Thé vert et santé?

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Kaempferol: A potential agent in the prevention of colorectal cancer
Hamid Reza Nejabati Physiological Reports 18 October 2022

Colorectal cancer (CRC) is the third most prevalent cancer in relation to incidence and mortality rate and its incidence is considerably increasing annually due to the change in the dietary habit and lifestyle of the world population. Although conventional therapeutic options, such as surgery, chemo- and radiotherapy have profound impacts on the treatment of CRC, dietary therapeutic agents, particularly natural products have been regarded as the safest alternatives for the treatment of CRC.

Kaempferol (KMP), a naturally derived flavonol, has been shown to reduce the production of reactive oxygen species (ROS), such as superoxide ions, hydroxyl radicals, and reactive nitrogen species (RNS), especially peroxynitrite. Furthermore, this flavonol inhibits xanthine oxidase (XO) activity and increases the activities of catalase, heme oxygenase-1 (HO), and superoxide dismutase (SOD) in a wide range of cancer and non-cancer cells. Based on several studies, KMP is also a hopeful anticancer which carries out its anticancer action via suppression of angiogenesis, stimulation of apoptosis, and cell cycle arrest. Due to various applications of KMP as an anticancer flavonol, this review article aims to highlight the current knowledge regarding the role of KMP in CRC.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Kaempférol : Un agent potentiel dans la prévention du cancer colorectal
Hamid Reza Nejabati Rapports physiologiques 18 octobre 2022

Le cancer colorectal (CCR) est le troisième cancer le plus répandu en termes d'incidence et de taux de mortalité et son incidence augmente considérablement chaque année en raison du changement des habitudes alimentaires et du mode de vie de la population mondiale. Bien que les options thérapeutiques conventionnelles, telles que la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie aient des impacts profonds sur le traitement du CCR, les agents thérapeutiques diététiques, en particulier les produits naturels, ont été considérés comme les alternatives les plus sûres pour le traitement du CCR.

Il a été démontré que le kaempférol (KMP), un flavonol d'origine naturelle, réduit la production d'espèces réactives de l'oxygène (ROS), telles que les ions superoxydes, les radicaux hydroxyles et les espèces réactives de l'azote (RNS), en particulier le peroxynitrite. De plus, ce flavonol inhibe l'activité de la xanthine oxydase (XO) et augmente les activités de la catalase, de l'hème oxygénase-1 (HO) et de la superoxyde dismutase (SOD) dans un large éventail de cellules cancéreuses et non cancéreuses. D'après plusieurs études, le KMP est également un anticancéreux prometteur qui exerce son action anticancéreuse via la suppression de l'angiogenèse, la stimulation de l'apoptose et l'arrêt du cycle cellulaire. En raison de diverses applications du KMP en tant que flavonol anticancéreux, cet article de synthèse vise à mettre en évidence les connaissances actuelles concernant le rôle du KMP dans le CCR.

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Dietary Supplementation with Epicatechin Improves Intestinal Barrier Integrity in Mice
by Jin Wan Foods 2022, 11(20), 3301;

Epicatechin (EPI) is a dietary flavonoid that is present in many foods and possesses various bioactivities. We assessed the effects of EPI supplementation on intestinal barrier integrity in mice. Thirty-six mice were assigned to three groups and fed a standard diet or a standard diet supplemented with 50 or 100 mg EPI/kg (n = 12 per group). After 21 days of rearing, blood and intestinal samples were collected from eight randomly selected mice. Supplementation with 50 and 100 mg/kg EPI decreased (p < 0.05) the serum diamine oxidase activity and D-lactic acid concentration and increased (p < 0.05) the duodenal, jejunal, and ileal abundance of tight junction proteins, such as occludin. Moreover, it lowered (p < 0.05) the duodenal, jejunal, and ileal tumor necrosis factor-α contents and enhanced (p < 0.05) the duodenal and jejunal catalase activities and ileal superoxide dismutase activity. Supplementation with a lower dose (50 mg/kg) decreased (p < 0.05) the ileal interleukin-1β content, whereas supplementation with a higher dose (100 mg/kg) increased (p < 0.05) the duodenal and jejunal glutathione peroxidase activities. Furthermore, supplementation with 50 and 100 mg/kg EPI decreased (p < 0.05) cell apoptosis, cleaved cysteinyl aspartate-specific proteinase-3 (caspase-3), and cleaved caspase-9 contents in the duodenum, jejunum, and ileum.

In conclusion, EPI could improve intestinal barrier integrity in mice, thereby suppressing intestinal inflammation and oxidative stress and reducing cell apoptosis.

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Traduction de l'étude

La supplémentation alimentaire en épicatéchine améliore l'intégrité de la barrière intestinale chez la souris
par Jin Wan Foods 2022, 11(20), 3301 ;

L'épicatéchine (EPI) est un flavonoïde alimentaire présent dans de nombreux aliments et possédant diverses bioactivités. Nous avons évalué les effets de la supplémentation en EPI sur l'intégrité de la barrière intestinale chez la souris. Trente-six souris ont été réparties en trois groupes et ont reçu un régime standard ou un régime standard complété par 50 ou 100 mg d'EPI/kg (n = 12 par groupe). Après 21 jours d'élevage, des échantillons sanguins et intestinaux ont été prélevés sur huit souris sélectionnées au hasard. La supplémentation avec 50 et 100 mg/kg d'EPI a diminué (p < 0,05) l'activité de la diamine oxydase sérique et la concentration d'acide D-lactique et a augmenté (p < 0,05) l'abondance duodénale, jéjunale et iléale des protéines des jonctions serrées, telles que l'occludine. De plus, il abaissait (p < 0,05) les contenus en facteur de nécrose tumorale-α duodénal, jéjunal et iléal et augmentait (p < 0,05) les activités de la catalase duodénale et jéjunale et l'activité de la superoxyde dismutase iléale. Une supplémentation avec une dose plus faible (50 mg/kg) a diminué (p < 0,05) la teneur en interleukine-1β iléale, tandis qu'une supplémentation avec une dose plus élevée (100 mg/kg) a augmenté (p < 0,05) les activités glutathion peroxydase duodénale et jéjunale. De plus, la supplémentation avec 50 et 100 mg/kg d'EPI a diminué (p < 0,05) l'apoptose cellulaire, clivée la protéinase-3 spécifique de l'aspartate de cystéinyle (caspase-3) et la teneur en caspase-9 clivée dans le duodénum, ​​le jéjunum et l'iléon.

En conclusion, l'EPI pourrait améliorer l'intégrité de la barrière intestinale chez la souris, supprimant ainsi l'inflammation intestinale et le stress oxydatif et réduisant l'apoptose cellulaire.

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Effects of Camellia tea and herbal tea on cardiometabolic risk in patients with type 2 diabetes mellitus: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials
Peng Wang Phytother Res 05 October 2022

Evidence for the anti-diabetic actions of camellia and herbal tea in diabetic patients has not been summarized. Several data sources were searched for randomized trials assessing the effect of different teas on cardiometabolic risk factors in T2D subjects. Two independent reviewers extracted relevant data and assessed the risk of bias. Results were summarized using mean differences (MDs) based on a random model.

Sixteen studies (19 trials, N = 832) fulfilled the eligibility criteria. Mean differences were measured for body weight, body mass index, fasting blood glucose, glycosylated hemoglobin, a homeostatic model for insulin resistance, high and low-density lipoproteins, triglycerides, and systolic and diastolic blood pressure. No effects on total cholesterol and waist circumference were observed when either camellia or herbal tea was consumed.

Tea produced moderate regulatory effects on adipose, glycemic control, lipid profiles, and blood pressure. In terms of efficacy, camellia and herbal teas yield different benefits in regulating metabolism. This discovery has some implications for clinical research and drug development. However, more high-quality trials are needed to improve the certainty of our estimates.

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Traduction de l'étude

Effets du thé et de la tisane de camélia sur le risque cardiométabolique chez les patients atteints de diabète sucré de type 2 : une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
Peng Wang Phytother Res 05 octobre 2022

Les preuves des actions antidiabétiques du camélia et de la tisane chez les patients diabétiques n'ont pas été résumées. Plusieurs sources de données ont été recherchées pour des essais randomisés évaluant l'effet de différents thés sur les facteurs de risque cardiométabolique chez les sujets DT2. Deux examinateurs indépendants ont extrait les données pertinentes et évalué le risque de biais. Les résultats ont été résumés à l'aide des différences moyennes (DM) basées sur un modèle aléatoire.

Seize études (19 essais, N = 832) remplissaient les critères d'éligibilité. Les différences moyennes ont été mesurées pour le poids corporel, l'indice de masse corporelle, la glycémie à jeun, l'hémoglobine glycosylée, un modèle homéostatique de résistance à l'insuline, les lipoprotéines de haute et basse densité, les triglycérides et la pression artérielle systolique et diastolique. Aucun effet sur le cholestérol total et le tour de taille n'a été observé lors de la consommation de camélia ou de tisane.

Le thé a produit des effets régulateurs modérés sur la graisse, le contrôle glycémique, les profils lipidiques et la tension artérielle. En termes d'efficacité, le camélia et les tisanes offrent des avantages différents dans la régulation du métabolisme. Cette découverte a des implications pour la recherche clinique et le développement de médicaments. Cependant, davantage d'essais de haute qualité sont nécessaires pour améliorer la certitude de nos estimations.

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Green tea and coffee consumption and risk of kidney cancer in Japanese adults
Yichi Chen, Scientific Reports volume 12, Article number: 20274 (2022)

The study aimed to evaluate the association between green tea and coffee consumption and the risk of kidney cancer using data from a large prospective cohort study in Japan (the Japan Public Health Center-based Prospective Study: JPHC Study). A total of 102,463 participants aged 40–69 were followed during 1,916,421 person-years (mean follow-up period, 19 years). A total of 286 cases of kidney cancer (199 in men, 87 in women) were identified. Cox proportional hazards regression models were used to estimate hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (95% CIs) while adjusting for potential confounders. No statistically significant association between green tea intake and kidney cancer risk was found in the total population. Among women who consumed more than five cups of green tea per day, a statistically significant decreased risk was shown with a HR of 0.45 (95% CI: 0.23–0.89), compared to women who rarely consumed green tea.

For coffee consumption, the association of kidney cancer risk was not statistically significant.

This large prospective cohort study indicated green tea intake may be inversely associated with kidney cancer risk in Japanese adults, particularly in Japanese women.

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Tea intake and risk of kidney stones: a Mendelian randomization study
Dandan Liu Nutrition 25 November 2022,

Highlights
• We employed Mendelian randomization to investigate the effect of tea intake on kidney stones.
• Genetically predicted tea intake was causally associated with a decreased risk of kidney stones.
• Further study is warranted to investigate the underlying mechanism of tea intake in the development of kidney stones.


Abstract
Objectives
Observational studies indicate that tea intake is associated with a decreased risk of kidney stones. Here we performed a Mendelian Randomization (MR) analysis to evaluate whether this association is causal.

Methods
Forty-four independent genetic variants strongly associated with tea intake were identified from a large genome-wide association study (GWAS) including 448,060 individuals of UK Biobank, which were used as instrumental variables. We additionally obtained GWAS summary statistics for kidney stones from FinnGen consortium (5,985 cases and 253,943 controls) and UK Biobank (6,536 cases and 388,508 controls). Random-effect inverse variance weighted regression (IVW) was used to evaluate causal estimates. The random-effect IVW estimates based on FinnGen consortium and UK Biobank were meta-analyzed using fixed-effects meta-analysis. Other MR methods, including MR-Egger, weighted median, weighted mode, and MR-PRESSO, were also performed to test the robustness of our results.

Results
In a combined sample of 12,521 cases and 642,451 controls, the IVW analysis indicated that genetically predicted tea intake was causally associated with a decreased risk of kidney stones (odds ratio, 0.47; 95% CI, 0.34-0.66; P < 0.001). This association was consistent in other MR methods.

Conclusions
This study suggests that tea intake may be causally associated with a decreased risk of kidney stones.

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Traduction de l'étude

Consommation de thé et risque de calculs rénaux : une étude de randomisation mendélienne
Dandan Liu Nutrition 25 novembre 2022,

Points forts
• Nous avons utilisé la randomisation mendélienne pour étudier l'effet de la consommation de thé sur les calculs rénaux.
• La consommation de thé prédite génétiquement était causalement associée à une diminution du risque de calculs rénaux.
• Une étude plus approfondie est justifiée pour étudier le mécanisme sous-jacent de la consommation de thé dans le développement des calculs rénaux.


Résumé
Objectifs
Des études observationnelles indiquent que la consommation de thé est associée à une diminution du risque de calculs rénaux. Ici, nous avons effectué une analyse de randomisation mendélienne (MR) pour évaluer si cette association est causale.

Méthodes
Quarante-quatre variantes génétiques indépendantes fortement associées à la consommation de thé ont été identifiées à partir d'une grande étude d'association à l'échelle du génome (GWAS) incluant 448 060 individus de UK Biobank, qui ont été utilisées comme variables instrumentales. Nous avons également obtenu des statistiques récapitulatives GWAS pour les calculs rénaux du consortium FinnGen (5 985 cas et 253 943 témoins) et de UK Biobank (6 536 cas et 388 508 témoins). Une régression pondérée par la variance inverse à effet aléatoire (IVW) a été utilisée pour évaluer les estimations causales. Les estimations IVW à effet aléatoire basées sur le consortium FinnGen et UK Biobank ont ​​été méta-analysées à l'aide d'une méta-analyse à effets fixes. D'autres méthodes MR, y compris MR-Egger, médiane pondérée, mode pondéré et MR-PRESSO, ont également été réalisées pour tester la robustesse de nos résultats.

Résultats
Dans un échantillon combiné de 12 521 cas et 642 451 témoins, l'analyse IVW a indiqué que la consommation de thé prédite génétiquement était causalement associée à une diminution du risque de calculs rénaux (rapport de cotes, 0,47 ; IC à 95 %, 0,34-0,66 ; P < 0,001). Cette association était cohérente dans d'autres méthodes de RM.

conclusion
Cette étude suggère que la consommation de thé peut être causalement associée à une diminution du risque de calculs rénaux.

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Higher Habitual Dietary Flavonoid Intake Associates With Less Extensive Abdominal Aortic Calcification in a Cohort of Older Women
Benjamin H. Parmenter, Arteriosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology. 2022;42:1482–1494

Background:
The extent of abdominal aortic calcification (AAC) is a major predictor of vascular disease events. We have previously found regular apple intake, a major source of dietary flavonoids, associates with lower AAC. Whether total dietary flavonoid intake impacts AAC remains unknown. Here, we extend our observations to habitual intakes of total flavonoids, flavonoid subclasses, and specific flavonoid-containing foods, with the odds of extensive AAC.

Methods:
We conducted cross-sectional analyses on 881 females (median [interquartile range] age, 80 [78–82] years; body mass index, 27 [24–30] kg/m2) from the PLSAW (Perth Longitudinal Study of Ageing Women). Flavonoid intake was calculated from food-frequency questionnaires. Calcifications of the abdominal aorta were assessed on lateral lumbar spine images and categorized as less extensive or extensive. Logistic regression was used to investigate associations.

Results:
After adjusting for demographic, lifestyle and dietary confounders, participants with higher (Q4), compared with lower (Q1) intakes, of total flavonoids, flavan-3-ols, and flavonols had 36% (odds ratio [95% CI], 0.64 [0.43–0.95]), 39% (0.61 [0.40–0.93]) and 38% (0.62 [0.42–0.92]) lower odds of extensive AAC, respectively. In food-based analyses, higher black tea intake, the main source of total flavonoids (75.9%), associated with significantly lower odds of extensive AAC (2–6 cups/d had 16%–42% lower odds compared with 0 daily intake). In a subset of nonconsumers of black tea, the association of total flavonoid intake with AAC remained (Q4 versus Q1 odds ratio [95% CI], 0.11 [0.02–0.54]).

Conclusions:
In older women, greater habitual dietary flavonoid intake associates with less extensive AAC.

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Traduction de l'étude

Un apport alimentaire habituel plus élevé en flavonoïdes est associé à une calcification aortique abdominale moins étendue dans une cohorte de femmes plus âgées
Benjamin H. Parmenter, artériosclérose, thrombose et biologie vasculaire. 2022;42:1482–1494

Arrière plan:
L'étendue de la calcification de l'aorte abdominale (AAC) est un prédicteur majeur des événements de maladie vasculaire. Nous avons déjà constaté que la consommation régulière de pommes, une source majeure de flavonoïdes alimentaires, est associée à une AAC plus faible. On ne sait pas si l'apport total en flavonoïdes alimentaires a un impact sur la CAA. Ici, nous étendons nos observations aux apports habituels de flavonoïdes totaux, de sous-classes de flavonoïdes et d'aliments spécifiques contenant des flavonoïdes, avec les chances d'une AAC étendue.

Méthodes :
Nous avons effectué des analyses transversales sur 881 femmes (âge médian [intervalle interquartile], 80 [78–82] ans ; indice de masse corporelle, 27 [24–30] kg/m2) du PLSAW (Perth Longitudinal Study of Aging Women) . L'apport en flavonoïdes a été calculé à partir de questionnaires de fréquence alimentaire. Les calcifications de l'aorte abdominale ont été évaluées sur des images latérales de la colonne lombaire et classées comme moins étendues ou étendues. La régression logistique a été utilisée pour étudier les associations.

Résultats:
Après ajustement en fonction des facteurs de confusion démographiques, du mode de vie et de l'alimentation, les participants ayant des apports plus élevés (Q4) par rapport à des apports plus faibles (Q1) de flavonoïdes totaux, de flavan-3-ols et de flavonols avaient 36 % (rapport de cotes [IC à 95 %], 0,64 [0,43–0,95]), 39 % (0,61 [0,40–0,93]) et 38 % (0,62 [0,42–0,92]) de probabilités inférieures de CAA extensive, respectivement. Dans les analyses basées sur les aliments, une consommation plus élevée de thé noir, la principale source de flavonoïdes totaux (75,9 %), associée à une probabilité significativement plus faible d'AAC étendue (2 à 6 tasses/j avaient une probabilité inférieure de 16 % à 42 % par rapport à 0 apport quotidien ). Dans un sous-ensemble de non-consommateurs de thé noir, l'association de l'apport total en flavonoïdes avec l'AAC est restée (rapport de cotes Q4 versus Q1 [IC 95 %], 0,11 [0,02–0,54]).

Conclusion :
Chez les femmes plus âgées, un apport alimentaire habituel en flavonoïdes plus important est associé à une AAC moins importante.

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Association between tea consumption and prevention of coronary artery disease: A systematic review and dose-response meta-analysis
Xin Yang Front. Nutr., 24 November 2022

Background: Evidence from previous studies reporting on the relationship between tea consumption and its preventive effect on coronary artery disease (CAD) has conflicting outcomes. With the accumulation of new clinical evidence, we conducted this meta-analysis to assess tea consumption and CAD risk.

Methods: We searched PubMed, EMBASE, Cochrane Library, and Medline databases for published observational studies from their inception to May 2022. A random-effects model was used to calculate risk ratios with 95% confidence intervals. We also conducted linear and non-linear dose-response meta-analyses to analyze the association. We regarded that one cup equals 237 mL. Subgroup analyses and univariate meta-regression were conducted to explore the source of heterogeneity.

Results: A total of 35 studies, including 24 on green tea and 11 on black tea consumption, were included in this meta-analysis. An inverse association for the risk of CAD was observed for black tea (RR: 0.85; 95% CI: 0.76, 0.96) and green tea (RR: 0.93; 95% CI: 0.88, 0.99). The dose-response meta-analysis showed that drinking less than four cups of black tea daily may effectively prevent CAD, while more than 4–6 cups/d will promote disease risk. Furthermore, the dose-response relationship between green tea consumption and the prevention of CAD showed that the risk of CAD gradually decreased as green tea consumption increased. We also demonstrated that the more cups of green tea consumed, the lower the risk of CAD. In the subgroup analysis by continent, a significant negative correlation between CAD risk and green tea consumption was observed in the Asian population (RR: 0.92; 95% CI: 0.85, 0.99) but not in the western population [North America (RR: 0.97; 95% CI: 0.92, 1.03), Europe/Oceana (RR: 0.91; 95% CI: 0.78, 1.07)].

Conclusions: Higher green tea consumption was associated with reduced CAD risk, but drinking more than 4–6 cups of black tea per day may increase the risk. This study offers new insight into the relationship between tea consumption and its preventive effect on CAD. However, further large prospective cohort studies are needed to validate these findings.

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Traduction de l'étude

Association entre la consommation de thé et la prévention des maladies coronariennes : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse
Front Xin Yang. Nutr., 24 novembre 2022

Contexte : Les preuves d'études antérieures faisant état de la relation entre la consommation de thé et son effet préventif sur la maladie coronarienne (CAD) ont des résultats contradictoires. Avec l'accumulation de nouvelles preuves cliniques, nous avons mené cette méta-analyse pour évaluer la consommation de thé et le risque de coronaropathie.

Méthodes : Nous avons effectué des recherches dans les bases de données PubMed, EMBASE, Cochrane Library et Medline pour trouver des études observationnelles publiées depuis leur création jusqu'en mai 2022. Un modèle à effets aléatoires a été utilisé pour calculer les risques relatifs avec des intervalles de confiance à 95 %. Nous avons également effectué des méta-analyses dose-réponse linéaires et non linéaires pour analyser l'association. Nous avons considéré qu'une tasse équivaut à 237 ml. Des analyses de sous-groupes et une méta-régression univariée ont été menées pour explorer la source de l'hétérogénéité.

Résultats : Au total, 35 études, dont 24 sur le thé vert et 11 sur la consommation de thé noir, ont été incluses dans cette méta-analyse. Une association inverse pour le risque de coronaropathie a été observée pour le thé noir (RR : 0,85 ; IC à 95 % : 0,76, 0,96) et le thé vert (RR : 0,93 ; IC à 95 % : 0,88, 0,99). La méta-analyse dose-réponse a montré que boire moins de quatre tasses de thé noir par jour peut prévenir efficacement la coronaropathie, tandis que plus de 4 à 6 tasses/j favoriseront le risque de maladie. De plus, la relation dose-réponse entre la consommation de thé vert et la prévention de la coronaropathie a montré que le risque de coronaropathie diminuait progressivement à mesure que la consommation de thé vert augmentait. Nous avons également démontré que plus on consomme de tasses de thé vert, plus le risque de coronaropathie est faible. Dans l'analyse en sous-groupe par continent, une corrélation négative significative entre le risque de coronaropathie et la consommation de thé vert a été observée dans la population asiatique (RR : 0,92 ; IC à 95 % : 0,85, 0,99) mais pas dans la population occidentale [Amérique du Nord (RR : 0,97 ; IC 95 % : 0,92, 1,03), Europe/Océane (RR : 0,91 ; IC 95 % : 0,78, 1,07)].

Conclusions : Une consommation plus élevée de thé vert était associée à un risque réduit de coronaropathie, mais boire plus de 4 à 6 tasses de thé noir par jour peut augmenter le risque. Cette étude offre un nouvel aperçu de la relation entre la consommation de thé et son effet préventif sur la coronaropathie. Cependant, d'autres grandes études de cohorte prospectives sont nécessaires pour valider ces résultats.

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Green tea consumption and the risk of stroke: a systematic review and meta-analysis of cohort studies
Ze-Mu Wang Nutrition 13 December 2022,

Highlights
• Green tea consumption is inversely associated with the risk of stroke.
• Moderate green tea drinking (500-1000 ml/day) was associated with a 21-24% lower risk of stroke.
• Green tea consumption is a modifiable dietary risk factor in lowing stroke risk.

Objective
: Epidemiologic studies are inconsistent regarding the association between green tea consumption and the risk of stroke. We performed a meta-analysis to determine whether an association exists between them in cohort studies.

Methods
: We searched the PubMed and EMBASE databases for studies conducted from 1966 through September 2022. Prospective cohort studies that provided relative risk (RR) estimates with 95% confidence intervals (CIs) for the association were included. Study-specific risk estimates were combined by using a random-effects model.

Results
: A total of five studies, with 11,421 stroke cases among 645,393 participants, were included in the meta-analysis. The summary RR indicated a significant association between highest green tea consumption and reduced risk of stroke (summary RR: 0.74; 95% CI: 0.66, 0.83). In the dose-response analysis, we observed a nonlinear association between green tea consumption and the risk of stroke (P for nonlinearity = 0.0000). Compared with non-consumers, the RRs (95% CI) of stroke across levels of green tea consumption were 0.91 (0.89, 0.94) for 150 ml/day, 0.84 (0.80, 0.89) for 300 ml/day, 0.79 (0.74, 0.84) for 500 ml/day, 0.77 (0.72, 0.82) for 900 ml/day, and 0.84 (0.77, 0.91) for 1500 ml/day.

Conclusion
: This meta-analysis suggests that green tea consumption is inversely associated with the risk of stroke, especially among those with moderate consumption. Our results support recommendations for green tea consumption to the primary prevention of stroke.