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Le sport allonge-t-il la longévité?

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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 3 Fév 2023 06:01

Fasting for 20 h does not affect exercise-induced increases in circulating BDNF in humans
Travis D. Gibbons, J Physiol 11 January 2023

Intermittent fasting and exercise provide neuroprotection from age-related cognitive decline. A link between these two seemingly distinct stressors is their capability to steer the brain away from exclusively glucose metabolism. This cerebral substrate switch has been implicated in upregulating brain-derived neurotrophic factor (BDNF), a protein involved in neuroplasticity, learning and memory, and may underlie some of these neuroprotective effects. We examined the isolated and interactive effects of
(1) 20-h fasting,
(2) 90-min light exercise, and
(3) high-intensity exercise on peripheral venous BDNF in 12 human volunteers.

A follow-up study isolated the influence of cerebrovascular shear stress on circulating BDNF. Fasting for 20 h decreased glucose and increased ketones (P ≤ 0.0157) but had no effect on BDNF (P ≥ 0.4637). Light cycling at 25% of peak oxygen uptake increased serum BDNF by 6 ± 8% (independent of being fed or fasted) and was mediated by a 7 ± 6% increase in platelets (P < 0.0001). Plasma BDNF was increased from 336 pg l−1 [46,626] to 390 pg l−1 [127,653] by 90-min of light cycling (P = 0.0128). Six 40-s intervals at 100% of increased plasma and serum BDNF, as well as the BDNF-per-platelet ratio 4- to 5-fold more than light exercise did (P ≤ 0.0044). Plasma BDNF was correlated with circulating lactate during the high-intensity intervals (r = 0.47, P = 0.0057), but not during light exercise (P = 0.7407). Changes in cerebral shear stress – whether occurring naturally during exercise or induced experimentally with inspired CO2 – did not correspond with changes in BDNF (P ≥ 0.2730).

BDNF responses to low-intensity exercise are mediated by increased circulating platelets, and increasing either exercise duration or particularly intensity is required to liberate free BDNF.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 3 Fév 2023 17:55

Traduction de l'étude :wink:

Le jeûne pendant 20 h n'affecte pas les augmentations induites par l'exercice du BDNF circulant chez l'homme
Travis D. Gibbons, J Physiol 11 janvier 2023

Le jeûne et l'exercice intermittents offrent une neuroprotection contre le déclin cognitif lié à l'âge. Un lien entre ces deux facteurs de stress apparemment distincts est leur capacité à éloigner le cerveau du métabolisme exclusif du glucose. Ce changement de substrat cérébral a été impliqué dans la régulation positive du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une protéine impliquée dans la neuroplasticité, l'apprentissage et la mémoire, et peut sous-tendre certains de ces effets neuroprotecteurs. Nous avons examiné les effets isolés et interactifs de
(1) 20h de jeûne,
(2) exercice léger de 90 minutes, et
(3) exercice de haute intensité sur le BDNF veineux périphérique chez 12 volontaires humains.

Une étude de suivi a isolé l'influence de la contrainte de cisaillement cérébrovasculaire sur le BDNF circulant. Le jeûne pendant 20 h a diminué le glucose et augmenté les cétones (P ≤ 0,0157) mais n'a eu aucun effet sur le BDNF (P ≥ 0,4637). Le cycle de lumière à 25 % de la consommation maximale d'oxygène a augmenté le BDNF sérique de 6 ± 8 % (indépendamment de l'alimentation ou du jeûne) et a été médié par une augmentation de 7 ± 6 % des plaquettes (P < 0,0001). Le BDNF plasmatique est passé de 336 pg l−1 [46 626] à 390 pg l−1 [127 653] par 90 min de cycle de lumière (P = 0,0128). Six intervalles de 40 s à 100 % d'augmentation du BDNF plasmatique et sérique, ainsi que le rapport BDNF par plaquette 4 à 5 fois supérieur à celui d'un exercice léger (P ≤ 0,0044). Le BDNF plasmatique était corrélé au lactate circulant pendant les intervalles de haute intensité (r = 0,47, P = 0,0057), mais pas pendant l'exercice léger (P = 0,7407). Les modifications de la contrainte de cisaillement cérébral - qu'elles se produisent naturellement pendant l'exercice ou qu'elles soient induites expérimentalement avec du CO2 inspiré - ne correspondaient pas aux modifications du BDNF (P ≥ 0,2730).

Les réponses du BDNF à un exercice de faible intensité sont médiées par une augmentation des plaquettes circulantes, et l'augmentation de la durée ou de l'intensité de l'exercice est nécessaire pour libérer le BDNF libre.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 10 Fév 2023 15:32

Associations between aerobic and muscle-strengthening physical activity, sleep duration, and risk of all-cause mortality: A prospective cohort study of 282,473 U.S. adults
Mitch J. Duncan Journal of Sport and Health Science Volume 12, Issue 1, January 2023, Pages 65-72

Highlights
• Not meeting sleep duration and activity guidelines increased mortality risk
• Mortality risks of short or long sleep are reduced by meeting activity guidelines
• Interventions targeting physical activity and sleep duration may be beneficial

Purpose
To examine the joint associations between meeting guidelines for physical activity (PA) and sleep duration and all-cause mortality risk among adults.

Methods
Participants were adults (n = 282,473) aged 18–84 years who participated in the 2004–2014 U.S. National Health Interview Survey. Mortality status was ascertained using the National Death Index through December 2015. Self-reported PA (Active: meeting both aerobic (AER) and muscle-strengthening (MSA) guidelines, AER only (AER), MSA only (MSA), or not meeting either AER or MSA (Inactive)) and sleep duration (Short, recommended (Rec), or Long) were classified according to guidelines, and 12 PA–sleep categories were derived. Adjusted hazard ratios and 95% confidence intervals (95%CIs) for all-cause mortality risk were estimated using Cox proportional hazards regression models.

Results
A total of 282,473 participants (55% females) were included; 18,793 deaths (6.7%) occurred over an average follow-up of 5.4 years. Relative to the Active-Rec group, all other PA-sleep groups were associated with increased mortality risk except for the Active-Short group (hazard ratio = 1.08; 95%CI: 0.92–1.26). The combination of long sleep with either MSA or Inactive appeared to be synergistic. For a given sleep duration, mortality risk progressively increased among participants classified as AER, MSA, and Inactive. Within each activity level, the mortality risk was greatest among adults with long sleep.

Conclusion
Relative to adults meeting guidelines for both PA and sleep duration, adults who failed to meet guidelines for both AER and muscle strengthening PA and who also failed to meet sleep duration guidelines had elevated all-cause mortality risks. These results support interventions targeting both PA and sleep duration to reduce mortality risk.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 10 Fév 2023 19:02

Traduction de l'étude :wink:

Associations entre l'activité physique aérobique et de renforcement musculaire, la durée du sommeil et le risque de mortalité toutes causes confondues : une étude de cohorte prospective de 282 473 adultes américains
Mitch J. Duncan Journal of Sport and Health Science Volume 12, Numéro 1, Janvier 2023, Pages 65-72

Points forts
• Le non-respect des directives en matière de durée de sommeil et d'activité augmente le risque de mortalité
• Les risques de mortalité de sommeil court ou long sont réduits en respectant les directives d'activité
• Les interventions ciblant l'activité physique et la durée du sommeil peuvent être bénéfiques

But
Examiner les associations conjointes entre le respect des directives en matière d'activité physique (AP) et la durée du sommeil et le risque de mortalité toutes causes confondues chez les adultes.

Méthodes
Les participants étaient des adultes (n = 282 473) âgés de 18 à 84 ans qui ont participé à l'enquête nationale américaine sur la santé de 2004 à 2014. Le statut de mortalité a été déterminé à l'aide de l'indice national des décès jusqu'en décembre 2015. AP autodéclarée (active : conforme aux directives aérobies (AER) et de renforcement musculaire (MSA), AER uniquement (AER), MSA uniquement (MSA), ou non conforme soit AER ou MSA (inactif)) et la durée du sommeil (court, recommandé (Rec) ou long) ont été classés selon les lignes directrices, et 12 catégories de sommeil AP ont été dérivées. Les rapports de risque ajustés et les intervalles de confiance à 95 % (IC à 95 %) pour le risque de mortalité toutes causes confondues ont été estimés à l'aide des modèles de régression des risques proportionnels de Cox.

Résultats
Un total de 282 473 participants (55 % de femmes) ont été inclus ; 18 793 décès (6,7 %) sont survenus au cours d'un suivi moyen de 5,4 ans. Par rapport au groupe Active-Rec, tous les autres groupes AP-sommeil étaient associés à un risque accru de mortalité, à l'exception du groupe Active-Short (risque relatif = 1,08 ; IC à 95 % : 0,92 à 1,26). La combinaison d'un long sommeil avec MSA ou Inactif semblait être synergique. Pour une durée de sommeil donnée, le risque de mortalité a progressivement augmenté chez les participants classés comme AER, MSA et Inactif. Dans chaque niveau d'activité, le risque de mortalité était le plus élevé chez les adultes ayant un long sommeil.

Conclusion
Par rapport aux adultes respectant les lignes directrices à la fois pour l'AP et la durée du sommeil, les adultes qui ne respectaient pas les lignes directrices pour l'AER et l'AP de renforcement musculaire et qui ne respectaient pas non plus les lignes directrices sur la durée du sommeil présentaient des risques élevés de mortalité toutes causes confondues. Ces résultats appuient les interventions ciblant à
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 14 Fév 2023 13:33

Effect of aerobic exercise on hippocampal volume in humans: A systematic review and meta-analysis
Joseph Firth NeuroImage Volume 166, 1 February 2018, Pages 230-238

Hippocampal volume increase in response to aerobic exercise has been consistently observed in animal models. However, the evidence from human studies is equivocal. We undertook a systematic review to identify all controlled trials examining the effect of aerobic exercise on the hippocampal volumes in humans, and applied meta-analytic techniques to determine if aerobic exercise resulted in volumetric increases. We also sought to establish how volume changes differed in relation to unilateral measures of left/right hippocampal volume, and across the lifespan. A systematic search identified 4398 articles, of which 14 were eligible for inclusion in the primary analysis.

A random-effects meta-analysis showed no significant effect of aerobic exercise on total hippocampal volume across the 737 participants. However, aerobic exercise had significant positive effects on left hippocampal volume in comparison to control conditions. Post-hoc analyses indicated effects were driven through exercise preventing the volumetric decreases which occur over time. These results provide meta-analytic evidence for exercise-induced volumetric retention in the left hippocampus. Aerobic exercise interventions may be useful for preventing age-related hippocampal deterioration and maintaining neuronal health.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 14 Fév 2023 13:47

Traduction de l'étude :wink:

Effet de l'exercice aérobique sur le volume de l'hippocampe chez l'homme : une revue systématique et une méta-analyse
Joseph Firth NeuroImage Volume 166, 1er février 2018, Pages 230-238

L'augmentation du volume de l'hippocampe en réponse à l'exercice aérobie a été systématiquement observée dans les modèles animaux. Cependant, les preuves des études humaines sont équivoques. Nous avons entrepris une revue systématique pour identifier tous les essais contrôlés examinant l'effet de l'exercice aérobie sur les volumes de l'hippocampe chez l'homme, et appliqué des techniques méta-analytiques pour déterminer si l'exercice aérobie entraînait des augmentations volumétriques. Nous avons également cherché à établir comment les changements de volume différaient par rapport aux mesures unilatérales du volume de l'hippocampe gauche/droit et tout au long de la vie. Une recherche systématique a identifié 4398 articles, dont 14 étaient éligibles pour l'inclusion dans l'analyse primaire.

Une méta-analyse à effets aléatoires n'a montré aucun effet significatif de l'exercice aérobique sur le volume total de l'hippocampe parmi les 737 participants. Cependant, l'exercice aérobie a eu des effets positifs significatifs sur le volume de l'hippocampe gauche par rapport aux conditions de contrôle. Des analyses post-hoc ont indiqué que les effets étaient induits par l'exercice, empêchant les diminutions volumétriques qui se produisent au fil du temps. Ces résultats fournissent des preuves méta-analytiques de la rétention volumétrique induite par l'exercice dans l'hippocampe gauche. Les interventions d'exercice aérobie peuvent être utiles pour prévenir la détérioration de l'hippocampe liée à l'âge et maintenir la santé neuronale.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 15 Fév 2023 14:59

Irisin : An anti-inflammatory exerkine in aging and redox-mediated comorbidities
Caio dos Santos Trettel Front. Endocrinol., 10 February 2023

Human beings lead largely sedentary lives. From an evolutionary perspective, such lifestyle is not beneficial to health. Exercise can promote many enabling pathways, particularly through circulating exerkines, to optimize individual health and quality of life. Such benefits might explain the protective effects of exercise against aging and noncommunicable diseases. Nevertheless, the miRNA-mediated molecular mechanisms and exerkine interorgan crosstalk that underlie the beneficial effects of exercise remain poorly understood. In this mini review, we focused on the exerkine, irisin, mainly produced by muscle contraction during adaptation to exercise and its beneficial effects on body homeostasis. Herein, the complex role of irisin in metabolism and inflammation is described, including its subsequent effects on thermogenesis through browning to control obesity and improve glycemic regulation for diabetes mellitus control, its potential to improve cognitive function (via brain derived neurotrophic factor), and its pathways of action and role in aging.

Overall, the current evidence reinforces the hypothesis that irisin at optimal levels could be the main agent responsible for the long-term health benefits in regularly exercising individuals. Acute exercise can increase the concentration of circulating irisin, while chronic exercise can improve irisin metabolic dynamics and selectively increase circulating irisin concentrations. The effects of irisin may mediate some beneficial effects of exercise, such as the enhanced oxidation of fatty acids and heat production, leading to increased energy expenditure, glucose homeostasis, weight reduction, mitochondrial biogenesis, angiogenesis, improved cognition function, muscle fiber shifting, and prevention of muscular atrophy in aging and metabolic diseases (Figure 2). These effects can be regulated by distinct molecular pathways that permeate redox signaling and miRNA-mediated ncRNAs. However, the exact mechanisms remain unclear as the available data are barely consistent. Therefore, it is important to highlight how irisin can be used in the future as a diagnostic tool and possible treatment for the population. Further studies are necessary based on the metabolic, physiological, and cognitive limitations imposed by aging and pathological processes.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 15 Fév 2023 15:00

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Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 15 Fév 2023 17:06

Traduction de l'étude :wink:

Irisin : Une exerkine anti-inflammatoire dans le vieillissement et les comorbidités médiées par l'oxydo-réduction
Façade Caio dos Santos Trettel. Endocrinol., 10 février 2023

Les êtres humains mènent une vie largement sédentaire. D'un point de vue évolutif, un tel mode de vie n'est pas bénéfique pour la santé. L'exercice peut favoriser de nombreuses voies habilitantes, en particulier grâce aux exerkines circulantes, pour optimiser la santé et la qualité de vie individuelles. Ces avantages pourraient expliquer les effets protecteurs de l'exercice contre le vieillissement et les maladies non transmissibles. Néanmoins, les mécanismes moléculaires médiés par les miARN et la diaphonie interorganique des exerkines qui sous-tendent les effets bénéfiques de l'exercice restent mal compris. Dans cette mini revue, nous nous sommes concentrés sur l'exerkine, l'irisine, principalement produite par la contraction musculaire lors de l'adaptation à l'exercice et ses effets bénéfiques sur l'homéostasie corporelle. Ici, le rôle complexe de l'irisine dans le métabolisme et l'inflammation est décrit, y compris ses effets ultérieurs sur la thermogenèse par le brunissement pour contrôler l'obésité et améliorer la régulation glycémique pour le contrôle du diabète sucré, son potentiel d'amélioration de la fonction cognitive (via le facteur neurotrophique dérivé du cerveau), et son voies d'action et rôle dans le vieillissement.

Dans l'ensemble, les preuves actuelles renforcent l'hypothèse selon laquelle l'irisine à des niveaux optimaux pourrait être le principal agent responsable des bienfaits à long terme pour la santé chez les personnes faisant régulièrement de l'exercice. L'exercice aigu peut augmenter la concentration d'irisine circulante, tandis que l'exercice chronique peut améliorer la dynamique métabolique de l'irisine et augmenter sélectivement les concentrations d'irisine circulante. Les effets de l'irisine peuvent être à l'origine de certains effets bénéfiques de l'exercice, tels que l'oxydation accrue des acides gras et la production de chaleur, entraînant une augmentation de la dépense énergétique, de l'homéostasie du glucose, de la réduction de poids, de la biogenèse mitochondriale, de l'angiogenèse, de l'amélioration de la fonction cognitive, du déplacement des fibres musculaires et prévention de l'atrophie musculaire dans le vieillissement et des maladies métaboliques (Figure 2). Ces effets peuvent être régulés par des voies moléculaires distinctes qui imprègnent la signalisation redox et les ARNnc médiés par les miARN. Cependant, les mécanismes exacts restent flous car les données disponibles sont à peine cohérentes. Par conséquent, il est important de souligner comment l'irisine peut être utilisée à l'avenir comme outil de diagnostic et traitement possible pour la population. D'autres études sont nécessaires sur la base des limitations métaboliques, physiologiques et cognitives imposées par le vieillissement et les processus pathologiques.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 18 Fév 2023 08:48

Association between healthy lifestyle and memory decline in older adults: 10 year, population based, prospective cohort study
BMJ 2023;380:e072691 Jianping Jia

Objective To identify an optimal lifestyle profile to protect against memory loss in older individuals.

Design Population based, prospective cohort study.

Setting Participants from areas representative of the north, south, and west of China.

Participants Individuals aged 60 years or older who had normal cognition and underwent apolipoprotein E (APOE) genotyping at baseline in 2009.

Main outcome measures Participants were followed up until death, discontinuation, or 26 December 2019.

Six healthy lifestyle factors were assessed:
a healthy diet (adherence to the recommended intake of at least 7 of 12 eligible food items),
regular physical exercise (≥150 min of moderate intensity or ≥75 min of vigorous intensity, per week),
active social contact (≥twice per week),
active cognitive activity (≥twice per week),
never or previously smoked, and never drinking alcohol.

Participants were categorised into the favourable group if they had four to six healthy lifestyle factors, into the average group for two to three factors, and into the unfavourable group for zero to one factor. Memory function was assessed using the World Health Organization/University of California-Los Angeles Auditory Verbal Learning Test, and global cognition was assessed via the Mini-Mental State Examination. Linear mixed models were used to explore the impact of lifestyle factors on memory in the study sample.

Results 29 072 participants were included (mean age of 72.23 years; 48.54% (n=14 113) were women; and 20.43% (n=5939) were APOE ε4 carriers). Over the 10 year follow-up period (2009-19), participants in the favourable group had slower memory decline than those in the unfavourable group (by 0.028 points/year, 95% confidence interval 0.023 to 0.032, P<0.001). APOE ε4 carriers with favourable (0.027, 95% confidence interval 0.023 to 0.031) and average (0.014, 0.010 to 0.019) lifestyles exhibited a slower memory decline than those with unfavourable lifestyles. Among people who were not carriers of APOE ε4, similar results were observed among participants in the favourable (0.029 points/year, 95% confidence interval 0.019 to 0.039) and average (0.019, 0.011 to 0.027) groups compared with those in the unfavourable group. APOE ε4 status and lifestyle profiles did not show a significant interaction effect on memory decline (P=0.52).

Conclusion A healthy lifestyle is associated with slower memory decline, even in the presence of the APOE ε4 allele. This study might offer important information to protect older adults against memory decline.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 19 Fév 2023 21:01

Traduction de l'étude :wink:

Association entre un mode de vie sain et le déclin de la mémoire chez les personnes âgées : étude de cohorte prospective sur 10 ans, basée sur la population
BMJ 2023;380:e072691 Jianping Jia

Objectif Identifier un profil de style de vie optimal pour se protéger contre la perte de mémoire chez les personnes âgées.

Conception Étude de cohorte prospective basée sur la population.

Contexte Participants de régions représentatives du nord, du sud et de l'ouest de la Chine.

Participants Personnes âgées de 60 ans ou plus qui avaient une cognition normale et qui ont subi un génotypage de l'apolipoprotéine E (APOE) au départ en 2009.

Principaux critères de jugement Les participants ont été suivis jusqu'au décès, à l'arrêt ou au 26 décembre 2019.

Six facteurs liés à un mode de vie sain ont été évalués :
une alimentation saine (respect des apports recommandés d'au moins 7 des 12 aliments éligibles),
exercice physique régulier (≥150 min d'intensité modérée ou ≥75 min d'intensité vigoureuse, par semaine),
contact social actif (≥ deux fois par semaine),
activité cognitive active (≥ deux fois par semaine),
n'a jamais fumé ou n'a jamais fumé et n'a jamais bu d'alcool.

Les participants ont été classés dans le groupe favorable s'ils avaient quatre à six facteurs de mode de vie sain, dans le groupe moyen pour deux à trois facteurs et dans le groupe défavorable pour zéro à un facteur. La fonction de mémoire a été évaluée à l'aide du test d'apprentissage verbal auditif de l'Organisation mondiale de la santé / Université de Californie à Los Angeles, et la cognition globale a été évaluée via le mini-examen de l'état mental. Des modèles mixtes linéaires ont été utilisés pour explorer l'impact des facteurs liés au mode de vie sur la mémoire dans l'échantillon de l'étude.

Résultats 29 072 participants ont été inclus (âge moyen de 72,23 ans ; 48,54 % (n=14 113) étaient des femmes ; et 20,43 % (n=5939) étaient porteurs d'APOE ε4). Au cours de la période de suivi de 10 ans (2009-2019), les participants du groupe favorable avaient un déclin de la mémoire plus lent que ceux du groupe défavorable (de 0,028 point/an, intervalle de confiance à 95 % de 0,023 à 0,032, P<0,001). Les porteurs APOE ε4 avec des modes de vie favorables (0,027, intervalle de confiance à 95 % 0,023 à 0,031) et moyens (0,014, 0,010 à 0,019) ont présenté un déclin de la mémoire plus lent que ceux ayant des modes de vie défavorables. Parmi les personnes non porteuses d'APOE ε4, des résultats similaires ont été observés chez les participants des groupes favorable (0,029 point/an, intervalle de confiance à 95 % 0,019 à 0,039) et moyen (0,019, 0,011 à 0,027) par rapport à ceux du groupe défavorable . Le statut APOE ε4 et les profils de style de vie n'ont pas montré d'effet d'interaction significatif sur le déclin de la mémoire (P = 0,52).

Conclusion Un mode de vie sain est associé à un déclin plus lent de la mémoire, même en présence de l'allèle APOE ε4. Cette étude pourrait offrir des informations importantes pour protéger les personnes âgées contre le déclin de la mémoire.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Fév 2023 10:26

Long-term intensive endurance exercise training is associated to reduced markers of cellular senescence in the colon mucosa of older adults
Marco Demaria, npj Aging volume 9, Article number: 3 (2023)

Regular endurance exercise training is an effective intervention for the maintenance of metabolic health and the prevention of many age-associated chronic diseases. Several metabolic and inflammatory factors are involved in the health-promoting effects of exercise training, but regulatory mechanisms remain poorly understood. Cellular senescence—a state of irreversible growth arrest—is considered a basic mechanism of aging. Senescent cells accumulate over time and promote a variety of age-related pathologies from neurodegenerative disorders to cancer.

Whether long-term intensive exercise training affect the accumulation of age-associated cellular senescence is still unclear. Here, we show that the classical senescence markers p16 and IL-6 were markedly higher in the colon mucosa of middle-aged and older overweight adults than in young sedentary individuals, but this upregulation was significantly blunted in age-matched endurance runners.

Interestingly, we observe a linear correlation between the level of p16 and the triglycerides to HDL ratio, a marker of colon adenoma risk and cardiometabolic dysfunction. Our data suggest that chronic high-volume high-intensity endurance exercise can play a role in preventing the accumulation of senescent cells in cancer-prone tissues like colon mucosa with age. Future studies are warranted to elucidate if other tissues are also affected, and what are the molecular and cellular mechanisms that mediate the senopreventative effects of different forms of exercise training.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 1 Mar 2023 11:42

Traduction de l'étude :wink:

L'entraînement intensif d'exercices d'endurance à long terme est associé à des marqueurs réduits de la sénescence cellulaire dans la muqueuse du côlon des personnes âgées
Marco Demaria, npj Vieillissement volume 9, Numéro d'article : 3 (2023)

L'entraînement régulier d'exercices d'endurance est une intervention efficace pour le maintien de la santé métabolique et la prévention de nombreuses maladies chroniques associées à l'âge. Plusieurs facteurs métaboliques et inflammatoires sont impliqués dans les effets bénéfiques sur la santé de l'entraînement physique, mais les mécanismes de régulation restent mal compris. La sénescence cellulaire - un état d'arrêt de croissance irréversible - est considérée comme un mécanisme de base du vieillissement. Les cellules sénescentes s'accumulent au fil du temps et favorisent une variété de pathologies liées à l'âge, des troubles neurodégénératifs au cancer.

On ne sait toujours pas si l'entraînement physique intensif à long terme affecte l'accumulation de la sénescence cellulaire associée à l'âge. Ici, nous montrons que les marqueurs de sénescence classiques p16 et IL-6 étaient nettement plus élevés dans la muqueuse du côlon des adultes en surpoids d'âge moyen et plus âgés que chez les jeunes individus sédentaires, mais cette régulation à la hausse était considérablement atténuée chez les coureurs d'endurance du même âge.

De manière intéressante, nous observons une corrélation linéaire entre le niveau de p16 et le rapport triglycérides sur HDL, un marqueur de risque d'adénome du côlon et de dysfonctionnement cardiométabolique. Nos données suggèrent que l'exercice d'endurance chronique à volume élevé et à haute intensité peut jouer un rôle dans la prévention de l'accumulation de cellules sénescentes dans les tissus sujets au cancer comme la muqueuse du côlon avec l'âge. Des études futures sont justifiées pour élucider si d'autres tissus sont également affectés, et quels sont les mécanismes moléculaires et cellulaires qui interviennent dans les effets sénopréventifs de différentes formes d'entraînement physique.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 2 Mar 2023 12:56

Effects of power training on functional capacity related to fall risk in older adults: A systematic review and meta-analysis.
Daniel Jiménez-Lupión Archives of Physical Medicine and Rehabilitation March 01, 2023

OBJECTIVE
Functional capacity is one of the main risk factors for falls among older adults. The aim of this systematic review and meta-analysis was to determine the effect of power training on functional capacity test (FCT) related to fall risk in older adults.
DATA SOURCES
Systematic searches were conducted in four databases, including PubMed, Web of Science, Scopus and SPORTDiscus, from inception to November 2021.
STUDY SELECTION
Randomized controlled trials (RCTs) assessing the effect of power training on functional capacity compared to another type of training program or control group in older adults with the ability to exercise independently.
DATA EXTRACTION
Two independent researchers evaluated eligibility and used the PEDro scale to assess risk of bias. The information extracted was related to article identification (authors, country and year of publication), participant characteristics (sample, gender and age), strength training protocols (exercises/intensity/weeks) and the outcome of the FCT used related to fall risk. The Cochran Q statistic and I2 statistics was used to assess heterogeneity. Random-effects model were conducted to pool the effect sizes expressed as mean differences (MD).
DATA SYNTHESIS
Twelve studies (478 subjects) were selected for systematic review. A meta-analysis comprised 6 studies (217 subjects) where the outcome measure was the 30-second Sit to Stand (30s-STS) test, and another comprised 4 studies (142 subjects) where the outcome measure was the Timed Up and Go (TUG) test. There was an improvement in performance in favor of the experimental group in both the TUG subgroup (MD -0.31 s; 95% CI -0.63, 0.00 s; p = 0.05), and the 30s-STS subgroup (MD 1.71 reps; 95% CI -0.26, 3.67 reps; p = 0.09).
CONCLUSIONS
In conclusion, power training increases functional capacity related to fall risk further than other types of exercise in older adults.
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Re: Le sport allonge-t-il la longévité?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 3 Mar 2023 11:25

Traduction de l'étude :wink:

Effets de l'entraînement en puissance sur la capacité fonctionnelle liée au risque de chute chez les personnes âgées : une revue systématique et une méta-analyse.
Daniel Jiménez-Lupión Archives de médecine physique et de réadaptation 01 mars 2023

OBJECTIF
La capacité fonctionnelle est l'un des principaux facteurs de risque de chute chez les personnes âgées. L'objectif de cette revue systématique et méta-analyse était de déterminer l'effet de l'entraînement en puissance sur le test de capacité fonctionnelle (FCT) lié au risque de chute chez les personnes âgées.
LES SOURCES DE DONNÉES
Des recherches systématiques ont été menées dans quatre bases de données, dont PubMed, Web of Science, Scopus et SPORTDiscus, de leur création à novembre 2021.
SÉLECTION DES ÉTUDES
Essais contrôlés randomisés (ECR) évaluant l'effet de l'entraînement en puissance sur la capacité fonctionnelle par rapport à un autre type de programme d'entraînement ou à un groupe témoin chez des personnes âgées capables de faire de l'exercice de manière autonome.
EXTRACTION DE DONNÉES
Deux chercheurs indépendants ont évalué l'éligibilité et ont utilisé l'échelle PEDro pour évaluer le risque de biais. Les informations extraites étaient liées à l'identification de l'article (auteurs, pays et année de publication), aux caractéristiques des participants (échantillon, sexe et âge), aux protocoles d'entraînement en force (exercices/intensité/semaines) et au résultat du FCT utilisé lié au risque de chute. La statistique Cochran Q et la statistique I2 ont été utilisées pour évaluer l'hétérogénéité. Un modèle à effets aléatoires a été réalisé pour regrouper les tailles d'effet exprimées en différences moyennes (DM).
SYNTHÈSE DES DONNÉES
Douze études (478 sujets) ont été sélectionnées pour une revue systématique. Une méta-analyse comprenait 6 études (217 sujets) où la mesure de résultat était le test assis-debout de 30 secondes (30s-STS), et une autre comprenait 4 études (142 sujets) où la mesure de résultat était le Timed Up and Go ( TUG). Il y a eu une amélioration des performances en faveur du groupe expérimental à la fois dans le sous-groupe TUG (DM -0,31 s ; IC à 95 % -0,63, 0,00 s ; p = 0,05) et dans le sous-groupe 30s-STS (DM 1,71 reps ; 95 % IC -0,26, 3,67 répétitions ; p = 0,09).
CONCLUSION
En conclusion, l'entraînement en puissance augmente davantage la capacité fonctionnelle liée au risque de chute que les autres types d'exercices chez les personnes âgées.
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