Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Conseils]

Functional behavior of DHA and EPA in the formation of babies brain at different stages of age, and protect from different brain-related diseases
Waseem Khalid International Journal of Food Properties Volume 25, 2022 - Issue 1 Pages 1021-1044

Omega-3 fatty acids are rich in marine animals and plant-based foods like grains and seeds. Docosahexaenoic acid (DHA) and Eicosapentaenoic acid (EPA) are directly present in different fish types, whereas they are indirectly available in various seeds and grains. Plants seeds and grains contain omega 3-fatty acids in the form of ALA that is converted into EPA and DHA with the help of specific enzymes. DHA and EPA play an important role in developing brain and nerve cells.

Several studies confirmed that children need these fatty acids at all stages, including pre-birth and after-birth. During pregnancy and lactation, the fetus fulfills its requirements by the mother’s diet. During childhood, DHA and EPA demands are fulfilled from different food sources.

Different Clinical studies suggested that n-3 fatty acids supplementation during pregnancy, lactation and infants may play an important role in brain development, including neurodevelopment, nervous tissue, optimal visual and neuronal signaling. Animal and cell studies showed that DHA is a vital fatty acid with brain function for neuronal cell growth. Pharmacologically, these omega 3 fatty acids improve mental health and reduce the risk of brain-related diseases such as Alzheimer’s disease, mild cognitive impairment, depressive symptoms, epilepsy, schizophrenia, stroke, Parkinson’s disease and autism spectrum disorders. This review described the importance of fatty acids including EPA and DHA in supporting the optimum growth and development of brain.

The conclusive statement, DHA and EPA are vital functional materials for forming babies’ brain at different age periods.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Comportement fonctionnel du DHA et de l'EPA dans la formation du cerveau des bébés à différents stades d'âge et protection contre différentes maladies liées au cerveau
Waseem Khalid International Journal of Food Properties Volume 25, 2022 - Numéro 1 Pages 1021-1044

Les acides gras oméga-3 sont riches en animaux marins et en aliments à base de plantes comme les céréales et les graines. L'acide docosahexaénoïque (DHA) et l'acide eicosapentaénoïque (EPA) sont directement présents dans différents types de poissons, alors qu'ils sont indirectement disponibles dans diverses graines et céréales. Les graines et les céréales des plantes contiennent des acides gras oméga 3 sous forme d'ALA qui sont convertis en EPA et DHA à l'aide d'enzymes spécifiques. Le DHA et l'EPA jouent un rôle important dans le développement des cellules cérébrales et nerveuses.

Plusieurs études ont confirmé que les enfants ont besoin de ces acides gras à toutes les étapes, y compris avant et après la naissance. Pendant la grossesse et l'allaitement, le fœtus satisfait ses besoins par l'alimentation de la mère. Pendant l'enfance, les besoins en DHA et en EPA sont satisfaits à partir de différentes sources alimentaires.

Différentes études cliniques suggèrent que la supplémentation en acides gras n-3 pendant la grossesse, l'allaitement et les nourrissons peut jouer un rôle important dans le développement du cerveau, y compris le développement neurologique, le tissu nerveux, la signalisation visuelle et neuronale optimale. Des études animales et cellulaires ont montré que le DHA est un acide gras vital avec une fonction cérébrale pour la croissance des cellules neuronales. Pharmacologiquement, ces acides gras oméga 3 améliorent la santé mentale et réduisent le risque de maladies cérébrales telles que la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs légers, les symptômes dépressifs, l'épilepsie, la schizophrénie, les accidents vasculaires cérébraux, la maladie de Parkinson et les troubles du spectre autistique. Cette revue a décrit l'importance des acides gras, y compris l'EPA et le DHA, pour soutenir la croissance et le développement optimaux du cerveau.

La déclaration finale, le DHA et l'EPA sont des matériaux fonctionnels essentiels pour former le cerveau des bébés à différentes périodes d'âge.

[Nutrimuscle-Conseils]

Status of maternal serum B vitamins and pregnancy outcomes: New insights from in vitro fertilization and embryo transfer (IVF-ET) treatment
Ling Zhang Front. Nutr., 11 November 2022

The influence of B vitamins on human fertility and infertility treatments remains elusive. Therefore, this study investigated the association of most B vitamins with IVF-ET outcomes. A total of 216 subjects aged <35 year in their first oocyte retrieval cycle were recruited. Blood samples from the participants were collected before the oocyte pick-up procedure, and serum levels of riboflavin, niacin, pantothenic acid, vitamin B6 (including PA and PLP), folate, and methylmalonic acid (MMA) were detected using high-performance liquid chromatography–tandem mass spectrometry (HPLC-MS/MS).

Endpoints were classified into three groups according to tertiles (lower, middle, and upper) of each vitamin index, and the association of the serum vitamin status with intermediate and clinical outcomes was analyzed using a generalized estimating equation model. Higher riboflavin levels were associated with elevated probabilities of high-quality embryos, as well as clinical pregnancy after embryo transfer. A greater likelihood of transferable embryos was found in the middle tertile of serum folate. Similarly, a negative correlation of serum MMA, a marker of vitamin B12 deficiency, with high-quality embryos was identified. No significance was observed for other vitamins in terms of all endpoints. Therefore, sufficient levels of pre-conception riboflavin, folate, and vitamin B12 are recommended for successful infertility treatment and pregnancy planning; further evidence is needed to confirm our conclusion.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Statut des vitamines B sériques maternelles et issues de la grossesse : Nouvelles perspectives du traitement par fécondation in vitro et transfert d'embryon (FIV-TE)
Front de Ling Zhang. Nutr., 11 novembre 2022

L'influence des vitamines B sur la fertilité humaine et les traitements de l'infertilité reste insaisissable. Par conséquent, cette étude a examiné l'association de la plupart des vitamines B avec les résultats de la FIV-ET. Un total de 216 sujets âgés de moins de 35 ans dans leur premier cycle de prélèvement d'ovocytes ont été recrutés. Des échantillons de sang des participants ont été prélevés avant la procédure de prélèvement des ovocytes et les taux sériques de riboflavine, de niacine, d'acide pantothénique, de vitamine B6 (y compris PA et PLP), de folate et d'acide méthylmalonique (MMA) ont été détectés à l'aide d'un liquide haute performance. chromatographie–spectrométrie de masse en tandem (HPLC-MS/MS).

Les paramètres ont été classés en trois groupes selon les tertiles (inférieur, moyen et supérieur) de chaque indice vitaminique, et l'association du statut vitaminique sérique avec les résultats intermédiaires et cliniques a été analysée à l'aide d'un modèle d'équation d'estimation généralisée. Des niveaux plus élevés de riboflavine étaient associés à des probabilités élevées d'embryons de haute qualité, ainsi qu'à une grossesse clinique après le transfert d'embryons. Une plus grande probabilité d'embryons transférables a été trouvée dans le tertile moyen du folate sérique. De même, une corrélation négative du sérum MMA, un marqueur de carence en vitamine B12, avec des embryons de haute qualité a été identifiée. Aucune signification n'a été observée pour les autres vitamines sur l'ensemble des critères d'évaluation. Par conséquent, des niveaux suffisants de riboflavine, de folate et de vitamine B12 avant la conception sont recommandés pour un traitement de l'infertilité et une planification de grossesse réussis ; des preuves supplémentaires sont nécessaires pour confirmer notre conclusion.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Intakes of Folate, Vitamin D and Iodine during the First Trimester of Pregnancy and the Association between Supplement Use and Demographic Characteristics amongst White Caucasian Women Living with Obesity in the UK
by Kathy M. Redfern Nutrients 2022, 14(23), 5135;

Folate, vitamin D and iodine are key micronutrients in pregnancy, with deficiency associated with poor maternal and infant outcomes. For folate and vitamin D especially, deficiency is more common amongst women with obesity and recommended intakes and guidance on supplementation varies worldwide. The present study aims to investigate dietary and supplementary intakes of these micronutrients amongst a population of pregnant women with obesity in the United Kingdom, alongside key maternal demographic characteristics.

Expectant women (n = 75) with a body mass index ≥ 30 kg/m2 at first antenatal appointment were recruited at 12 weeks gestation. Participants were asked about their supplement use preconception and during trimester one in a baseline questionnaire which also asked about demographic characteristics. Women also completed a four day diet diary from which dietary and supplemental intakes of micronutrients intakes were estimated. Folic acid was taken by 96% of women at any point in trimester 1, whilst only 26% of women took the higher 5 mg dose recommended for women with obesity in the UK. For vitamin D and iodine, 56% and 44% of women met the UK RNI, respectively. Maternal age was positively associated with taking supplements of any kind and the 5 mg folic acid supplement, whilst parity was inversely associated with both outcomes.

This study strengthens the rationale for further work to be done raising awareness of the need for women with obesity to supplement both with a higher dose of folic acid and vitamin D and to be aware of the role of iodine during pregnancy.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apports alimentaires en folate, vitamine D et iode pendant le premier trimestre de la grossesse et association entre l'utilisation de suppléments et les caractéristiques démographiques chez les femmes blanches de race blanche vivant avec l'obésité au Royaume-Uni
par Kathy M. Redfern Nutrients 2022, 14(23), 5135 ;

Le folate, la vitamine D et l'iode sont des micronutriments essentiels pendant la grossesse, avec une carence associée à de mauvais résultats maternels et infantiles. Pour les folates et la vitamine D en particulier, la carence est plus fréquente chez les femmes obèses et les apports recommandés et les conseils sur la supplémentation varient dans le monde. La présente étude vise à étudier les apports alimentaires et supplémentaires de ces micronutriments parmi une population de femmes enceintes obèses au Royaume-Uni, parallèlement aux principales caractéristiques démographiques maternelles.

Les femmes enceintes (n = 75) avec un indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2 lors du premier rendez-vous prénatal ont été recrutées à 12 semaines de gestation. Les participants ont été interrogés sur leur consommation de suppléments avant la conception et au cours du premier trimestre dans un questionnaire de base qui posait également des questions sur les caractéristiques démographiques. Les femmes ont également rempli un journal alimentaire de quatre jours à partir duquel les apports alimentaires et supplémentaires en micronutriments ont été estimés. L'acide folique a été pris par 96% des femmes à tout moment du premier trimestre, tandis que seulement 26% des femmes ont pris la dose la plus élevée de 5 mg recommandée pour les femmes obèses au Royaume-Uni. Pour la vitamine D et l'iode, 56 % et 44 % des femmes respectaient respectivement le RNI britannique. L'âge maternel était positivement associé à la prise de suppléments de toute sorte et au supplément d'acide folique de 5 mg, tandis que la parité était inversement associée aux deux résultats.

Cette étude renforce la justification des travaux à mener pour sensibiliser à la nécessité pour les femmes obèses de se supplémenter à la fois avec une dose plus élevée d'acide folique et de vitamine D et d'être conscientes du rôle de l'iode pendant la grossesse.

[Nutrimuscle-Conseils]

Supplémentation des formules infantiles en acides docosahexaénoïque et arachidonique : effets sur le développement de l’enfant et difficultés associées à leur introduction
Supplementation of infant formula with docosahexaenoic and arachidonic acids: Effects on child development and difficulties associated with their introduction
Mathilde Cancalon CAHIERS DE NUTRITION ET DE DIÉTÉTIQUE 2020

La période postnatale est caractérisée par une croissance et un développement rapide. Les lipides, et plus particulièrement les acides gras polyinsaturés à longues chaînes (AGPI-LC), tels que les acides docosahexaénoïque (DHA) et arachidonique (ARA), jouent un rôle essentiel durant cette période. L’objectif principal des formules infantiles est d’être biomimétique de « l’étalon d’or » : le lait maternel, aussi bien en termes de composition que de structure, pour ainsi offrir la meilleure alternative possible à l’allaitement lorsqu’il a échoué et/ou n’est pas possible. Dans ce contexte, la réglementation européenne a évolué et impose désormais la supplémentation des formules en DHA.

Elles sont également fortifiées en ARA, autre AGPI indispensable pour le développement de l’enfant, bien qu’aucune obligation ne soit établie quant à sa teneur minimale. Leur important degré d’insaturation rend ces acides gras particulièrement sensibles à l’oxydation lipidique, complexifiant ainsi leur introduction dans les formules infantiles. L’objectif de cette revue est donc de faire un état de l’art sur les différents paramètres clés permettant de mieux maîtriser la supplémentation des formules infantiles en AGPI-LC.


Summary
The postnatal period is characterized by rapid growth and development. Lipids, especially long-chain polyunsaturated fatty acids (LC-PUFA) such as docosahexaenoic (DHA) and arachidonic (ARA) acids, play an essential role during this period. The main objective of infant formulas is to be biomimetic of the “golden standard” i.e. breast milk, both in terms of composition and structure, thus offering the best possible alternative to breastfeeding when it has failed and/or is not possible. In this context, European regulations have evolved and now require DHA supplementation of formulas. Formulas are also fortified with ARA, another PUFA essential for child development, although there is no requirement for a minimum content. Their high degree of unsaturation makes these fatty acids particularly sensitive to lipid oxidation, making their inclusion in infant formulas more difficult. The objective of this review is therefore to provide a state of the art on the various key parameters that allow better control of LC-PUFA supplementation in infant formulas.

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Docosahexaenoic acid (DHA) intake estimated from a 7-question survey identifies pregnancies most likely to benefit from high-dose DHA supplementation
D.N. Christifano Clin Nutr December 05, 2022

Background
Two randomized trials found women with low blood docosahexaenoic acid (DHA; an omega 3 fatty acid) had fewer early preterm births (<34 weeks gestation) if they were assigned to high dose DHA supplementation, however, there is currently no capacity for clinicians who care for pregnancies to obtain a blood assessment of DHA. Determining a way to identify women with low DHA intake whose risk could be lowered by high dose DHA supplementation is desired.
Objective
To determine if assessing DHA intake can identify pregnancies that benefit from high dose DHA supplementation.
Study Design
This secondary analysis used birth data from 1310 pregnant women who completed a 7-question food frequency questionnaire (DHA-FFQ) at 16.8 ± 2.5 weeks gestation that is validated to assess DHA status. They were then randomly assigned to a standard (200 mg/day) or high dose (800 or 1000 mg/day) DHA supplement for the remainder of pregnancy. Bayesian logistic regressions were fitted for early preterm birth and preterm birth as a function of DHA intake and assigned DHA dose.
Results
Participants who consumed less than 150 mg/day DHA prior to 20 weeks’ gestation (n=810/1310, 58.1%) had a lower Bayesian posterior probability (pp) of early preterm birth if they were assigned to high dose DHA supplementation (1.4% vs 3.9%, pp=0.99). The effect on preterm birth (<37 weeks) was also significant (11.3% vs 14.8%, pp=0.97).
Conclusion
The DHA-FFQ can identify pregnancies that will benefit most from high dose DHA supplementation and reduce the risk of preterm birth. The DHA-FFQ is low burden to providers and patients and could be easily implemented in obstetrical practice.

[Nutrimuscle-Conseils]

Sodium-to-Potassium Ratio as an Indicator of Diet Quality in Healthy Pregnant Women
by Martina Vulin Nutrients 2022, 14(23), 5052;

This study aimed to investigate diet quality in healthy pregnant women based on the Na-to-K ratio from 24 h urine sample and food frequency questionnaire (FFQ), to compare dietary micro- and macronutrient intake with current nutritional recommendations (RDA), and to investigate whether gestational weight gain (GWG) is associated with Na-to-K ratio and diet quality during pregnancy in general.

Sixty-four healthy pregnant women between 37 and 40 weeks of gestation participated in the study. Participants’ GWG, body composition, molar 24 h urine Na-to-K ratio, and FFQ data on average daily total energy, food groups, and micro-/macronutrient intake were obtained.

A Na-to-K ratio of 2.68 (1.11–5.24) does not meet nutrition quality and is higher than the WHO recommendations due to excessive sodium and insufficient potassium intake. FFQ Na-to-K ratio was associated with a higher daily intake of soups, sauces, cereals, fats, and oils and a low intake of fruit and non-alcoholic beverages.

A total of 49% of pregnant women exhibited excessive GWG, which was attributed to the increase in adipose tissue mass. GWG was not associated with total energy but may be the result of insufficient physical activity during pregnancy. Daily intake of vitamin D, vitamin E, folate, niacin, riboflavin, calcium, iron, and zinc was suboptimal compared to RDA.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Rapport sodium-potassium comme indicateur de la qualité de l'alimentation chez les femmes enceintes en bonne santé
par Martina Vulin Nutrients 2022, 14(23), 5052 ;

Cette étude visait à étudier la qualité de l'alimentation chez les femmes enceintes en bonne santé sur la base du rapport Na-to-K à partir d'un échantillon d'urine de 24 h et d'un questionnaire de fréquence alimentaire (FFQ), afin de comparer l'apport alimentaire en micro et macronutriments avec les recommandations nutritionnelles actuelles (RDA), et pour déterminer si le gain de poids gestationnel (GWG) est associé au rapport Na-to-K et à la qualité de l'alimentation pendant la grossesse en général.

Soixante-quatre femmes enceintes en bonne santé entre 37 et 40 semaines de gestation ont participé à l'étude. Le GWG des participants, la composition corporelle, le rapport molaire Na/K dans l'urine de 24 h et les données FFQ sur l'énergie totale quotidienne moyenne, les groupes d'aliments et l'apport en micro/macronutriments ont été obtenus.

Un rapport Na/K de 2,68 (1,11–5,24) ne correspond pas à la qualité nutritionnelle et est supérieur aux recommandations de l'OMS en raison d'un apport excessif en sodium et d'un apport insuffisant en potassium. Le rapport FFQ Na-to-K était associé à une consommation quotidienne plus élevée de soupes, de sauces, de céréales, de graisses et d'huiles et à une faible consommation de fruits et de boissons non alcoolisées.

Au total, 49 % des femmes enceintes présentaient un GWG excessif, qui a été attribué à l'augmentation de la masse de tissu adipeux. Le GWG n'était pas associé à l'énergie totale, mais peut être le résultat d'une activité physique insuffisante pendant la grossesse. L'apport quotidien de vitamine D, de vitamine E, de folate, de niacine, de riboflavine, de calcium, de fer et de zinc était sous-optimal par rapport à la RDA.

[Nutrimuscle-Conseils]

The first trimester plasma Copper - Zinc ratio is independently related to pregnancy-specific psychological distress symptoms throughout pregnancy
Lianne P Hulsbosch Nutrition Available online 14 December 2022, 111938

Highlights
• The relation between trace elements and perinatal mental health is poorly understood
• We assessed pregnancy specific negative affect (P-NA) symptoms and CuZn in 2000 women
• We found a persistently low (89.4%) and persistently high (10.6%) P-NA symptom group
• A higher CuZn ratio was independently associated with persistently high P-NA symptoms
• Trace elements research should become part of perinatal mental health research

Objective
: High plasma copper (Cu) and low zinc (Zn) levels have been associated with depression. However, most studies used low sample sizes and a cross-sectional design, and perinatal data are scarce. We investigated the possible association between pregnancy-specific psychological distress and the plasma CuZn ratio using a prospective design.

Research Methods & Procedures
: Pregnancy-specific distress symptoms were assessed at each trimester by means of the Tilburg Pregnancy Distress Negative Affect Scale in 2036 pregnant women. Cu and Zn were assessed at 12 weeks of gestation in plasma samples by inductively coupled plasma mass spectrometry. Growth mixture modeling determined trajectories of women's P-NA (pregnancy-negative affect) symptoms, which were entered in a multiple logistic regression analysis as dependent variable and the CuZn ratio as independent variable.

Results
: Two P-NA symptom classes were found: 1) persistently low (N=1820), and 2) persistently high (N=216). A higher CuZn ratio was independently associated with persistently high P-NA symptom scores (OR=1.52, 95% CI [1.13, 2.04]) after adjustment for confounders. A sensitivity analysis was performed excluding all women with high P-NA scores at 12 weeks (>1 SD>mean P-NA score). In the 1719 remaining women, a higher CuZn ratio significantly predicted the development of increasing P-NA symptom scores after adjustment for confounders (OR=1.40, 95% CI [1.04, 1.95]).

Conclusions
: A higher CuZn plasma ratio is an independent determinant of developing pregnancy-specific distress symptoms throughout pregnancy, suggesting that micronutrients could be employed as novel biomarkers for psychological distress research of perinatal mood disorders.

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Traduction de l'étude

Le rapport cuivre-zinc plasmatique du premier trimestre est indépendamment lié aux symptômes de détresse psychologique spécifiques à la grossesse tout au long de la grossesse
Lianne P Hulsbosch Nutrition Disponible en ligne le 14 décembre 2022, 111938

Points forts
• La relation entre les oligo-éléments et la santé mentale périnatale est mal comprise
• Nous avons évalué les symptômes de l'affect négatif spécifique à la grossesse (P-NA) et CuZn chez 2 000 femmes
• Nous avons trouvé un groupe de symptômes P-NA constamment faible (89,4 %) et constamment élevé (10,6 %)
• Un rapport CuZn plus élevé était indépendamment associé à des symptômes persistants de P-NA élevés
• La recherche sur les éléments traces devrait faire partie de la recherche sur la santé mentale périnatale

Objectif
: Des niveaux plasmatiques élevés de cuivre (Cu) et de zinc (Zn) faibles ont été associés à la dépression. Cependant, la plupart des études ont utilisé des échantillons de petite taille et une conception transversale, et les données périnatales sont rares. Nous avons étudié l'association possible entre la détresse psychologique spécifique à la grossesse et le rapport CuZn plasmatique en utilisant une conception prospective.

Méthodes et procédures de recherche
: Les symptômes de détresse spécifiques à la grossesse ont été évalués à chaque trimestre au moyen de l'échelle d'affect négatif de détresse de grossesse de Tilburg chez 2036 femmes enceintes. Cu et Zn ont été évalués à 12 semaines de gestation dans des échantillons de plasma par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif. La modélisation du mélange de croissance a déterminé les trajectoires des symptômes P-NA (effet négatif de la grossesse) des femmes, qui ont été entrées dans une analyse de régression logistique multiple en tant que variable dépendante et le rapport CuZn en tant que variable indépendante.

Résultats
: Deux classes de symptômes P-NA ont été trouvées : 1) faible persistance (N=1 820) et 2) élevée persistante (N=216). Un rapport CuZn plus élevé était indépendamment associé à des scores de symptômes P-NA constamment élevés (OR = 1,52, IC à 95 % [1,13, 2,04]) après ajustement pour les facteurs de confusion. Une analyse de sensibilité a été réalisée en excluant toutes les femmes avec des scores P-NA élevés à 12 semaines (> 1 SD> score P-NA moyen). Chez les 1719 femmes restantes, un rapport CuZn plus élevé prédisait de manière significative le développement de scores croissants de symptômes P-NA après ajustement pour les facteurs de confusion (OR = 1,40, IC à 95 % [1,04, 1,95]).

conclusion
: Un rapport plasmatique CuZn plus élevé est un déterminant indépendant du développement de symptômes de détresse spécifiques à la grossesse tout au long de la grossesse, ce qui suggère que les micronutriments pourraient être utilisés comme nouveaux biomarqueurs pour la recherche sur la détresse psychologique des troubles de l'humeur périnataux.

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Periconceptional Maternal Protein Intake from Animal and Plant Sources and the Impact on Early and Late Prenatal Growth and Birthweight: The Rotterdam Periconceptional Cohort
by Sofie van Zundert Nutrients 2022, 14(24), 5309;

Plant-based diets continue to rise in popularity, including among women of reproductive age, while consequences for pregnancy outcomes have hardly been studied. During pregnancy, maternal diet is the only source of proteins for the developing fetus. Hence, we investigated the effects of periconceptional maternal animal and plant protein intake on prenatal growth and birthweight. 501 pregnancies were included from the prospective Rotterdam Periconceptional Cohort. Embryonic growth was depicted by crown-rump length (CRL) and embryonic volume (EV) at 7, 9 and 11 weeks using 3D ultrasound scans. Estimated fetal weight (EFW) at 20 weeks and birthweight were retrieved from medical records and standardized. Multivariable mixed models were used for CRL and EV trajectories, and linear regression for EFW and birthweight.

A 10 g/day higher maternal animal protein intake was positively associated with increased embryonic growth (CRL: β = 0.023 √mm, p = 0.052; EV: β = 0.015 ∛cm, p = 0.012). A positive association, albeit non-significant, was found between maternal animal protein intake and EFW, and birthweight. No clear associations emerged between maternal plant protein intake and prenatal growth and birthweight, with effect estimates close to zero.

In conclusion, maternal animal protein intake during the periconception period was positively associated with early and late prenatal growth and birthweight, while no associations were found between maternal plant protein intake and prenatal growth and birthweight.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport protéique maternel périconceptionnel d'origine animale et végétale et impact sur la croissance prénatale précoce et tardive et le poids à la naissance : la cohorte périconceptionnelle de Rotterdam
par Sofie van Zundert Nutrients 2022, 14(24), 5309 ;

Les régimes à base de plantes continuent de gagner en popularité, y compris chez les femmes en âge de procréer, tandis que les conséquences sur les résultats de la grossesse ont à peine été étudiées. Pendant la grossesse, l'alimentation maternelle est la seule source de protéines pour le fœtus en développement. Par conséquent, nous avons étudié les effets de l'apport périconceptionnel de protéines animales et végétales maternelles sur la croissance prénatale et le poids à la naissance. 501 grossesses ont été incluses dans la prospective Rotterdam Periconceptional Cohort. La croissance embryonnaire a été représentée par la longueur couronne-croupe (CRL) et le volume embryonnaire (EV) à 7, 9 et 11 semaines à l'aide d'échographies 3D. Le poids fœtal estimé (EFW) à 20 semaines et le poids à la naissance ont été extraits des dossiers médicaux et standardisés. Des modèles mixtes multivariables ont été utilisés pour les trajectoires CRL et EV, et une régression linéaire pour EFW et le poids à la naissance.

Un apport en protéines animales maternelles supérieur de 10 g/jour était positivement associé à une croissance embryonnaire accrue (CRL : β = 0,023 √mm, p = 0,052 ; EV : β = 0,015 ∛cm, p = 0,012). Une association positive, bien que non significative, a été trouvée entre l'apport maternel en protéines animales et l'EFW, et le poids à la naissance. Aucune association claire n'a émergé entre l'apport maternel en protéines végétales et la croissance prénatale et le poids à la naissance, avec des estimations d'effet proches de zéro.

En conclusion, l'apport maternel en protéines animales pendant la période de périconception était positivement associé à la croissance prénatale précoce et tardive et au poids à la naissance, alors qu'aucune association n'a été trouvée entre l'apport maternel en protéines végétales et la croissance prénatale et le poids à la naissance.

[Nutrimuscle-Conseils]

The sympathetic nervous system in healthy and hypertensive pregnancies: physiology or pathology?
Áine Brislane, Exp Physiol 02 December 2022

New Findings
What is the topic of this review?

Sympatho-excitation in both healthy and hypertensive pregnancies, and concurrent adaptations along the neurovascular cascade.

What advances does it highlight?

Known and plausible adaptations along the neurovascular cascade which may offset elevated MSNA in normotensive pregnancy while also highlighting knowledge gaps regarding understudied pathways.

Abstract
The progression from conception through to the postpartum period represents an extraordinary period of physiological adaptation in the mother to support the growth and development of the fetus. Healthy, normotensive human pregnancies are associated with striking increases in both plasma volume and sympathetic nerve activity, yet normal or reduced blood pressure; it represents a unique period of apparent healthy sympathetic hyperactivity.

However, how this normal blood pressure is achieved in the face of sympathoexcitation, and the mechanisms responsible for this increased activity are unclear. Importantly, sympathetic activation has been implicated in hypertensive pregnancy disorders – the leading causes of maternal–fetal morbidity and mortality in the developed world. An understudied link between pregnancy and the development of maternal hypertension may lie in the sympathetic nervous system regulation of blood pressure. This brief review presents the latest data on sympathoexcitation in both healthy and hypertensive pregnancies, and concurrent adaptations along the neurovascular cascade.