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Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 5 Oct 2024 12:36

Traduction de l'étude :wink:

L'association entre la capacité antioxydante totale de l'alimentation et le diabète gestationnel : une étude de cohorte prospective de l'étude Mothers and their Children's Health (MATCH)
Shilan Heshmati, Nutrition & Diabetes volume 14, Numéro d'article : 78 (2024)

Contexte/Objectifs
Il existe des preuves à l'appui de l'hypothèse selon laquelle une alimentation riche en antioxydants peut aider à prévenir le développement du diabète sucré gestationnel (DSG). Cette étude visait à examiner l'association entre la capacité antioxydante totale de l'alimentation (TATD) en début de grossesse et le risque de DSG.

Sujets/Méthodes
Nous avons inclus 1856 femmes enceintes au premier trimestre de leur grossesse issues de l'étude de cohorte prospective Mothers and their Children's Health (MATCH). L'apport alimentaire avant la grossesse a été évalué à l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire validé (FFQ) et a été utilisé pour calculer le score TATD. Le DSG incident a été diagnostiqué sur la base des critères de l'American Diabetes Association. Nous avons estimé l'association entre TATD et DSG en utilisant la pondération de probabilité inverse basée sur le score de propension (IPW).

Résultats
Dans l’ensemble, 369 (14,6 %) des femmes enceintes ont été identifiées comme souffrant de diabète gestationnel (DG). Le score DTAC moyen et l’écart type (ET) correspondant étaient de 2,82 ± (2,56) mmol/100 g, avec une plage de 0,01 à 18,55. Le risque ajusté de diabète gestationnel a diminué de 34 % (IC à 95 % = 10 %, 52 %, p = 0,023) pour chaque augmentation du score DTAC. Les résultats ont montré que les femmes du quartile le plus élevé du DTAC avaient un risque plus faible de développer un DG par rapport à celles du quartile le plus bas (RR ajusté : 0,29, IC à 95 % : 0,12, 0,68, p = 0,005).

Conclusion
Le DTAC en début de grossesse est significativement associé à un risque plus faible de diabète gestationnel. D’autres études de cohorte plus importantes sont nécessaires pour valider ces résultats.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 15 Oct 2024 09:40

Effects of vitamin D supplementation on serum 25(OH)D3 levels and neurobehavioral development in premature infants after birth
Hong Guo Scientific Reports volume 14, Article number: 23972 (2024)

This study explored the factors influencing serum 25(OH)D3 levels and the effects of Vitamin D deficiency (VDD) and VD supplementation on 25(OH)D3 levels and neuropsychobehavioral development in premature infants, to provide a theoretical basis for improving their prognosis. Physical examination, neuropsychobehavioral development and serum 25(OH)D3 levels were assessed regularly in 158 preterm infants supplemented with VD formulation. 25(OH)D3 levels were analyzed at 3, 6, 9, 12, and 18 months after birth. The Gesell neuropsychological development test was conducted at 6, 9, 12, and 18 months after birth to obtain the developmental quotient (DQ). Based on the serum 25(OH)D3 levels at 42 days of age, the infants were divided into VDD and non-VDD groups. Preterm infants in the VDD group were supplemented with more VD until their 25(OH)D3 levels were normal, and were divided into sustained VDD (SVDD) and corrected VDD (CVDD) groups according to serum 25(OH)D3 levels at 3 months of age. Appropriate statistical methods were chosen to compare differences in 25(OH)D3 and DQ between or among different groups, screen for the factors influencing 25(OH)D3 levels in preterm infants at 42 days of age, and analyze the relationship between 25(OH)D3 and DQ. The 25(OH)D3 levels of preterm infants at 42 days of age were positively correlated with VD supplementation during pregnancy, and before 42 days after birth (P < 0.05). The 25(OH)D3 levels in preterm infants at 42 days and 3 months of age were positively correlated with the DQ levels at 6, 9, 12, and 18 months of age (P < 0.05). The DQ level in the VDD group, especially SVDD group, was lower than that in CVDD and non-VDD groups at the same time point (P < 0.05).

This research thus demonstrates that VD supplementations during pregnancy and after birth is a major factor affecting 25(OH)D3 levels in premature infants. Early VDD and SVDD can affect their neuropsychobehavioral development, and effective VD supplementation can gradually correct VDD and mitigate this influence.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 16 Oct 2024 18:38

Traduction de l'étude :wink:

Effets de la supplémentation en vitamine D sur les taux sériques de 25(OH)D3 et le développement neurocomportemental chez les prématurés après la naissance
Hong Guo Scientific Reports volume 14, Numéro d'article : 23972 (2024)

Cette étude a exploré les facteurs influençant les taux sériques de 25(OH)D3 et les effets de la carence en vitamine D (VDD) et de la supplémentation en VD sur les taux de 25(OH)D3 et le développement neuropsychocomportemental chez les prématurés, afin de fournir une base théorique pour améliorer leur pronostic. L'examen physique, le développement neuropsychocomportemental et les taux sériques de 25(OH)D3 ont été évalués régulièrement chez 158 prématurés supplémentés par la formulation VD. Les taux de 25(OH)D3 ont été analysés à 3, 6, 9, 12 et 18 mois après la naissance. Le test de développement neuropsychologique de Gesell a été réalisé à 6, 9, 12 et 18 mois après la naissance pour obtenir le quotient de développement (DQ). Sur la base des taux sériques de 25(OH)D3 à 42 jours d'âge, les nourrissons ont été divisés en groupes VDD et non VDD. Les nourrissons prématurés du groupe VDD ont reçu davantage de VD jusqu'à ce que leurs taux de 25(OH)D3 soient normaux, et ont été divisés en groupes VDD soutenu (SVDD) et VDD corrigé (CVDD) en fonction des taux sériques de 25(OH)D3 à 3 mois d'âge. Des méthodes statistiques appropriées ont été choisies pour comparer les différences de 25(OH)D3 et de DQ entre ou parmi différents groupes, rechercher les facteurs influençant les taux de 25(OH)D3 chez les nourrissons prématurés à 42 jours d'âge et analyser la relation entre 25(OH)D3 et DQ. Les taux de 25(OH)D3 des prématurés à 42 jours d'âge étaient positivement corrélés à la supplémentation en VD pendant la grossesse et avant 42 jours après la naissance (P < 0,05). Les taux de 25(OH)D3 chez les prématurés à 42 jours et 3 mois d'âge étaient positivement corrélés aux taux de DQ à 6, 9, 12 et 18 mois d'âge (P < 0,05). Le taux de DQ dans le groupe VDD, en particulier dans le groupe SVDD, était inférieur à celui des groupes CVDD et non VDD au même moment (P < 0,05).

Cette recherche démontre ainsi que les suppléments en VD pendant la grossesse et après la naissance sont un facteur majeur affectant les taux de 25(OH)D3 chez les prématurés. Les VDD et SVDD précoces peuvent affecter leur développement neuropsychocomportemental, et une supplémentation efficace en VD peut progressivement corriger les VDD et atténuer cette influence.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 18 Oct 2024 10:00

Memory T-Cells Contribute to Calcium Release from Bones during Lactation in Mice
by Di Wu Nutrients 2024, 16(19), 3289;

Objective: Milk production during lactation places a high demand for calcium that is fulfilled both from maternal bone resorption and diet. While it is known that mammary gland-derived PTHrP drives bone resorption during lactation, the impact of postpartum estrogen loss on bone has been unclear.

Methods: We used a case-control study design to test the effect of estrogen loss in lactating mice.

Results: In the present study, we show for the first time that estrogen loss during lactation activates memory T-cells (TM) to produce TNFα and IL-17A to aid in bone resorption and calcium release. Our studies reveal a new mechanism for the release of calcium from bone postpartum. The findings provide several new insights. First, the immune system plays a critical role in milk production postpartum. Second, evolutionarily, the pathway serves the physiological purpose of increasing bone resorption to release calcium for breastmilk production postpartum but becomes maladaptive postmenopause, leading to osteoporosis.

Finally, these results highlight the crosstalk between the brain–bone–breast–endocrine axis and the immune system during lactation.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 18 Oct 2024 16:06

Traduction de l'étude :wink:

Les lymphocytes T à mémoire contribuent à la libération de calcium des os pendant la lactation chez la souris
par Di Wu Nutrients 2024, 16(19), 3289 ;

Objectif : La production de lait pendant la lactation entraîne une forte demande en calcium qui est satisfaite à la fois par la résorption osseuse maternelle et par l'alimentation. Bien qu'il soit connu que la PTHrP dérivée des glandes mammaires entraîne la résorption osseuse pendant la lactation, l'impact de la perte d'œstrogène post-partum sur les os n'est pas clair.

Méthodes : Nous avons utilisé une étude cas-témoins pour tester l'effet de la perte d'œstrogène chez les souris allaitantes.

Résultats : Dans la présente étude, nous montrons pour la première fois que la perte d'œstrogène pendant la lactation active les lymphocytes T à mémoire (TM) pour produire du TNFα et de l'IL-17A pour aider à la résorption osseuse et à la libération de calcium. Nos études révèlent un nouveau mécanisme de libération du calcium des os après l'accouchement. Les résultats apportent plusieurs nouvelles perspectives. Tout d'abord, le système immunitaire joue un rôle essentiel dans la production de lait après l'accouchement. Deuxièmement, d’un point de vue évolutif, la voie a pour fonction physiologique d’augmenter la résorption osseuse afin de libérer du calcium pour la production de lait maternel après l’accouchement, mais elle devient inadaptée après la ménopause, ce qui conduit à l’ostéoporose.

Enfin, ces résultats mettent en évidence la communication croisée entre l’axe cerveau-os-sein-endocrinien et le système immunitaire pendant l’allaitement.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 19 Oct 2024 10:19

Prenatal Fish Oil Supplementation, Maternal COX1 Genotype, and Childhood Atopic Dermatitis
A Secondary Analysis of a Randomized Clinical Trial

Liang Chen JAMA Dermatol. 2024;160(10):1082-1090.

Question Is ω-3 long-chain polyunsaturated fatty acid (n-3 LCPUFA; ie, fish oil) supplementation during pregnancy associated with reduced risk of childhood atopic dermatitis (AD) in mothers carrying specific cyclooxygenase-1 (COX1) genotypes?

Findings In this secondary analysis of a randomized clinical trial including 635 mother-child pairs with 10-year follow-up, a reduced risk of childhood AD until age 10 years was found only for mothers carrying the COX1 TT genotype who received n-3 LCPUFA supplements. There was increased AD risk among children of mothers with the CC genotype and no association overall or for mothers carrying the CT genotype.

Meaning The findings support use of a personalized prevention strategy for reducing the burden of childhood AD by genotyping expecting mothers in early pregnancy and providing n-3 LCPUFA supplementation only to women carrying the COX1 TT genotype.

Abstract
Importance Eicosanoids have a pathophysiological role in atopic dermatitis (AD), but it is unknown whether this is affected by prenatal ω-3 long-chain polyunsaturated fatty acid (n-3 LCPUFA; ie, fish oil) supplementation and genetic variations in the cyclooxygenase-1 (COX1) pathway.

Objective To explore the association of n-3 LCPUFA supplementation during pregnancy with risk of childhood AD overall and by maternal COX1 genotype.

Design, Setting, and Participants This prespecified secondary analysis of a randomized clinical trial included mother-child pairs from the Danish Copenhagen Prospective Studies on Asthma in Childhood 2010 birth cohort, with prospective follow-up until children were aged 10 years. In the trial, maternal and child COX1 genotypes were determined, and urinary eicosanoids were quantified when the child was 1 year of age. The present study was conducted from January 2019 to December 2021, and data were analyzed from January to September 2023.

Intervention A total of 736 pregnant women at 24 weeks’ gestation were randomized 1:1 to 2.4 g of n-3 LCPUFA (fish oil) or placebo (olive oil) per day until 1 week post partum.

Main Outcomes and Measures Risk of childhood AD until age 10 years overall and by maternal COX1 genotype.

Results At age 10 years, 635 children (91%; 363 [57%] female) completed the clinical follow-up, and these mother-child pairs were included in this study; 321 (51%) were in the intervention group and 314 (49%) in the control group. Pregnancy n-3 LCPUFA supplementation was associated with lower urinary thromboxane A2 metabolites at age 1 year (β, –0.46; 95% CI, –0.80 to –0.13; P = .006), which was also associated with COX1 rs1330344 genotype (β per C allele, 0.47; 95% CI, 0.20-0.73; P = .001). Although neither n-3 LCPUFA supplementation (hazard ratio [HR], 1.00; 95% CI, 0.76-1.33; P = .97) nor maternal COX1 genotype (HR, 0.94; 95% CI, 0.74-1.19; P = .60) was associated with risk of childhood AD until age 10 years, there was evidence of an interaction between these variables (P < .001 for interaction). Among mothers with the TT genotype, risk of AD was reduced in the n-3 LCPUFA group compared with the placebo group (390 mother-child pairs [61%]; HR, 0.70; 95% CI, 0.50-0.98; P = .04); there was no association for mothers with the CT genotype (209 [33%]; HR, 1.29; 95% CI, 0.79-2.10; P = .31), and risk was increased among offspring of mothers with the CC genotype (37 [6%]; HR, 5.77; 95% CI, 1.63-20.47; P = .007). There was a significant interaction between n-3 LCPUFA supplementation and child COX1 genotype and development of AD (P = .002 for interaction).

Conclusions and Relevance In this secondary analysis of a randomized clinical trial, the association of prenatal n-3 LCPUFA supplementation with risk of childhood AD varied by maternal COX1 genotype. The findings could be used to inform a personalized prevention strategy of providing supplementation only to pregnant individuals with the TT genotype.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 21 Oct 2024 14:14

The association between ultra-processed food consumption and low-grade inflammation in childhood: A cross-sectional study
Burak Mete Nutrition Bulletin 13 October 2024

This study aimed to investigate the relationship between the amount of ultra-processed food (UPF) in the diet and low-grade inflammation in children. This cross-sectional study was conducted in 50 healthy children recruited from children attending the Social Paediatrics Outpatient Clinic for follow-up of normal developmental stages. Low-grade inflammation was calculated by INFLA-score, dietary intake by three 24-h dietary recalls and dietary content analyses by BeBiS™ software. The mean age of the 50 children included in our study was 10.18 ± 3.98 years (5–17 years). UPF accounted for 24.5% of the total daily energy intake of children. In children with higher inflammation scores (INFLA-score ≥ 2), the amount in grams of UPF and the percentage of total energy from UPF were found to be significantly higher (p = 0.030 and p = 0.015, respectively). A weak positive correlation was found between the INFLA-score and the percentage of daily dietary energy intake coming from UPFs (r = 0.350, p < 0.01), the average daily energy intake from UPFs (r = 0.313, p < 0.05), and the average daily amount of UPF consumed (r = 0.260, p < 0.05). The linear regression model revealed that every one-unit increase (1%) in the percentage of total daily energy intake coming from UPF caused an increase in β = 0.154-unit in the INFLA-score.

It was found that obesity was not a mediator in the association between the percentages of total energy intake from UPF on the INFLA-score, instead, the energy intake from UPF had a significant direct association with the INFLA-score. The average amount of UPF consumed daily showed an increasing pattern in parallel with inflammation-score quartile classes (Q1 to Q4) with 33.3% in Q1, 38.5% in Q2, 53.8% in Q3 and 66.7% in Q4 (p = 0.049).

In conclusion, a positive association was found between low-grade inflammation and UPF consumption in children, independent of obesity.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 21 Oct 2024 20:17

Traduction de l'étude :wink:

L'association entre la consommation d'aliments ultra-transformés et l'inflammation de bas grade dans l'enfance : une étude transversale
Bulletin de nutrition de Burak Mete 13 octobre 2024

Cette étude visait à examiner la relation entre la quantité d'aliments ultra-transformés (UPF) dans l'alimentation et l'inflammation de bas grade chez les enfants. Cette étude transversale a été menée auprès de 50 enfants en bonne santé recrutés parmi les enfants fréquentant la clinique externe de pédiatrie sociale pour le suivi des stades de développement normaux. L'inflammation de bas grade a été calculée par le score INFLA, l'apport alimentaire par trois rappels alimentaires de 24 heures et les analyses du contenu alimentaire par le logiciel BeBiS™. L'âge moyen des 50 enfants inclus dans notre étude était de 10,18 ± 3,98 ans (5 à 17 ans). Les UPF représentaient 24,5 % de l'apport énergétique quotidien total des enfants. Chez les enfants présentant des scores d'inflammation plus élevés (score INFLA ≥ 2), la quantité en grammes d'UPF et le pourcentage d'énergie totale provenant d'UPF se sont révélés significativement plus élevés (p = 0,030 et p = 0,015, respectivement). Une faible corrélation positive a été trouvée entre le score INFLA et le pourcentage de l'apport énergétique alimentaire quotidien provenant d'UPF (r = 0,350, p < 0,01), l'apport énergétique quotidien moyen provenant d'UPF (r = 0,313, p < 0,05) et la quantité quotidienne moyenne d'UPF consommée (r = 0,260, p < 0,05). Le modèle de régression linéaire a révélé que chaque augmentation d'une unité (1 %) du pourcentage de l'apport énergétique quotidien total provenant des UPF provoquait une augmentation de β = 0,154 unité du score INFLA.

Il a été constaté que l'obésité n'était pas un médiateur dans l'association entre les pourcentages de l'apport énergétique total provenant des UPF et le score INFLA, au contraire, l'apport énergétique provenant des UPF avait une association directe significative avec le score INFLA. La quantité moyenne d'UPF consommée quotidiennement a montré une tendance à la hausse parallèlement aux classes de quartiles du score d'inflammation (Q1 à Q4) avec 33,3 % au Q1, 38,5 % au Q2, 53,8 % au Q3 et 66,7 % au Q4 (p = 0,049).

En conclusion, une association positive a été trouvée entre l'inflammation de bas grade et la consommation d'UPF chez les enfants, indépendamment de l'obésité.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 22 Oct 2024 11:56

Randomised control trial indicates micronutrient supplementation may support a more robust maternal microbiome for women with antenatal depression during pregnancy
Clinical Nutrition Volume 43, Issue 11, November 2024, Pages 120-132 Aaron J. Stevens

Background and aims
We investigated the effects of high dose dietary micronutrient supplementation or placebo on the human gut microbiome in pregnant women who had moderate symptoms of antenatal depression. There is a significant absence of well-controlled clinical studies that have investigated the dynamic changes of the microbiome during pregnancy and the relationship among diet, microbiome and antenatal depression. This research is among the first to provide an insight into this area of research.
Methods
This 12 - week study followed a standard double blinded randomised placebo-controlled trial (RCT) design with either high dose micronutrients or active placebo. Matching stool microbiome samples and mood data were obtained at baseline and post-treatment, from participants between 12 and 24 weeks gestation. Stool microbiome samples from 33 participants (17 in the placebo and 16 in the treatment group) were assessed using 16s rRNA sequencing. Data preparation and statistical analysis was predominantly performed using the QIIME2 bioinformatic software tools for 16s rRNA analysis.
Results
Microbiome community structure became increasingly heterogenous with decreased diversity during the course of the study, which was represented by significant changes in alpha and beta diversity. This effect appeared to be mitigated by micronutrient administration. There were less substantial changes at the genus level, where Coprococcus decreased in relative abundance in response to micronutrient administration. We also observed that a higher abundance of Coprococcus and higher alpha diversity correlated with higher antenatal depression scores.
Conclusions
Micronutrient treatment appeared to support a more diverse (alpha diversity) and stable (beta diversity) microbiome during pregnancy. This may aid in maintaining a more resilient or adaptable microbial community, which would help protect against decreases or fluctuations that are observed during pregnancy.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 23 Oct 2024 11:02

La vitamine D régule la physiologie du tissu adipeux et de l’adipocyte
Regulation of adipose tissue and adipocyte physiology by vitamin D

Cahiers de Nutrition et de Diététique 23/10/24 Jean-François Landrier

Résumé
De nombreux travaux démontrent le rôle actif de la vitamine D et de ses métabolites dans les processus physiologiques clés de la biologie du tissus adipeux et des adipocytes, tels que l’adipogenèse, le métabolisme énergétique ou l’inflammation. Si les données initiales ont surtout concerné des études in vitro réalisées sur adipocytes humains ou murins, de plus en plus de travaux supportent un rôle de la vitamine D in vivo, chez des animaux adultes. Depuis quelques années, des études se sont également intéressées aux conséquences de la carence en vitamine D maternelle dans la programmation métabolique des adipocytes et des tissus adipeux chez la progéniture. Cette revue a donc pour objectif de présenter l’état actuel des connaissances relatives aux effets biologiques de la vitamine D sur la physiologie des adipocytes et du tissu adipeux.


Numerous studies have demonstrated the active role of vitamin D and its metabolites in key physiological processes in the biology of adipose tissue and adipocytes, such as adipogenesis, energy metabolism and inflammation. While initial data mainly concerned in vitro studies on human or murine adipocytes, an increasing number of studies support a role for vitamin D in vivo, in adult animals. In recent years, studies have also focused on the consequences of maternal vitamin D deficiency in the metabolic programming of adipocytes and adipose tissue in offspring. The aim of this review is therefore to present the current state of knowledge concerning the biological effects of vitamin D on the physiology of adipocytes and adipose tissue.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 25 Oct 2024 10:36

Vitamin D supplementation for cardiometabolic risk markers in pregnant women based on the gestational diabetes mellitus or obesity status : a randomized clinical trial
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2599–2609, (2024) Wan-jun Yin

Purpose
Women with gestational diabetes mellitus (GDM) or obesity are vulnerable to impaired gestational cardiovascular health (CVH) and cardiovascular disease (CVD) in the future. It is unclear if prenatal vitamin D supplementation improves gestational CVH, especially in women at high risk for developing CVD. Our goal was to find out if vitamin D supplementation could protect against gestational CVH, including the women with GDM or obesity.

Design
We randomly assigned women with a serum 25(OH)D concentration < 75 nmol/L to receive 1600 IU/d (intervention group) or 400 IU/d (control group) of vitamin D3 for two months at 24–28 weeks’ gestation. The primary outcome was gestational CVH marks (lipids, inflammatory cytokines, endothelial function).

Results
There were 1537 participants divided into the intervention (N = 766) and control groups (N = 771). No baseline differences existed among study groups in CVH markers. At the two-month visit, the intervention group’s HDL-C levels (2.01 ± 0.39 VS 1.96 ± 0.39 mmol/L) were significantly higher than those of the control group, while the hs-CRP levels were significantly lower (3.28 ± 2.02 VS 3.64 ± 2.42 mg/L). Subgroup analysis found that HDL-C, TC, hs-CRP, E-Selectin, and SBP were improved in the intervention group among women with GDM or overweight/obesity, and the improvement was not found in women without GDM or overweight/obesity. Vitamin D supplementation significantly decreased the mean triglyceride-glucose index at the two-month visit in women with GDM.

Conclusions
Vitamin D supplementation at mid-gestation might optimize the gestational CVH status for pregnant women, particularly the women with GDM or obesity, which is advantageous for later-life primary prevention of CVD.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 25 Oct 2024 14:48

Traduction de l'étude :wink:

Supplémentation en vitamine D pour les marqueurs de risque cardiométabolique chez les femmes enceintes en fonction du diabète sucré gestationnel ou de l'obésité : un essai clinique randomisé
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2599–2609, (2024) Wan-jun Yin

Objectif
Les femmes atteintes de diabète sucré gestationnel (DSG) ou d'obésité sont vulnérables à une altération de la santé cardiovasculaire gestationnelle (HCV) et des maladies cardiovasculaires (MCV) à l'avenir. On ne sait pas si la supplémentation prénatale en vitamine D améliore la HCV gestationnelle, en particulier chez les femmes à haut risque de développer une MCV. Notre objectif était de savoir si la supplémentation en vitamine D pouvait protéger contre la HCV gestationnelle, y compris chez les femmes atteintes de DG ou d'obésité.

Conception
Nous avons assigné de manière aléatoire des femmes ayant une concentration sérique de 25(OH)D < 75 nmol/L à recevoir 1 600 UI/j (groupe d’intervention) ou 400 UI/j (groupe témoin) de vitamine D3 pendant deux mois à 24-28 semaines de gestation. Le critère d’évaluation principal était les marques CVH gestationnelles (lipides, cytokines inflammatoires, fonction endothéliale).

Résultats
Il y avait 1 537 participants répartis en groupes d’intervention (N = 766) et témoins (N = 771). Aucune différence initiale n’existait entre les groupes d’étude en ce qui concerne les marqueurs CVH. Lors de la visite à deux mois, les taux de HDL-C du groupe d’intervention (2,01 ± 0,39 contre 1,96 ± 0,39 mmol/L) étaient significativement plus élevés que ceux du groupe témoin, tandis que les taux de hs-CRP étaient significativement plus faibles (3,28 ± 2,02 contre 3,64 ± 2,42 mg/L). L’analyse de sous-groupe a révélé que le HDL-C, le TC, le hs-CRP, l’E-sélectine et la PAS étaient améliorés dans le groupe d’intervention chez les femmes atteintes de diabète gestationnel ou de surpoids/obésité, et que l’amélioration n’était pas constatée chez les femmes sans diabète gestationnel ou en surpoids/obésité. La supplémentation en vitamine D a significativement diminué l’indice moyen de triglycérides-glucose lors de la visite à deux mois chez les femmes atteintes de diabète gestationnel.

Conclusions
La supplémentation en vitamine D à mi-gestation pourrait optimiser le statut CVH gestationnel chez les femmes enceintes, en particulier chez les femmes atteintes de diabète gestationnel ou d'obésité, ce qui est avantageux pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires plus tard dans la vie.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 29 Oct 2024 12:22

Dietary folic acid intake, 13 genetic variants and other factors with red blood cell folate concentration in pregnancy-preparing population
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2921–2931, (2024) Wennan He

Purpose
This study aims to evaluate a combined effect of dietary folic acid intake, multiple genetic polymorphisms in folate metabolism, and other environmental factors on red blood cell (RBC) folate concentration in pregnancy-preparing population.

Methods
519 pregnancy-preparing subjects (260 couples) were investigated. Dietary intake was measured by 3-day dietary recalls. 13 Single Nucleotide polymorphisms (SNPs) reported in association with one-carbon metabolism including the methylenetetrahydrofolate reductase (MTHFR) C677T and A1298C were genotyped. RBC folate concentration was measured using chemiluminescence assay. Hierarchical regression was applied for covariate selection. Factors showed significance(p < 0.0125) on RBC folate level was included for prediction model construction and R2 estimation. Validation cohort analysis was performed as post-hoc analysis if applicable.

Results
The median RBC folate was 212.8 ng/ml. Only 10% took folic acid supplementation within three months. Based on hierarchical selection, folic acid supplementation, genetic polymorphism (especially TT genotype of MTHFR C677T), serum folate level were determinants of the variance of RBC folate concentrations, with adjusted R2 of 0.178–0.242. MTHFR A1298C polymorphism, sex difference with other socio-demographic and lifestyle factors (age, BMI, alcohol drinking, smoking, education, occupation) explained little to change in RBC folate level. Validation in another sub-cohort(n = 8105) had adjusted R2 of 0.273.

Conclusion
In pregnancy-preparing subjects, folic acid supplementation, serum folate level and TT allele of MTHFR C677T polymorphism were determinants of the total variance of RBC folate level, which explained 19.8% variance in our subjects and 27.3% in the validation cohort. Food folate intake, sex and other environmental factors explained little to RBC folate level.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 30 Oct 2024 18:14

Traduction de l'étude :wink:

Apport alimentaire en acide folique, 13 variantes génétiques et autres facteurs ayant une incidence sur la concentration en folate des globules rouges dans la population se préparant à la grossesse
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2921–2931, (2024) Wennan He

Objectif
Cette étude vise à évaluer un effet combiné de l'apport alimentaire en acide folique, de multiples polymorphismes génétiques dans le métabolisme du folate et d'autres facteurs environnementaux sur la concentration en folate des globules rouges (GR) dans la population se préparant à la grossesse.

Méthodes
519 sujets se préparant à la grossesse (260 couples) ont été étudiés. L'apport alimentaire a été mesuré par des rappels alimentaires de 3 jours. 13 polymorphismes mononucléotidiques (SNP) rapportés en association avec le métabolisme à un seul carbone, y compris la méthylènetétrahydrofolate réductase (MTHFR) C677T et A1298C ont été génotypés. La concentration en folate des GR a été mesurée à l'aide d'un test de chimioluminescence. Une régression hiérarchique a été appliquée pour la sélection des covariables. Les facteurs significatifs (p < 0,0125) sur le taux de folate érythrocytaire ont été inclus pour la construction du modèle de prédiction et l'estimation du R2. Une analyse de cohorte de validation a été réalisée sous forme d'analyse post-hoc, le cas échéant.

Résultats
Le taux médian de folate érythrocytaire était de 212,8 ng/ml. Seuls 10 % ont pris un supplément d'acide folique dans les trois mois. Sur la base d'une sélection hiérarchique, la supplémentation en acide folique, le polymorphisme génétique (en particulier le génotype TT de MTHFR C677T), le taux de folate sérique étaient des déterminants de la variance des concentrations de folate érythrocytaire, avec un R2 ajusté de 0,178–0,242. Le polymorphisme MTHFR A1298C, la différence entre les sexes et d'autres facteurs sociodémographiques et de style de vie (âge, IMC, consommation d'alcool, tabagisme, éducation, profession) expliquaient peu le changement du taux de folate érythrocytaire. La validation dans une autre sous-cohorte (n = 8105) avait un R2 ajusté de 0,273.

Conclusion
Chez les sujets se préparant à la grossesse, la supplémentation en acide folique, le taux sérique de folate et l'allèle TT du polymorphisme MTHFR C677T étaient des déterminants de la variance totale du taux de folate érythrocytaire, ce qui expliquait 19,8 % de variance chez nos sujets et 27,3 % dans la cohorte de validation. L'apport alimentaire en folate, le sexe et d'autres facteurs environnementaux expliquaient peu le taux de folate érythrocytaire.
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Re: Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 31 Oct 2024 11:18

ASSOCIATION BETWEEN MATERNAL VITAMIN D STATUS DURING LATE PREGNANCY AND ACUTE LOWER RESPIRATORY TRACT INFECTIONS AND ACUTE DIARRHEAL DISEASE DURING INFANCY – A COHORT STUDY
Amritha Vinod Clin Nutr October 30, 2024

Background
Acute lower respiratory tract infection (ALRI) and acute diarrheal disease (ADD) are the leading causes of mortality in children globally. There is emerging evidence of an association between maternal hypovitaminosis D and ALRI/ADD during infancy.
Objective
To determine whether maternal hypovitaminosis D (25(OH)D [< 20 ng/ml] during late pregnancy is associated with increased risk of ALRI/ADD in their offspring during infancy.
Methods
This South Indian hospital-based, ambispective cohort study included 140 mother-baby dyads with known maternal vitamin D status before delivery in late third trimester (72 mothers with hypovitaminosis D and 68 mothers with adequate vitamin D level). Babies with cord blood vitamin D deficiency were treated as per consensus guidelines and those with adequate levels were supplemented with 400 IU vitamin D daily for 1 year. All infants were followed up at 6,10,14 weeks and 6, 9, 12 months for the occurrence, frequency, and severity of ALRI (pneumonia, bronchiolitis, viral induced wheezing) and ADD.
Results
Overall incidence of ALRI was 0.23 per child year during infancy. Incidence of ALRI was 0.12 per child year in adequate maternal vitamin D group versus 0.32 per child year in maternal hypovitaminosis D group (p value=0.024) and that of bronchiolitis/viral wheeze was 0.07 per child year in adequate maternal vitamin D group versus 0.21 per child year in maternal hypovitaminosis D group (p value=0.047). Cox regression analysis with maternal hypovitaminosis D level as predictor variable, adjusted for gestational age at birth and other covariates, revealed a hazard ratio of 3.18 (95% CI: 1.17 – 8.65, p = 0.023) and 3.63 (95% CI 1.36-9.65, p=0.010) for ALRI and ADD respectively. No increased risk for occurrence of pneumonia was observed and none had severe pneumonia.
Conclusion
Maternal hypovitaminosis D is associated with increased risk of ALRI and ADD in their babies during infancy. Routine screening of pregnant women at risk for hypovitaminosis D and supplementation based on 25(OH)D level may decrease the burden of ALRI, for which further studies are needed.
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