Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Nutrition Décembre 2024, 112660

Carence en vitamine K2 et son association avec la petite taille chez les enfants : une étude transversale

Li-Li Chen MM

Points forts
• Les enfants de petite taille présentaient des taux de vitamine K2 significativement inférieurs à ceux de leurs pairs en bonne santé.
• La carence en vitamine K2 a été identifiée comme un facteur de risque indépendant de petite taille chez les enfants, affectant à la fois les garçons et les filles de tous les groupes d'âge.
• Les taux sériques de vitamine K2 ont montré une légère diminution avec l'âge chez les enfants âgés de 2 à 15 ans.

Objectifs
Cette étude examine la relation entre le statut en vitamine K2 (VK2) et l'apparition d'une petite taille chez les enfants.
Méthodes
Une analyse transversale a été menée entre janvier 2021 et août 2022, portant sur 235 enfants présentant un diagnostic clinique de petite taille au deuxième hôpital affilié de l'université médicale de Wenzhou (groupe de petite taille) et 454 enfants de taille moyenne (±1 écart type) de la même période (groupe sain). Les taux sériques de VK2 ont été comparés entre les deux groupes. Une analyse de régression logistique multivariée a été utilisée pour identifier les facteurs associés à la petite taille, et une analyse de corrélation de Spearman a été utilisée pour examiner la relation entre le statut de VK2 et l'âge.
Résultats
Les enfants du groupe de petite taille présentaient des taux de VK2 inférieurs (P = 0,019) et une prévalence significativement plus élevée de déficit en VK2 (P = 0,011) par rapport au groupe sain. Le déficit en VK2 a été identifié comme un facteur de risque indépendant de petite taille (OR = 1,535, IC à 95 % = 1,061–2,222, P = 0,023) grâce à une analyse de régression logistique multivariée. De plus, une corrélation inverse a été observée entre les taux sériques de VK2 et l'âge chez les enfants âgés de 2 à 15 ans (ρ = -0,133, P < 0,001).
Conclusions
Le déficit en VK2 peut être associé à un risque accru de petite taille chez les enfants.

[Nutrimuscle-Conseils]

Impact of polyunsaturated fatty acids during and pregnancy and lactation: A comprehensive review
Yasna Muñoz Prostaglandins, Leukotrienes and Essential Fatty Acids: April 2024 (Volume 203)

Highlights
• DHA and ARA are important PUFAs derived from ALA and LA respectively.
• DHA and ARA are relevance in pregnancy and lactation because of their benefits to child developing.
• In pregnancy and lactation, an adequate intake of PUFAs is important for optimal neurodevelopment.
• Adequate intake of DHA in pregnancy and breast feeding is relevant for normal neurodevelopment.
• High prevalence of obesity must generate a revision of PUFAs recommendations in pregnancy and lactation.

Background
Docosahexaenoic acid (DHA) and arachidonic acid (ARA) are relevant polyunsaturated fatty acids (PUFA) derived from alpha-linolenic acid (ALA) and linoleic acid (LA), respectively. These are important in pregnancy and lactation periods because of their benefits to the developing fetus and infant. Currently, the high prevalence of gestational obesity has led to a revision of PUFAs recommendations in these periods, due to changes in the lipid profile of women marked by a higher consumption of n-6 PUFA.
Objective
This review aims to present an updated compilation of evidence on DHA and ARA during gestation and lactation.
Methods
The literature review was performed in different databases, PubMed, Scopus, Web of Science, Scielo, ISI, and Ovid MedLine, highlighting the importance of DHA and ARA for newborn development.
Results
An adequate intake of n-3 PUFA, especially DHA, in the mother during pregnancy and the postnatal period is important for the normal development of the child's brain. Maternal DHA supplementation increases DHA levels in mothers, but its direct link to infant neurodevelopment remains unclear. Obesity generates changes in the FA profile of pregnant women, causing an imbalance of n-3 and n-6 PUFA. An adequate level of DHA benefits children's cognitive function. However, a potential connection exists to the infants' inflammatory profile.
Conclusion
During gestation and lactation periods, an adequate DHA intake and n-6/ n-3 PUFA ratio (especially for obese women) are important for the optimal growth and brain development of the child.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Impact des acides gras polyinsaturés pendant la grossesse et l'allaitement : une revue complète
Yasna Muñoz Prostaglandines, leucotriènes et acides gras essentiels : avril 2024 (volume 203)

Points forts
• Le DHA et l'ARA sont des PUFAs importants dérivés respectivement de l'ALA et de l'LA.
• Le DHA et l'ARA sont pertinents pendant la grossesse et l'allaitement en raison de leurs bienfaits pour le développement de l'enfant.
• Pendant la grossesse et l'allaitement, un apport adéquat en PUFAs est important pour un développement neurologique optimal.
• Un apport adéquat en DHA pendant la grossesse et l'allaitement est pertinent pour un développement neurologique normal.
• Une prévalence élevée de l'obésité doit générer une révision des recommandations en PUFAs pendant la grossesse et l'allaitement.

Contexte
L'acide docosahexaénoïque (DHA) et l'acide arachidonique (ARA) sont des acides gras polyinsaturés (PUFA) pertinents dérivés respectivement de l'acide alpha-linolénique (ALA) et de l'acide linoléique (LA). Ces derniers sont importants pendant la grossesse et l'allaitement en raison de leurs bienfaits pour le développement du fœtus et du nourrisson. Actuellement, la forte prévalence de l'obésité gestationnelle a conduit à une révision des recommandations en matière d'AGPI pendant ces périodes, en raison de changements dans le profil lipidique des femmes marqués par une consommation plus élevée d'AGPI n-6.
Objectif
Cette revue vise à présenter une compilation actualisée des preuves sur le DHA et l'ARA pendant la gestation et l'allaitement.
Méthodes
L'analyse de la littérature a été réalisée dans différentes bases de données, PubMed, Scopus, Web of Science, Scielo, ISI et Ovid MedLine, soulignant l'importance du DHA et de l'ARA pour le développement du nouveau-né.
Résultats
Un apport adéquat en AGPI n-3, en particulier en DHA, chez la mère pendant la grossesse et la période postnatale est important pour le développement normal du cerveau de l'enfant. La supplémentation maternelle en DHA augmente les niveaux de DHA chez les mères, mais son lien direct avec le développement neurologique du nourrisson reste flou. L'obésité génère des changements dans le profil des AGPI des femmes enceintes, provoquant un déséquilibre des AGPI n-3 et n-6. Un niveau adéquat de DHA est bénéfique pour la fonction cognitive des enfants. Cependant, il existe un lien potentiel avec le profil inflammatoire des nourrissons.
Conclusion
Pendant les périodes de gestation et d'allaitement, un apport adéquat en DHA et un rapport n-6/n-3 PUFA (en particulier pour les femmes obèses) sont importants pour la croissance et le développement cérébral optimaux de l'enfant.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between maternal vitamin D status during late pregnancy and acute lower respiratory tract infections and acute diarrheal disease during infancy – A cohort study
Amritha Vinod Clin Nutr 2024

Background
Acute lower respiratory tract infection (ALRI) and acute diarrheal disease (ADD) are the leading causes of mortality in children globally. There is emerging evidence of an association between maternal hypovitaminosis D and ALRI/ADD during infancy.
Objective
To determine whether maternal hypovitaminosis D (25(OH)D [<20 ng/ml] during late pregnancy is associated with increased risk of ALRI/ADD in their offspring during infancy.
Methods
This South Indian hospital-based, ambispective cohort study included 140 mother-baby dyads with known maternal vitamin D status before delivery in late third trimester (72 mothers with hypovitaminosis D and 68 mothers with adequate vitamin D level). Babies with cord blood vitamin D deficiency were treated as per consensus guidelines and those with adequate levels were supplemented with 400 IU vitamin D daily for 1 year. All infants were followed up at 6,10,14 weeks and 6, 9, 12 months for the occurrence, frequency, and severity of ALRI (pneumonia, bronchiolitis, viral induced wheezing) and ADD.
Results
Overall incidence of ALRI was 0.23 per child year during infancy. Incidence of ALRI was 0.12 per child year in adequate maternal vitamin D group versus 0.32 per child year in maternal hypovitaminosis D group (p value = 0.024) and that of bronchiolitis/viral wheeze was 0.07 per child year in adequate maternal vitamin D group versus 0.21 per child year in maternal hypovitaminosis D group (p value = 0.047). Cox regression analysis with maternal hypovitaminosis D level as predictor variable, adjusted for gestational age at birth and other covariates, revealed a hazard ratio of 3.18 (95 % CI: 1.17–8.65, p = 0.023) and 3.63 (95 % CI 1.36–9.65, p = 0.010) for ALRI and ADD respectively. No increased risk for occurrence of pneumonia was observed and none had severe pneumonia.
Conclusion
Maternal hypovitaminosis D is associated with increased risk of ALRI and ADD in their babies during infancy. Routine screening of pregnant women at risk for hypovitaminosis D and supplementation based on 25(OH)D level may decrease the burden of ALRI, for which further studies are needed.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre le statut en vitamine D de la mère en fin de grossesse et les infections aiguës des voies respiratoires inférieures et les maladies diarrhéiques aiguës pendant la petite enfance – Une étude de cohorte
Amritha Vinod Clin Nutr 2024

Contexte
Les infections aiguës des voies respiratoires inférieures (IAVSI) et les maladies diarrhéiques aiguës (MDA) sont les principales causes de mortalité chez les enfants dans le monde. De nouvelles preuves montrent une association entre l'hypovitaminose D maternelle et les IAVSI/MDA pendant la petite enfance.
Objectif
Déterminer si l'hypovitaminose D maternelle (25(OH)D [< 20 ng/ml] en fin de grossesse est associée à un risque accru d'ALRI/ADD chez leur progéniture pendant la petite enfance.
Méthodes
Cette étude de cohorte ambispective menée dans un hôpital du sud de l'Inde a porté sur 140 dyades mère-enfant dont le statut maternel en vitamine D était connu avant l'accouchement à la fin du troisième trimestre (72 mères souffrant d'hypovitaminose D et 68 mères présentant un taux de vitamine D adéquat). Les bébés présentant une carence en vitamine D dans le sang du cordon ombilical ont été traités conformément aux directives consensuelles et ceux dont le taux était adéquat ont reçu un supplément de 400 UI de vitamine D par jour pendant 1 an. Tous les nourrissons ont été suivis à 6, 10, 14 semaines et 6, 9, 12 mois pour déterminer l'apparition, la fréquence et la gravité des ALRI (pneumonie, bronchiolite, respiration sifflante d'origine virale) et des ADD.
Résultats
L'incidence globale des ALRI était de 0,23 par enfant-année pendant la petite enfance. Incidence FrançaisL'incidence d'ALRI était de 0,12 par enfant-année dans le groupe ayant une vitamine D maternelle adéquate contre 0,32 par enfant-année dans le groupe ayant une hypovitaminose D maternelle (valeur de p = 0,024) et celle de bronchiolite/respiration sifflante virale était de 0,07 par enfant-année dans le groupe ayant une vitamine D maternelle adéquate contre 0,21 par enfant-année dans le groupe ayant une hypovitaminose D maternelle (valeur de p = 0,047). L'analyse de régression de Cox avec le niveau d'hypovitaminose D maternelle comme variable prédictive, ajustée en fonction de l'âge gestationnel à la naissance et d'autres covariables, a révélé un rapport de risque de 3,18 (IC à 95 % : 1,17-8,65, p = 0,023) et de 3,63 (IC à 95 % 1,36-9,65, p = 0,010) pour ALRI et ADD respectivement. Aucun risque accru de survenue de pneumonie n'a été observé et aucun n'a présenté de pneumonie sévère. Conclusion
L'hypovitaminose D maternelle est associée à un risque accru d'ALRI et de TDA chez leurs bébés pendant la petite enfance. Le dépistage systématique des femmes enceintes à risque d'hypovitaminose D et la supplémentation en fonction du taux de 25(OH)D peuvent réduire le fardeau de l'ALRI, pour lequel des études supplémentaires sont nécessaires.

[Nutrimuscle-Conseils]

Higher sweet beverage consumption was associated with increased gestational weight gain and birth weight: A Chinese cohort study
Shuang Zhang Nutrition Research Volume 132, December 2024, Pages 15-26

Highlights
• The dietary behavior of non-obese and obese pregnant women is different.
• Ultra-processed dietary pattern was associated with increased gestational weight gain.
• Sweet desserts and beverages promote excessive weight gain during pregnancy.
• High beverage consumption was related to increased maternal and fetal weight gain.
• Controlled sweetened beverage intake is a key target for pregnancy weight management.

Diet during pregnancy is crucial to maternal metabolism and fetal development, so exploring the most potent food risk factor could improve maternal and child health. In this study, we investigated the diet and lifestyle of 833 healthy pregnant women in the second trimester from November 2020 to August 2021. Based on the Tianjin Antenatal Care System in China, we followed up with these women and recorded their gestational weight gain (GWG) and newborn birth weight. We conducted a dietary survey through FFQ based on the food groups recommended by the Chinese Dietary Guidelines and included common ultra-processed foods. We collected 219 semi-quantitative FFQs and 614 self-reported FFQs for analysis. According to the consumption frequency of 12 food groups, 4 dietary patterns were extracted by principal component analysis. We analyzed the associations of food energy, consumption frequency, and dietary patterns with GWG and birth weight, especially GWG in the first and second trimesters (f-GWG). The results showed that f-GWG was positively correlated with food energy. Beverage consumption was associated with f-GWG (r = 0.288, P = .026) in obese pregnant women. A dietary pattern that favors high consumption of ultra-processed foods (fried foods, baked desserts, and sweet beverages) was associated with increased GWGs. Non-obesity women with high consumption of baked desserts and sweet beverages had higher GWGs (P < .05). After adjusting for confounding factors (including total energy, physical activity, and sleep quality), only sweet beverage consumption was associated with f-GWG (β 0.498, 95%CI 0.153-0.843) and birth weight (β 0.124, 95%CI 0.009-0.240). Sweet beverage consumption is a key adjustable risk factor for prenatal care.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une consommation plus élevée de boissons sucrées était associée à une augmentation de la prise de poids gestationnelle et du poids à la naissance : une étude de cohorte chinoise
Shuang Zhang Nutrition Research Volume 132, décembre 2024, pages 15-26

Points forts
• Le comportement alimentaire des femmes enceintes non obèses et obèses est différent.
• Le régime alimentaire ultra-transformé était associé à une augmentation de la prise de poids gestationnelle.
• Les desserts et boissons sucrés favorisent une prise de poids excessive pendant la grossesse.
• Une consommation élevée de boissons était liée à une augmentation de la prise de poids maternelle et fœtale.
• La consommation contrôlée de boissons sucrées est un objectif clé pour la gestion du poids pendant la grossesse.

L'alimentation pendant la grossesse est essentielle au métabolisme maternel et au développement fœtal, donc l'exploration du facteur de risque alimentaire le plus puissant pourrait améliorer la santé maternelle et infantile. Dans cette étude, nous avons étudié le régime alimentaire et le mode de vie de 833 femmes enceintes en bonne santé au cours du deuxième trimestre de novembre 2020 à août 2021. Sur la base du système de soins prénatals de Tianjin en Chine, nous avons suivi ces femmes et enregistré leur prise de poids gestationnelle (GWG) et leur poids de naissance du nouveau-né. Nous avons mené une enquête alimentaire via FFQ basée sur les groupes alimentaires recommandés par les directives diététiques chinoises et incluant les aliments ultra-transformés courants. Nous avons collecté 219 FFQ semi-quantitatifs et 614 FFQ auto-déclarés pour analyse. Selon la fréquence de consommation de 12 groupes alimentaires, 4 modèles alimentaires ont été extraits par analyse en composantes principales. Nous avons analysé les associations entre l'énergie alimentaire, la fréquence de consommation et les modèles alimentaires avec le GWG et le poids à la naissance, en particulier le GWG au cours des premier et deuxième trimestres (f-GWG). Les résultats ont montré que le f-GWG était positivement corrélé à l'énergie alimentaire. La consommation de boissons était associée au f-GWG (r = 0,288, P = 0,026) chez les femmes enceintes obèses. Un modèle alimentaire qui favorise une consommation élevée d'aliments ultra-transformés (aliments frits, desserts cuits au four et boissons sucrées) était associé à des GWG accrus. Les femmes non obèses ayant une consommation élevée de desserts cuits au four et de boissons sucrées avaient des GWG plus élevés (P < 0,05). Après ajustement des facteurs de confusion (notamment l'énergie totale, l'activité physique et la qualité du sommeil), seule la consommation de boissons sucrées était associée au f-GWG (β 0,498, IC à 95 % 0,153-0,843) et au poids à la naissance (β 0,124, IC à 95 % 0,009-0,240). La consommation de boissons sucrées est un facteur de risque ajustable clé pour les soins prénatals.

[Nutrimuscle-Conseils]

Interaction between Dietary Magnesium Intake and Genetic Risk Score on the Risk of Gestational Diabetes
Xiyu Cao Molecular Nutrition & Food Research 11 November 2024

We aim to assess the interaction between genetic risk and magnesium (Mg) intake during pregnancy on the development of gestational diabetes mellitus (GDM).

Methods and results
Three thousand ninety-six pregnant women from Tongji Maternal and Child Health Cohort are involved in our study. One hundred twelve susceptibility genetic variants of diabetes are selected and genotyped through Asian Screening Array bead chip. Mg intake were assessed by a validated food frequency questionnaire conducted at gestational weeks 25.1 ± 2.7 before GDM diagnosis. The study identifies 22 variants associated with GDM. Weighted genetic risk score (GRS) based on these 22 SNPs is associated with higher occurrence of GDM. There is an interaction between GRS and Mg intake on GDM risk (p-interaction = 0.019). Pregnant women with high GRS (≥23.48) and insufficient Mg intake (<370.0 mg d−1) have a 1.74 (95% confidence interval [CI]: 1.02, 2.98) fold risk of GDM after adjusting for potential confounders. No such relationship exists among pregnant women with low GRS (<23.48) (adjusted relative risk [RR] = 1.18; 95% CI: 0.73, 1.92).

Conclusion
Genetic predisposition to GDM is modified by Mg intake. This suggests that clinical nutrition guidance may benefit from being tailored by screening women with high diabetic genetic risk.

[Nutrimuscle-Conseils]

Exercise during pregnancy modulates infant cellular and whole-body adiposity
Alex Claiborne Physiological Reports 01 December 2024

Non-pharmaceutical interventions are needed to target the growing intergenerational cycle of obesity. We aimed to determine whether in utero exposure to different exercise doses during pregnancy directly reduces infant cellular and whole-body adiposity. Pregnant women completed ~24 weeks of supervised exercise training; for standardization of exercise analysis (frequency, intensity, time, and volume-FIT-V), metrics were assessed from 16 to 36 weeks. Mesenchymal stem cells (MSC) collected from the umbilical cord at delivery underwent 21 days of adipogenic differentiation, then Oil Red O staining for lipid content. Infant body composition was measured at 1 month of age. ANCOVA and Pearson correlations determined the influence of prenatal exercise on infant adiposity. Exercise decreased infant MSC lipid content (p = 0.01) and body fat percentage (p = 0.009) irrespective of dose. Total exercise volume throughout pregnancy was negatively correlated with infant body fat % (R2 = 0.31, p = 0.02) due to lower subscapular skinfolds (R2 = 0.30, p = 0.02), while weekly exercise duration influenced adipogenic MSC lipid accumulation (R2 = −0.23, p = 0.03) and BF% (R2 = −0.15, p = 0.01). In utero exposure to exercise reduced cellular and whole-body infant adiposity in a dose-dependent manner.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'exercice pendant la grossesse module l'adiposité cellulaire et corporelle totale du nourrisson
Alex Claiborne Physiological Reports 01 décembre 2024

Des interventions non pharmaceutiques sont nécessaires pour cibler le cycle intergénérationnel croissant de l'obésité. Nous avons cherché à déterminer si l'exposition in utero à différentes doses d'exercice pendant la grossesse réduit directement l'adiposité cellulaire et corporelle totale du nourrisson. Les femmes enceintes ont suivi environ 24 semaines d'entraînement physique supervisé ; pour la standardisation de l'analyse de l'exercice (fréquence, intensité, temps et volume-FIT-V), les paramètres ont été évalués de 16 à 36 semaines. Les cellules souches mésenchymateuses (MSC) prélevées sur le cordon ombilical à l'accouchement ont subi 21 jours de différenciation adipogénique, puis une coloration à l'huile rouge O pour la teneur en lipides. La composition corporelle du nourrisson a été mesurée à l'âge d'un mois. L'ANCOVA et les corrélations de Pearson ont déterminé l'influence de l'exercice prénatal sur l'adiposité du nourrisson. L'exercice physique a diminué la teneur en lipides des CSM du nourrisson (p = 0,01) et le pourcentage de graisse corporelle (p = 0,009), quelle que soit la dose. Le volume total d'exercice tout au long de la grossesse était corrélé négativement au pourcentage de graisse corporelle du nourrisson (R2 = 0,31, p = 0,02) en raison de plis cutanés sous-scapulaires inférieurs (R2 = 0,30, p = 0,02), tandis que la durée hebdomadaire de l'exercice influençait l'accumulation de lipides adipogéniques des CSM (R2 = −0,23, p = 0,03) et le pourcentage de graisse corporelle (R2 = −0,15, p = 0,01). L'exposition in utero à l'exercice a réduit l'adiposité cellulaire et corporelle totale du nourrisson de manière dose-dépendante.

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin D deficiency: infertility and neurodevelopmental diseases (attention deficit hyperactivity disorder, autism, and schizophrenia)
Michael J Berridge Am J Physiol Cell Physiol. 2018 Feb 1;314(2):C135-C151.

The process of development depends on a number of signaling systems that regulates the progressive sequence of developmental events. Infertility and neurodevelopmental diseases, such as attention deficit hyperactivity disorder, autism spectrum disorders, and schizophrenia, are caused by specific alterations in these signaling processes. Calcium signaling plays a prominent role throughout development beginning at fertilization and continuing through early development, implantation, and organ differentiation such as heart and brain development. Vitamin D plays a major role in regulating these signaling processes that control development. There is an increase in infertility and an onset of neurodevelopmental diseases when vitamin D is deficient. The way in which vitamin D deficiency acts to alter development is a major feature of this review. One of the primary functions of vitamin D is to maintain the phenotypic stability of both the Ca2+ and redox signaling pathways that play such a key role throughout development.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Carence en vitamine D : infertilité et maladies neurodéveloppementales (trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, autisme et schizophrénie)
Michael J Berridge Am J Physiol Cell Physiol. 2018 1er février ;314(2) : C135-C151.

Le processus de développement dépend d'un certain nombre de systèmes de signalisation qui régulent la séquence progressive des événements développementaux. L'infertilité et les maladies neurodéveloppementales, telles que le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, les troubles du spectre autistique et la schizophrénie, sont causées par des altérations spécifiques de ces processus de signalisation. La signalisation calcique joue un rôle important tout au long du développement, à partir de la fécondation et jusqu'au développement précoce, à l'implantation et à la différenciation des organes tels que le développement du cœur et du cerveau. La vitamine D joue un rôle majeur dans la régulation de ces processus de signalisation qui contrôlent le développement. On observe une augmentation de l'infertilité et une apparition de maladies neurodéveloppementales lorsque la vitamine D est déficiente. La manière dont la carence en vitamine D agit pour altérer le développement est une caractéristique majeure de cette revue. L’une des principales fonctions de la vitamine D est de maintenir la stabilité phénotypique des voies de signalisation Ca2+ et redox qui jouent un rôle clé tout au long du développement.