Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Analyse comparative de la teneur en acide docosahexaénoïque (DHA) dans le lait maternel des mères nées à terme et prématurées
par Giulia Vizzari Nutriments 2022, 14(21), 4595;

Objectifs et étude : L'acide docosahexaénoïque (DHA) joue un rôle essentiel dans le développement des nourrissons. L'alimentation maternelle et le lait maternel sont les principales sources de DHA pour les nouveau-nés. Cette étude observationnelle monocentrique visait à comparer la teneur en DHA du lait maternel des mères prématurées à celle des mères nées à terme, et à étudier les variations de la teneur en DHA du lait maternel en fonction de la semaine de l'âge gestationnel.

Méthodes : Un questionnaire de fréquence alimentaire (FFQ) a été soumis à chaque mère pour estimer l'apport en DHA au cours du dernier trimestre de la grossesse, et le lait maternel a été collecté entre 24 et 96 h post-partum.

Résultats : Les femmes qui ont accouché prématurément ont montré une teneur en DHA du lait maternel plus faible que celles à terme (0,51 ; IQR 0,38–0,6 % FA vs 0,71 ; IQR 0,52–0,95 % FA ; p = 0,001). Dans les analyses de régression linéaire multivariée, pour chaque semaine supplémentaire d'âge gestationnel, il y avait une augmentation de la teneur en DHA dans le lait maternel (0,046 % FA ; IC 95 % 0,018-0,074 ; p < 0,001).

Conclusions : Nos résultats suggèrent que le lait maternel pourrait ne pas être suffisant pour satisfaire pleinement l'apport recommandé en DHA chez les prématurés. Cette étude peut représenter un point de départ pour étudier de nouvelles stratégies possibles de supplémentation en DHA, en particulier pour les nourrissons peu prématurés et modérément prématurés.

[Nutrimuscle-Conseils]

Higher Dietary Intake of Animal Protein Foods in Pregnancy Is Associated with Lower Risk of Adverse Birth Outcomes
Pili Kamenju, The Journal of Nutrition, Volume 152, Issue 11, November 2022, Pages 2546–2554,

Background
The prevalence of adverse birth outcomes is highest in resource-limited settings such as sub-Saharan Africa. Maternal consumption of diets with adequate nutrients during pregnancy may protect against these adverse outcomes.

Objectives
The objective was to determine the association between maternal dietary consumption of animal source foods (ASFs) and the risk of adverse birth outcomes among HIV-negative pregnant women in Tanzania.

Methods
Using dietary intake data from 7564 HIV-negative pregnant women, we used Poisson regression with the empirical variance (generalized estimating equation) to estimate the RR of adverse birth outcomes—preterm birth, very preterm birth, small for gestational age (SGA), low birth weight (LBW), stillbirth, and neonatal death—for higher and lower frequency of ASF intake.

Results
Median daily dietary intake of animal protein was 17 g (IQR: 1–48 g). Higher frequency of ASF protein intake was associated with lower risk of neonatal death (quartile 4 compared with quartile 1; RR: 0.59; 95% CI: 0.38, 0.90; P-trend = 0.01). Higher fish intake was associated with lower risk of very preterm birth (high tertile compared with low; RR: 0.76; 95% CI: 0.58, 0.99; P-trend = 0.02). Any meat intake was protective of preterm birth (RR: 0.73; 95% CI: 0.65, 0.82; P < 0.001), very preterm birth (P < 0.001), LBW (P < 0.001), and neonatal death (P = 0.01) but was associated with increased risk of SGA (RR:1.19; 95% CI: 1.01, 1.36; P = 0.04). Any egg intake was protective of very preterm birth (RR: 0.50; 95% CI: 0.31, 0.83; P = 0.01) as compared with no egg intake. Finally, any dairy intake was associated with lower risk of preterm birth (RR: 0.82; 95% CI: 0.68, 0.98; P = 0.03) and very preterm birth (RR: 0.53; 95% CI: 0.34, 0.84; P = 0.01).

Conclusions
Higher frequency of dietary intake of ASF is associated with lower risk of adverse birth outcomes in urban Tanzania. Promoting prenatal dietary intake of ASF may improve birth outcomes in this region and similar resource-limited settings

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un apport alimentaire plus élevé d'aliments à base de protéines animales pendant la grossesse est associé à un risque plus faible d'issues défavorables à la naissance
Pili Kamenju, The Journal of Nutrition, volume 152, numéro 11, novembre 2022, pages 2546-2554,

Arrière plan
La prévalence d'issues défavorables à la naissance est la plus élevée dans les milieux à ressources limitées comme l'Afrique subsaharienne. La consommation par la mère de régimes alimentaires contenant des nutriments adéquats pendant la grossesse peut protéger contre ces effets indésirables.

Objectifs
L'objectif était de déterminer l'association entre la consommation alimentaire maternelle d'aliments d'origine animale (ASF) et le risque d'issue défavorable à la naissance chez les femmes enceintes séronégatives en Tanzanie.

Méthodes
À l'aide des données sur l'apport alimentaire de 7 564 femmes enceintes séronégatives, nous avons utilisé la régression de Poisson avec la variance empirique (équation d'estimation généralisée) pour estimer le RR des résultats défavorables à la naissance : naissance prématurée, naissance très prématurée, petite pour l'âge gestationnel (SGA), faible poids à la naissance (LBW), mortinaissance et décès néonatal - pour une fréquence plus élevée et plus faible de consommation de PPA.

Résultats
L'apport alimentaire quotidien médian en protéines animales était de 17 g (IQR : 1–48 g). Une fréquence plus élevée de consommation de protéines d'ASF était associée à un risque plus faible de décès néonatal (quartile 4 par rapport au quartile 1 ; RR : 0,59 ; IC à 95 % : 0,38, 0,90 ; tendance P = 0,01). Une consommation élevée de poisson était associée à un risque plus faible d'accouchement très prématuré (tertile élevé par rapport à faible ; RR : 0,76 ; IC à 95 % : 0,58, 0,99 ; tendance P = 0,02). Toute consommation de viande protégeait de l'accouchement prématuré (RR : 0,73 ; IC à 95 % : 0,65, 0,82 ; P < 0,001), de l'accouchement très prématuré (P < 0,001), du faible poids de naissance (P < 0,001) et du décès néonatal (P = 0,01) mais était associée à un risque accru de PAG (RR : 1,19 ; IC à 95 % : 1,01, 1,36 ; P = 0,04). Toute consommation d'œufs était protectrice d'une naissance très prématurée (RR : 0,50 ; IC à 95 % : 0,31, 0,83 ; P = 0,01) par rapport à l'absence de consommation d'œufs. Enfin, toute consommation de produits laitiers était associée à un risque plus faible d'accouchement prématuré (RR : 0,82 ; IC à 95 % : 0,68, 0,98 ; P = 0,03) et d'accouchement très prématuré (RR : 0,53 ; IC à 95 % : 0,34, 0,84 ; P = 0,01 ).

conclusion
Une fréquence plus élevée d'apport alimentaire d'ASF est associée à un risque plus faible d'issues défavorables à la naissance dans les zones urbaines de Tanzanie. La promotion de l'apport alimentaire prénatal de PPA peut améliorer les résultats à la naissance dans cette région et dans des contextes similaires à ressources limitées

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin D-Related Risk Factors for Maternal Morbidity and Mortality during Pregnancy: Systematic Review and Meta-Analysis
by María Morales-Suárez-Varela Nutrients 2022, 14(19), 4124;

Vitamin D deficiency (serum 25-hydroxyvitamin D [25(OH)D] levels <20 ng/mL in serum) is a common health condition among pregnant women, especially in high-risk groups. Evidence has connected vitamin D levels with many health-related problems during pregnancy, including gestational diabetes and preeclampsia. Because of vitamin D’s effect on both mother and fetus, we systematically review the association between 25(OH)D level and its health effects. From a total of 143 studies, 43 came from PubMed, 4 from Cochrane, and 96 from EMBASE. After screening, we identified 38 studies as candidates for inclusion. Ultimately, we limited this review to 23 articles originating from 12 countries, written in English or Spanish, and conducted between 2010 and 2022. We conducted this review according to the Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analysis (PRISMA) guidelines and evaluated the quality and strength of the evidence by using the Navigation Guide Systematic Review Methodology (SING).

These systematic reviews summarize findings that support vitamin D’s role in reducing risks of multiple outcomes and the possible contribution of adequate vitamin D levels to a healthy pregnancy.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Facteurs de risque liés à la vitamine D pour la morbidité et la mortalité maternelles pendant la grossesse : examen systématique et méta-analyse
par María Morales-Suárez-Varela Nutrients 2022, 14(19), 4124 ;

La carence en vitamine D (taux sériques de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] <20 ng/mL dans le sérum) est un problème de santé courant chez les femmes enceintes, en particulier dans les groupes à haut risque. Les preuves ont établi un lien entre les niveaux de vitamine D et de nombreux problèmes de santé pendant la grossesse, notamment le diabète gestationnel et la prééclampsie. En raison de l'effet de la vitamine D sur la mère et le fœtus, nous examinons systématiquement l'association entre le niveau de 25(OH)D et ses effets sur la santé. Sur un total de 143 études, 43 provenaient de PubMed, 4 de Cochrane et 96 d'EMBASE. Après sélection, nous avons identifié 38 études comme candidates à l'inclusion. En fin de compte, nous avons limité cette revue à 23 articles provenant de 12 pays, rédigés en anglais ou en espagnol, et réalisés entre 2010 et 2022. Nous avons mené cette revue conformément aux lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analysis) et évalué la qualité et la solidité des données probantes en utilisant la méthodologie d'examen systématique du guide de navigation (SING).

Ces revues systématiques résument les résultats qui appuient le rôle de la vitamine D dans la réduction des risques de résultats multiples et la contribution possible de niveaux adéquats de vitamine D à une grossesse en santé.

[Nutrimuscle-Conseils]

Inadequate Choline Intake in Pregnant Women in Germany
Merle Roeren Nutrients 2022, 14(22), 4862;

Choline is an essential nutrient that is involved in various developmental processes during pregnancy. While the general adequate choline intake (AI) for adults has been set at 400 mg/day by the European Food Safety Authority (EFSA), an AI of 480 mg/day has been derived for pregnant women. To date, the choline intake of pregnant women in Germany has not been investigated yet. Therefore, in this survey, the total choline intake from dietary and supplementary sources in pregnant women was estimated using an online questionnaire.

A total of 516 pregnant women participated in the survey, of which 283 met the inclusion criteria (13 to 41 weeks of gestational age, 19–45 years). 224 (79%) of the participants followed an omnivorous diet, 59 (21%) were vegetarian or vegan. Median choline intake was 260.4 (±141.4) mg/day, and only 19 women (7%) achieved the adequate choline intake.

The median choline intake of omnivores was significantly higher than that of vegetarians/vegans (269.5 ± 141.5 mg/day vs. 205.2 ± 101.2 mg/day; p < 0.0001). 5% (13/283) of pregnant women took choline-containing dietary supplements. In these women, dietary supplements provided 19% of the total choline intake.

Due to the importance of choline for the developmental processes during pregnancy, the study results prove the urgent need for an improved choline supply for pregnant women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport insuffisant de choline chez les femmes enceintes en Allemagne
Merle Roeren Nutriments 2022, 14(22), 4862;

La choline est un nutriment essentiel impliqué dans divers processus de développement pendant la grossesse. Alors que l'apport général adéquat en choline (AI) pour les adultes a été fixé à 400 mg/jour par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), un AI de 480 mg/jour a été dérivé pour les femmes enceintes. À ce jour, la consommation de choline des femmes enceintes en Allemagne n'a pas encore été étudiée. Par conséquent, dans cette enquête, l'apport total en choline provenant de sources alimentaires et supplémentaires chez les femmes enceintes a été estimé à l'aide d'un questionnaire en ligne.

Au total, 516 femmes enceintes ont participé à l'enquête, dont 283 remplissaient les critères d'inclusion (13 à 41 semaines d'âge gestationnel, 19 à 45 ans). 224 (79%) des participants suivaient un régime omnivore, 59 (21%) étaient végétariens ou végétaliens. L'apport médian en choline était de 260,4 (± 141,4) mg/jour, et seulement 19 femmes (7 %) ont atteint l'apport adéquat en choline.

L'apport médian en choline des omnivores était significativement plus élevé que celui des végétariens/végétaliens (269,5 ± 141,5 mg/jour contre 205,2 ± 101,2 mg/jour ; p < 0,0001). 5% (13/283) des femmes enceintes ont pris des compléments alimentaires contenant de la choline. Chez ces femmes, les compléments alimentaires fournissaient 19 % de l'apport total en choline.

En raison de l'importance de la choline pour les processus de développement pendant la grossesse, les résultats de l'étude prouvent le besoin urgent d'un meilleur approvisionnement en choline pour les femmes enceintes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of Maternal and Paternal Exercise on Offspring Metabolism
Joji Kusuyama, Nat Metab. 2020 Sep; 2(9): 858–872.

Maternal and paternal obesity and type 2 diabetes are recognized risk factors for the development of metabolic dysfunction in offspring, even when offspring follow a healthy lifestyle. Multiple studies demonstrate that regular physical activity in mothers and fathers has striking beneficial effects on offspring health, including preventing the development of metabolic disease in rodent offspring as they age.

Here we review the benefits of maternal and paternal exercise to combat the development of metabolic dysfunction in adult offspring, focusing on offspring glucose homeostasis and adaptations to metabolic tissues. We discuss recent findings on the roles of the placenta and sperm in mediating the effects of parental exercise on offspring metabolic health and discuss mechanisms hypothesized to underlie these beneficial changes. Given the worldwide epidemics of obesity and type 2 diabetes, translation of these findings to humans would provide hope that regular exercise during the reproductive years may limit the vicious cycles of increased metabolic risk being propagated across generations.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de l'exercice maternel et paternel sur le métabolisme de la progéniture
Joji Kusuyama, Nat Metab. 2020 septembre ; 2(9): 858–872.

L'obésité maternelle et paternelle et le diabète de type 2 sont des facteurs de risque reconnus pour le développement d'un dysfonctionnement métabolique chez la progéniture, même lorsque la progéniture suit un mode de vie sain. Plusieurs études démontrent que l'activité physique régulière chez les mères et les pères a des effets bénéfiques frappants sur la santé de la progéniture, notamment en empêchant le développement de maladies métaboliques chez la progéniture de rongeurs à mesure qu'elle vieillit.

Nous passons ici en revue les avantages de l'exercice maternel et paternel pour lutter contre le développement d'un dysfonctionnement métabolique chez la progéniture adulte, en nous concentrant sur l'homéostasie du glucose chez la progéniture et les adaptations aux tissus métaboliques. Nous discutons des découvertes récentes sur les rôles du placenta et du sperme dans la médiation des effets de l'exercice parental sur la santé métabolique de la progéniture et discutons des mécanismes supposés sous-tendre ces changements bénéfiques. Compte tenu des épidémies mondiales d'obésité et de diabète de type 2, l'application de ces résultats à l'homme donnerait l'espoir que l'exercice régulier pendant les années de procréation puisse limiter les cercles vicieux du risque métabolique accru qui se propagent d'une génération à l'autre.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Possible Effects of Zinc Supplementation on Postpartum Depression and Anemia
by Chieko Aoki, Medicina 2022, 58(6), 731;

Background and Objectives: The effects of postpartum zinc supplementation are still unclear. Our purpose in this study is to investigate the association between Zn supplementation and postpartum depression, defined by an Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS) score ≥ 9, and the effect on the hematological status of postpartum women. Materials and Methods: We first investigated whether zinc supplementation affected the perioperative levels of zinc, hemoglobin, and hematocrit in 197 cases who underwent cesarean section and had postpartum anemia. Next, logistic regression analyses were performed on 148 eligible cases to determine the association between zinc supplementation and postpartum depression.

Results: Postpartum zinc supplementation significantly improved the status of maternal blood zinc levels and reduced the risk of developing postpartum depression (adjusted odds ratio: 0.249; 95% confidence interval: 0.062–0.988; p = 0.048). Iron supplementation is a standard and effective strategy for treating anemia; however, the combination of oral iron plus zinc supplementation resulted in slightly significant negative effects on postpartum hemoglobin and hematocrit compared to oral iron supplementation only.

Conclusions: Postpartum zinc supplementation causes a significant positive effect on postpartum depression (EPDS score ≥ 9). Zinc supplementation had a negative but transient influence on the hematological status in women with postpartum anemia treated with oral iron supplementation; however, the differences were not clinically significant. Thus, we did not regard it as an adverse effect to be considered, and postpartum zinc supplementation may be viewed as beneficial in postpartum women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets possibles de la supplémentation en zinc sur la dépression post-partum et l'anémie
par Chieko Aoki, Medicina 2022, 58(6), 731 ;

Contexte et objectifs : Les effets de la supplémentation en zinc post-partum ne sont toujours pas clairs. Notre objectif dans cette étude est d'étudier l'association entre la supplémentation en Zn et la dépression post-partum, définie par un score EPDS (Edinburgh Postnatal Depression Scale) ≥ 9, et l'effet sur l'état hématologique des femmes post-partum. Matériels et méthodes : Nous avons d'abord cherché à savoir si la supplémentation en zinc affectait les taux périopératoires de zinc, d'hémoglobine et d'hématocrite chez 197 cas ayant subi une césarienne et souffraient d'anémie post-partum. Ensuite, des analyses de régression logistique ont été effectuées sur 148 cas éligibles pour déterminer l'association entre la supplémentation en zinc et la dépression post-partum.

Résultats : La supplémentation en zinc post-partum a amélioré de manière significative l'état des taux de zinc dans le sang maternel et réduit le risque de développer une dépression post-partum (rapport de cotes ajusté : 0,249 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,062–0,988 ; p = 0,048). La supplémentation en fer est une stratégie standard et efficace pour traiter l'anémie ; cependant, la combinaison d'une supplémentation orale en fer et en zinc a entraîné des effets négatifs légèrement significatifs sur l'hémoglobine et l'hématocrite post-partum par rapport à la supplémentation orale en fer uniquement.

Conclusions : La supplémentation en zinc post-partum a un effet positif significatif sur la dépression post-partum (score EPDS ≥ 9). La supplémentation en zinc a eu une influence négative mais transitoire sur l'état hématologique chez les femmes atteintes d'anémie post-partum traitées avec une supplémentation orale en fer ; cependant, les différences n'étaient pas cliniquement significatives. Ainsi, nous ne l'avons pas considérée comme un effet indésirable à prendre en compte, et la supplémentation en zinc post-partum peut être considérée comme bénéfique chez les femmes post-partum.

[Nutrimuscle-Conseils]

Erythrocyte Membrane Docosahexaenoic Acid (DHA) and Lipid Profile in Preterm Infants at Birth and Over the First Month of Life: A Comparative Study with Infants at Term
by Félix Castillo Salinas Nutrients 2022, 14(23), 4956;

An observational comparative study was designed to assess the fatty acids profile in erythrocyte membrane phospholipids of 30 preterm neonates (<32 weeks gestation) at birth and after 1 month of life versus a convenience sample of 10 infants born at term. The panel of fatty acids included the families and components of saturated fatty acids (SFAs), monounsaturated fatty acids (MUFAs), and n-6 and n-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) as well as enzyme activity indexes and fatty acids ratios. At birth, the comparison of fatty acid families between preterm and term neonates showed a significantly higher content of SFAs and n-6 PUFAs, and a significantly lower content of MUFAs and n-3 PUFAs in the preterm group. After 30 days of life, significantly higher levels of n-6 PUFAs and significantly lower levels of n-3 PUFAs among preterm neonates persisted. At 30 days of birth, n-6 PUFA/n-3 PUFA and arachidonic acid (ARA) ARA/DHA remained significantly elevated, and DHA sufficiency index significantly decreased in the preterm group.

The pattern of n-3 PUFA deficiency at birth and sustained for the first month of life would support the need of milk banking fortified with DHA and the use of DHA supplementation in breastfeeding mothers.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Acide docosahexaénoïque (DHA) et profil lipidique de la membrane érythrocytaire chez les prématurés à la naissance et au cours du premier mois de vie : une étude comparative avec des nourrissons à terme
par Félix Castillo Salinas Nutrients 2022, 14(23), 4956;

Une étude comparative observationnelle a été conçue pour évaluer le profil des acides gras dans les phospholipides de la membrane érythrocytaire de 30 nouveau-nés prématurés (<32 semaines de gestation) à la naissance et après 1 mois de vie par rapport à un échantillon de convenance de 10 nourrissons nés à terme. Le panel d'acides gras comprenait les familles et les composants des acides gras saturés (SFA), des acides gras monoinsaturés (MUFA) et des acides gras polyinsaturés n-6 et n-3 (PUFA) ainsi que des indices d'activité enzymatique et des ratios d'acides gras. À la naissance, la comparaison des familles d'acides gras entre les prématurés et les nouveau-nés à terme a montré une teneur significativement plus élevée en AGS et en AGPI n-6, et une teneur significativement plus faible en AGMI et en AGPI n-3 dans le groupe des prématurés. Après 30 jours de vie, des niveaux significativement plus élevés d'AGPI n-6 et des niveaux significativement plus faibles d'AGPI n-3 chez les nouveau-nés prématurés ont persisté. À 30 jours de naissance, les AGPI n-6/AGPI n-3 et l'acide arachidonique (ARA) ARA/DHA sont restés significativement élevés, et l'indice de suffisance en DHA a significativement diminué dans le groupe des prématurés.

Le schéma de carence en AGPI n-3 à la naissance et maintenu pendant le premier mois de la vie justifierait le besoin d'une banque de lait enrichie en DHA et l'utilisation d'une supplémentation en DHA chez les mères qui allaitent.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of Vitamin C Supplementation for Pregnant Smokers on Offspring Airway Function and Wheeze at Age 5 Years
Follow-up of a Randomized Clinical Trial
Cindy T. McEvoy JAMA Pediatr. Published online November 21, 2022.

Key Points
Question Does vitamin C supplementation for pregnant smokers increase offspring airway function at age 5 years and decrease wheeze?

Findings In this follow-up study of a double-blind randomized clinical trial with 213 offspring of 251 pregnant smokers treated with vitamin C (500 mg/d) or placebo, forced expiratory flows measured at age 5 years indicated an improvement in offspring airway function with supplemental vitamin C vs placebo. Offspring of pregnant smokers allocated to vitamin C also had significantly decreased wheeze.

Meaning These findings suggest that vitamin C supplementation for pregnant smokers may decrease the effects of smoking in pregnancy on childhood airway function and respiratory health.

Abstract
Importance Vitamin C supplementation (500 mg/d) for pregnant smokers has been reported to increase offspring airway function as measured by forced expiratory flow (FEF) through age 12 months; however, its effects on airway function at age 5 years remain to be assessed.

Objective To assess whether vitamin C supplementation in pregnant smokers is associated with increased and/or improved airway function in their offspring at age 5 years and whether vitamin C decreases the occurrence of wheeze.

Design, Setting, and Participants This study followed up the Vitamin C to Decrease the Effects of Smoking in Pregnancy on Infant Lung Function (VCSIP) double-blind, placebo-controlled randomized clinical trial conducted at 3 centers in the US (in Oregon, Washington, and Indiana) between 2012 and 2016. Investigators and participants remain unaware of the treatment assignments. Forced expiratory flow measurements at age 5 years were completed from 2018 to 2021.

Interventions Pregnant smokers were randomized to vitamin C (500 mg/d) or placebo treatment.

Main Outcomes and Measures The primary outcome was the prespecified measurement of FEF between 25% and 75% expired volume (FEF25-75) by spirometry at age 5 years. Secondary outcomes included FEF measurements at 50% and 75% of expiration (FEF50 and FEF75), forced expiratory volume in 1 second (FEV1), and occurrence of wheeze.

Results Of the 251 pregnant smokers included in this study, 125 (49.8%) were randomized to vitamin C and 126 (50.2%) were randomized to placebo. Of 213 children from the VCSIP trial who were reconsented into this follow-up study, 192 (90.1%) had successful FEF measurements at age 5 years; 212 (99.5%) were included in the analysis of wheeze. Analysis of covariance demonstrated that offspring of pregnant smokers allocated to vitamin C compared with placebo had 17.2% significantly higher mean (SE) measurements of FEF25-75 at age 5 years (1.45 [0.04] vs 1.24 [0.04] L/s; adjusted mean difference, 0.21 [95% CI, 0.13-0.30]; P < .001). Mean (SE) measurements were also significantly increased by 14.1% for FEF50 (1.59 [0.04] vs 1.39 [0.04] L/s; adjusted mean difference, 0.20 [95% CI, 0.11-0.30]; P < .001), 25.9% for FEF75 (0.79 [0.02] vs 0.63 [0.02] L/s; 0.16 [95% CI, 0.11-0.22]; P < .001), and 4.4% for FEV1 (1.13 [0.02] vs 1.09 [0.02] L; 0.05 [95% CI, 0.01-0.09]; P = .02). In addition, offspring of pregnant smokers randomized to vitamin C had significantly decreased wheeze (28.3% vs 47.2%; estimated odds ratio, 0.41 [95% CI, 0.23-0.74]; P = .003).

Conclusions and Relevance In this follow-up study of offspring of pregnant smokers randomized to vitamin C vs placebo, vitamin C supplementation during pregnancy resulted in significantly increased airway function of offspring at age 5 years and significantly decreased the occurrence of wheeze. These findings suggest that vitamin C supplementation for pregnant smokers may decrease the effects of smoking in pregnancy on childhood airway function and respiratory health.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de la supplémentation en vitamine C pour les fumeuses enceintes sur la fonction des voies respiratoires de la progéniture et la respiration sifflante à l'âge de 5 ans
Suivi d'un essai clinique randomisé
Cindy T. McEvoy Pédiatre JAMA. Publié en ligne le 21 novembre 2022.

Points clés
Question La supplémentation en vitamine C pour les fumeuses enceintes augmente-t-elle la fonction des voies respiratoires de la progéniture à l'âge de 5 ans et diminue-t-elle la respiration sifflante ?

Résultats Dans cette étude de suivi d'un essai clinique randomisé en double aveugle avec 213 descendants de 251 fumeuses enceintes traitées avec de la vitamine C (500 mg/j) ou un placebo, les débits expiratoires forcés mesurés à l'âge de 5 ans ont indiqué une amélioration de la fonction des voies respiratoires de la progéniture avec supplément de vitamine C vs placebo. La progéniture de fumeuses enceintes affectées à la vitamine C avait également une respiration sifflante significativement réduite.

Signification Ces résultats suggèrent que la supplémentation en vitamine C pour les fumeuses enceintes peut diminuer les effets du tabagisme pendant la grossesse sur la fonction des voies respiratoires et la santé respiratoire de l'enfant.

Résumé
Il a été rapporté que la supplémentation en vitamine C (500 mg/j) pour les fumeuses enceintes augmentait la fonction des voies respiratoires de la progéniture telle que mesurée par le débit expiratoire forcé (FEF) jusqu'à l'âge de 12 mois ; cependant, ses effets sur la fonction respiratoire à l'âge de 5 ans restent à évaluer.

Objectif Évaluer si la supplémentation en vitamine C chez les fumeuses enceintes est associée à une augmentation et/ou une amélioration de la fonction des voies respiratoires chez leur progéniture à l'âge de 5 ans et si la vitamine C diminue l'apparition de la respiration sifflante.

Conception, cadre et participants Cette étude a suivi l'essai clinique randomisé en double aveugle, contrôlé par placebo, mené dans 3 centres aux États-Unis (en Oregon, Washington , et Indiana) entre 2012 et 2016. Les enquêteurs et les participants ne sont toujours pas au courant des affectations de traitement. Les mesures de débit expiratoire forcé à l'âge de 5 ans ont été réalisées de 2018 à 2021.

Interventions Les fumeuses enceintes ont été randomisées pour recevoir de la vitamine C (500 mg/j) ou un traitement placebo.

Principaux critères de jugement et mesures Le critère de jugement principal était la mesure prédéfinie du FEF entre 25 % et 75 % du volume expiré (FEF25-75) par spirométrie à l'âge de 5 ans. Les critères de jugement secondaires comprenaient les mesures du FEF à 50 % et 75 % de l'expiration (FEF50 et FEF75), le volume expiratoire maximal en 1 seconde (FEV1) et l'apparition d'une respiration sifflante.

Résultats Sur les 251 fumeuses enceintes incluses dans cette étude, 125 (49,8 %) ont été randomisées pour recevoir de la vitamine C et 126 (50,2 %) ont été randomisées pour recevoir un placebo. Sur 213 enfants de l'essai VCSIP qui ont été reconsentés dans cette étude de suivi, 192 (90,1 %) ont eu des mesures FEF réussies à l'âge de 5 ans ; 212 (99,5%) ont été inclus dans l'analyse de la respiration sifflante. L'analyse de covariance a démontré que les descendants de fumeuses enceintes recevant de la vitamine C par rapport au placebo avaient des mesures moyennes (SE) significativement plus élevées de FEF25-75 à l'âge de 5 ans (1,45 [0,04] ​​vs 1,24 [0,04] ​​L/s ; moyenne ajustée différence, 0,21 [IC à 95 %, 0,13-0,30] ; P < ,001). Les mesures moyennes (SE) ont également augmenté de manière significative de 14,1 % pour le FEF50 (1,59 [0,04] ​​vs 1,39 [0,04] ​​L/s ; différence moyenne ajustée, 0,20 [IC à 95 %, 0,11-0,30] ; P < .001), 25,9 % pour le DEM75 (0,79 [0,02] vs 0,63 [0,02] L/s ; 0,16 [IC 95 %, 0,11-0,22] ; P < ,001) et 4,4 % pour le VEMS (1,13 [0,02] vs 1,09 [0,02] L ; 0,05 [IC à 95 %, 0,01-0,09] ; P = ,02). De plus, la progéniture de fumeuses enceintes randomisées pour recevoir de la vitamine C présentait une respiration sifflante significativement réduite (28,3 % contre 47,2 % ; rapport de cotes estimé, 0,41 [IC à 95 %, 0,23-0,74] ; P   =   0,003).

Conclusions et pertinence Dans cette étude de suivi de la progéniture de fumeuses enceintes randomisées pour recevoir de la vitamine C contre un placebo, la supplémentation en vitamine C pendant la grossesse a entraîné une augmentation significative de la fonction des voies respiratoires de la progéniture à l'âge de 5 ans et une diminution significative de l'apparition de respiration sifflante. Ces résultats suggèrent que la supplémentation en vitamine C pour les fumeuses enceintes peut diminuer les effets du tabagisme pendant la grossesse sur la fonction des voies respiratoires et la santé respiratoire de l'enfant.