Le sport allonge-t-il la longévité?

[Nutrimuscle-Conseils]

Longitudinal Mediating Effect of Fat Mass and Lipids on Sedentary Time, Light PA, and MVPA with Inflammation in Youth
Andrew O Agbaje The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 108, Issue 12, December 2023, Pages 3250–3259,

Context
Inflammation has been associated with atherosclerosis and metabolic disorders in youth. Preventing inflammation through exposure to different accelerometer-based movement behaviors has not been longitudinally examined.

Objective
This work aimed to examine the mediating role of fat mass, lipids, and insulin resistance on the associations of cumulative sedentary time (ST), light physical activity (LPA), and moderate-to-vigorous physical activity (MVPA) with inflammation.

Methods
From the Avon Longitudinal Study of Parents and Children, United Kingdom, 792 children with data on at least 2 time-point measures of accelerometer-based ST, LPA, and MVPA during age 11, 15, and 24 years follow-up clinic visits with complete high-sensitivity C-reactive protein (hsCRP) measures at age 15, 17, and 24 years were studied. Mediating associations were examined using structural equation models. When the magnitude of the association between the exposure and outcome is increased after including a third variable, suppression occurred but mediation if decreased.

Results
Among 792 (58% female; mean [SD] age at baseline, 11.7 [0.2] years), ST increased, LPA decreased, and MVPA had a U-shaped increase while hsCRP increased during 13-year follow-up. Insulin resistance partly suppressed (23.5% suppression) the positive associations of ST with hsCRP among participants who were overweight/obese. Fat mass partly mediated (30% mediation) the negative associations of LPA with hsCRP. Fat mass had a 77% mediation effect on the negative associations of MVPA with hsCRP.

Conclusion
ST worsens inflammation, but increased LPA had a 2-fold inflammatory-lowering effect and was more resistant to the attenuating effect of fat mass compared with MVPA, and hence should be targeted in future interventions.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet médiateur longitudinal de la masse grasse et des lipides sur le temps de sédentarité, l'AP légère et l'APMV avec inflammation chez les jeunes
Andrew O Agbaje The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 108, Numéro 12, décembre 2023, Pages 3250-3259,

Contexte
L'inflammation a été associée à l'athérosclérose et aux troubles métaboliques chez les jeunes. La prévention de l’inflammation par l’exposition à différents comportements de mouvement basés sur un accéléromètre n’a pas été examinée longitudinalement.

Objectif
Ce travail visait à examiner le rôle médiateur de la masse grasse, des lipides et de la résistance à l'insuline sur les associations entre le temps de sédentarité cumulé (ST), l'activité physique légère (LPA) et l'activité physique modérée à vigoureuse (MVPA) avec l'inflammation.

Méthodes
Tiré de l'étude longitudinale Avon sur les parents et les enfants, Royaume-Uni, 792 enfants disposant de données sur au moins 2 mesures temporelles de ST, LPA et MVPA basées sur un accéléromètre au cours de visites de suivi cliniques à l'âge de 11, 15 et 24 ans avec Des mesures complètes de la protéine C-réactive de haute sensibilité (hsCRP) à l'âge de 15, 17 et 24 ans ont été étudiées. Les associations médiatrices ont été examinées à l’aide de modèles d’équations structurelles. Lorsque l’ampleur de l’association entre l’exposition et le résultat augmente après avoir inclus une troisième variable, une suppression s’est produite mais une médiation a été diminuée.

Résultats
Parmi les 792 patients (58 % de femmes ; âge moyen [ET] au départ, 11,7 [0,2] ans), la ST a augmenté, la LPA a diminué et la MVPA a présenté une augmentation en forme de U tandis que la hsCRP a augmenté au cours du suivi de 13 ans. La résistance à l'insuline a partiellement supprimé (suppression de 23,5 %) les associations positives entre la ST et la hsCRP chez les participants en surpoids/obèses. La masse grasse a partiellement médié (médiation de 30 %) les associations négatives du LPA avec la hsCRP. La masse grasse avait un effet médiateur de 77 % sur les associations négatives entre MVPA et hsCRP.

Conclusion
Le ST aggrave l'inflammation, mais l'augmentation du LPA a eu un effet inflammatoire réduit de 2 fois et était plus résistante à l'effet atténuant de la masse grasse par rapport au MVPA et devrait donc être ciblée dans les interventions futures.

[Nutrimuscle-Conseils]

Continuous aerobic exercise training reduces central arterial stiffness in obese individuals: Systematic review and meta-analysis
L’entraînement continu à l’exercice aérobique réduit la rigidité artérielle centrale chez les personnes obèses : examen systématique et méta-analyse
Science & Sports Volume 38, Issue 8, December 2023, Pages 769-779 A.M.O. Portes

Objectives
This review and meta-analysis examine the effects of aerobic exercise training on central arterial stiffness in obese individuals.

News
Original articles were searched in PubMed, Scopus, and Coachrane from January 2005 to December 2021. Fixed-effects modeling was used to compare changes between pre- and post-interventions and control group. Comparisons between pre- and post-interventions (n = 13 studies) reveals a significant decrease in central PWV [standardized mean difference (SMD): 0.263; confidence interval (CI) 95%: 0.101 to 0.426, p = 0.001]. However, comparisons between control and exercised individuals (n = 4 studies) show no significant differences in central PWV [SMD: 0.241 (CI 95%, −0.116 to 0.599), p = 0.186].

Conclusion
In conclusion, aerobic exercise training reduces central arterial stiffness in obese adults. These results are of clinical relevance since it might be associated with reduced cardiovascular diseases and all-cause mortality.


Objectifs
Cette revue et cette méta-analyse examinent les effets de l’entraînement physique aérobique sur la rigidité artérielle centrale chez les personnes obèses.

Actualités
Des articles originaux ont été recherchés dans PubMed, Scopus et Coachrane de janvier 2005 à décembre 2021. La modélisation à effets fixes a été utilisée pour comparer les changements entre les interventions avant et après les interventions et le groupe témoin. Les comparaisons entre pré- et postinterventions (n = 13 études) révèlent une diminution significative de la VOP centrale [différence moyenne standardisée (DMS): 0,263; intervalle de confiance (IC) 95 %: 0,101 à 0,426, p = 0,001]. Cependant, les comparaisons entre les individus témoins et entraînés (n = 4 études) ne montrent aucune différence significative dans la PWV centrale [DMS: 0,241 (IC 95 %, −0,116 à 0,599), p = 0,186].

Conclusion
En conclusion, l’entraînement physique aérobique réduit la rigidité artérielle centrale chez les adultes obèses. Ces résultats sont d’une pertinence clinique car ils pourraient être associés à une réduction des maladies cardiovasculaires et de la mortalité toutes causes confondues.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'entraînement aérobique continu réduit la raideur artérielle centrale chez les personnes obèses : revue systématique et méta-analyse
L’entraînement continu à l’exercice aérobique réduit la tension artérielle centrale chez les personnes obèses : examen systématique et méta-analyse
Science & Sports Volume 38, Numéro 8, décembre 2023, Pages 769-779 A.M.O. Portes

Objectifs
Cette revue et méta-analyse examinent les effets de l'entraînement aérobique sur la rigidité artérielle centrale chez les personnes obèses.

Nouvelles
Les articles originaux ont été recherchés dans PubMed, Scopus et Coachrane de janvier 2005 à décembre 2021. Une modélisation à effets fixes a été utilisée pour comparer les changements entre les pré- et post-interventions et le groupe témoin. Les comparaisons entre pré- et post-interventions (n = 13 études) révèlent une diminution significative de la VOP centrale [différence moyenne standardisée (DMS) : 0,263 ; intervalle de confiance (IC) 95 % : 0,101 à 0,426, p = 0,001]. Cependant, les comparaisons entre les individus témoins et les individus exercés (n = 4 études) ne montrent aucune différence significative dans la PWV centrale [DMS : 0,241 (IC 95 %, −0,116 à 0,599), p = 0,186].

Conclusion
En conclusion, l’entraînement aérobique réduit la raideur artérielle centrale chez les adultes obèses. Ces résultats sont d'importance clinique car ils pourraient être associés à une réduction des maladies cardiovasculaires et de la mortalité toutes causes confondues.


Objectifs
Cette revue et cette méta-analyse examine les effets de l’entraînement physique aérobique sur la traction artérielle centrale chez les personnes obèses.

Actualités
Des articles originaux ont été recherchés dans PubMed, Scopus et Coachrane de janvier 2005 à décembre 2021. La modélisation à effets fixes a été utilisée pour comparer les changements entre les interventions avant et après les interventions et le groupe témoin. Les comparaisons entre pré- et postinterventions (n = 13 études) révèlent une diminution significative de la VOP centrale [différence moyenne standardisée (DMS) : 0,263 ; intervalle de confiance (IC) 95 % : 0,101 à 0,426, p = 0,001]. Cependant, les comparaisons entre les individus témoins et entraînés (n = 4 études) ne montrent aucune différence significative dans la PWV centrale [DMS : 0,241 (IC 95 %, −0,116 à 0,599), p = 0,186].

Conclusion
En conclusion, l’entraînement physique aérobique réduit la traction artérielle centrale chez les adultes obèses. Ces résultats sont d’une pertinence clinique car ils pourraient être associés à une réduction des maladies cardiovasculaires et de la mortalité toutes causes confondues.

[Nutrimuscle-Conseils]

Acute effects of high-intensity functional training with or without whole-body electromyostimulation on serum irisin and brain-derived neurotrophic factor in overweight individuals
Effets aigus d’un entraînement fonctionnel à haute intensité associé ou non à une électrostimulation du corps total sur l’irisine sérique et le facteur neurotrophique dérivé du cerveau chez des sujets en surpoids
Science & Sports Volume 38, Issue 8, December 2023, Pages 799-806 lN. Ghalamsiah

Background and purpose
Currently, electrical muscle stimulation is considered a new method in the health and exercise area. However, how it would affect the brain has not been studied, so this study aimed to compare the acute effect of high-intensity functional training activity with or without whole-body electromyostimulation on serum irisin and BDNF in overweight individuals.

Material and methods
Thirteen participants (6 females and 7 males) with a body mass index above 25 kg/m2 were included in this study. The subjects participated in two sessions of high-intensity functional training. The protocol was the same in intensity, duration, and exercises performed. People performed the same protocol while wearing electromyostimulation suits in the second session. In general, the protocol consisted of two circuits, and each circuit consisted of five exercises. Each circuit was performed twice. Individuals performed each exercise for 30 seconds with maximum effort with 20 seconds of active rest between each exercise. One minute of active rest was also included between two circuits. Serum BDNF and irisin were measured before and immediately after the workout (25 minutes).

Results
Serum irisin and BDNF increased compared to baseline after both protocols (P ≤ 0.05). Serum irisin and BDNF were significantly higher after high-intensity functional training + whole-body electromyostimulation than high-intensity functional training (P ≤ 0.05). There was also a positive correlation between irisin and BDNF.

Conclusion
Regardless of whole-body electromyostimulation, one session of high-intensity functional training increased serum BDNF and irisin. However, incorporating whole-body electromyostimulation yielded a further increase in irisin and BDNF, indicating a possible effect of electrical muscle stimulation on the brain through mediators produced by muscle activity. Nevertheless, more research is needed on electrical muscle stimulation's effects on the brain.

Objectif
Actuellement, la stimulation musculaire électrique est considérée comme une nouvelle méthode dans le domaine de la santé et de l’exercice. Cependant, la façon dont cela affecterait le cerveau n’a pas été étudiée, donc cette étude visait à comparer l’effet aigu de l’activité d’entraînement fonctionnel à haute intensité avec ou sans électromyostimulation du corps entier sur l’irisine sérique et le BDNF chez les personnes en surpoids.

Matériel et méthodes
Treize participants (6 femmes et 7 hommes) ayant un indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2 ont été inclus dans cette étude. Les sujets ont participé à deux sessions d’entraînement fonctionnel à haute intensité. Le protocole était le même en intensité, durée et exercices effectués. Les gens ont exécuté le même protocole tout en portant des combinaisons d’électromyostimulation lors de la deuxième session. En général, le protocole se composait de deux circuits, et chaque circuit se composait de cinq exercices. Chaque circuit a été réalisé deux fois. Les individus ont effectué chaque exercice pendant 30 secondes avec un effort maximum avec 20 secondes de repos actif entre chaque exercice. Une minute de repos actif était également incluse entre deux circuits. Le BDNF sérique et l’irisine ont été mesurés avant et immédiatement après l’entraînement (25 minutes).

Résultats
L’irisine sérique et le BDNF ont augmenté par rapport à la ligne de base après les deux protocoles (p ≤ 0,05). L’irisine sérique et le BDNF étaient significativement plus élevés après un entraînement fonctionnel à haute intensité + électromyostimulation du corps entier qu’après un entraînement fonctionnel à haute intensité (p ≤ 0,05). Il y avait aussi une corrélation positive entre irisine et BDNF.

Conclusions
Indépendamment de l’électromyostimulation du corps entier, une séance d’entraînement fonctionnel à haute intensité a augmenté le BDNF et l’irisine sériques. Cependant, l’association avec une électromyostimulation du corps entier a entraîné une augmentation supplémentaire de l’irisine et du BDNF, indiquant un effet possible de la stimulation musculaire électrique sur le cerveau par le biais de médiateurs produits par l’activité musculaire. Néanmoins, des recherches supplémentaires sont nécessaires sur les effets de la stimulation musculaire électrique sur le cerveau.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets aigus d'un entraînement fonctionnel de haute intensité avec ou sans électromyostimulation du corps entier sur l'irisine sérique et le facteur neurotrophique d'origine cérébrale chez les individus en surpoids
Effets aigus d’un entraînement fonctionnel à haute intensité associé ou non à une électrostimulation du corps total sur l’irisine sérique et le facteur neurotrophique dérivé du cerveau chez des sujets en surpoids
Science & Sports Volume 38, Numéro 8, décembre 2023, Pages 799-806 lN. Ghalamsiah

Contexte et objectif
Actuellement, la stimulation musculaire électrique est considérée comme une nouvelle méthode dans le domaine de la santé et de l’exercice. Cependant, la manière dont cela affecterait le cerveau n'a pas été étudiée, cette étude visait donc à comparer l'effet aigu d'une activité d'entraînement fonctionnel de haute intensité avec ou sans électromyostimulation du corps entier sur l'irisine sérique et le BDNF chez les personnes en surpoids.

matériel et méthodes
Treize participants (6 femmes et 7 hommes) ayant un indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2 ont été inclus dans cette étude. Les sujets ont participé à deux séances d'entraînement fonctionnel de haute intensité. Le protocole était le même en intensité, durée et exercices effectués. Les gens ont exécuté le même protocole tout en portant des combinaisons d’électromyostimulation lors de la deuxième séance. En général, le protocole comprenait deux circuits et chaque circuit comprenait cinq exercices. Chaque circuit a été réalisé deux fois. Les individus ont effectué chaque exercice pendant 30 secondes avec un effort maximum avec 20 secondes de repos actif entre chaque exercice. Une minute de repos actif était également prévue entre deux circuits. Le sérum BDNF et l'irisine ont été mesurés avant et immédiatement après l'entraînement (25 minutes).

Résultats
L'irisine sérique et le BDNF ont augmenté par rapport à la valeur initiale après les deux protocoles (P ≤ 0,05). L'irisine sérique et le BDNF étaient significativement plus élevés après un entraînement fonctionnel de haute intensité + électromyostimulation du corps entier qu'un entraînement fonctionnel de haute intensité (P ≤ 0,05). Il existe également une corrélation positive entre l'irisine et le BDNF.

Conclusion
Indépendamment de l'électromyostimulation du corps entier, une séance d'entraînement fonctionnel de haute intensité a augmenté le BDNF et l'irisine sériques. Cependant, l’incorporation de l’électromyostimulation du corps entier a entraîné une augmentation supplémentaire de l’irisine et du BDNF, indiquant un effet possible de la stimulation musculaire électrique sur le cerveau par l’intermédiaire de médiateurs produits par l’activité musculaire. Néanmoins, des recherches supplémentaires sont nécessaires sur les effets de la stimulation musculaire électrique sur le cerveau.

Objectif
Actuellement, la stimulation musculaire électrique est considérée comme une nouvelle méthode dans le domaine de la santé et de l’exercice. Cependant, la façon dont cela affectait le cerveau n'a pas été étudiée, donc cette étude visait à comparer l'effet aigu de l'activité d'entraînement fonctionnel à haute intensité avec ou sans électromyostimulation du corps entier sur l'irisine sérique et le BDNF chez les personnes en surpoids.

Matériel et méthodes
Trois participants (6 femmes et 7 hommes) ayant un indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2 ont été inclus dans cette étude. Les sujets ont participé à deux séances d’entraînement fonctionnel à haute intensité. Le protocole était le même en intensité, durée et exercices effectués. Les gens ont exécuté le même protocole tout en portant des combinaisons d’électromyostimulation lors de la deuxième séance. En général, le protocole était composé de deux circuits, et chaque circuit était composé de cinq exercices. Chaque circuit a été réalisé deux fois. Les individus ont effectué chaque exercice pendant 30 secondes avec un effort maximum avec 20 secondes de repos actif entre chaque exercice. Une minute de repos actif était également incluse entre deux circuits. Le BDNF sérique et l’irisine ont été mesurés avant et immédiatement après l’entraînement (25 minutes).

Résultats
L’irisine sérique et le BDNF ont augmenté par rapport à la ligne de base après les deux protocoles (p ≤ 0,05). L’irisine sérique et le BDNF étaient significativement plus élevés après un entraînement fonctionnel à haute intensité + électromyostimulation du corps entier qu’après un entraînement fonctionnel à haute intensité (p ≤ 0,05). Il y avait aussi une corrélation positive entre irisine et BDNF.

Conclusions
Indépendamment de l’électromyostimulation du corps entier, une séance d’entraînement fonctionnel à haute intensité a augmenté le BDNF et l’irisine sériques. Cependant, l’association avec une électromyostimulation du corps entier a entraîné une augmentation supplémentaire de l’irisine et du BDNF, indiquant un effet possible de la stimulation musculaire électrique sur le cerveau par le biais de médiateurs produits par l’activité musculaire. Néanmoins, des recherches supplémentaires sont nécessaires sur les effets de la stimulation musculaire électrique sur le cerveau.

[Nutrimuscle-Conseils]

Estimating cancers attributable to physical inactivity in Australia
Louisa Ellis Journal of Science and Medicine in Sport December 06, 2023

Objective
It was previously estimated that 1814 (1.6 % of incident cancers) were attributable to physical inactivity in Australia in 2010, when only three sites were considered. We estimated the burden of cancer due to physical inactivity in Australia for 13 sites.
Design
The population attributable fraction estimated site-specific cancer cases attributable to physical inactivity for 13 cancers. The potential impact fraction was used to estimate cancers that could have been prevented in 2015 if Australian adults had increased their physical activity by a modest amount in 2004–05.
Methods
We used 2004–05 national physical activity prevalence data, 2015 national cancer incidence data, and contemporary relative-risk estimates for physical inactivity and cancer. We assumed a 10-year latency period.
Results
An estimated 6361 of the cancers observed in 2015 were attributable to physical inactivity, representing 4.8 % of all cancers diagnosed. If Australian adults had increased their physical activity by one category in 2004–05, 2564 cases (1.9 % of all cancers) could have been prevented in 2015.
Conclusions
More than three times as many cancers are attributable to physical inactivity than previously reported. Physical activity promotion should be a central component of cancer prevention programs in Australia.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Estimation des cancers attribuables à l'inactivité physique en Australie
Louisa Ellis Journal of Science and Medicine in Sport 06 décembre 2023

Objectif
On avait précédemment estimé que 1 814 (1,6 % des cas de cancer) étaient imputables à l'inactivité physique en Australie en 2010, lorsque seuls trois sites étaient pris en compte. Nous avons estimé le fardeau du cancer dû à l'inactivité physique en Australie pour 13 sites.
Conception
La fraction attribuable à la population a estimé les cas de cancer spécifiques à un site attribuables à l'inactivité physique pour 13 cancers. La fraction d’impact potentiel a été utilisée pour estimer les cancers qui auraient pu être évités en 2015 si les adultes australiens avaient légèrement augmenté leur activité physique en 2004-2005.
Méthodes
Nous avons utilisé les données nationales de prévalence de l'activité physique de 2004-2005, les données nationales d'incidence du cancer de 2015 et les estimations contemporaines du risque relatif d'inactivité physique et de cancer. Nous avons supposé une période de latence de 10 ans.
Résultats
On estime que 6 361 des cancers observés en 2015 étaient attribuables à l'inactivité physique, ce qui représente 4,8 % de tous les cancers diagnostiqués. Si les adultes australiens avaient augmenté leur activité physique d’une catégorie en 2004-2005, 2 564 cas (1,9 % de tous les cancers) auraient pu être évités en 2015.
Conclusions
Plus de trois fois plus de cancers sont imputables à l’inactivité physique que ce qui avait été signalé auparavant. La promotion de l'activité physique devrait être un élément central des programmes de prévention du cancer en Australie.

[Nutrimuscle-Conseils]

Relationship between klotho and physical function in healthy aging
Eliott Arroyo, Scientific Reports volume 13, Article number: 21158 (2023)

Epidemiological studies have reported a strong association between circulating Klotho and physical function; however, the cohorts were comprised of older adults with multiple comorbidities. Herein, we examined the relationship between Klotho and physical function in a community-based cohort of healthy adults. In this cross-sectional study, serum Klotho was measured in 80 adults who visited the Musculoskeletal Function, Imaging, and Tissue Resource Core of the Indiana Center for Musculoskeletal Health. Participants (n = 20, 10 [50%] men per group) were chosen into four age groups: 20–34, 35–49, 50–64, and ≥ 65 years, and were further grouped based on performance (low vs. high) on grip strength and chair stand tests.

Klotho levels were lower in the ≥ 65 years group (703.0 [189.3] pg/mL; p = 0.022) and the 50–64 years group (722.6 [190.5] pg/mL; p = 0.045) compared to 20–34 years (916.1 [284.8] pg/mL). No differences were observed in Klotho between the low and high performers. The ≥ 65 years group walked a shorter distance during the 6-min walk test (6MWT) compared to 20–34 years (p = 0.005). Klotho was correlated with age (p < 0.001), body fat (p = 0.037), and 6MWT distance (p = 0.022).

Klotho levels decline as early as the fifth decade of life, potentially before the onset of age-related impairment in exercise capacity.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Relation entre klotho et fonction physique lors du vieillissement en bonne santé
Eliott Arroyo, Rapports scientifiques volume 13, Numéro d'article : 21158 (2023)

Des études épidémiologiques ont rapporté une forte association entre le Klotho en circulation et la fonction physique ; cependant, les cohortes étaient composées d’adultes plus âgés présentant de multiples comorbidités. Ici, nous avons examiné la relation entre Klotho et la fonction physique dans une cohorte communautaire d'adultes en bonne santé. Dans cette étude transversale, le sérum Klotho a été mesuré chez 80 adultes ayant visité le centre de ressources musculo-squelettiques, d'imagerie et de ressources tissulaires du Centre de santé musculo-squelettique de l'Indiana. Les participants (n = 20, 10 [50 %] hommes par groupe) ont été choisis en quatre groupes d'âge : 20-34, 35-49, 50-64 et  ≥ 65 ans, et ont ensuite été regroupés en fonction de leurs performances (faibles vs. élevé) lors des tests de force de préhension et de support de chaise.

Les taux de Klotho étaient plus faibles dans le groupe  ≥ 65 ans (703,0 [189,3] pg/mL ; p = 0,022) et dans le groupe 50-64 ans (722,6 [190,5] pg/mL ; p = 0,045) par rapport aux 20-34 ans ( 916,1 [284,8] pg/ml). Aucune différence n’a été observée à Klotho entre les élèves les plus performants et les plus performants. Le groupe  ≥ 65 ans a parcouru une distance plus courte lors du test de marche de 6 minutes (6MWT) par rapport au groupe 20-34 ans (p = 0,005). Klotho était corrélé à l'âge (p < 0,001), à la graisse corporelle (p = 0,037) et à la distance 6MWT (p = 0,022).

Les niveaux de Klotho diminuent dès la cinquième décennie de la vie, potentiellement avant l'apparition d'une déficience de la capacité d'exercice liée à l'âge.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of exercise interventions on cognitive functions in healthy populations: A systematic review and meta-analysis
Minggang Zhang Ageing Research Reviews Volume 92, December 2023, 102116

Highlights
• FITT-VP principles used to assess the effects that of exercise interventions on various cognitive functions.
• Chronic exercise intervention had significant positive effects on overall cognitive function in healthy people.
• Aerobic and resistance exercise had the greatest benefit on global cognitive function and executive function respectively.
• Greatest positive effects of exercise on cognitive functions were found in older adults aged ＞60 years.

Chronic exercise intervention is a non-pharmacological therapy suggested to improve cognitive function in various populations. However, few meta-analyses have assessed the cognitive benefits associated with all FITT-VP variables (exercise frequency, intensity, bout duration time, type, volume or total intervention length, and progression) in healthy populations by age. Thus, this meta-analysis assessed the effects of each FITT-VP variable on cognitive function in healthy children, adults, and older adults. This study followed PRISMA guidelines. After searching PubMed and the Web of Science, we included 54 randomized controlled trials to examined the effects of FITT-VP variables on five cognitive domains: global cognition, executive function, memory, attention, and information processing. Moderation analyses assessed the effects by age and by each exercise variables. Exercise benefitted overall cognition and all subcognitive domains. Aerobic and resistance exercise showed the greatest benefits on global cognition and executive function respectively, whereas mind-body exercise benefitted memory. Among all populations, older adults showed the greatest benefits of exercise on global cognition, executive function, and memory compared with controls. Additional studies are needed to assess the effects of exercise on attention and information processing.

This meta-analysis offers new insights on the relationships between cognition and FITT-VP exercise variables in healthy populations.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets des interventions d'exercice sur les fonctions cognitives dans des populations en bonne santé : une revue systématique et une méta-analyse
Minggang Zhang Aging Research Reviews Volume 92, décembre 2023, 102116

Points forts
• Principes FITT-VP utilisés pour évaluer les effets des interventions d'exercice sur diverses fonctions cognitives.
• L'intervention en matière d'exercice chronique a eu des effets positifs significatifs sur la fonction cognitive globale chez les personnes en bonne santé.
• Les exercices d'aérobie et de résistance ont eu les plus grands bienfaits respectivement sur la fonction cognitive globale et la fonction exécutive.
• Les effets positifs les plus importants de l'exercice sur les fonctions cognitives ont été observés chez les personnes âgées de ＞60 ans.

L'intervention par l'exercice chronique est une thérapie non pharmacologique suggérée pour améliorer la fonction cognitive dans diverses populations. Cependant, peu de méta-analyses ont évalué les bénéfices cognitifs associés à toutes les variables FITT-VP (fréquence de l'exercice, intensité, durée de l'exercice, type, volume ou durée totale de l'intervention et progression) dans des populations saines selon l'âge. Ainsi, cette méta-analyse a évalué les effets de chaque variable FITT-VP sur la fonction cognitive chez les enfants, les adultes et les personnes âgées en bonne santé. Cette étude a suivi les directives PRISMA. Après avoir effectué des recherches dans PubMed et le Web of Science, nous avons inclus 54 essais contrôlés randomisés pour examiner les effets des variables FITT-VP sur cinq domaines cognitifs : la cognition globale, la fonction exécutive, la mémoire, l'attention et le traitement de l'information. Les analyses de modération ont évalué les effets par âge et par chaque variable d'exercice. L'exercice a bénéficié à la cognition globale et à tous les domaines sous-cognitifs. Les exercices d'aérobie et de résistance ont montré respectivement les plus grands avantages sur la cognition globale et la fonction exécutive, tandis que les exercices corps-esprit ont bénéficié à la mémoire. Parmi toutes les populations, les personnes âgées ont montré les plus grands bénéfices de l'exercice sur la cognition globale, la fonction exécutive et la mémoire par rapport aux témoins. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les effets de l'exercice sur l'attention et le traitement de l'information.

Cette méta-analyse offre de nouvelles informations sur les relations entre la cognition et les variables d'exercice FITT-VP dans des populations en bonne santé.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between circadian physical activity patterns and cancer incidence through regulation of inflammation: A UK biobank study
Pufei Bai Preventive Medicine Volume 179, February 2024, 107831

Highlights
• Four physical activity trajectories were identified from 96,687 participants.
• Ideal physical activity trajectories were associated with lower cancer risk.
• Inflammation mediates cancer incidence protective effect of physical activity.

Background
Physical activity (PA) has been linked with cancer incidence. However, the effects and mechanisms underpinning circadian PA trajectories on cancer remain elusive. This study aimed to explore the optimal PA patterns in reducing cancer incidence and the associated potential mediators.

Methods
Between 2006 and 2010, 502,400 participants were recruited from the UK Biobank. Out of these, 102,323 participants wore accelerometers, which allowed for collecting acceleration data continuously over 7 days. After excluding participants with previous cancer history, 96,687 participants were included in K-means cluster analysis to identify PA trajectories. The association between PA and cancer incidence was assessed using Cox regression analysis. Additionally, we investigated the mediating role of inflammation.

Results
A total of 5995 cancer cases were recorded during a median follow-up of 7.1 years. Four distinct PA trajectories (persistent low, single peak, double peak, and vigorous) were identified. The ideal PA patterns reduced the risk of 7 out of 17 site-specific cancers, with the lowest hazard ratios and 95% confidence intervals of cancer for bladder (0.59, 0.40–0.86), breast (0.73, 0.60–0.89), kidney (0.45, 0.26–0.78), lung (0.59, 0.41–0.84), myeloma (0.49, 0.27–0.88), and oral & pharynx (0.51, 0.26–0.98) in the vigorous pattern and for colorectal (0.71, 0.54–0.93) in the double peak pattern. Moreover, the mediating effects of inflammation were significant.

Conclusion
Optimal PA trajectories reduced cancer incidence, especially in double peak and vigorous patterns. The protective effect was associated with both intensity and circadian rhythm. Crucially, this protection was mediated by inflammation regulation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre les modèles d'activité physique circadienne et l'incidence du cancer par la régulation de l'inflammation : une étude d'une biobanque britannique
Médecine préventive Pufei Bai Volume 179, février 2024, 107831

Points forts
• Quatre parcours d'activité physique ont été identifiés auprès de 96 687 participants.
• Les trajectoires idéales d'activité physique étaient associées à un risque de cancer plus faible.
• L'inflammation médie l'effet protecteur de l'activité physique sur l'incidence du cancer.

Arrière-plan
L'activité physique (AP) a été associée à l'incidence du cancer. Cependant, les effets et les mécanismes qui sous-tendent les trajectoires circadiennes de l’AP sur le cancer restent insaisissables. Cette étude visait à explorer les modèles d'AP optimaux pour réduire l'incidence du cancer et les médiateurs potentiels associés.

Méthodes
Entre 2006 et 2010, 502 400 participants ont été recrutés auprès de la UK Biobank. Parmi eux, 102 323 participants portaient des accéléromètres, ce qui permettait de collecter des données d'accélération en continu sur 7 jours. Après avoir exclu les participants ayant des antécédents de cancer, 96 687 participants ont été inclus dans l’analyse groupée K-means pour identifier les trajectoires de l’AP. L'association entre l'AP et l'incidence du cancer a été évaluée à l'aide d'une analyse de régression de Cox. De plus, nous avons étudié le rôle médiateur de l’inflammation.

Résultats
Au total, 5 995 cas de cancer ont été enregistrés au cours d’un suivi médian de 7,1 ans. Quatre trajectoires PA distinctes (faible persistante, pic unique, double pic et vigoureuse) ont été identifiées. Les modèles d'AP idéaux réduisaient le risque de 7 cancers spécifiques à un site sur 17, avec les taux de risque les plus faibles et les intervalles de confiance de 95 % pour le cancer de la vessie (0,59, 0,40 à 0,86), du sein (0,73, 0,60 à 0,89), du rein ( 0,45, 0,26-0,78), pulmonaire (0,59, 0,41-0,84), myélome (0,49, 0,27-0,88) et buccal et pharynx (0,51, 0,26-0,98) dans le schéma vigoureux et colorectal (0,71, 0,54-0,93) dans le modèle à double pic. De plus, les effets médiateurs de l’inflammation étaient significatifs.

Conclusion
Les trajectoires optimales de l’AP ont réduit l’incidence du cancer, en particulier dans les schémas à double pic et vigoureux. L'effet protecteur était associé à la fois à l'intensité et au rythme circadien. Surtout, cette protection était médiée par la régulation de l’inflammation.

[Nutrimuscle-Conseils]

Irisin: An unveiled bridge between physical exercise and a healthy brain
Najwane Said Sadier Life Sciences Volume 339, 15 February 2024

Physical exercise has been widely recognized for its positive effects on health and well-being. Recently, the impact of exercise on the nervous system has gained attention, with evidence indicating improvements in attention, memory, neurogenesis, and the release of “happiness hormones.” One potential mediator of these benefits is Irisin, a myokine induced by exercise that can cross the blood-brain barrier, reduce neuroinflammation, and counteract neurodegeneration. The objective of this study is to conduct a systematic review of animal trials to summarize the neuroprotective effects of Irisin injection in mitigating neuroinflammation and neurodegeneration.

Materials and methods
Two independent reviewers screened three databases (PubMed, Embase, and Google Scholar) in November 2022. Animal studies assessing the neuroprotective effects of Irisin in mitigating neuroinflammation or counteracting neurodegeneration were included. The methodological quality of the included studies was assessed using SYRCLE's Risk of Bias tool.

Key findings
Twelve studies met the inclusion criteria. Irisin injection in rodents significantly reduced neuroinflammation, cytokine cascades, and neurodegeneration. It also protected neurons from damage and apoptosis, reduced oxidative stress, blood-brain barrier disruption, and neurobehavioral deficits following disease or injury. Various mechanisms were suggested to be responsible for these neuroprotective effects. Most of the included studies presented a low risk of bias based on SYRCLE's Risk of Bias tool. Irisin injection demonstrated the potential to alleviate neuroinflammation and counteract neurodegeneration in rodent models through multiple pathways. However, further research is needed to fully understand its mechanism of action and its potential applications in clinical practice and drug discovery.