferritine ont été analysées à l'aide d'une régression hiérarchique modérée. Deux modèles alimentaires ont été identifiés. L'apport alimentaire adéquat était caractérisé par la forte probabilité d'atteindre les portions quotidiennes recommandées du groupe d'aliments, tandis que l'apport alimentaire inadéquat était caractérisé par une consommation inadéquate de légumes, de fruits, de viande, de poisson et d'œufs, ou d'alternatives. L'association entre un apport alimentaire adéquat et les concentrations sériques de ferritine était indépendante de la fréquence de supplémentation en vitamine D (β = 0,05, p = 0,035), mais les habitudes alimentaires interagissaient avec la fréquence de supplémentation en vitamine D pour déterminer les concentrations sériques de 25(OH)D (β = −13,22 , p = 0,014). L'étude actuelle présente des preuves de l'importance relative des habitudes alimentaires et de la supplémentation en vitamine D dans le maintien d'une quantité suffisante de vitamine D et de fer pendant la grossesse. Des services de conseils nutritionnels prénatals devraient être fournis aux femmes enceintes qui présentent des signes d'apport alimentaire insuffisant.

[Nutrimuscle-Conseils]

Early pregnancy vitamin D status is associated with blood pressure in children: an Odense Child Cohort study
Josefine N Pedersen, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 116, Issue 2, August 2022, Pages 470–481,

Background
Blood pressure in childhood tracks into later life. Vitamin D status in adults is associated with blood pressure, but the impact of vitamin D status in pregnancy and childhood on blood pressure still needs investigation.

Objective
We investigated whether fetal rather than current vitamin D status is associated with blood pressure in children.

Methods
In a prospective observational study within the population-based Odense Child Cohort (OCC), we examined serum 25-hydroxyvitamin D2+3 [s-25(OH)D] in early and late pregnancy, cord blood, and at 5 y age, and the associations with systolic and diastolic blood pressure (SBP/DBP) in the 5-y-old children (n = 1,677). Multiple regression models were adjusted for maternal country of origin, parity, smoking during pregnancy, 5-y height, and weight. Two-stage mixed effect modeling was performed, integrating all s-25(OH)D data from pregnancy and cord blood.

Results
The median (IQR) s-25(OH)D in early pregnancy, late pregnancy, the umbilical cord, and at 5 y was 65.5 (50.7–78.5), 78.5 (60.3– 95., 45.4 (31.1– 60.7), and 71.9 (54.6– 86.5) nmol/L, respectively. The mean ±SD 5-y SBP/DBP was 101.0/63.8 (7.1/5.9) mmHg. In adjusted analyses, a 10 nmol/L increase of s-25(OH)D in early pregnancy associated with a 0.3/0.2 mmHg lower SBP/DBP at 5 y (P < 0.05). Optimal s-25(OH)D (>75 nmol/L) in early pregnancy was associated with lower 5-y SBP and DBP, β (95% CI) −1.45 (−2.6, −0.3), and −0.97 (−1.9, −0.1), compared with reference s-25(OH)D (50-74.9 nmol/L). Two-stage analysis combining early pregnancy, late pregnancy, and cord s-25(OH)D data showed an inverse association with 5-y SBP and DBP for boys (P < 0.025) with significant sex-difference for DBP (Pinteraction = 0.004). No associations were found between s-25(OH)D and 5-y bicarbonate de potassium above the 90th percentile.

Conclusion
Early pregnancy s-25(OH)D concentrations, especially >75 nmol/L, were inversely associated with 5-y blood pressure in the offspring. A novel identified protective effect of optimal vitamin D levels in early pregnancy on offspring bicarbonate de potassium is suggested.

[Nutrimuscle-Conseils]

Early pregnancy vitamin D status is associated with blood pressure in children: an Odense Child Cohort study
Josefine N Pedersen, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 116, Issue 2, August 2022, Pages 470–481,

Background
Blood pressure in childhood tracks into later life. Vitamin D status in adults is associated with blood pressure, but the impact of vitamin D status in pregnancy and childhood on blood pressure still needs investigation.

Objective
We investigated whether fetal rather than current vitamin D status is associated with blood pressure in children.

Methods
In a prospective observational study within the population-based Odense Child Cohort (OCC), we examined serum 25-hydroxyvitamin D2+3 [s-25(OH)D] in early and late pregnancy, cord blood, and at 5 y age, and the associations with systolic and diastolic blood pressure (SBP/DBP) in the 5-y-old children (n = 1,677). Multiple regression models were adjusted for maternal country of origin, parity, smoking during pregnancy, 5-y height, and weight. Two-stage mixed effect modeling was performed, integrating all s-25(OH)D data from pregnancy and cord blood.

Results
The median (IQR) s-25(OH)D in early pregnancy, late pregnancy, the umbilical cord, and at 5 y was 65.5 (50.7–78.5), 78.5 (60.3– 95., 45.4 (31.1– 60.7), and 71.9 (54.6– 86.5) nmol/L, respectively. The mean ±SD 5-y SBP/DBP was 101.0/63.8 (7.1/5.9) mmHg. In adjusted analyses, a 10 nmol/L increase of s-25(OH)D in early pregnancy associated with a 0.3/0.2 mmHg lower SBP/DBP at 5 y (P < 0.05). Optimal s-25(OH)D (>75 nmol/L) in early pregnancy was associated with lower 5-y SBP and DBP, β (95% CI) −1.45 (−2.6, −0.3), and −0.97 (−1.9, −0.1), compared with reference s-25(OH)D (50-74.9 nmol/L). Two-stage analysis combining early pregnancy, late pregnancy, and cord s-25(OH)D data showed an inverse association with 5-y SBP and DBP for boys (P < 0.025) with significant sex-difference for DBP (Pinteraction = 0.004). No associations were found between s-25(OH)D and 5-y bicarbonate de potassium above the 90th percentile.

Conclusion
Early pregnancy s-25(OH)D concentrations, especially >75 nmol/L, were inversely associated with 5-y blood pressure in the offspring. A novel identified protective effect of optimal vitamin D levels in early pregnancy on offspring bicarbonate de potassium is suggested.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le statut en vitamine D au début de la grossesse est associé à la pression artérielle chez les enfants : une étude de la cohorte d'enfants d'Odense
Josefine N Pedersen, The American Journal of Clinical Nutrition, volume 116, numéro 2, août 2022, pages 470–481,

Arrière plan
La pression artérielle dans l'enfance se poursuit plus tard dans la vie. Le statut en vitamine D chez les adultes est associé à la tension artérielle, mais l'impact du statut en vitamine D pendant la grossesse et l'enfance sur la tension artérielle doit encore être étudié.

Objectif
Nous avons cherché à savoir si le statut fœtal plutôt que le statut actuel en vitamine D était associé à la pression artérielle chez les enfants.

Méthodes
Dans une étude observationnelle prospective au sein de la cohorte d'enfants d'Odense (OCC) basée sur la population, nous avons examiné la 25-hydroxyvitamine D2+3 [s-25(OH)D] sérique en début et en fin de grossesse, le sang de cordon et à l'âge de 5 ans, et les associations avec la pression artérielle systolique et diastolique (SBP/DBP) chez les enfants de 5 ans (n ​​= 1 677). Les modèles de régression multiple ont été ajustés en fonction du pays d'origine de la mère, de la parité, du tabagisme pendant la grossesse, de la taille à 5 ans et du poids. Une modélisation à effets mixtes en deux étapes a été réalisée, intégrant toutes les données de s-25(OH)D provenant de la grossesse et du sang de cordon.

Résultats
La médiane (IQR) s-25(OH)D en début de grossesse, en fin de grossesse, dans le cordon ombilical et à 5 ans était de 65,5 (50,7–78,5), 78,5 (60,3– 95,8 ), 45,4 (31,1– 60,7) et 71,9 (54,6–86,5) nmol/L, respectivement. La SBP/DBP moyenne ± ET sur 5 ans était de 101,0/63,8 (7,1/5,9) mmHg. Dans les analyses ajustées, une augmentation de 10 nmol/L de s-25(OH)D en début de grossesse associée à une PAS/PAD inférieure de 0,3/0,2 mmHg à 5 ans (P < 0,05). La s-25(OH)D optimale (>75 nmol/L) en début de grossesse était associée à une PAS et une PAD inférieures à 5 ans, β (IC à 95 %) -1,45 (-2,6, -0,3) et -0,97 (- 1,9, -0,1), par rapport à la référence s-25(OH)D (50-74,9 nmol/L). Une analyse en deux étapes combinant les données de début de grossesse, de fin de grossesse et de s-25(OH)D du cordon a montré une association inverse avec la PAS et la PAD sur 5 ans pour les garçons (P < 0,025) avec une différence significative entre les sexes pour la PAD (Pinteraction = 0,004 ). Aucune association n'a été trouvée entre le s-25(OH)D et le 5-y bicarbonate de potassium au-dessus du 90e centile.

Conclusion
Les concentrations de s-25(OH)D en début de grossesse, en particulier > 75 nmol/L, étaient inversement associées à la tension artérielle à 5 ans chez la progéniture. Un nouvel effet protecteur identifié des niveaux optimaux de vitamine D en début de grossesse sur le bicarbonate de potassium de la progéniture est suggéré.

[Nutrimuscle-Conseils]

Increased Breastfeeding Proportion Is Associated with Improved Gross Motor Skills at 3–5 Years of Age: A Pilot Study
by Erica E. D’Souza Nutrients 2022, 14(11), 2215;

Breastmilk provides key nutrients and bio-active factors that contribute to infant neurodevelopment. Optimizing maternal nutrition could provide further benefit to psychomotor outcomes. Our observational cohort pilot study aims to determine if breastfeeding extent and breastmilk nutrients correlate with psychomotor outcomes at school age. The breastfeeding proportion at 3 months of age and neurodevelopmental outcomes at 3–5 years of age were recorded for 33 typically developing newborns born after uncomplicated pregnancies. The association between categorical breastfeeding proportion and neurodevelopmental outcome scores was determined for the cohort using a Spearman correlation with and without the inclusion of parental factors.

Vitamin E and carotenoid levels were determined in breastmilk samples from 14 of the mothers. After the inclusion of parental education and income as covariates, motor skill scores positively correlated with breastmilk contents of α-tocopherol (Spearman coefficient 0.88, p-value = 0.02), translutein (0.98, p-value = 0.0007), total lutein (0.92, p-value = 0.01), and zeaxanthin (0.93, p-value = 0.0068). Problem solving skills negatively correlated with the levels of the RSR enantiomer of α-tocopherol (−0.86, p-value = 0.03). Overall, higher exposure to breastfeeding was associated with improved gross motor and problem-solving skills at 3–5 years of age. The potential of α-tocopherol, lutein, and zeaxanthin intake to provide neurodevelopmental benefit is worthy of further investigation.

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin D Metabolite Ratio in Pregnant Women with Low Blood Vitamin D Concentrations Is Associated with Neonatal Anthropometric Data
by Tomozumi Takatani Nutrients 2022, 14(11), 2201;

Existing evidence on the correlation between maternal vitamin D concentrations and birth outcomes is conflicting. Investigation of these associations requires accurate assessment of vitamin D status, especially in individuals with low 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) concentrations. This study examined the correlations between birth outcomes and the maternal vitamin D metabolite ratio (VMR) 1 (defined as the ratio of 24,25(OH)2D3 to 25(OH)D) and VMR2 (defined as the ratio of 3-epi-25(OH)D3 to 25(OH)D) using data from the Japan Environment and Children’s Study at Chiba Regional Center. A total of 297 mother–neonate pairs were analyzed. Using liquid chromatography–tandem mass spectrometry, we measured 25(OH)D2, 25(OH)D3, 24,25(OH)2D3, and 3-epi-25(OH)D3 concentrations in maternal serum samples.

These data were analyzed in relation to birth anthropometric data using multivariable linear regression. Of the study participants, 85.2% showed insufficient vitamin D concentrations. VMR1 was strongly correlated with 25(OH)D concentrations, whereas VMR2 showed a weak correlation. Only VMR2 was associated with all anthropometric data. VMR2 in pregnant women with low vitamin D blood concentrations is a useful marker for neonatal anthropometric data and is independent of 25(OH)D. Accurate measurement of vitamin D metabolites could help better understand the effects of vitamin D on birth outcomes.

[Nutrimuscle-Conseils]

"Evaluation of the relationship between vitamin D level during pregnancy and the rate of fetal heart problems: a cross-sectional study"
Mazyar Rastegar Clin Nutr August 30, 2022

Background & Aims
One of the most important things that change during pregnancy is the serum vitamin D level, which is essential for both the mother's and the fetus's health. Vitamin D deficiency can increase the possibility of fetal abnormalities, including heart abnormalities in the fetus.
Methods
This descriptive cross-sectional study was carried out on 81 pregnant women who were referred to Bandar Abbas Children's Hospital in 2019 to examine the fetal heart. Individuals were classified into three groups (average reduction - mild/moderate reduction - severe reduction) considering serum vitamin D levels measured by high-performance liquid chromatography methods. Also, in terms of the echocardiographic status of the heart, examined at 18-28 weeks of gestation, they were divided into three groups: regular, heart failure, and anatomical heart abnormality (defect). Finally, the relationship between these two indicators, namely the serum vitamin D level of the pregnant woman and fetal heart status, was investigated.
Results
There was a statistically significant relationship between maternal serum vitamin D level and fetal heart status based on the Chi-square test (P = 0.007). Heart problems increased in fetuses of mothers with lower serum vitamin D levels. No abnormality was also observed in the fetal heart of mothers with normal vitamin D levels.
Conclusions
There is a significant relationship between serum vitamin D levels during pregnancy and the rate of fetal heart problems; therefore, vitamin D replacement therapy can cause reducing the cases of functional and structural abnormalities of the heart in the fetus and improve the final prognosis of pregnancy. Vitamin D deficiency in the mother can also be considered an indication of fetal echocardiography.