Vitamine D et virus?

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Traduction de l'étude

La carence en vitamine D est inversement associée à l'incidence du COVID-19 et à la gravité de la maladie chez les Chinois
Xia Luo, The Journal of Nutrition, 13 novembre 2020

Contexte
La vitamine D pourrait avoir un potentiel bénéfique pour influencer l'histoire naturelle de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) en raison de ses propriétés immunomodulatrices et anti-inflammatoires.

Objectif
L'objectif était de déterminer si une carence en vitamine D est associée à l'incidence du COVID-19 et à la gravité de la maladie chez les Chinois.

Méthodes
Dans une étude transversale, nous avons analysé rétrospectivement 335 patients COVID-19 (médiane: 56,0; IQR: 43,0-64,0 ans) qui ont été admis à l'hôpital de Wuhan Tongji entre le 27 février et le 21 mars 2020. Nous avons également inclus un âge et un sexe. -population appariée de 560 personnes (médiane: 55; IQR: 49,0–60,0 ans) qui ont subi le programme d'examen physique. Leurs concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D [25 (OH) D] ont été mesurées au cours de la même période de 2018 à 2019. Les concentrations sériques de 25 (OH) D ont été mesurées pour tous les patients COVID-19 à l'admission. La gravité du COVID-19 a été déterminée en fonction du niveau d'atteinte respiratoire. Un modèle linéaire général avec ajustement pour les covariables a été utilisé pour comparer les concentrations de 25 (OH) D entre les groupes témoins COVID-19 et 2018-2019. Les OR ajustés avec des IC à 95% pour les associations entre le statut en vitamine D et la gravité du COVID-19 ont été estimés par régression logistique multivariée.

Résultats
Dans le modèle linéaire général ajusté pour l'âge, le sexe, les comorbidités et l'IMC, les concentrations sériques de 25 (OH) D étaient significativement plus faibles chez les patients COVID-19 que chez les témoins 2018-2019 [valeurs transformées de 3,32 ± 0,04 vs 3,46 ± 0,022 ln (nmol / L), P = 0,014]. La régression logistique multivariée a montré que le sexe masculin (OR: 2,26; IC à 95%: 1,06, 4,82), l'âge avancé (≥65 ans) (OR: 4,93; IC à 95%: 1,44, 16,9) et la carence en vitamine D (<30 nmol) / L) (OR: 2,72; IC à 95%: 1,23, 6,01) étaient significativement associés à la gravité du COVID-19 (tous p <0,05).

Conclusions
Ces résultats suggèrent que la carence en vitamine D a un impact sur l'hospitalisation et la gravité du COVID-19 dans la population chinoise.

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Serum 25-hydroxyvitamin D levels and psychological distress symptoms in patients with affective disorders during the COVID-19 pandemic
MarcoDi Nicola Psychoneuroendocrinology Volume 122, December 2020, 104869

Highlights
• Psychiatric patients are more vulnerable to psychological impact of COVID-19 outbreak.
• Hypovitaminosis D is frequent among patients with affective disorders.
• A substantial rate of subjects with mood disorders displayed psychological distress during the pandemic.
• Low 25(OH)D levels and Major Depression diagnosis predicted psychological distress severity.
• Vitamin D might mediate the response to psychological stress in patients with affective disorders.

Background. The COVID-19 pandemic has given rise to stress worldwide, especially in vulnerable people like those suffering from mental illness. This study aims to investigate the psychological distress perceived by a cohort of patients with Major Depressive Disorder (MDD) or Bipolar Disorder (BD) after a seven-week period of lockdown measures, and to analyze serum 25-hydroxyvitamin D [25(OH)D] levels as a potential predictor of distress severity.

Methods. Fifty-nine remitted MDD and fifty-three euthymic BD patients were enrolled. An online dedicated survey was administered to obtain lockdown-related information and to evaluate COVID-19 related distress by using the Kessler 10 Psychological Distress Scale (K10). Patients’ medical records were reviewed to collect sociodemographic and clinical data, including serum 25(OH)D levels dosed in the three months preceding the outbreak. A multivariate general linear model was adopted to test the effect of factors of interest on psychological distress.

Results. In our sample (n = 112), 29 subjects (25.9 %) reported no likelihood of psychological distress, whereas 35 (31.2 %) and 48 (42.9 %) displayed mild and moderate-to-severe likelihood of psychological distress, respectively. Low serum 25(OH)D levels (p = 0.005) and MDD diagnosis (p = 0.001) specifically predicted the severity of psychological distress. Living alone during the lockdown, a longer duration of illness, and smoking habits were more frequently detected in subjects with COVID-19 related distress.

Conclusions. Low serum 25(OH)D levels and MDD diagnosis predicted an increased vulnerability to the stressful impact of the COVID-19 outbreak. Our results suggest that vitamin D may represent a biological factor mediating the psychological response to stress in individuals with affective disorders and provide further insight into tailoring intervention strategies.

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Traduction de l'étude

Taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et symptômes de détresse psychologique chez les patients atteints de troubles affectifs pendant la pandémie de COVID-19
MarcoDi Nicola Psychoneuroendocrinology Volume 122, décembre 2020, 104869

Points forts
• Les patients psychiatriques sont plus vulnérables à l'impact psychologique de l'épidémie de COVID-19.
• L'hypovitaminose D est fréquente chez les patients souffrant de troubles affectifs.
• Un taux important de sujets souffrant de troubles de l'humeur ont manifesté une détresse psychologique pendant la pandémie.
• De faibles niveaux de 25 (OH) D et un diagnostic de dépression majeure prédisaient la gravité de la détresse psychologique.
• La vitamine D pourrait servir de médiateur à la réponse au stress psychologique chez les patients souffrant de troubles affectifs.

Contexte. La pandémie de COVID-19 a provoqué un stress dans le monde entier, en particulier chez les personnes vulnérables comme celles souffrant de maladie mentale. Cette étude vise à enquêter sur la détresse psychologique perçue par une cohorte de patients atteints de trouble dépressif majeur (TDM) ou de trouble bipolaire (BD) après une période de sept semaines de mesures de verrouillage, et d'analyser la 25-hydroxyvitamine D sérique [25 (OH) D] comme prédicteur potentiel de la gravité de la détresse.

Méthodes. Cinquante-neuf patients MDD remis et cinquante-trois patients BD euthymiques ont été recrutés. Une enquête en ligne dédiée a été menée pour obtenir des informations relatives au verrouillage et pour évaluer la détresse liée au COVID-19 à l'aide de l'échelle de détresse psychologique Kessler 10 (K10). Les dossiers médicaux des patients ont été examinés pour recueillir des données sociodémographiques et cliniques, y compris les taux sériques de 25 (OH) D administrés au cours des trois mois précédant l’épidémie. Un modèle linéaire général multivarié a été adopté pour tester l'effet des facteurs d'intérêt sur la détresse psychologique.

Résultats. Dans notre échantillon (n = 112), 29 sujets (25,9%) ont déclaré aucune probabilité de détresse psychologique, tandis que 35 (31,2%) et 48 (42,9%) affichaient une probabilité légère et modérée à sévère de détresse psychologique, respectivement. Les faibles taux sériques de 25 (OH) D (p = 0,005) et le diagnostic de TDM (p = 0,001) prédisaient spécifiquement la gravité de la détresse psychologique. Vivre seul pendant le confinement, une maladie plus longue et des habitudes de tabagisme ont été plus fréquemment détectés chez les sujets souffrant de détresse liée au COVID-19.

Conclusions. Les faibles taux sériques de 25 (OH) D et le diagnostic de MDD ont prédit une vulnérabilité accrue à l'impact stressant de l'épidémie de COVID-19. Nos résultats suggèrent que la vitamine D peut représenter un facteur biologique médiatisant la réponse psychologique au stress chez les personnes atteintes de troubles affectifs et fournissent des informations supplémentaires sur la personnalisation des stratégies d'intervention.

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Analysis of vitamin D level among asymptomatic and critically ill COVID-19 patients and its correlation with inflammatory markers
Anshul Jain, Scientific Reports volume 10, Article number: 20191 (2020)

COVID-19 is characterized by marked variability in clinical severity. Vitamin D had recently been reviewed as one of the factors that may affect the severity in COVID-19. The objective of current study is to analyze the vitamin D level in COVID-19 patients and its impact on the disease severity. After approval from Ethics Committee, M.L.B Medical College the current study was undertaken as continuous prospective observational study of 6 weeks.

Participants were COVID-19 patients of age group 30–60 years admitted during the study period of 6 weeks. Study included either asymptomatic COVID-19 patients (Group A) or severely ill patients requiring ICU admission (Group B). Serum concentration of 25 (OH)D, were measured along with serum IL-6; TNFα and serum ferritin. Standard statistical analysis was performed to analyze the differences. Current Study enrolled 154 patients, 91 in Group A and 63 patients in Group B.

The mean level of vitamin D (in ng/mL) was 27.89 ± 6.21 in Group A and 14.35 ± 5.79 in Group B, the difference was highly significant. The prevalence of vitamin D deficiency was 32.96% and 96.82% respectively in Group A and Group B.

Out of total 154 patients, 90 patients were found to be deficient in vitamin D (Group A: 29; Group B: 61). Serum level of inflammatory markers was found to be higher in vitamin D deficient COVID-19 patients viz. IL-6 level (in pg/mL) 19.34 ± 6.17 vs 12.18 ± 4.29; Serum ferritin 319.17 ± 38.21 ng/mL vs 186.83 ± 20.18 ng/mL; TNFα level (in pg/mL) 13.26 ± 5.64 vs 11.87 ± 3.15. The fatality rate was high in vitamin D deficient (21% vs 3.1%).

Vitamin D level is markedly low in severe COVID-19 patients. Inflammatory response is high in vitamin D deficient COVID-19 patients. This all translates into increased mortality in vitamin D deficient COVID-19 patients. As per the flexible approach in the current COVID-19 pandemic authors recommend mass administration of vitamin D supplements to population at risk for COVID-19.

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Niveau de déficience en vitamine D chez les patients asymptomatiques Vs gravement touchés. Devine qui est qui?

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Traduction de l'étude

Analyse du taux de vitamine D chez les patients COVID-19 asymptomatiques et gravement malades et sa corrélation avec les marqueurs inflammatoires
Anshul Jain, Scientific Reports volume 10, Numéro d'article: 20191 (2020)

Le COVID-19 est caractérisé par une variabilité marquée de la gravité clinique. La vitamine D a récemment été examinée comme l'un des facteurs pouvant affecter la gravité du COVID-19. L'objectif de l'étude actuelle est d'analyser le taux de vitamine D chez les patients atteints de COVID-19 et son impact sur la gravité de la maladie. Après l'approbation du comité d'éthique du Collège médical M.L.B, l'étude actuelle a été entreprise sous la forme d'une étude observationnelle prospective continue de 6 semaines.

Les participants étaient des patients COVID-19 du groupe d'âge 30 à 60 ans admis pendant la période d'étude de 6 semaines. L'étude incluait des patients asymptomatiques COVID-19 (groupe A) ou des patients gravement malades nécessitant une admission aux soins intensifs (groupe B). La concentration sérique de 25 (OH) D a été mesurée avec l'IL-6 sérique; TNFα et ferritine sérique. Une analyse statistique standard a été effectuée pour analyser les différences. L'étude actuelle a recruté 154 patients, 91 dans le groupe A et 63 patients dans le groupe B.

Le niveau moyen de vitamine D (en ng / mL) était de 27,89 ± 6,21 dans le groupe A et de 14,35 ± 5,79 dans le groupe B, la différence était très significative. La prévalence de la carence en vitamine D était de 32,96% et 96,82% respectivement dans le groupe A et le groupe B.

Sur un total de 154 patients, 90 patients présentaient une carence en vitamine D (groupe A: 29; groupe B: 61). Le taux sérique de marqueurs inflammatoires s'est avéré plus élevé chez les patients déficients en vitamine D COVID-19, à savoir. Niveau d'IL-6 (en pg / mL) 19,34 ± 6,17 vs 12,18 ± 4,29; Ferritine sérique 319,17 ± 38,21 ng / mL vs 186,83 ± 20,18 ng / mL; Taux de TNFα (en pg / mL) 13,26 ± 5,64 vs 11,87 ± 3,15. Le taux de mortalité était élevé en cas de carence en vitamine D (21% vs 3,1%).

Le niveau de vitamine D est nettement bas chez les patients atteints de COVID-19 sévère. La réponse inflammatoire est élevée chez les patients atteints de COVID-19 carencés en vitamine D. Tout cela se traduit par une mortalité accrue chez les patients atteints de COVID-19 carencés en vitamine D. Conformément à l'approche flexible de la pandémie actuelle de COVID-19, les auteurs recommandent l'administration massive de suppléments de vitamine D à la population à risque de COVID-19.

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Vitamin D3 as Potential Treatment Adjuncts for COVID-19
by Lucia Malaguarnera Nutrients 2020, 12(11), 3512;

Severe acute respiratory syndrome coronavirus type (SARS-CoV2, also known as COVID-19), which is the latest pandemic infectious disease, constitutes a serious risk to human health. SARS-CoV2 infection causes immune activation and systemic hyperinflammation which can lead to respiratory distress syndrome (ARDS). ARDS victims are characterized by a significant increase in IL-6 and IL-1. Macrophage activation, associated with the “cytokine storm”, promotes the dysregulation of the innate immunity. So far, without vaccines or specific therapy, all efforts to design drugs or clinical trials are worthwhile.[b] Vitamin D and its receptor vitamin D receptor (VDR) exert a critical role in infections due to their remarkable impact on both innate and adaptive immune responses and on the suppression of the inflammatory process.[/b] The protective properties of vitamin D supplementation have been supported by numerous observational studies and by meta-analysis of clinical trials for prevention of viral acute respiratory infection.

In this review, we compare the mechanisms of the host immune response to SARS-CoV2 infection and the immunomodulatory actions that vitamin D exerts in order to consider the preventive effect of vitamin D supplementation on SARS-CoV2 viral infection.

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Balance risques/bénéfices de la vitamine D contre les virus respiratoires?

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Traduction de l'étude

La vitamine D3 comme adjuvant potentiel pour le traitement du COVID-19
par Lucia Malaguarnera Nutrients 2020, 12 (11), 3512;

Le type de coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV2, également connu sous le nom de COVID-19), qui est la dernière maladie infectieuse pandémique, constitue un risque grave pour la santé humaine. L'infection par le SRAS-CoV2 provoque une activation immunitaire et une hyperinflammation systémique pouvant conduire au syndrome de détresse respiratoire (SDRA). Les victimes du SDRA sont caractérisées par une augmentation significative de l'IL-6 et de l'IL-1. L'activation des macrophages, associée à la «tempête de cytokines», favorise la dérégulation de l'immunité innée. Jusqu'à présent, sans vaccins ni thérapie spécifique, tous les efforts pour concevoir des médicaments ou des essais cliniques en valent la peine. [B] La vitamine D et son récepteur récepteur de la vitamine D (VDR) jouent un rôle critique dans les infections en raison de leur impact remarquable sur les facteurs innés et adaptatifs. réponses immunitaires et sur la suppression du processus inflammatoire. [/ b] Les propriétés protectrices de la supplémentation en vitamine D ont été soutenues par de nombreuses études observationnelles et par une méta-analyse d'essais cliniques pour la prévention de l'infection respiratoire aiguë virale.

Dans cette revue, nous comparons les mécanismes de la réponse immunitaire de l'hôte à l'infection par le SRAS-CoV2 et les actions immunomodulatrices exercées par la vitamine D afin de considérer l'effet préventif de la supplémentation en vitamine D sur l'infection virale du SRAS-CoV2.

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